Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Aller en bas
Soledad Z.Ortiz
Soledad Z.Ortiz
Je viens tout juste d'avoir : 24 Mon quartier, c'est : Gracia y Poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Fleuriste au LadyFlor.
Messages : 945
Date d'inscription : 04/03/2022
https://hola-barcelona.forumactif.com/t275-sol-o-it-s-a-person-t

(Zuribae) + Pizzou. Empty

Lun 2 Oct - 15:40


(Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence.)
Tic.Tac. Les minutes s'écoulent, une par une, ou dix par dix. Le temps file vite en ce vendredi soir. La grande horloge de la boutique affiche 8:00pm, heure de fermeture. Derrière son comptoir, Madame LadyFlor fait les comptes. Cette femme me surprendra toujours. A son vieil âge, tenir avec autant d'amour et de professionnalisme les rênes de la boutique est une chose qui la rend admirable. Rares sont les fois ou elle n'affiche pas un sourire sur son visage, et sa bienveillance et sa gentillesse sont appréciées de tous. Elle est la fleuriste la plus populaire des environs et beaucoup de sa clientèle sont des fidèles habitués depuis des années. Elle a vu grandir bien des personnes, des enfants qui venaient, à l'époque, chercher leur bouquet main dans la main avec leus parents et qui, aujourd'hui, viennent, adultes, satisfaire leur entourage. Parce qu'il n'y a rien de plus précieux qu'offrir des fleurs à quelqu'un que nous aimons. Les fleurs, bien que certaines ne soient pas éternelles sont un cadeau de la nature, aux différentes formes et parfums. Elles n'ont pas toutes les mêmes significations et certaines sont offertes uniquement en de rares occasions. Un bouquet pour chaque événement, des fleurs différentes selon les saisons. Ce n'est pas juste proposer la composition la plus coûteuse de la boutique, mais de marier des idées et des envies pour créer l'authenticité, l'unique présent que personne d'autre n'a.  Bien des gens nous font confiance pour les aider dans la quête du bouquet parfait, quand certains se contentent d'attraper le premier qui se trouve dans la vitrine "histoire de". Etre fleuriste est bien plus qu'un métier de commerce, c'est une passion. Il faut traiter les fleurs autant que l'on traite les hommes. Avec beaucoup de douceur, beaucoup de respect. L'éthique de la maison veut cela, et je suis fière, aujourd'hui d'être employée au sein du LadyFlor. Depuis des années maintenant, j'ai appris à connaître cette dame et à en faire mon alliée dans la vie de tout les jours. Tu pourrais être ma petite fille Soledad. Et c'est le cas, dans mon coeur.

Pendant que je m'attarde sur le nettoyage de la boutique, balais en main , elle, finit par lever les yeux en tendant l'oreille vers l'extérieur ou il lui semble avoir entendu un véhicule se stationner non loin. Elle a bon souvenir que ce matin, je lui ais fait part d'une requête qui me tenais particulièrement à coeur; Partir un peu plus tôt pour retrouver Bae devant la boutique. Voyant les 20:30 approcher, sa voix brise le silence qu'elle avait instauré jusqu'à présent, plongée dans ses calculs. Gentiment, elle m'ordonne de poser ce balais dans la réserve afin que je puisses disposer de ma soirée. Je m'exécute, le coeur palpitant. 20:30. Déja. Seule dans l'arrière boutique, j'y dépose avec soin mon tablier pour le jour suivant, attrape ma veste et mon sac et jette un coup d'oeil sur l'écran de mon téléphone comme j'ai bien l'habitude de le faire en ce moment pour voir si il m'a notifié pendant mes heures de service. Bae. Aitor. Caldevilla. L'homme que j'ai croisé en cette rentrée de Septembre 2023 et qui m'a embarquée malgré moi dans une nouvelle relation que je n'aurais jamais cru possible un jour me concernant. Oh. Je vous vois venir. Il n'y a rien entre lui et moi. Nous ne sommes que des amis. Alors,oui, il est plutôt mignon. Oui, il a cette façon de me parler bien différente des autres qui ne me laisse pas insensible. Oui, j'ai du mal à m'empêcher de lui envoyer des messages et oui, j'ai déjà dormi avec. Une fois. Deux fois? Je vous interdit de me regarder comme ça, il ne s'est rien passé entre lui et moi. Nous ne sommes que des amis et les amis font tous ça quand ils s'apprécient vraiment, n'est-ce pas? Et puis, Ace l'aime beaucoup aussi. Il faut dire que Bae sait y faire avec lui et de nature , habituellement capricieuse, Ace ne bronche pas une seule seconde quand il s'agit de Bae. Je suis même persuadée qu'il l'attend plus lui que moi à l'appartement. Je frôle presque la jalousie.

Les doigts sur le téléphone, je sors après avoir salué poliment la responsable du LadyFlor. Pattes les premières dehors, je lève le museau en l'air, plisse les yeux dans l'espoir de l'apercevoir et sourit lorsque mon regard croise finalement le sien.Mon coeur s'amuse à jouer du tambour une nouvelle fois sans que je ne sois en mesure de l'en empêcher. Il faut dire que nos derniers échanges de messages ne m'ont pas véritablement laissée insensible. Bae est Maestro en ce qui concerne la gestion de mes battements de coeur, et la encore, j'en ignore totalement la raison. A proximité immédiate de son véhicule, je viens taper à deux reprises sur la vitre passagère avant d'ouvrir la portière pour m'adresser plus personnellement à lui.  «Prêt pour la soirée Pizza? Je meurs de faim!» Je termine par courber l'échine vers l'avant afin d'entrer dans l'habitacle. Une fois installée, claque une bise sur sa joue avant d'attacher la ceinture de sécurité comme il est coutume de le faire en temps normal et pour la sécurité de tous. «Mozzarella,  poulet rôti, poivrons et sauce au curry. Une base. » Si il y a bien une chose qui peut m'éviter de penser au torse nu de Bae envoyé sur mon téléphone la veille, c'est bien la nourriture et encore plus les pizzas. «Quoi? Ne rigole pas! J'ai vraiment faim! » L'approche n'est peut-être pas la meilleure du monde je le conçois mais il sait, au moins, à quoi s'en tenir avec moi. Je décolle les yeux de l'écran du téléphone sur lequel je m'étais plongé pour commencer, à l'avance, nôtre commande de ce soir, histoire de le regarder lui et de rire doucement à l'idée qu'il doit trouver cela bien étrange qu'une femme pense d'avantage à son estomac grognon qu'à savoir si il a passé une bonne journée. «Ta journée a été bonne sinon? » Qu'est-ce que tu veux prendre comme Pizza? Dépêche toi que je commande pour qu'ont soient vite livrés. Ca. Ca serait certainement la phrase que j'aurais pus lui dire si j'avais un peu plus de cran mais mon aise à ses limites, comme Bae est parvenu, peu à peu à me mettre à l'aise sur la relation que l'on entretient ensemble et qui, mis à part quelques messages, reste sobre. Bien qu'il ignore totalement de mon inexpérience envers les hommes, il sait justement doser les choses et évite bien souvent les malaises, les miens notamment. Je n'en suis pas au stade ou un regard suffit à me faire rougir, mais les siens sont parfois assez déroutants, je dois l'avouer.  Il a ce petit quelque chose que les autres n'ont pas, il a ce petit quelque chose que je risque fortement de regretter lorsqu'il partira de Barcelone dans quelques mois, car oui, Bae est en ville que pour un temps limité, le temps que sa formation de policier durera et je sais, d'avance, que ce jour ou les au revoir seront la risque d'être dur. Nous ne nous connaissons que depuis un petit mois maintenant, mais je me suis habituée à sa présence. Que ça soit chez moi ou au cinéma, ou peu importe l'endroit, il risque fortement de manquer à mon quotidien, comme à celui de Ace.



olivia-culpo-1557424270.jpg?crop=0.502xw:1.00xh;0.281xw,0&resize=480:*MenaMassoud1-560x560.jpg
( Pando )

_________________

Is someone in the crowd the only thing you really see? Watching while the world keeps spinning 'round? Somewhere there's a place where I find who I'm gonna be.A somewhere that's just waiting to be found.

Aitor B. Caldevilla
Aitor B. Caldevilla
Je viens tout juste d'avoir : 27 Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Elève de police en formation terrain
Messages : 501
Date d'inscription : 28/08/2023
https://hola-barcelona.forumactif.com/t375-bae-bad-boys-bad-boys

(Zuribae) + Pizzou. Empty

Sam 7 Oct - 23:59


(Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence.)
Pourquoi suis-je impatient de voir l'heure de mon cadran afficher 20:30 ? Je vous laisse vous faire vos interprétations et vos films de ma vie, mais la bonne réponse c'est ce soir avec ELLE. Mes premières semaines à Barcelone ne ressemblent en rien aux premières semaines que j'ai pu vivre à Vigo ou à Badajoz, dans deux extrêmes très symétriquement opposés. Barcelone m'a offert le plus beau des cadeaux de bienvenue en une seule personne, en celle prise au hasard du vent et du temps et que je veux sentir gravée à ma peau depuis que j'ai lu en cette seconde et troisième invitation un sens dans la relation à peine tissée mais pourtant loin d'être fragile. Renforcée au fil des soirées à la lire me dire oui, des journées à le lire me proposer à moi de dire oui. Son audace quand je je repense à nos définitions l'un de l'autre et l'échelle où l'on se plaçait sur notre tendance à entre entreprenant. Soledad ne manque pas d'ingéniosité pour arriver à me donner de quoi la mettre sur la plus haute marche où elle me place moi. L'estime. La confiance. Les yeux bandés je l'emmènerais partout si elle était d'accord, et je lui laisserais être mon guide partout dans ce monde si elle prenait les devants. Impossible à lui dire non, c'est aussi devenu impensable de penser qu'elle me dirait non. Appelez cela comme vous voulez, cela m'importe peu... elle m'a invité à manger, la meilleure façon de me draguer. Surtout en déboulant de la sorte sur le siège passager de ma voiture et sans attendre une seconde pour aborder le sujet le plus important dans l'immédiat. Droit au coeur, en attendant la seconde partie de soirée où elle sera à cette même hauteur des ambitions de notre relation : celles de profiter, de croquer la vie à pleines dents et de ne rien regretter ensuite. Ne rien regretter c'est la vouloir chaque jour au moins par message, tous les trois jours maximum en face de moi et désormais au moins une fois par semaine contre moi quand elle ferme les yeux la nuit. Je pensais que je resterais seul plus longtemps et que même si ça m'est compliqué, je tiendrais éventuellement mes quatre mois en tant que célibataire ici. Mais un mois plus tard, je ne me vois déjà plus parler qu'en "moi" pour ce que j'ai envie de profiter dans cette ville et dans ses alentours. Le "Nous" est devenu si prépondérant avec ma Zuzu chérie.

« NOTRE soirée pizza », j'insiste sur des termes bien précis pour marquer que ce n'est pas n'importe quel moment avec n'importe qui à n'importe quel moment. J'ignore quand elle craquera, moi j'ai ce faible pour elle qui revient en permanence et j'en suis heureux de voir tout ce temps qu'elle m'accorde alors que nous ne sommes pas officiellement officiellement ensemble. D'une certain façon, on se comporte pratiquement à l'être sans toutes les confirmations qui le prouvent plus manifestement que nos sourires et nos regards quand ils se croisent. Difficile de ne pas croire qu'il pourrait y avoir plus, mais il faudrait que je la pousse encore un peu plus dans ses retranchements pour en avoir le coeur plus net que des impressions que je peux lui plaire. Pourquoi m'écrirait elle à longueur de journée et me tendre autant de perches pour que je les lui lance dans la foulée ? Je ne me cache derrière rien avec elle, et il y a des mots qu'elle entendra qui ne laisseront planer aucun doute si elle m'amène à devoir les lui mettre devant les yeux si elle ne s'aperçoit pas qu'elle nous donne une ouverture de relation sentimentale clairement possible. Pour l'heure, et elle n'y laisse aucune part d'ombre, il s'agit du repas qui soit la priorité de l'instant T avant de penser ou même de réfléchir à n'importe quoi d'autre que la composition de MA pizza, la sienne est déjà totalement validée par son estomac. L'avait-elle choisie avant même de venir me rejoindre pour faire le trajet jusqu'à chez elle ? Elle aurait anticipé en me demandant mon choix également, non ? Elle qui a tellement d'entrain ce soir, comme elle en possède à chaque jour mais me parait le canaliser tandis qu'aujourd'hui son excitation semble monter encore d'un degré supplémentaire. J'en souris et elle prend mon plaisir de la voir aussi motivée à de la moquerie, ce qui est loin d'être de quoi se couvre cette joie qui s'ajoute à l'air avec lequel mes poumons se remplissent.

Sa sélection aurait pu me convenir, d'autant que du temps qui venait s'écouler du sablier avec ce premier grain de sable dans le sablier qui durerait jusqu'au milieu de matinée du lendemain, comme je l'imagine déjà se dérouler à sa table puis dans son lit et enfin pour un bout de route ensemble jusqu'à nos lieux de travail respectifs - mais ne pensons pas déjà à cela sans avoir profité de tout ce qui précède et qui nous est réservé, si ce n'est nos fameuses pizzas - à cause de ma lenteur à regarder la carte de propositions de ce livreur que je ne connais pas. Soledad fait bien plus que ma convenir, elle dépasse l'entendement, mais la mozzarella c'est sans moi. Jamais cette texture, ce goût et ces associations dans un plat. Il y a pourtant peu de choses avec lesquelles j'ai du mal, surtout d'un point de vue nourriture, mais la mozzarella c'est une grande croix rouge pour mes papilles. Je ne lui en tiens rigueur, quelle aberration je ferais là, mais dès lors il me convient très bien de me pencher sur mon envie du soir. Me courbant par-dessus l'accoudoir central entre les sièges à l'avant de ma voiture, ma main gauche vient se glisser sous la sienne pour orienter l'affichage de la liste des ingrédients que peuvent composer les bases tomate ou crème dans cette pizzeria. Ma joue pour ainsi dire venue se coller contre la sienne pendant que mon bras droit faisait le tour de son épaule pour venir tenir le téléphone à deux mains... ou quatre mains, ses doigts sont devenus prisonniers entre les miens et l'appareil que j'oriente dans mes recherches, déroulant les menus de mon pouce sur l'écran. « Bonne.. », je commence ma réponse avec le succès de pointer mon appétit sur une ligne précise de ce que mes yeux déchiffrent de ma position. « Une journée est toujours très bonne quand on sait que la soirée le sera encore plus », mes convictions lui s tont soufflées tandis que mes yeux louchent de son nez à sa bouche dans cette proximité où peut-être ne relèvera-t-elle pas comment le bout des mes incisives frôlent le haut de ma lèvre inférieure. Mes doigts sélectionnent le contact dans la barre de menu horizontale en haut de l'écran avant que mon pouce ne pousse celui de Sol à faire une simple pression sur le cornet vert au milieu en bas du téléphone. Je ne lui ai pas confié quelle pizza je prenais, mais du bout du nez contre son lobbe d'oreille et de mes lèvres au creux de son oreille, je lui partage : « Décline ta pizza, je te dis la mienne ensuite. » Troisième sonnerie, serait-ce le rush sur leur ligne de prise de commandes ?

Une voix s'annonce à l'autre bout quand je décide de rapatrier mon bras droit autour de Soledad, en douceur, pour aligner ses mèches de cheveux de devant à derrière son oreille où elle va découvrir mes goûts. Je sais à quel moment démarrer l'énumération, exactement maintenant : « Poivrons, comme toi, » je termine en murmure avant de lui laisser le temps de répéter. « Chorizo. » Element indispensable sur une pizza et à associer avec deux ou trois autres saveurs sans trop la surcharger pour l'apprécier. « Et sauce diabolo », j'achève en laissant trainer le bout de mes doigts sur l'arrière de son crâne. Les yeux gardés grand ouverts, je la voyais de profil et si proche, différemment de quand je pouvais la regarder dormir les précédentes fois à mes côtés au lit. Le mien ou plus souvent le sien et avec la présence jamais loin d'un Ace qui depuis le début compris que je n'avais pas un mauvais fond ni aucune animosité envers sa maitresse pour me laisser apprécier entièrement cette compagnie. Pas de Ace dans la voiture, mais juste ELLE et moi après qu'elle se soit empressée de raccrocher une fois son adresse donnée et que l'heure de livraison lui fut communiquée. Ai-je retenu ? Il est possible que j'étais plus attentif à regarder ailleurs que ce téléphone qui sert beaucoup au cours de la journée pour conserver le lien, mais qui une fois qu'on se soit retrouvés le soir m'est bien moins indispensable. De côté, il y a cette respiration qui se connecte à la vision d'une poitrine qui se soulève et s'abaisse avec plus d'apaisement ou d'agitation selon la réaction du corps dans l'instant. Une chose que j'aime beaucoup percevoir dès que mon attention considère avec plus d'assurance cette autre personne avec moi. « Ca va toi ? Pas trop dur ce que tu as eu à faire ? », je lui demande à propos de sa journée. Ou de ce qu'elle vient de faire pour qu'on en soit là. Tout dépend. D'elle qui me donne tant de signes que je pourrais la rendre folle et l'aimer comme elle me paraît à chaque fois. De moi à lui dire et à l'écouter. Et à prendre les devants pour finir chez elle après avoir démarré le moteur. C'est le but de notre rendez-vous. Cinquième, sixième ou septième, le nombre a t il de l'importance ? Cela pourrait être cent fois que j'aurais déjà apprécié cent fois. Une fois de plus, je ne suis pas du genre à réclamer mais.. à chaque règle son exception non ?



olivia-culpo-1557424270.jpg?crop=0.502xw:1.00xh;0.281xw,0&resize=480:*MenaMassoud1-560x560.jpg
( Pando )
Soledad Z.Ortiz
Soledad Z.Ortiz
Je viens tout juste d'avoir : 24 Mon quartier, c'est : Gracia y Poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Fleuriste au LadyFlor.
Messages : 945
Date d'inscription : 04/03/2022
https://hola-barcelona.forumactif.com/t275-sol-o-it-s-a-person-t

(Zuribae) + Pizzou. Empty

Lun 9 Oct - 14:14


(Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence.)
On ne plaisante pas avec la nourriture surtout quand elle a une valeur sentimentale. Une pizza, nôtre premier repas en tête à tête à Bae et moi. Le délice d'une pâte brisée sur laquelle on étale une sauce. Tomate ou crémeuse, aux préférences de celui qui la savoure, tout comme les ingrédients qu'on y ajoute par dessus pour lui donner de la consistance et du goût. La Pizza, repas d'un moment de convivialité qui se partage à deux ou à plusieurs. Celle qui sera témoin de nouvelles amitiés naissantes ou plus. Celle qui brise la glace et qui est souvent terminée sur des confidences. Naturelles. Vous savez, cette sensation de connaître quelqu'un depuis toujours alors que c'est la première fois que vos yeux se croisent et que vos bouches se parlent. Comme ci l'univers tout entier avait tout mit en oeuvre pour que vos chemins se croisent tôt ou tard. L'évidence. La connectivité de deux âmes inconnues qui partage les mêmes convictions ou presque, ou qu'elles n'ont pas forcément besoin de partager des convictions similaires pour être presque "jumelles". Je crois au destin, bon comme mauvais, heureux comme tragique. Le destin a mit Bae sur ma route, et ce n'est pas pour rien. Sa compagnie m'est plaisante. J'aime lui parler. J'aime lui sourire. J'aime rire avec lui. J'aime partir à l'aventure avec lui sans savoir ou je vais mettre les pieds. L'imprévu, ou le message qui annonce l'idée d'une sortie prochaine. Un cinéma, une balade sur la plage, un manège à sensation, rien ne pourrait réellement me faire peur quand Bae est à côté ou presque. C'est lui le manège à sensation. Il fait naître en moi des choses que je ne saurais même pas expliquer. T'es amoureuse Sol C'est ce que beaucoup d'entre vous dirait. Mais c'est quoi au juste l'amour? Est-ce que c'est l'impression d'avoir le coeur léger qui flotte dans les airs et les tripes avec lors d'un énième looping? Une sensation de voler quand celui qui vous fait chavirer vous parle ou que vous voyez son nom apparaître sur l'écran de vôtre téléphone après avoir attendu un message, une nouvelle, ou juste un "Salut, ça va?." C'est le sourire jusqu'aux oreilles que vous avez quand ce message est la, et que vous relisez vingt fois avant de répondre? Parce que ouais, vous mettez du temps à répondre, effrayée à l'idée que ce que vous allez dire peut ne pas plaire ou ne pas être à "sa" hauteur. Puis, y'a le naturel qui te souffles que ça va aller et que t'as pas à t'inquiéter, parce que peu importe ce que tu peux dire à ce moment la précis, ta réponse lui plairas. Peut-être parce qu'il est dans le même état que toi lui aussi. Allongé dans son lit, à attendre de tes nouvelles, puis à sourire en les recevant. Est-ce que c'est ça l'amour?

Bae est spontané. Il est l'extravagance de ma timidité, à vouloir, lui aussi, briser la glace à coup de pioche. Il y arrive, presque. Pour l'heure, il s'agirait d'un choix de pizza, pas de bras qui enlacent et des doigts qui se touche. Je tressautes. Il a vraiment ses mains sur les miennes? PAUSE. Fais un mouvement Soledad, dis quelque chose. Sa joue contre la tienne. NON. Attends. Ne bouge pas en fait.  Ne bouge pas d'un millimètre. Tu as le droit de respirer. Lentement. Profondément même. Peut-être que c'est simplement sa façon de choisir les pizzas, après tout on est de bons copains pas vrai? Regarde ce téléphone et les photos des pizzas qui défilent. Regarde devant toi ? Le rétroviseur ? Je rougis. Pourquoi je rougis? Faut pas que je rougis. «T-T'as choisi?» C'est bien. Tu t'en sors bien Soledad. Inspire. Expire à nouveau. Calme. Ferme deux secondes les yeux et.. Sonnerie. Ca sonne à mon oreille bon sang ! Et pourquoi Bae reste proche comme ça alors qu'il est censé choisir sa Pizza? Je fais quoi ? Je dis quoi ? L'angoisse.  «B-bonsoir!» Un peu plus chaleureuse Soledad. «BONSOIR!» Tu l'as déjà dis bon sang!  «Ca serait pour une livraison de pizzas, oui..» Il est encore la? Est-ce que Bae est toujours collé à mon oreille? Un regard de côté furtif et aussi rapide que l'éclair suffit pour constater sa présence, à moins que ça ne soit son souffle que je sens au creux de mon oreille gauche qui me rappelle sa présence si proche. PAUSE, numéro #2. Mettez-vous deux secondes à ma place. Etre la, à devoir parler de pizzas et de donner ma commande puis la sienne qu'il me murmure presque , sensuellement,  à l'oreille pour que je me concentre sur la voix de la pauvre vendeuse au bout du fil. On est en train de parler de Chorizo et de poivrons pas d'oignons.. alors pourquoi j'ai envie de pleurer. J'ai l'air d'une vraie débile à balbutier ma commande. Mon unique envie de vite raccrocher pour tenter de retrouver un certain "self control" que je n'ais jamais véritablement eu, du moins, pas quand Bae est à côté. Il a un don, mais pas celui de lire dans l'avenir. Il est pas médium mais je suis persuadé qu'il a présagé que je serais dans cet état la, il s'en amuserait presque le bougre. Je termine, après avoir donné adresse de livraison et d'avoir obtenu l'heure prévue a laquelle nous serons livrés. Un aurevoir bègue et je presse le bouton rouge pour mettre définitivement un terme à ma conversation téléphonique avec la chaine de fast food spécialisé dans les pizzas que tout le monde raffole dans le monde entier. «T'es pas possible!» J'use d'un certain courage pour aposer une de mes mains sur son avant bras  pour le repousser vers son siège ou juste l'éloigner de moi avant de détourner aussi vite la tête côté vitre passagère pour tenter de camoufler les rougeurs peintes sur mes deux pommettes. Sa voix me revient lorsqu'il me demande si tout allait bien de mon côté. Je viens juste de me taper une honte pas possible au téléphone et je suis aussi rouge qu'un amaryllis mais tout va bien. N'est-ce pas Soledad? «Dur de quoi? De ne pas bégayer sur une commande que j'apprends sur le tas? Merci Bae! » Je croise les bras après avoir reposé le téléphone sur mon jean. Une envie soudaine de tourner la tête vers lui, parce que sa sale bouille de mauvaise fripouille me manque déjà, encore plus que Ace qui doit être impatient de nous voir revenir à la maison. «Elle arrive dans une heure. Le temps de rentrer et peut-être de balader Ace un peu devant.» Ce n'est pas comme ci la distance LadyFlor-Maison était grande, et si la livraison de Pizza se déroule bien dans une bonne heure, Ace aurait totalement le temps de faire sa petite balade avant d'engloutir une gamelle entière de croquettes et de se poser dans son panier comme il a l'habitude de faire. Enfin, si l'odeur de la pizza ne titille pas de trop son flair et qu'il ne se retrouve pas entre nous, à nous observer à tour de rôle pour chercher celui qui craquera le premier à lui tendre un morceau de pizza entre deux paroles échangées.

«Ce qui est fou, c'est que je suis persuadée qu'il serait capable de te faire d'avantage la fête qu'à moi.» Ace en est totalement capable. Lui aussi a cette connexion avec Bae. Peut-être grâce à son passif dans son unité canine qui fait que les animaux, et principalement les chiens, l'apprécie, ou juste parce que Bae est une bonne personne et que Ace l'a tout de suite sût dès qu'il l'a vu rentrer à la maison.  Protecteur en temps normal, aucun son n'est sorti de sa gueule lors de la première rencontre. Ace est resté relativement sage, bien que curieux sur ce nouvel arrivant, intrigué de voir un homme entrer dans son territoire, lui qui était le seule "mâle" de ma vie jusqu'à présent, si on ne compte pas celui qui n'est plus et celui qui a toujours été, sans le savoir réellement. Ace a accepté Bae, comme je l'ai accepté dans mon existence. Tout est parti d'une rencontre banale en pleine rue, de quelques messages envoyés après des retrouvailles sur le célébre réseau social Instagram, et voilà ou nous en sommes aujourd'hui. A lui sourire et rire après ce qu'il a osé faire juste avant, à faire tambouriner mon coeur, à me faire bégayer, à en ressentir les mains mointes et les joues chaudes. Attendez! Est-ce que c'est ça?  C'est ça, "tomber amoureuse"?



olivia-culpo-1557424270.jpg?crop=0.502xw:1.00xh;0.281xw,0&resize=480:*MenaMassoud1-560x560.jpg
( Pando )

_________________

Is someone in the crowd the only thing you really see? Watching while the world keeps spinning 'round? Somewhere there's a place where I find who I'm gonna be.A somewhere that's just waiting to be found.

Aitor B. Caldevilla
Aitor B. Caldevilla
Je viens tout juste d'avoir : 27 Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Elève de police en formation terrain
Messages : 501
Date d'inscription : 28/08/2023
https://hola-barcelona.forumactif.com/t375-bae-bad-boys-bad-boys

(Zuribae) + Pizzou. Empty

Sam 4 Nov - 14:29


(Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence.)
Chavirante, Soledad s'en sort terriblement bien tandis que je ne lui rendais pas la tâche facile de la perturber durant l'appel passé à la pizzeria pour commander nos pizzas. Je suis persuadé qu'avec le temps, à force de répéter la situation et de recommencer l'exercice, viendra cette fois où elle en sourira plus qu'elle ne se défiera dans la distraction que mes lèvres seront en train de lui glisser, ma voix presque collées à sa peau. Dans un futur proche, elle connaîtra aussi plus précisément mes goûts en matière de pizza et même plus largement de nourriture, même si je ne suis pas le garçon le plus braqué sur le même choix à chaque sélection. J'aime alterner les saveurs, toujours un minimum épicées, varier les plaisirs du palais et rarement choisir deux fois de suite le même repas ou la même garnison en ce qui concerne cette pâte sauce tomatée. Ma seule complexité ; celle d'être quelque peu imprévisible sur une série de domaines. Enfin c'est ce que je pense de moi qui ne suis pas difficile à vivre et accepte énormément autour de moi, dans ce monde où tout le monde est libre de faire ce qu'il désire. Et dans cette simplicité, la plus honnête et grande dans laquelle je peux m'imaginer continuer à vivre du haut de ma vingtaine d'années d'existence, encore plus savoureuse que de croquer ses dents dans un bout qui nourrit mon estomac avec toutes sortes d'ingrédients, il y a ce visage qui ne font manquer de rien quand je le retrouve proche du mien. Il y a ses yeux qui font travailler ma patience quand ils se défilent et se font désirer aussi longtemps qu'ils ne reviennent s'attacher dans mon regard, comme il y a sa bouche qui alimente mon espoir d'y percevoir sa langue tourner autant de fois qu'elle en ressent le besoin, aussi remuante parfois au point de se mordre innocemment les lèvres depuis l'intérieur. Il y a elle... de ses pieds et de tout son être tourné vers la fenêtre du côté passager parce que peut-être suis-je trop taquin à vouloir la provoquer et la voir m'épater à lire sur elle le quadruple, le quintuple et plus fortement encore ce qu'une femme n'a jamais autant dégagé à croiser le blanc de mes yeux. Je n'ai jamais été à plaindre, et ne le suis absolument pas le moins du monde quand je la surprends réagir par le pivotement de son crâne hors de ma vue. Sa timidité adolescente flirte avec mon espièglerie tout aussi enfantine à vouloir qu'elle en revienne à me regarder pour plus longtemps. Gourmand de tout, à croquer les bonnes choses de la vie, mais si je ne devais citer qu'une seule et unique préférence sur laquelle ne rien changer du tout, ce serait elle. « Zuzu », celle à qui je pourrais dévoiler la moindre de mes pensées quand elle maintient avec prouesse son attention entre mes yeux et ma bouche. Mais ne devrais-je pas penser à la préserver d'aller un poil trop vite et lui accorder des moments pour respirer entre les moments où de mes doigts, de ma voix qui caresse l'air entre nous, je ne peux plus lui cacher qu'elle aurait droit à tellement de moi désormais qu'elle m'a tant montré à quel point je peux l'approcher et la toucher. Pourquoi m'as tu permis autant en si peu de temps après notre rencontre, Sol ? Désires tu parcourir le monde et le découvrir avec autant de curiosité que j'en ai ? Que tu tournes la tête par dehors pour le voir par toi-même, que tu t'invites dans mes yeux pour en avoir un aperçu de ce qui t'attendrait si je te disais les choses jusqu'au bout, et que tu me donnes cette vision dans les tiens de deviner et de vouloir savoir où est ton envie. Si je te le dis, et ce n'est qu'une question de semaines ou d'heures, croiras tu que tout ce que je nous imagine soit possible au-delà même des premières lueurs de mes rêves avec toi ?

J'adore la voir partir dans ses mouvements d'humeur de l'instant, ce qui me rend cruel mais m'aventurer sur ce terrain ne m'effraie jamais. Le jour où je pourrais potentiellement croire que je la perds, je réduirai la voilure, mais je n'entends rien de plus affolant que les sensations de la voir coincée avec moi quand quoi que je fasse c'est son sourire qui clôture l'épilogue de chacun de nos moments ensemble. Dans les croyances de mon livre, journal intime, les regards qu'elle me porte n'ont plus rien d'anodin et surtout l'impact de ses yeux qui battent de leurs ailes sur moi et autour d'elle font une grande différence dans l'appréciation de mon quotidien. Regarder Soledad chasser une mouche du simple regard me rend plus en admiration que de voir n'importe quel autre regard d'inconnu épris du sentiment le plus puissant qui le traverse fac à ce qui le fascine. Je sais déjà que dans un plus plus d'une heure, je la materai avoir la bave au coin des lèvres au-dessus de ses morceaux de poulet au curry disposés ça et là sur sa pizza, les yeux dévorant ce délice bien avant sa mâchoire. « Pas possible ça ce n'est que moi, parce que pour tout le reste j'ai bien envie de croire que rien ne me soit impossible avec toi », je l'accompagne dans la discussion une seconde avant de tourner la clé derrière le volant. Le bruit du moteur en point de départ vers la satisfaction de nos ventres, mon délice je le sais déjà devenir double et même triple à retrouver Ace, mais sans vouloir minimiser le côte craquant qui se rajoute à la scène qui nous attend grâce à lui, il y en a une qui passe avant lui, qui passera toujours avant tout et dont je replace la mèche par dessus son oreille pour quelques mots avant de débrayer : « Entendrais-je de la jalousie sortir de cette bouche ? », je démarre en quittant son visage sans un baiser qui pourtant effleure et se dessine à un rien de sa joue pour concentrer mon attention directe sur la voirie et sortir de cette place entre deux autres véhicules stationnés. Quelques millimètres en marche arrière, le bras derrière le repose-tête de Sol pour la manoeuvre qui me fait gagner un angle plus confortable pour piquer le nez de la Seat en repartant de l'avant, et nous voilà en route pour retourner à son appartement. A deux pour la énième fois ; compter serait se priver de la magie du nombre qui ne sera jamais assez. Celle de connaître par coeur la direction à prendre à chaque intersection n'a rien d'exceptionnel, mais compter le nombre de phrases de drague que je lui sors par contre relèverait doucement de l'exploit, mais qui serais je si je m'empêchais de flirter plus que de manière évidente avec celle qui me plait ? Parce qu'elle fera ce qu'elle souhaite de mes mots quand je lui dis qu'elle est « mignonne pour ne pas changer quand tu es jalouse en plus, il y a en un de nous deux qui va finir par rougir.. si ce n'est pas tous les deux. »

Le chemin reste court et rapide jusqu'à son domicile, mais je ne peux m'empêcher de tourner un oeil et puis le second en simultané sur elle à la moindre occasion où la circulation, un feu passé au rouge, me le permet. Une fois à destination, dans la même manoeuvre que celle effectuée en quittant la floristeria, l'avant-bras toujours accroché sur le tissu derrière son crâne, ma tête penchée embrasse cette fois-ci son cuir chevelu en l'invitant pour la suite alors que nous sommes chez elle. « Toi aussi tu as ce pressentiment que cette soirée sera une fois de plus parfaite ? » Comment ne pas se remémorer des précédentes, de la manière dont elles se sont déroulées et comme elles ont fini. Aucune chance que cette fois ci soit différente dans le mauvais sens. Ca c'est bien la seule chose d'impossible entre nous. Sortis de la voiture, quelques dizaines de mètres à parcourir jusqu'à l'entrée du bâtiment, Soledad s'est saisie de ses clés pour ne pas perdre de temps à déverrouiller la porte qui débouche sur la volée d'escaliers pour monter dans les étages. « Et je te mettrai la misère à Mario Kart, ne t'inquiètes pas. » Taquin en confiance, oui, surtout que ni l'un ni l'autre n'est moins fort que l'autre et que la victoire se jour souvent sur des détails et de la chance - surtout quand c'est elle qui gagne. « Sauf si le jeu t'aide à me balancer une carapace bleue », j'insiste dans mon assurance d'avoir le dessus ce soir, bien qu'avec nos personnages sur nos karts ça risque d'être tout aussi proche qu'elle et moi au fur et à mesure de nos soirées. Pour l'instant, Ace nous attend et s'annonce déjà derrière la dernière porte à ouvrir pour son moment de balade à trois avant de rentrer pour la pizza et ensuite n'importe quoi qui nous ramène au plus beaux moments imaginables dans lesquels tout ce que je pourrais lui murmurer ne m'empêchera pas de conserver ses yeux pour les miens peu importe que cela la contrarie d'une moue que je ferai disparaître rapidement ou que cela lui fasse contracter la banane géante, et continue de me faire prendre conscience qu'elle devrait tout savoir. Tout. Et surtout ça. Que j'ai beau l'adorer et me sentir connecté à lui quand je suis chez Soledad, je suis jaloux d'Ace quand c'est sur son museau et sa tête qu'elle porte ses caresses. Je les adore tous les deux, mais il n'y a aucun doute que c'est elle que je désire plus que tout dans mes moments. « Zuzu » En suspens, l'excitation du premier mâle des lieux prenant le monopole du moment, les câlins de Sol qui lui a manqué. Pareillement. Je t'aime Soledad. Non c'est pas ce que dirait Ace, ou peut-être bien que si, certainement. C'est moi. Je t'aime, et te le redirai quand tu auras toute ton attention sur moi. Je t'aime tellement que tu es belle.



olivia-culpo-1557424270.jpg?crop=0.502xw:1.00xh;0.281xw,0&resize=480:*MenaMassoud1-560x560.jpg
( Pando )
Soledad Z.Ortiz
Soledad Z.Ortiz
Je viens tout juste d'avoir : 24 Mon quartier, c'est : Gracia y Poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Fleuriste au LadyFlor.
Messages : 945
Date d'inscription : 04/03/2022
https://hola-barcelona.forumactif.com/t275-sol-o-it-s-a-person-t

(Zuribae) + Pizzou. Empty

Mar 7 Nov - 13:14


(Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence.)
Le tout est de savoir qui de Ace ou moi est le plus heureux de recevoir une nouvelle fois Bae à la maison? Comme un rituel qui s'est installé à certains jours de la semaine, sa présence m'est presque devenue indispensable. Une envie de le savoir à mes côtés pour me faire rire et sourire comme il a l'habitude de le faire lors de nos retrouvailles. Il est mon étincelle de vie dans mes jours noirs. La petite lumière qui me donne le courage et la force de continuer à me battre pour cette vie sans jamais sombrer dans l'obscrité. Inconsciemment, il a prit une place tellement importante dans mon existence que l'idée de le perdre m'est désormais insupportable. Bae ou cette tornade dans laquelle il m'embarque et fait trembler mon être en plus de le faire tourbilloner comme une toupie jusqu'à en perdre la tête. Et je m'élève si haut avec lui que la chute pourrait m'être fatale si sa main m'échapperait par mégarde. La peur du vide, le vertige qui me prend jusqu'aux entrailles, les yeux fermés mais le sourire aux lèvres de savoir que c'est lui qui me guide jusqu'au plus beau des nuages. J'en tremblerais, mais pas de froid. C'est l'effet Bae.  «Je ne suis pas jalouse. » Trahie. La tête qui pivote à nouveau pour que nos yeux se croisent une fois de plus, ou de trop pour le coup. Aucune jalousie dans ma voix, juste de l'admiration et un peu de surprise. Celle d'avoir pût constater l'adoration soudaine de Ace pour un homme qu'il ne connaissait jusqu'alors pas, lui, qui, en temps normal, est si méfiant envers les inconnus. Il y a pas mal d'éléments qui justifient un tel comportement, notamment l'habitude de Bae avec les animaux grâce à son expérience professionnelle. Sa façon d'être et la bienveillance qu'il dégage dès le premier abord. Ace a forcément vu tout ça. Il a flairé la bonne personne et s'en est éprit un peu plus à chaque jour de plus passé ensemble. Cette bonne personne, Bae.

Celui qui m'emmene une fois de plus jusqu'à un endroit que je connais du bout de mes dix doigts. Les yeux rivés sur la vitre passagère une fois le véhicule en route, à voir la belle Barcelone défiler dans la nuit, aveuglée de temps à autre par les lumières de la ville, absorbée par mes pensées et la sombre de savoir que cet homme la, celui à mes côtés, partira bientôt, aussi vite qu'il n'est arrivé. Sa voix, son espièglerie, son air taquin, sa façon d'être. Aitor est différent de tout les garçons que j'ai pus rencontrer jusqu'à maintenant. Tellement différent. A faire taire mes balbutiements quand je tente des explications ou, plus souvent, à être crédible face à lui. Jusqu'à sentir à nouveau mes joues chauffer sous le mouvement d'une mèche de mes cheveux venue se caler derrière mon oreille par sa volonté. A l'entendre me qualifier de "Mignonne" ou encore de "Jalouse" alors qu'il sait pertinemment que je ne le suis pas. «Je rêve..» De tellement de choses, si il savait. Plus que ses mots lâchés en un soupire et ma tête qui tourne le plus à droite possible pour camoufler les deux rougeurs sur mes pommettes. Les mêmes que celles qui sont venues peindre mon visage à de multiples reprises à la lecture de nos messages envoyés. La correspondance la plus folle de toute ma vie. Celle qui précéde la nuit et les rêves, ceux dans lesquels je souhaite le voir apparaître dans un univers parallèle au nôtre ou Bae ne serait pas que Bae mais bien plus.

La chaleur présente dans l'habitacle grille mes neurones un par un et je m'efforce de ne pas tourner la tête pour ne pas me retrouver à nouveau captivée par son regard et son sourire espiègle. Bae a t-il remarqué que j'étais rouge comme une Amaryllis pour m'en faire la remarque? Il faut à tout prix que je me calme, ce n'est pas le moment de perdre mes moyens. Fort heureusement, le trajet n'est pas long et rapidement, je me retrouve le museau dehors à inspirer profondément à pleins poumons l'air frais extérieur. Cet air d'un début d'Automne Espagnol. Le batiment composé de plusieurs logements, dont le mien, s'élève face à nous et je ne peux que retrouver le sourire quand le Galicien à mes côtés aborde le sujet des jeux vidéo et en particulier d'un qui a la facheuse tendance de nous faire rentrer en compétition l'un face à l'autre durant de bonnes heures ou, bien entendu, la plaisanterie et la rigolade est reine. La compétition sans forcément ce besoin ou cette envie d'être le numéro un. Le principal c'est de passer un bon moment non? « C'est cela bien sûr Bae. Tu n'es qu'un mauvais perdant. Pourquoi faut-il toujours que tu justifies mes victoires avec cette pauvre carapace bleue? Laisse la tranquille un peu elle ne fait que son travail après tout.» Sourire aux lèvres de fille victorieuse, qui, il faut l'avouer, a bien tendance à utiliser cette fameuse arme fatale quand il approche de la place numéro une et qu'il est à quelques mètres de franchir la ligne d'arrivée après les trois tours de  la course. Qui ne l'a jamais fait entre nous?

L'heure n'est pas à Mario Kart ni au choix du personnage à sélectionner mais à l'arrivée imminente au sein de mon appartement. A son approche, je pourrais presque entendre l'air lourdement lâché des narines de Ace, la truffe sous le cadre de la porte. Les pas se rapprochent et le bruit des petites pattes commencent à taper gentiment contre la porte. Un coup de clef dans le verrou et le voilà qui se présente, les deux pattes avant en l'air qui viennent se plaquer lourdement sur ma jambe droite. «Coucou toi!» Les retrouvailles et réjouissances attendront que Bae ait pût lui aussi entrer à l'intérieur de l'appartement et que ce dernier ait été verrouillé. Ce n'est qu'une fois cette étape de faîtes que je plie enfin les genoux, posés au sol pour attraper cette peluche affectueuse dans les bras à la queue remuante et à la langue dépliée contre ma joue en guise de salut. Les doigts derrière son oreille à la gratter comme il apprécie et les bisous qui pleuvent sur sa truffe bien humide, je patiente quelques secondes avant de le libérer pour qu'il fasse la même sérénade et fête à Bae juste derrière. Nôtre présence dans l'appartement lui fait échapper quelques couinements de joie et deux petits aboiements rapidement tût par ma volonté. «C'est tout Ace. On est la.» Le regard jeté en arrière, je déplie les genoux pour revenir en position debout sur mes deux pieds, attrape son harnais et sa laisse sur le meuble d'entrée pour venir les lui enfiler pour sa première balade nocturne.

Mon quotidien, avec Bae en plus. Ce quotidien la, Ace le connaît par coeur depuis que je l'ai adopté. Il sait pertinemment le parcours a adopté, il a même ses petits endroits d'intimité pour faire proprement ses besoins, les petits coins d'herbe loin des trottoirs ou la plupart des passants laissent leurs chiens se soulager sans ramasser par derrière. «Brr. Il fait bien frais ce soir.» Le vent frais d'Automne s'est levé et les températures ont eu le temps de chûter lorsque le soleil s'est couché et bien que la chaleur est présente encore à Barcelone durant la journée, le soir, la fraîcheur a commencé à s'installer depuis quelques semaines.  «Alors, tu joues qui ce soir? T'as le choix, tant que tu me laisses Yoshi.» Le rappel du Mario Kart qui risque d'animer nôtre soirée en plus des Pizzas qui sont sur le point d'arriver elles aussi.  «Et je jure solennellement que je n'utiliserais pas de carapace bleue au dernier tour. » Une main levée et l'autre tenant la laisse contre le coeur, le moment que Ace a choisit pour tirer à la vue d'un chat aux poils hérissés.J'ai à peine le temps de le retenir et d'arrêter mes bêtises pour éviter la catastrophe d'un Berger Australien qui se met à courir après ce pauvre chat sans que je ne sois en mesure de l'arrêter vu que la laisse aurait filée de ma main.«Chut Ace. Calme toi..»

Petit incident de la balade qui finit, après une bonne vingtaine de minutes. De retour à l'appartement, Ace est dépourvu de son harnais et file au trot jusqu'à sa gamelle d'eau pour s'hydrater le gosier après avoir accepté sa petite friandise en récompense après la balade comme à l'accoutumé. «Tu veux boire un truc avant que le livreur arrive ou je te met la misère maintenant à Mario Kart?» Petite langue tirée vers le Galicien avant d'atteindre la cuisine, toute proche du salon ou la console est branchée et n'attends que Bae ou moi l'allume pour lancer la partie, un joy-con dans ma main, l'autre dans celle de Bae et que le meilleur gagne. En attendant la réponse de Bae, c'est un plateau qui est sorti avec deux verres par dessus mais aussi trois bouteilles dont une d'eau plate, une d'un jus de fruit et la dernière de cette boisson gazeuse aromatisé au cola dont tout le monde raffole. Ce plateau qui finirait sur la table basse le temps que la sonnette de la porte retentit et que l'odeur des deux délicieuses Pizzas ennivrent nos sens et satisfait nos papilles en plus de nos estomacs grognons.



olivia-culpo-1557424270.jpg?crop=0.502xw:1.00xh;0.281xw,0&resize=480:*MenaMassoud1-560x560.jpg
( Pando )

_________________

Is someone in the crowd the only thing you really see? Watching while the world keeps spinning 'round? Somewhere there's a place where I find who I'm gonna be.A somewhere that's just waiting to be found.

Aitor B. Caldevilla
Aitor B. Caldevilla
Je viens tout juste d'avoir : 27 Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Elève de police en formation terrain
Messages : 501
Date d'inscription : 28/08/2023
https://hola-barcelona.forumactif.com/t375-bae-bad-boys-bad-boys

(Zuribae) + Pizzou. Empty

Sam 30 Déc - 23:02


(Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence.)
Ses lèvres parties dans un voyage lointain avec Ace, ma chance n'est que partie remise, que ce soit ce soir ou un autre à venir, j'apprends de mon côté à être patient alors que je le suis déjà à un certain degré de base. Je la veux, mais je ne brusquerai jamais les choses plus qu'elles ne doivent se passer naturellement si de son côté - je le crois bien - elle est attirée par moi. Ne refuser aucune de nos possibilités de se retrouver ensemble, semaine après jour et soir après matin presque convenable d'y songer que nous aurions pu cohabiter au lieu de moi chercher cet appartement où résider le temps de ma formation d'un semestre. Je pensais au début que j'avais la chance du timing de pouvoir profiter d'un soir puis d'un autre avec elle, que nous pouvions nous entendre et que j'aurais un jour un empêchement de sa part pour X ou Y raison. Aujourd'hui je n'ai plus assez de mes dix doigts pour compter les séances cinéma passées à deux, les repas mangés l'un en face dans le blanc des yeux de l'autre, les pauses déjeuners où nous nous sommes retrouvés et tout cela en mois de trois mois de temps. Sans jamais la moindre fausse note durant toutes ces opportunités. Impossible de les refuser, pour moi venu ici à barcelone sans aucun autre bagage que mes débuts d'expérience liée uniquement à ma fonction dans la police. L'environnement je le découvre, la population j'apprends à la rencontrer dans ce cadre, mais j'ai toujours ce souvenir où je l'ai embarquée elle dans les premiers jours de ma présence ici, que ma main a attrapé la sienne avec son poignet. J'ai pu paraître ennuyeux, engagé comme elle me l'aurait reproché : il n'en fut rien. Jamais. Soledad a toujours respecté mon caractère intrusif dans son quotidien, entreprenant au plus proche d'elle pour une nouvelle connaissance dans sa vie. A quel point me suis je aventuré à lui en faire baver de mes provocations encore gentillettes qui seraient passées excessives aux yeux de la majorité des gens. Elle, ses yeux sont encore à la recherche de repères parce que je suis troublant, ça je le sais qu'il faut bien s'accrocher pour me supporter autant. Seul ma famille y est vraiment parvenue à ce point, alors sa force d'abnégation à me pardonner de tous les états dans lesquels je peux la mettre, j'en suis admiratif. jusqu'où puis je aller avec elle ainsi, car je n'ai pas l'intention de m'arrêter à chacun de nos Bonne nuit, de nos A bientôt, A demain, A très vite comme nous terminons instinctivement toutes nos décisions communes de mettre en pause jusqu'au lendemain notre relation naissante. Jusqu'où ? Ressortir avant de revenir à l'intérieur, c'est le programme dans l'immédiat qui éclate le nuage de mes pensées au milieu de la cuisine quand Soledad se redresse. Dans mes yeux et dans ma tête, cela lui plaît il que je suis à ce point sur elle ? Comment le prend elle de l'accepter aussi sereinement, bien que son regard ne persiste pas plus qu'un éclat de temps dans le mien pour équiper Ace avant le rituel. Je désire les choses avec elle, l'empêcher de se retourner pour lui subtiliser la plus fine des couches de sa timidité qui lui couvre le visage, du bout des doigts, d'un baiser sur sa bouche. Pas tout de suite, d'abord son confort avec son fidèle compagnon de plus longue date que celui qui vient se rajouter à l'équation. Puis j'aime son caractère, la finesse dans son innocence, ce que je lui prends pour aveu à défaut de me sentir repoussé et invité à m'en aller. Ce n'est jamais elle qui prend cette décision au fond d'elle, et que je pourrais abuser de sa confiance. Je ne veux en faire rien, si ce n'est nous en convaincre tous les deux. Alors je l'accompagne, toujours, aussi loin et aussi longtemps que nos moments durent jusqu'à envisager chaque petit détail supplémentaire qui viendrait garnir ce plaisir partagé. Imaginer des choses, en vivre d'autres tangibles dans la réalité de son sourire et de ses airs si adorables. Je ne serai jamais le con qui lui gâchera comment elle rêve y croire si avec moi ses pensées peuvent s'accorder aux miennes encore un plus parfaitement quand elles le sont déjà avec une surprise qui ne m'étonne plus.

J'étais convaincu de retrouver cette bouille plus que craquante, celle qui souhaite ne pas décevoir, celle qui tient à ses habitudes avec son chien. Celle qui ne semble pas pouvoir me dire non, non plus. Peut-être bien quand je lui demande si elle a froid avec des températures qui ne mentent pas sur l'approche lente mais sûre de l'hiver d'ici un à deux mois, et qu'elle se renfrogne plutôt que le confirmer, pour trembloter quelques secondes plus tard. Heureux de nous savoir de nouveau à l'intérieur, à l'aise chez elle ce soir où nous avons passé plus de temps que chez moi alors que nous avions envisagé une alternance un peu plus équilibrée entre nos domiciles. Un détail qui me préoccupe nullement tant qu'elle est là, que ce soit sa table et ensuite son canapé ou le mien au milieu de tout ce que j'ai à proposer qui se résume à ce canapé et cette table - et mon lit éventuellement, assurément ouvert à lui en laisser l'accès. Je lui avais annoncé que je jouerai « Soit avec Diddy, soit Roi Boo » comme souvent je joue presque toutes mes parties avec ces deux là, bien que je ne me décide qu'à la dernière minute et que je peux encore valider mon personnage en cliquant sur Skelerex ou Waluigi, ce qui restera peu probable car avec Zuzu j'évite quand même de prendre un vilain méchant contre celle qui finit la balade avec mon bras autour de son épaule pour lui donner un peu de chaleur jusqu'à retrouver le chauffage de son appartement. Tenus de rentrer pour ne pas manquer la livraison de nos pizzas, Soledad a quand même le temps de me proposer à boire et de nous préparer un service de choix une fois remonté chez elle. « La misère carrément comme ça ? », je la regarde revenir de la cuisine avec la vision de voir en elle la petite amie idéale qu'elle se montre être sans qu'elle ne le soit véritablement dans notre relation où tout ce qui s'est passé reste pour l'instant dans nos têtes. A l'inviter d'un geste de la main à me rejoindre dans SON canapé, à mes côtés pour la suite à deux, si l'interphone de la porte d'entrée ne sonnait pas pour prévenir de l'arrivée imminente de nos repas.

Même pas j'ai eu le temps de me verser un verre de ce soda qui des trois boissons est bien celui qui cause le plus de complications à l'estomac - mais faut dire qu'à côté de l'eau j'ai vite attrapé ce que j'avais plus envie de boire par goût -, bien plus motivé par le nouveau rapprochement de Soledad à un mètre de moi alors que Ace retrouvait ses quartiers avec une petite pointe de fatigue qui le garderait au fil de la soirée cantonné à son espace personnel. Regard et sourire, mes yeux pour elle, sa voix et ma voix en échange d'une discussion détendue et simple autour d'un quatorzième, treizième, seizième repas ensemble le soir. Pas encore assise quand le messie s'annonce porteur de deux bonnes nouvelles - enfin, des pizzas avec de la viande et de la sauce bien grasse pour nous satisfaire dans un premier temps - je me lève pour ne pas qu'elle s'affaire à tout alors que je suis là avec elle. « Je m'en charge », je lui glisse en effleurant le crâne pour qu'elle se pose les secondes où ne pas la voir allaient être longues pour régler le livreur sur le seuil de l'appartement, le remercier, puis revenir en soulevant le carton du dessus pour voir s'ils les ont bien découpées. « C'est tout bon. Tu as besoin de quelque chose d'autre ? », j'interroge Soledad avec mes quelques notions de où peut se situer telle ou telle chose chez elle en cas de nécessité. La seule question, le reste sont des affirmations, comme de savoir sans le dire qu'à la vue des softs posés sur la table basse nous nous installons dans le salon pour déguster nos morceaux sélectionnés. Je détache deux grands carrés de sopalin de son rouleau lors d'un mini détour par la cuisine pour grimper avec elle là notre soirée sera lancée, dans ce même endroit où devant le téléviseur nous nous affronterons. Mais avant cela, nous attaquons nos pizzas avec détermination dès les premiers crocs. Si elle pouvait lire dans mes yeux comme je la trouve si mignonne avec cet appétit de diablesse à faire disparaitre ce premier coin du morceau pris en otage entre ses doigts. Je fais de même avec ma part, sûrement avant de lui piquer une des siennes par gourmandise... et surtout envie de l'embêter pour la faire réagir. Une trace de sauce orne le coin des lèvres, trop peu de temps pour me mêler à cette situation avant que sa langue ne vienne essuyer ce tableau, mais assez longtemps pour me donner l'image où j'aurais pu lui sauver l'éclat de sa bouche à ma manière. Notre manière. Peu importe, ce soir encore plus que les précédents entre nous, je veux ce que je sais que je voudrai encore plus fort la prochaine fois si je ne l'embrasse pas aujourd'hui. Refocalisons sur la pizza.. et sa bouche qui savoure. « Tu apprécies, contente de ton choix ? » Avant qu'elle ne réponde, son expression est assez manifeste pour me combler de joie et persévérer dans mon attention attirée bien plus par son visage que par l'écran allumé avec la console qui nous attend pendant la digestion. Je me penche pour boire une gorgée de mon verre et me saisir d'un bout de sa pizza à elle. Le moment de filousterie. Son regard. Le mien. Tout qui s'aligne comme j'aime le ressentir quand je la provoque, qu'elle est sublime peu importe ce qu'elle est occupée à faire. Même quand elle dort, les yeux fermés, je suis persuadé qu'elle ne peut qu'être belle. Largement plus belle qu'un Kirby à table ; et Kirby a déjà un côté mignon.

Les estomacs repus, laissant des cartons presque vides avec deux pauvres morceaux qui passeront au micro ondes demain si ce n'est plus tard dans la soirée pour éviter le gaspillage et assouvir le retour de la faim au bout de deux-trois heures, j'organise le plateau pour ramener l'excédent en cuisine. « On rajoute un gage pour celui qui ne gagne pas la course ? », je soumets sous le ton de l'interrogation alors que j'insisterais plus sur du non négociable cette fois ci. « Tu m'es si en confiance Zuzu, de sûr que tu vas gagner et avoir ce que tu veux ainsi. Alors... si je gagne... », je commence à détacher chacun de mes mots pour qu'elle ne loupe aucun paramètre de ce qui pourrait l'attendre en cas d'erreur de parcours sur son kart avec Yoshi. « Si j'arrive par je ne sais quelle chance à finir devant celle qui est la meilleure à ce jeu et qui va me mettre ma raclée d'après ses dires... », je l'attrape par le menton pour bien qu'elle comprenne de qui je parle et ce que j'ai à lui soumettre. J'ai ses yeux et ça me plait. « Si vraiment le hasard fait que boum... oh bah je gagne... oh oui je gagne, mais quoi ? » J'aime beaucoup son attention comme ça quand elle veut savoir et qu'il y a presque une frayeur qui attend de moi que je la rassure que je ne vais pas lui faire de mal. Non bébé, ne t'inquiète pas, j'ai tellement envie que tu te sentes bien avec moi. Mais reste avec moi. « Si je te botte les fesses ce soir, je veux ... » Je te rassure dans une seconde bébé. « .. que la meilleure à ce jeu embrasse le meilleur à ce jeu. » Pas de détour, ta bouche m'attire beaucoup trop Sol, t'as même pas idée avec les semaines qui passent depuis notre premier jour où c'était ma spontanéité qui m'a guidé vers toi. Mais il y a tellement plus en fait que je me rends compte que je te veux dans cette relation qui a encore tant de beaux jours à vivre, dans lesquels continuer à se découvrir toi et moi. Mon pouce venu se suspendre à sa lèvre inférieure, sa bouche légèrement entrouverte c'est une torture Sol à laquelle on doit mettre un terme ce soir. Si tu ne le fais pas, je le ferai, mais je veux être le plus clair avec toi comme je te vois pour moi.

Je sais que je l'abandonne presque à son sort sur lequel je la laisse cogiter en rajoutant que c'est « uniquement si tu l'acceptes évidemment, je ne te forcerai jamais. » Libérant ses joues et sa bouche de mes doigts, je m'éloigne à nouveau pour décaler ces restes de la table vers une assiette enfournée dans le micro ondes le temps que nous décidions quand s'en charger. Un détail qui sera réglé au moment voulu. Par delà le plan de cuisine j'adresse de nouveau la parole à celle restée enfoncée dans le canapé : « Et toi, tu sais quel gage me donner ? J'espère que tu ne seras pas cruelle avec moi », je m'apitoie faussement par avance sur tout ce qu'elle pourrait me demander et que j'accepterai de réaliser pour elle. Je la rejoins une fois de plus - l'histoire de notre relation actuelle faite d'un rapprochement sans cesse à un rien de conclure qui ne dépend plus que de nous deux. Avec le désir de la prendre dans mes bras, je lance le menu démarrer puis sélectionne le type de compétition du jeu. A la plus belle place, à ses côtés, je triomphe déjà peu importe le résultat de notre course de kart avec nos personnages. Plus provocant que je ne viens de l'être ? Je ne peux m'empêcher de la regarder indéfiniment en plaçant une remarque inutile mais sûrement déstabilisante. « Interdiction de perdre intentionnellement. » Et une dernière chose également pendant que j'exprime sans tabou sur les règles de ce qui dépasse le jeu vidéo et qui est bon de préciser à celle que j'admire, mon visage à moitié derrière mon avant-bras : « Ah oui, si tu me tires la langue après avoir gagné la course ou encore après, c'est moi qui vais pas me retenir de t'embrasser. Et je te promets pas d'être le plus doux du monde si on en arrive là. » Ca c'est dit. Ca aussi. Voilà. Alors, sélectionnez votre personnage. Si je prenais Waluigi finalement ? Non, je suis encore plus vicieux que ça. Mais non, pas le sacrilège de lui piquer Yoshi, jamais, je ne suis pas ainsi. J'en suis trop accro à force de croire qu'on va vraiment finir ensemble dans un avenir très proche. Comme le haut de mon corps orienté vers elle quand je lui propose de choisir mon personnage ce qui ne laissera « aucune excuse sur la ligne d'arrivée. » Ne tremble pas bébé, il fait bon à l'intérieur. Si jamais, on a un plaid qu'on peut mettre par dessus nous. Tout ce que tu veux, tu es chez toi et je suis là avec toi. T'es la meilleure et puis moi je craque tellement pour toi. « T'es tellement belle, à me plaire à chaque fois que je pose mes yeux sur toi aussi... » je soupire. Aveu de mon côté. Confession. J'appuie, t'es prête ? Là c'est un jeu, mais dès que tu m'autoriseras à goûter à tes lèvres, on posera les manettes, ok ? Si j'ai pas tes lèvres, que je me moque de finir premier à cette course ou à n'importe quelle autre. Tu le sens toi aussi tout ce qu'on peut être à deux ? Tout gagner bien au-delà de cette partie de Mario Kart. Prends Yoshi. Prends ma bouche. Prends moi. Je sais que je pimente toujours les choses, mais toi tu régules cette balance et j'ai vu combien tu faisais les meilleurs choix, dans tous les domaines. Pour nous, tu le feras également. Tu as ce don en toi.



olivia-culpo-1557424270.jpg?crop=0.502xw:1.00xh;0.281xw,0&resize=480:*MenaMassoud1-560x560.jpg
( Pando )
Soledad Z.Ortiz
Soledad Z.Ortiz
Je viens tout juste d'avoir : 24 Mon quartier, c'est : Gracia y Poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Fleuriste au LadyFlor.
Messages : 945
Date d'inscription : 04/03/2022
https://hola-barcelona.forumactif.com/t275-sol-o-it-s-a-person-t

(Zuribae) + Pizzou. Empty

Mar 9 Jan - 15:12


(Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence.)
C'est nos habitudes, nôtre quotidien. A Ace, et à moi. Il s'impatiente chaque jour de me voir revenir à lui pour sa longue promenade nocturne qui lui permet, en plus de se soulager, de passer du temps avec moi. Plus qu'un simple animal, ce berger australien est devenu le soleil de ma propre vie au fil du temps. Celui qui me fait sourire de bon matin et sur lequel je m'endors au soir venu. Ni lui ni moi, n'avions été préparés au chamboulement de nos vies par la présence de Aitor. Ace l'a de suite adopté, et moi donc. Il est désinvolte, provoquant, amusant, plein de ressources. Un vrai magicien. On est jamais réellement sûr de ce qui va sortir de son chapeau , mais certainement pas un lapin. Il est ce petit côté "piquant" de ma vie, l'interdit que je m'étais refusé jusqu'à aujourd'hui. Bae me plaît. Beaucoup. Un peu trop. Un peu beaucoup. Son intention est-elle que je lui cède et craque ? J'en ais peur. Pourquoi s'intéressait-il à moi ? Je ne suis certainement pas le genre de femme qui puisse lui plaire. Charmeuses et entreprenantes. Les séductrices aux yeux de biche et aux lèvres teintées de rouge qu'elles ont appliqué subtilement pour accentuer le côté "Fatal" de ce qu'elles sont. Des femmes fatales, elles aussi pleines de ressources pour faire plier n'importe quel homme et obtenir de multiples faveurs de la gente masculine. Devrais-je les envier? Je l'ignore. Oui ou non. Pas du tout. Leur vie ne sera jamais la mienne et cela me convient, tant que j'ai Ace en compagnie, le reste m'importe peu. Ace fougueux, la langue pendue, à tirer sur son harnais pour regagner les petits coins d'herbe ou de terre qu'il préfère durant la balade. A bondir en petit sauts comme une gazelle. Il est adorable mais il est bientôt temps de rentrer pour regagner l'appartement ou le livreur de pizzas viendrait bientôt sonner pour se défaire des deux cartons de pizzas commandés plus tôt dans la soirée. Le bras de Bae autour de mes épaules, ma tête rentrée entre ses dernières, je presse le pas en prétextant que la balade avait certainement dû donner soif à ce pauvre Ace et qu'il était impatient, lui aussi, de regagner son panier douillet pour s'y reposer. Il me faut un sujet de détente. Mario Kart. Un jeu vidéo, l'une de mes grandes passions, celle pour laquelle j'aime confronter Bae les fois ou il vient passer du temps par ici.  Les doigts occupés par des Joy-cons à zigzaguer à droite et à gauche pour obtenir différents items, précieux soutien dans l'objectif de la place numéro une du classement. Mon item préféré: La carapace bleue. Précieuse et perfide qui explose au contact du premier sur le point de franchir la ligne d'arrivée. Ce n'est pas de la triche, cela fait parti du jeu. Un mauvais coup du sort pour un mauvais perdant qui n'accepte pas les règles. Je n'en suis pas la créatrice mais une adoratrice. Et ce soir, j'ai juré solennellement de ne pas en faire usage et ce même si Bae me subtilise la couronne et le trophée en or attribué aux premiers.  Peut être n'aurais-je pas dû le faire. Une carapace bleue peut très vite retomber sur un pauvre Diddy Kong ou Roi Boo, une mauvaise manipulation, une manœuvre, une pression de l'index sur le bouton "ZL" et la voilà partie faire son travail. «Ca ne m'empêchera pas de gagner.» J'y crois. Parce que je suis une spécialiste du Mario Kart et que je n'ais pas pour habitude de perdre à ce jeu la que je connais comme ma poche une fois que Yoshi s'installe au volant de son kart.

La discussion tournée sur nôtre future partie me permet d'oublier les quelques rapprochements précédents. L'arrivée des boissons sur un plateau aussi. Bae a tout juste le temps de subtiliser deux gorgées du soda de son verre que le voilà à nouveau debout pour réceptionner les pizzas arrivées dans les temps. Son absence de quelques minutes me permet d'allumer la console, de préparer les manettes en connectant les Joys-cons et de lancer le jeu. Pause sur l'écran du choix des personnages et il me revient, la nourriture entre ses bras. Celle qui dégage une délicieuse odeur et qui réveille les grognements de mon estomac affamé. «Mmmh. Je meurs de faim..» Les cartons s'ouvrent et les morceaux prédécoupés de nos deux pizzas me donnent l'eau à la bouche. Après avoir répondu négativement d'un signe de tête à Bae , j'attrape un premier triangle de ma pizza qui finit, pointe la première entre mes dents. Le goût fait trembler mes papilles et satisfait mon appétit d'ogresse. Mes yeux s'éteignent quelques secondes, le temps que la voix du garçon à mes côtés me revient jusqu'aux oreilles. «Cette pizza est juste merveilleuse.» Le terme est inapproprié pour un simple met mais la sensation qu'elle procure est la. Tellement que les morceaux défilent les uns après les autres jusqu'à ce que mon ventre se décide à hisser le drapeau blanc pour ne plus laisser personne l'envahir, et encore moins de la pizza. Affalée au canapé, main contre ce dernier, mes yeux capturent pourtant ce vol de pizza par Bae et son air taquin d'avoir entreprit son geste. Je songe à un "Fait exprès" dans l'unique but de me provoquer. Et ça marche. Bouche entre ouverte, mes yeux plissés dans les siens, je laisse un «T'as pas le droit..» glisser de ma bouche avant d'avaler deux gorgées d'eau puis d'attraper la manette numéro deux qui s'apprête à suivre la course ordonnée par Bae. Je jure cette fois qu'il va payer ce vol de pizza par une jolie carapace bleue qui lui explosera dessus après avoir planer au dessus de sa petite tête durant quelques secondes. En attendant, choix du personnage; Yoshi. Kart Standard, roues classiques et aile fleurie pour le planeur. Ok ? On valide. Il ne reste plus qu'à Bae de choisir le sien de personnage. Entre Diddy Kong et le Roi Boo, j'opterais d'avantage pour le singe à la casquette rouge , équipé d'un bon kart rétro et des classiques en terme de roues, pour le planneur, la simplicité du standard et la pression du "Ok" qui ferait démarrer la course, peu importe laquelle. Ca aurait dû se passer comme ça,  à la base. Sans les conditions de Bae pour venir tout remettre en question.

Le mot "gage" sorti de sa bouche interrompt ma digestion. Dans ma phase de mi sommeil, je me réveille soudainement avec une nouvelle peur au creux de l'abdomen. Il n'était pas convenu qu'il y ait un gage quelconque. «Comment ça? Un gage?» Le pourcentage et l'estimation de ma réussite face à un gage de Bae tourne autour des 0,1%. Je doute que cela soit une bonne idée surtout quand le gage en question est en ma défaveur. Il a mon attention, mon ouïe pour sa voix, mes yeux  pour les siens et mon visage bientôt retenu en otage par ses doigts alors qu'il me fait mijoter à feu très doux sur les conséquences d'une potentielle victoire qui lui reviendrait. J'ai les mains moites et le cœur au bord de la faillite. J'attends le verdict, ma sentence, mon délibéré suite à ma défaite à un jeu auquel je sors, la plupart du temps, victorieuse. Les secondes qui durent des heures avant l'annonce. La grande annonce qui coupe nette ma respiration.«Qu-quoi?! » Embrasser. L'embrasser? Moi, embrasser Bae. Moi, Soledad Zuri Ortiz embrasser cet homme. Le feu doux vire au vif. Je sens mes deux joues s'embraser et j'aspire à ce qu'il me relâche le visage pour éviter qu'il s'en brûle les doigts tant la vague de chaleur soudaine qui me submerge est intense. «Bae!» L'appeler ne m'aidera pas à m'extirper de ce mauvais pas. C'est bien la première fois dans ma vie que j'ai autant la pression de remporter une course à Mario Kart. Je peine à réaliser ce qu'il vient de m'annoncer, même lorsqu'il se relève du canapé pour déposer en cuisine nos restes qui seront consommés plus tard. Enfoncée dans mon canapé, déconnectée ou connectée à cette réalité qui me foudroie les entrailles et bien plus le cœur si je lui donnais les moyens d'aimer un homme comme Bae. Celui qui me propulse en avant et qui m'oblige à combattre toutes ses craintes en moi dont celle d'avoir mes lèvres un jour contre les siennes alors que je n'ais aucune confiance en moi et en mon potentiel de séduction. Dans ma tête, un bordel se dessine ou un mirage, présage, de ma bouche sur la sienne, de nos lèvres jointes l'une à l'autre, et de moi qui bloque, qui ne sait pas si je dois tourner la tête à droite ou à gauche, au risque de lui mettre un vilain coup de nez. La réalité c'est pas du cinéma. La réalité c'est que je n'ais jamais véritablement embrasser un homme. «Laissons tomber les gages tu veux? » Je lâche quand il me propose à mon tour de lui trouver un "défi" à réaliser si l'inverse venait à se produire durant la course. Ca aussi , c'est la réalité. Je suis incapable de lui en trouver un parce que mettre les gens dans des situations embarrassantes ce n'est pas moi, même par amusement. Et tout ça me fait pas rire du tout. Je suis pas un gage. Je suis pas un défi. Je suis pas un jeu. J'ai des sentiments et je trouverais pas ça correct de lui demander de m'embrasser pour m'en amuser. C'est plus profond que ça.

Il s'installe à nouveau. Mon sourire s'est dissipé. J'ai des frissons jusqu'au sommet du crâne parce que j'arrive pas à m'enlever de la tête cette image de lui, de moi, de nous, en train de nous embrasser. J'arrive plus maintenant qu'il en a parlé. Plus que déstabilisée, Bae a réussi à me faire douter, encore plus de ses intentions envers moi. Est-ce que embrasser la petite réservée de Barcelone le ferait "kiffer"? Non.. Dis moi que c'est plus profond que ça Bae. Dis moi que t'es pas les autres et que tu joues pas avec tout ça. Que t'en ressens l'envie, autant que moi de toi, la, maintenant. Il tente une nouvelle blague, je ne réagis pas, j'ai les yeux rivés sur l'écran. Je pense pas les avoir clignés depuis plusieurs secondes, mon canal lacrymal est au bord de l'explosion et je déglutit lourdement en imaginant cette fois sa bouche plus violente avec la mienne quand il m'interdit de tirer la langue sous peine de représailles. Je préfère me focaliser sur la configuration de son champion. On reste sur Diddy Kong et son kart Retro, ses roues classiques et son planneur standard. On attend le "Ok" qui me fait peur et cette respiration lourde et chaude qui s'échappe d'entre mes lèvres quand je l'entends soupirer avant le démarrage de la course. Je me sens épiée. Alors je retiens à la dernière seconde mes incisives inférieures de mordre ma lèvre, à l'idée , cette fois, qu'il me trouve belle et que je pourrais lui plaire. J'ai envie d'y croire. Tellement. Parce qu'il me plait. Tellement. Parce que j'aimerais ne pas être un simple gage et que même si c'est le cas, qu'il n'y en ait pas qu'un des gages. La vérité c'est que, je la veux sa bouche. Comme un rêve, un fantasme, Bae n'a jamais cessé, depuis qu'il est apparu dans ma vie, d'animer mes désirs les plus fous. Ceux d'une femme pour un homme

Et j'en demeure muette de l'écran noir au commencement de la course ou un hoquet de peur incontrolable s'échappe à son tour. Course Arc-en ciel. Ma pire ennemie. Une course sans aucune limite. Celle ou mon Yoshi a l'habitude de chuter avant d'être ramené sur le circuit par un Lakitu bien adorable. Je ne finis pas première à cette course et ce soir encore je ne finirais pas première à cette course, malgré la lutte et l'effort. Malgré les éclairs et les étoiles, les carapaces rouges et les champignons. Il y avait pourtant cette jolie carapace bleue entre les doigts de mon champion à moi, mais ce soir, j'ai étais incapable de la lancer parce qu'au fond, une immense partie de moi même le voulait tellement ce baiser avec Bae, que "faire exprès" était devenu ma seule option pour que le rêve devient réalité. Plus qu'une réussite d'être numéro une à la course arc-en ciel, mon Yoshi franchit la ligne en bon deuxième après les trois tours effectués. La musique retentit, le classement s'affiche. J'ai encore les yeux rivés sur l'écran, les doigts sur la manette sans savoir quoi faire, quoi dire. «Je suis pas première.» Non. Pourtant Yoshi a l'air ravi de figurer dans le top trois lui. Moi un peu moins. J'ai une peur bleue de tourner la tête pour croiser son regard. Dans ma tête, je commence à mettre en place des options contre ce gage. Option une: Partir en courant jusqu'aux toilettes en prétextant un énorme mal de ventre soudain. Pas très glamour. Option deux: Faire croire que Ace a profité de la course pour subtiliser un morceau de Pizza et qu'il est en train de s'ettouffer avec. Manque de chance, Ace est tranquillement allongé au panier, les quatre pattes en l'air, à savourer son repos. Option trois.. Y'en a aucune. «J'ai froid..» Ca c'est les frissons et mes yeux dans les siens après un petit détour sur ses lèvres rapide et furtif. «On recommence? » J'essaye le changement de sujet. J'ai espoir qu'il ait oublié le gage durant la course et qu'il était tellement prit dans sa partie qu'il ne pense qu'à en faire une seconde, une troisième, une quatrième, jusqu'au bout de la nuit. «J'étais pas prête en fait.» Menteuse. Mauvaise perdante. «Tu veux un dessert? Je dois avoir des cookies dans les placards ! » Continue de changer de sujet Soledad. Je pose la manette sur la table basse, m'apprête à m'élancer en cuisine pour aller resservir un plateau de confiseries et de bouchées sucrées pour satisfaire potentiellement son estomac à nouveau plutôt que ses envies, je n'ais plus qu'à bondir moi aussi, loin des problèmes, ou plutôt de ce problème la.. Bae. Quel séduisant problème. Le plus beau de tous. Celui de mes jours passés et mes jours à venir. Le plus beau de toute ma vie.



olivia-culpo-1557424270.jpg?crop=0.502xw:1.00xh;0.281xw,0&resize=480:*MenaMassoud1-560x560.jpg
( Pando )

_________________

Is someone in the crowd the only thing you really see? Watching while the world keeps spinning 'round? Somewhere there's a place where I find who I'm gonna be.A somewhere that's just waiting to be found.

Aitor B. Caldevilla
Aitor B. Caldevilla
Je viens tout juste d'avoir : 27 Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Elève de police en formation terrain
Messages : 501
Date d'inscription : 28/08/2023
https://hola-barcelona.forumactif.com/t375-bae-bad-boys-bad-boys

(Zuribae) + Pizzou. Empty

Lun 29 Jan - 2:49


(Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence.)
D'apparence angélique, inoffensive et pourtant téméraire, Soledad n'a probablement pas conscience de son plein potentiel dès lors qu'il s'agit de faire tourner la tête des garçons. Et peut-être des filles. C'est ainsi que vont les relations humaines, à se rendre compte de choses que la personne en elle-même décide d'ignorer ou/et ne perçoit pas alors qu'elle le dégage. La puissance de Sol réside dans son innocence à découvrir les choses, à les laisser se projeter et à se surprendre de créer certains moments sans s'en convaincre d'en être capable. Elle l'est pourtant, et sacrément qu'elle l'est. Je me moque de savoir s'il existe un autre garçon quelque part à qui elle offre des bouts de ses journées, j'ai plus que l'intime conviction que je suis un privilégié d'en avoir autant et je ne lui cacherai jamais que j'adore en abuser de tous nos moments depuis notre première rencontre très fortuite et spéciale. Pas une évidence, pas vraiment ces choses romancées du premier regard, bien qu'aussi loin que je remonte mon souvenir des siens s'attachant aux miens il est difficile de m'imaginer qu'il n'y avait strictement rien qui se passait entre nous, mais une connexion particulière, simple et agréable. Tout comme chaque seconde ensuite passée en sa compagnie, à la retrouver à tel point qu'aujourd'hui c'est impossible pour moi de dire qu'elle est une rencontre comme n'importe quelle autre pourrait s'avérer être. Non. Je me permets beaucoup d'aises quand je suis invité chez des gens ou que je reçois du monde de mes cercles de connaissances, mais de la façon dont je grimpe dans son canapé, que je vais ouvrir à la porte même si ce n'est qu'un livreur et que cela part d'une intention louable, dans les détails et le panache il y a des divergences qui mènent à la conclusion que conclure est la seule option qui me démange de voir sa bouche se mouvoir en restant si loin. Je les veux contre les miennes et je force sûrement de trop, mais qu'ai je à perdre quand il y a quelques mois j'ignorais purement son existence. Elle me reprend sur mes droits à ses côtés : celui de lui substituer une part de pizza au bout de laquelle elle ne serait pas arrivée à bout, mais jamais sur mon envie de la voir plus souvent et plus proche encore de moi, toujours un peu plus, beaucoup plus au fil du temps qui nous sourit une fois l'un avec l'autre. Au point d'être ensemble d'une certaine façon, à développer mon désir d'être ensemble elle et moi d'une façon certaine. Plus que l'idée conçue que j'ai presque emménagé chez elle à force d'y venir, plus que la vision de nous partageant le même toit, les mêmes meubles, mêmes plaids, jusqu'aux mêmes draps et même lit. Je souhaite que nous soyons sur la même longueur d'onde et que même si nous ne rentrons pas dans une conception de vivre à deux au même endroit - merci mon affectation très prochaine sur un autre poste à un autre endroit qu'ici à Barcelone - celle d'être bien plus que des connaissances qui se revoient de temps à autre se transforme. Je veux qu'on soit un couple, qu'elle sache qu'à la moindre crainte je suis là pour elle, que mon départ dans un futur imminent ne changera rien à ce que je veux avec elle. L'embrasser ou la faire m'embrasser déterminera beaucoup, et je veux l'amener à prendre la pleine mesure de cet acte à deux. « Si tu es sûre que rien ne peut t'empêcher de gagner, alors disons que si tu finis première à cette course, alors c'est moi qui t'embrasse. » Ma proposition s'envole au rythme de la musique de fond qui émane de l'écran affichant le menu principal du jeu. Sans aucune autre prétention que d'arriver à mes fins avec elle, j'admets à demi mot déborder d'espièglerie qui ne la rassurent pas dans l'approche. Peu emballée par mes avances qui finiront par sceller ce que nous pouvons devenir et que nous sommes déjà à notre manière ? Ou inquiète de voir que nous ne serions pas aussi proches que nous l'imaginions si les ressentis venaient à décevoir l'un de nous deux. Scénario impensable, j'entends davantage saisir l'opportunité lorsqu'elle se présentera et laisse à Sol une part honorable de concentration pour ne pas la perdre avant même le décompte à partir de 3 qui annonce le début de la course.

L'intensité de nos efforts pour attraper la première place de la course à chaque accélération, prise de trajectoire différente et activation de bonus, nous transporte dans ce monde où la compétition prime en quelque sorte. Si nous n'étions pas à fond, nous aurions droit à un silence de cathédrale au milieu duquel nous entendrions Ace se la couler douce dans son coin bien confortable pour sa nuit. Mon genou qui se déploie, et mon pied à quelques centimètres de la cuisse de Zuzu que je pourrais déconcentrer d'un mouvement en étirant ma jambe contre elle, je me retiens de lui offrir une excuse aussi grosse surtout qu'elle n'arrive pas à se hisser en tête de la course tandis que je lutte virage après virage contre un adversaire contrôlé par l'ordinateur et que je ne parviens pas à semer dès que je le dépasse. Si moi je suis focalisé avec quelques regards très brefs sur la moitié d'écran ainsi que les doigts de ma rivale humaine à côté de moi, elle est complétement absorbée dans sa mission de me faire échouer et de l'emporter sur moi. Quelque chose l'a un peu sortie de son déterminisme infaillible à Mario Kart, car cette carapace bleue qu'elle traine depuis un moment déjà, autant je comprends qu'elle ne l'ait pas lâchée trop tôt quand cela pouvait toucher l'autre personnage géré par l'IA mais désormais dans le dernier tour qu'elle soit passée seconde devant cet énergumène qui a glissé sur une banane à force de rester avec trop d'insistance dans mon sillage, qu'attend elle pour décider de me détrôner de ma place et de finir en solo ce dernier tour pour se retirer l'angoisse d'être celle qui embrasse l'autre entre nous. Fais le Zuzu, n'hésite pas. Un ultime regard pour voir si son doigt va presser le bouton, en tout cas il est au bon endroit pour l'actionner... et je manque de sortir de la piste à deux virages de la ligne d'arrivée en réfléchissant en simultané à ma main qui change de manette pour la lancer cette fichue carapace. J'en suis incapable.. tout simplement car je sais que je veux plus que tout qu'elle m'embrasse. Et la cinématique se déclenche sur ma moitié d'écran, avant l'autre car aucune arme n'est partie du kart de Yoshi. Pourquoi ? Tu m'énerves Zuzu de laisser filer l'occasion comme ça... Assurément que non, qu'elle n'est pas première puisqu'elle n'a pas joué avec toutes les options à sa disposition pour y parvenir. Au fond d'elle, cramée, elle réalise son choix, les conséquences que cela implique et qu'elle a beau sortir n'importe quoi comme tentative d'y échapper ce sera hors de question. Si seulement tu ne posais pas ton regard ainsi sur moi, j'aurais la retenue de douter que je force les choses avec toi, mais tu sondes mes yeux puis ma bouche avant de chercher la solution ailleurs quand tu te trahis trop. Je refuse me tromper sur elle, j'ai pour ainsi dire zéro doute qu'il ne s'agit que de bravoure dans son chef après ces semaines à me supporter moi et mon caractère intempestif sur les bords à la soûler, à trop la vouloir. Est ce ma faute de vouloir être son mec et de nous voir nous épanouir à deux comme on le fait si bien ? Ses lèvres avec les miennes, cela serait tellement beau à éprouver avec tout ce qui s'y réunit. J'en suis plus que persuadé. Il suffit désormais de se lancer... « N'aie pas froid », je pense principalement à ses yeux dans l'expression par-dessus son corps qui se raidit. Ses dents claqueraient presque instantanément à l'écoute du moindre de mes mots, et j'en deviens presque le fléau de son subconscient. « Détends toi, ça va. » En vain, je ne peux l'extraire du carcan dans lequel elle s'est recroquevillée. Je m'en veux un peu d'être celui qui l'a fait basculer vers cet état entre la fuite et le déni, et de ne pas me mettre plus patient avec elle en évitant totalement de la brusquer sur cet aspect. « Je serai là quand tu seras prête », j'insinue bien plus qu'une course virtuelle avant de la sentir se défiler un instant.

Son poignet happé par ma main sur elle, au bord de ce canapé duquel je ne lui ai pas donné la liberté de s'en éloigner et en travers duquel je me retrouve allongé sur le dos, mes yeux décidés à ne pas la lâcher. « Les cookies attendront », je laisse ma position s'évader dans les airs dans le même mouvement que ma seconde main qui vient caresser sa tempe et rabattre sa mèche le long de son oreille puis longer l'une de ses joues. « Tu étais censée avoir un gage, mais... » Je la considère attentivement comme je cherche comment la sortir de ce piège qui s'est refermé sur elle. Je ne suis pas un cadeau alors qu'elle est tellement jolie et qu'elle ne mérite pas de se sentir contrainte de la sorte alors que ce sont des moments naturels que des amoureux sont sur le point de boucler avec le plus libre de leurs consentements. Elle aurait déjà fui mon emprise. Tout me semble si implacable et merveilleux à travers ses yeux qui ne me refusent rien - l'ont ils déjà fait une seule fois ? Je ne crois pas. La légèreté soudaine, effaçant tout poids d'un éventuelle défiance sur laquelle je ne comptais absolument pas. Tant mieux. Tu es OK pour qu'on le fasse ainsi, Zuzu ? «... on est d'accord que... tu as voulu être dans cette position ? » Pas celle où elle s'est retrouvée à moitié assise à moitié à genou sur le bord du canapé, penchée par dessus moi par mes doigts qui ont capturé sa main et ensuite son visage. Désormais sa nuque et l'arrière de son crâne finement en train d'être massé. «Et que si tu avais joué à fond, je me prenais ta carapace et tu gagnais. C'est ce qu'on va considérer : que tu as gagné... », je cale sa tête toujours au dessus de la mienne le plus en face possible. Les vibrations les plus fortes proviennent elles de son corps, du mien, ou de l'alchimie entre nous deux ? Qu'importe, c'est tellement tentant de lui céder ce que j'en pense, ce que j'en ressens et ce que je veux plus que tout d'elle. Contractant les abdos, je réduis l'espace jusqu'à lui souffler entre ses lèvres, « .. un petit ami aussi longtemps que tu voudras de lui », terminant le mouvement de ma bouche en douceur contre la sienne. Ce baiser échangé, le premier enfin, dure à peine le temps de réaliser ce que nous devenons officiellement que ma main a desserré l'étreinte autour de son poignet pour se coller à son menton et le relever pour accompagner le geste avec la parole. « Je t'aime bébé. » Je voudrais encore goûter à ses lèvres, mais je veux également lui dire tant de choses qui sont restées enfouies depuis des semaines sur nous deux et pour lesquelles les langues se délient ce soir. « Tous ces soirs et ces jours où je te vois si merveilleuse au quotidien toi », mes doigts lui tracent des courbes sur les tempes et le long de la mâchoire. Je peux lui être un livre ouvert que cela m'est égal, elle est en droit de savoir. Je suis en devoir de lui faire savoir tout ça car je ne conçois pas passer à côté d'elle pour la suite de ma vie. « On recommence autant de fois que tu veux. Tout de suite, plus tard, toute la soirée, toute la nuit, tous les jours, toutes les semaines. C'est oui, encore et toujours oui. » Les parties de Mario Kart ou les baisers ? Les deux, j'accepte, mais surtout ravoir sa bouche plus longuement et amoureusement avide de l'autre. Surtout ça oui. Attirant son corps avec mes deux bras autour de ses épaules désormais, pour elle venir s'allonger et se coller à moitié assise contre moi et continuer notre énième soirée ensemble. Je ne les ai jamais véritablement comptées, tout comme Soledad m'est rapidement devenue inestimable. A compter plus que tout à mes yeux. Plus qu'une rencontre, plus qu'une connaissance, plus qu'un crush éphémère. La vie s'est tellement bien chargée de la placer sur mon chemin, cette étoile dans mon ciel. Le plus beau. Celui que j'admire en permanence juste là, avec moi en permanence. « Tout ce que tu veux, que ce soit une partie ou davantage de nous, je veux tant vivre à tes côtés. » J'en oublie d'enfoncer le clou du gage sur une seconde manche, parce que cette descente en rappel sur ses lèvres m'apparaît aussi naturelle que possible quand dans ses yeux j'y aperçois tout un monde. Le nôtre. « Ne te refuse rien avec moi », je surveille passivement ses réactions. « Prends tout ce que tu veux. » Et si tu commences par ma bouche, pour me rendre la pareille, j'aurais gagné énormément plus qu'une première partie de Mario Kart. Y a pas que les karts qui ont des ailes ce soir. Et y a pas un soir avec toi où je ne m'en suis pas senti pousser. A pousser jusqu'à l'avant goût de ce qui peut nous attendre. « Au-dessus d'entreprenant, faudra mettre gourmand. Parce que toi... et tout de toi... ça et ça et ça.. ça.. et puis ça. » Ma bouche a des envies incontrôlables, et pourtant je l'admire puis la frôle sans m'écarter de plus de quelques millimètres de cette autre bouche. Craquante, « à un niveau que t'as même pas idée. »



olivia-culpo-1557424270.jpg?crop=0.502xw:1.00xh;0.281xw,0&resize=480:*MenaMassoud1-560x560.jpg
( Pando )
Soledad Z.Ortiz
Soledad Z.Ortiz
Je viens tout juste d'avoir : 24 Mon quartier, c'est : Gracia y Poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Fleuriste au LadyFlor.
Messages : 945
Date d'inscription : 04/03/2022
https://hola-barcelona.forumactif.com/t275-sol-o-it-s-a-person-t

(Zuribae) + Pizzou. Empty

Mer 31 Jan - 22:45


(Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence.)
Cette perspective la, je ne l'ais jamais vraiment songée ni même désirée. A vouloir un frère plus qu'un petit ami, jusqu'à veiller tard au soir, ou au petit matin, une moitié de visage écrasée contre tout un tas de post-it sur lesquels figurent des adresses, des noms, des pistes. Appelez-moi "Sherlock Zuri" ou "Zuri Holmes". Une enquêtrice déterminée à faire jaillir de l'ombre la vérité la plus sombre. Celle de ce frère aîné dont l'existence m'a été cachée depuis ma naissance même. Ma vie entière ou mon avenir à chercher sa trace, son identité, pour pouvoir, qui sait, apporter cette dernière pièce de puzzle manquante à ma vie. C'était ça mon but. C'était ça mon objectif principal et qu'importe si les poches sous mes yeux me rendraient moins attirante, moins attrayante que d'autres femmes. Mon but n'était pas de plaire à autrui, juste de vivre et de grandir, avec lui. Lui tenir la main, les yeux dans les siens. Lui trouver des similitudes, que ça soit une gestuelle ou un trait de caractère, n'importe quoi qui pourrait nous rapprocher, lui et moi. Faire un bond dans le temps et apprendre à m'épanouir, à évoluer, avec cette présence fraternelle à mes côtés. Tu me manques tellement. Si seulement tu avais été la. J'ai besoin de toi et j'ose espérer que toi aussi, tu as besoin de moi. Se compléter, se comprendre, s'entendre, se confier. J'ai besoin d'un frère, plus que d'un petit ami. C'était ça mon rêve jusqu'à lui.

Bercée d'illusions, à en devenir paranoïaque, jusqu'à épier les barcelonais autour de moi. On a le même nez. Il a le même sourire. Est-ce qu'il est capable de sourire? C'est un leurre. Ma tête explose et l'espoir comme la brindille de lumière dans mon regard tente de s'échapper, rattrapée de justesse du pouce et index de Bae.Bae. La force qui m'a manqué quand la tête réfléchit de trop. Une belle manière de me recentrer sur moi même. Je ne suis pas l'ombre de mon frère et je n'ais pas à subir les conséquences de l'abandon de ma mère à l'époque. M'effacer et m'oublier pour lui permettre d'exister. Lui apporter tout de moi, ma vie entière que je lui aurais donné, cette vie qu'il n'a pas eu la chance d'avoir. Disparaître totalement. J'étais prête à ça avant Bae. Bae m'a rappelé qui j'étais, il m'a redonné l'opportunité d'être moi avant tout. Une jeune femme d'une vingtaine d'années, pleine d'ambition et de rêves pleins la tête. Plus que l'opportunité, Bae m'a redonné le sourire et l'envie de profiter pleinement de ma vie actuelle, avec, ou sans Tomas. Ne pas vivre cachée derrière l'ambition de bâtir ma famille idéale. Savourer jusqu'aux films d'horreur, des balades nocturnes aux innombrables pizzas que nous avons déjà pût dévorer tout les deux.  Un bout de rêve inavouée, des fantasmes secrets que mon cœur renferment comme un journal intime d'une adolescente dans lequel je me confierais sur des sentiments jamais ressentis jusqu'alors.

Oui, il me fait craquer et je ne suis certainement pas la première à qui il a déjà fait cet effet la. Alors pourquoi moi? Qu'ai-je de plus qu'une autre de ses femmes qu'il a pût aimer ou qu'il a pût séduire? Rien. Absolument rien. J'ai eu beau chercher, les yeux rivés sur le miroir à m'observer des pieds à la tête, à caler timidement mes mèches ondulées rebelles derrière mon oreille que rien n'aurait pût me donner le moindre petit indice, la moindre piste sur le pourquoi moi et pas une autre. Zuri Holmes perdrait-elle ses facultés dans l'analyse des éléments qu'elle peut avoir en sa possession ou peut-être est-il la raison dans cette perte de facultés? Imaginer son reflet derrière ma frêle silhouette dans le miroir suffit pour me faire hérisser les poils des bras jusqu'à je me retourne pour m'assurer qu'il n'est qu'une illusion jouée par mon cerveau obnubilé par lui. Bae. Charismatique, imprévisible, séduisant, malicieux, incroyablement sensuel, fantasmatique. Je n'avais pas le droit de perdre contre lui ce soir. Et pourtant.. C'était comme ci mon corps tout entier s'était figé, mes doigts raidis pour m'empêcher de presser cette touche pour laisser la carapace bleue s'envoler jusqu'au joueur en tête qu'elle exploserait après avoir planer quelques secondes par dessus sa tête. Les pensées sur nos lèvres jointes et d'un baiser comme dans les films. Eternel. Sensuel. Interminable. Le soucis, c'est que je n'ais jamais embrassé et que cette fille, expérimentée un minimum n'existe pas. Je le réalise trop tard. Bae en ressort vainqueur et mon gage, reste en suspens.

Comment ai-je pus croire que quelques malheureux cookies suffiraient pour lui faire tout oublier? Il s'agit de Bae, et de moi. Soledad Zuri Ortiz. Pauvre Zuri. Sa main sur mon poignet m'électrise sur place, dans un dernier mouvement désespéré de filer en cuisine, il me retient à lui ou dans ma maladresse je manque de lui tomber dessus avant de me rattraper pour un face à face dont je me serais bien passée. Je tremble. J'ai peur. J'ai l'air d'une folle. Est-ce que je suis folle? Mon cœur tambourine à l'intérieur de sa cage, il irradie, brûle et propage sa chaleur jusqu'à mon visage en quasi ébullition.  «Non J-Je..» Est-ce que Bae est en train de me tirer une nouvelle fois d'une situation gênante en prétextant que malgré sa place de numéro un , j'étais censée remporter cette course et donc finir bonne première à sa place? Oui. C'est ce qu'il fait, les bout de ses phalanges écrasés contre ma nuque.«Je sais plus..» Je souffle, lèvres tremblantes, les yeux à demi-clos. Le sentir aussi proche est un vrai supplice pour la femme réservée que je suis. Mon corps entier est un vrai brasier auquel il a mit feu impunément. Ses murmures et le souffle qui découle d'entre ses lèvres un combustible qui ne fait que raviver les flammes qui me consume de l'intérieur jusqu'au creux de mon abdomen ou je découvre cet univers parallèle à celui qui m'a toujours animé jusqu'à toute petite. Le désir d'autrui. Le désir pour un homme. Mon désir pour Bae qui déclenche le plus beau, le plus merveilleux des feux d'artifice en moi lorsqu'il met fin à cette torture et que ce premier contact intime fait prendre une toute autre tournure à ce que nous sommes en train de construire lui et moi. Ce que je pensais être une solide amitié à la base, persuadée de ne pas correspondre à ses critères.

A peine je réalise, qu'il m'échappe, et que sa voix, envoutante continue de me transporter si loin que j'en oublie même l'endroit ou je me trouve réellement. Les deux pieds sur terre, le cœur dans le plus beau et radieux des paradis. Incroyables sont les sensations qu'il me fait sentir. Je perds le contrôle de mes convictions, une âme à la dérive. Il devient mon principal désir au point que je me refuse d'accepter cet unique baiser entre nous. Envieuse de plus. Mes lèvres se décollent l'une de l'autre légèrement. Son souffle je le veux pour moi, ses mots je les bois comme du petit-lait. Il chasse mes doutes d'un "Je t'aime" qui me décroche plusieurs frissons jusqu'au sommet du crâne qu'il a occupé plus tôt. J'écoute plus que je ne parle, nos lèvres sont si proches qu'articuler un seul mot suffirait à me rendre encore plus folle de lui que je ne le suis actuellement. La tentation la plus divine et délicieuse à laquelle je me suis laissée prendre malgré moi. Il est cette tentation. Terrible tentation. Et je meurs d'envie de lui dire à quel point j'ai rêvé de ce moment. A quel point j'ai envie de croire en tout ce qu'il me dit, même si une immense partie de moi même craint que tout cela ne soit qu'un rêve d'instant qui finirait par disparaître au petit matin. Les rêves ne sont pas faits pour durer. Des illusions parfaites qui nous font regretter d'y avoir cru. Croire que tout est réel, mais que tout soit trop beau pour l'être quelque part. Et en même temps, pourquoi s'entêtait avec toutes ses peurs quand la plus profonde et la plus belle de mes envies est un "nous" qui se construirait sur une base de deux personnes qui n'ont pas eu besoin de grand chose pour s'apprécier telles qu'elles sont. Différentes, mais si belles. Parce que la différence n'est pas un handicap dans les relations humaines, bien au contraire. Une complémentarité, ce petit quelque chose que l'autre n'a pas et qui est compensé par l'être aimé. Et si au final, Bae était cette pièce de puzzle manquante à ma vie? Et si au final, c'était de lui que j'avais besoin pour être réellement moi? Tomas ou Bae. Bae ou Tomas. J'ai besoin d'eux, de leur amour. Fraternel et amoureux. L'amour est la base de tout.

Rêver d'amour les yeux fermés et se laisser transporter par ce que la vie peut offrir de plus beau dans une vie. Cette sensation d'être aimée, la puissance de l'amour décuplée quand il est réciproque. Je te veux Bae et je veux bien croire au destin, je veux bien croire que tu es une incroyable chance de la vie, de ma vie quand tu me parais si beau, si parfait, si imprévisiblement mien. Mes lèvres tremblent mais elles veulent les tiennes plus que tout et s'y posent volontairement contre à nouveau. Guide les, elles sont tiennes, prends mes mains dans les tiennes, elles t'appartiennent. Murmure ce que tu veux, je suis tienne, ce soir et pour ses jours auxquels je veux bien croire, parce que ma confiance en toi et inébranlable. Pardonne mon inexpérience à t'offrir le plus passionné des baisers. Pardonne ma maladresse de ne pas savoir ou mettre mes mains, de manquer de te tomber dessus, de presser plus fort mes lèvres aux tiennes, mais ta bouche, je la veux, éternellement jusqu'à manquer d'air. Et je sais qu'elles vont se séparer, et je redoute ce moment, mais j'ai besoin de respirer, comme d'ouvrir à nouveau les yeux pour t'affronter. Sur ce rêve ils s'ouvrent, d'abord sur ta bouche jamais très loin, puis sur tes yeux. «Il se peut qu-.. .Je ressens des trucs.. pour toi.» A mon tour de murmurer, à vouloir garder la bouche à demi ouverte dans l'espoir d'être happée une troisième fois ou quatrième fois par la tienne. «Je suis amoureuse de toi..Bae.»  Est-ce seulement raisonnable de l'avouer? N'est-ce pas une faiblesse que de se dévoiler à un homme qui pourrait faire usage de ses informations et garder l'avantage et le contrôle de tout ? Qu'importe. «Et je..» Une respiration, profonde qui s'échappe sur un sursaut du cœur trépignant de désir pour lui.  «Embrasse moi..» Encore une fois sans que ça ne soit la dernière. Ca sonne presque comme une supplication. Est-ce que tu vois seulement dans quel état tu me met? Est-ce que tu ressens tous ce que je peux ressentir ? Est-ce que tu sens comme j'ai peur de toi et de tout ce que tu es capable de faire de moi? A te désirer aussi fort, plus qu'une nouvelle coupe de Mario Kart qu'ont auraient pût lancer aléatoirement, tant que la course arc-en ciel ne figure pas dans la liste des circuits et en même temps, même si c'était le cas, qu'elle importance ça pourrait avoir quand ce soir, t'as réussi à faire en sorte que ma seule envie c'est de te contempler, te toucher, et t'embrasser.

@Aitor B. Caldevilla   **  hide  coeur2  inlove2  


olivia-culpo-1557424270.jpg?crop=0.502xw:1.00xh;0.281xw,0&resize=480:*MenaMassoud1-560x560.jpg
( Pando )

_________________

Is someone in the crowd the only thing you really see? Watching while the world keeps spinning 'round? Somewhere there's a place where I find who I'm gonna be.A somewhere that's just waiting to be found.

Aitor B. Caldevilla
Aitor B. Caldevilla
Je viens tout juste d'avoir : 27 Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Elève de police en formation terrain
Messages : 501
Date d'inscription : 28/08/2023
https://hola-barcelona.forumactif.com/t375-bae-bad-boys-bad-boys

(Zuribae) + Pizzou. Empty

Dim 4 Fév - 14:02


(Certaines rencontres portent en elles la magie d'une évidence.)
La certitude des choses autour de nous qui nous ont rapproché plus que jamais au fil des mois et plus rapidement encore des semaines, parfois des jours, des heures et des minutes qui se sont accélérées une fois la lignée d'arrivée franchie de cette course arc-en-ciel, tout s'est éclairci de façon aussi permanente qu'indélébile devient ce que nous ressentons l'un pour l'autre. Depuis le début ça l'a été, depuis plus d'un trimestre, depuis le premier matin où sur un chemin pavé en bord de place de Sol je découvrais en même temps la vie à Barcelone et celle qui tout sauf coïncidence se prénommait à l'identique. Sol pour Soledad. Soledad pour elle. Elle pour moi. « Si, tu sais autant que moi », l'avais je attrapée avec ma plus grande des convictions que tout nous a amené à ce moment et qu'il ne tenait désormais plus qu'à nous de le vivre et de s'affranchir des dernières hésitations pour accomplir ce que deux personnes s'avouent être devenues l'une pour l'autre. Par le geste, par l'audace. La sienne de m'accueillir aussi souvent dans son quotidien, presque tous les jours comme j'en suis vite devenu friand de la retrouver pour lui décocher et lui arracher de plus en plus aisément des sourires. S'il est simple d'attraper autant le bonheur, c'est parce que Zuzu n'en rend rien plus complexe que cela pourrait y paraître. Au constat que tout n'a toujours dépendu que de nous, de l'un ou de l'autre pour qu'à deux on s'y lance. Moi qui l'attire dans mon appartement alors que je ne l'imagine que sur base de simples photos pour le visualiser totalement avec elle une fois à la porte pour la visite. Elle qui propose le genre de nourriture à savourer ensemble lors de nos soirées chez l'un chez l'autre ou directement en restaurant. Moi qui impose nos sorties où profiter d'encore un peu plus de temps, ailleurs mais ensemble.

Nous en sommes là où nous voulons être sans penser à tout autre endroit différent que celui là. Ailleurs et chez elle à la fois, je dirais presque chez nous tant moi autant que ces pièces et Ace nous sommes accoutumés à fréquemment nous retrouver. Nous avons chacun nos appartements, nos adresses de domicile, et pourtant attachés l'un à quelques centimètres de l'autre ramenés au bout de si peu de minutes de nos retrouvailles par un lien invisible mais étroit, inséparables dès que nos yeux se retrouvent les uns dans les autres, la différence est minime de considérer que nous cohabitons à deux. Partiellement, mais entièrement dès lors que nous en sommes là, au point de prendre des couverts dans le tiroir de la cuisine quand nous choisissons de nous faire livrer nos repas ou prenons à emporter sur le retour de la balade d'Ace. Au point de monopoliser tout le confort du canapé dans lequel je recroqueville mes pieds déchaussés pour trouver la meilleure position lors de nos parties de jeux vidéos. Au point de lancer mes bras en l'air, triomphant et surtout avide d'être récompensé, enlaçant le haut du corps de Soledad pour me la garder à moi et lui faire passer l'envie et l'idée de croquer dans un malheureux cookie. « Mes lèvres bébé... », je lui suggère entre ses paroles qui sont le meilleur breuvage auquel j'ai goûté. Elles tiennent en quelques mots, mais ceux là me suffisent pour vouloir, pour réclamer, pour nous offrir, pour ne se retenir de rien dans son approbation qu'elle aussi en veut aussi d'une puissance jusque lors si peu avouée. Les attitudes et les réactions le suggéraient, mais les mots posés font foi de sceller l'amour qui s'est révélé grandir d'un coup à nous rendre aussi grandioses. « Je sais », je la suis dans ses aveux où elle se fait forte pour cracher le morceau. J'ai idéalisé ce que Sol pouvait ressentir pour moi, et ma surprise dans notre moment d'union entre nos lèvres et de délivrance de nos coeurs pour le sien qui m'a paru si timide et effacé jusque lors, c'est la clarté et toute la lucidité dans ses propos qui me viennent en écho à ce que mes sentiments lui diraient en inversant nos places. Après aucune de ses syllabes je ne la coupe, ni par la parole ni par un baiser, de désir de saisir l'opportunité dans chaque mot supplémentaire qui sortirait de sa bouche. Si elle avait une dernière volonté, nos futurs actés tacitement depuis un bon moment, Soledad défie toute innocence et jette au diable la moindre indécision par une demande formelle. Celle de poursuivre, de continuer, de ne pas relâcher la pression exercée sur ses lèvres. D'y revenir, de grimper à sa bouche comme je monte sans attendre jusqu'à la porte de son appartement quand elle m'y attend les jours où j'arrive à terminer mes horaires de service plus tard que son boulot au Ladyflor.

Elle n'attend que ça, et je ne désire plus que ça avec elle. Nul besoin de mot qui serait de trop. Elle est amoureuse, et j'en suis amoureux. Je l'aime. Elle m'aime. Nos bouches faites pour respirer à deux le même oxygène, la sienne aimantée à la mienne. Indécollables sauf avec de gros efforts de nous retenir, ce qui n'est pas dans nos plans immédiats ou nous est imposé pour reprendre nos souffles haletants d'avoir plongé longuement dans ces sensations que même les plus belles attractions de Catalogne ne peuvent fournir avec l'adrénaline incluse. D'en vouloir encore et encore, de sentir ses lèvres douces entre les miennes, le long des caresses du bout de ma langue qui s'immisce dans nos échanges. « Je nous trouve tellement parfaits, comme nous le sommes depuis que tu t'es retournée sur moi ce matin là » Le temps des confessions ou plutôt des prises de conscience en couple, au milieu de l'océan de baisers qui se déversent sur nous, et de ce petit plus qui se rajoute dans l'équation la plus facile du monde : elle + moi = tout. « Et qu'est ce que je te trouve excitante quand tu me donnes un ordre comme ça », je lâche avant de reprendre le cours de ses désirs. De nos désirs. La discussion sur pause, pas la communication entre nous où tu se passes entre nos lèvres et dans nos poitrines, ma main se tend vers la table basse pour éteindre le téléviseur qui s'apprêtait à passer en veille à la fin de cette attente où les personnages et les karts ne nous verront pas revenir pour une seconde manche. Mes doigts reviennent alors sur les phalanges de ma désormais officiellement petite amie que je transporte de mon épaule à l'arrière de mon crâne. Mon bras entier se glisse avec l'autre en parallèle depuis l'autre côté autour de son corps, se rejoignent pendant qu'inlassablement nous nous embrassons toujours sans penser à l'instant où cela cessera. Sa bouche appuie à son tour plus fermement contre la mienne Mes poignets joints sous son fessier la soulèvent, mes pas nous entraînent vers le coin de la pièce où nous prenons congés des dernières parts de pizza et des éventuels cookies qui ont manqué leur chance à pas grand chose. Désolé les mecs, j'avais mieux pour elle déguster ce soir. D'un mouvement de l'index, Soledad coincée à un bon demi-mètre du sol entre moi et le mur, j'actionne les interrupteurs pour plonger le salon dans la même pénombre que la cuisine. Ici comme chez moi, la direction que je nous assigne reste toutefois celle où je n'ai pas trop pris le loisir d'y mettre les pieds, avec la salle de bains, chez elle.

Le plus envoûtant dans ce circuit où je suis son Lakitu si elle part en hors piste, sa monture pour l'emmener dans nos triomphes et qu'aucune carapace bleue ne peut nous suivre où je nous réserve la suite de notre soirée et notre nuit, c'est sa manière de s'accrocher, de me lui autoriser à consacrer l'entièreté de ce voyage une fois de plus ensemble et dorénavant sans s'infliger le moindre manque entre nos lèvres. Celles-ci doivent marquer une toute dernière coupure imposée par la prise de marques dans l'espace, sur ce lit impeccablement refait duquel je prends le soin de replier la moitié des draps sur son autre moitié afin de permettre à nos corps, celui de Zuzu le premier sur le dos, s'engouffrer avant de nous en recouvrir. Non sans m'être redressé une poignée de secondes pour ôter mon t-shirt et le ranger correctement au pied de notre repère pour la nuit. Parce que... « Je pourrai passer ma nuit entière sur ta bouche. » Torse nu, je me recolle par-dessus Sol dans son propre lit, la couette ramenée au niveau de mes deux épaules et surtout nos baisers revenus dicter la suite. Ses ordres, nos désirs. Ma langue revenue frapper à ses lèvres si permissives se fraie à son tour son chemin autour de la sienne. L'enrober, la gâter, s'incliner face à elle. « Tellement parfaite notre histoire, depuis le premier jour », je glisse un doigt dans son cou, en travers sous les draps vers son bras, sa main que j'attrape. Mes doigts déploient les siens comme je les dirige à frôler ma peau. Exactement là où chaque battement transperce sa paume : loi de l'attraction jusqu'à travers sa peau contre la mienne, rien n'est anodin rien n'est impensable quand c'est elle avec moi. Inarrêtable, cette bouche qui veut récupérer son âme soeur qui désire ardemment goûter encore à ce plaisir coupable. Gourmand. De sa langue qui décuple l'élan de la mienne aussitôt qu'elle bouge d'un micromillimètre. Ce qui était mon espoir est devenu ma lubie, ce qui était une croyance est devenue une raison. Ce qui était sous mes yeux n'a jamais cessé d'être sous mes yeux. Ce qui était verrouillé est désormais engagé. Moi dans une relation avec toi. Cette relation où tu me prendrais pour un fou si tu m'écoutais te dire tout ce que la confirmation dans nos baisers déclenche. L'amour, le partage, les fiançailles, le tour du monde, les coups de tête, les endorphines à volonté. La folie toi et moi comme c'est si beau assemblés, réunis par la vie comme nous nous le sommes démontrés.

Est ce un hochement de tête que je perçois alors que je n'ai rien demandé ni rien dit ? « Bébé... » Lâches tu un oui osé dans nos expirations tièdes et impatientes d'être paradoxalement captives de cette totale liberté. T'ai je soufflé l'ordre que tu m'as donné ou est ce toi et uniquement toi ? Car un ordre qui est également un désir aussi marquant, as-tu déjà connu cela ? Apprivoise. Dompte tout. On ira à ton rythme. On ira partout, pour tout, pour toi et pour nous. Mon front contre le tien, mon nez allongé contre le tien, ma respiration qui se mélange dans la tienne. Même dans le noir, je capte ton regard. Parce qu'on est capables de tant de choses toi et moi. Affamé de ta bouche, ta lèvre inférieure mordue que je me résous à laisser intacte, devenant immédiatement doux et tendre, à l'image de mes doigts qui se faufilent entre tes cheveux et l'oreiller sur lequel tu peux fermer les yeux. Je suis là et je prends soin de toi. M'attendais tu depuis si longtemps pour faire de moi un homme si chanceux ? Mon pouce s'oriente derrière ton oreille, en survole le contour et croise ta joue comme tu pointes le menton vers le haut. Veux tu encore ma bouche toi aussi ? « Si parfaite... » A parcourir ton cou, tes épaules du regard. A ne manquer de rien ce soir ni cette nuit partie pour être celle dont j'ai rêvé à chaque soir où après nos moments il fallait que je reparte. Devrai je encore partir le moindre soir désormais ? Dis moi que non, parce que j'en rêve avec encore plus de conviction que cela n'a plus lieu d'être ces au revoir et ces discours qui nous remettent la suite au lendemain. Ce soir tes lèvres, cette nuit ta bouche, et aujourd'hui pour toujours : « Nous deux bébé. »



olivia-culpo-1557424270.jpg?crop=0.502xw:1.00xh;0.281xw,0&resize=480:*MenaMassoud1-560x560.jpg
( Pando )
Contenu sponsorisé
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum