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Diego Blahnik
Diego Blahnik
Je viens tout juste d'avoir : 29 Mon quartier, c'est : El Eixample
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Commissaire de police
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FT. SOLEDAD

Les jours se ressemblent étrangement et amèrement en ce moment, Diego semble parfois être un comme un vieux monsieur, il n’a pourtant pas atteint la trentaine mais il a une vie de famille et une situation bien stable. Il est commissaire depuis déjà 3 années, plus sur le terrain bien que son métier le passionne il se questionne, la police est ce finalement un métier à être derrière un bureau ? Un métier comme un autre ? Sa relation, devenue platonique avec sa fiancée la questionne aussi. Bien sûr que non, il n’a pas envie de remplacer Nina dans son coeur mais pouvait-il dissiper le mariage ? Il y songeait parfois, pas pour lui. Lui se contenterait bien de cette épouse là, elle ou une autre peu importe, son grand amour était partie, mais pour elle. Elle, elle méritait mieux. Bien qu’il ne l’appréciait guerre, il savait qu’elle était innocente dans toute cette histoire. Elle n’était pas plus méchante qu’une autre femme, pas plus autoritaire, pas plus stupide, elle ressemblait juste à Nina et cette chose qui l’avait au départ attiré maintenant, lui déplaisait au plus au point. Il avait comprit qu’il ne pouvait pas la remplacer. Encore moins avec quelqu’un lui ressemblait un peu physique. Il lui parlait mal, la traitait avec mépris et froideur, il ne se reconnaissait pas lui même. Voilà il voulait du changement, pour la sauver elle et non lui. Il pensait à ça, tout en se préparant, bien que Daniela était déjà sortie pour lui c’était jour de repos. Il pouvait faire tout ce qu’il voulait. Il ne voulait pas grand-chose en vérité. Il passa voir sa famille, son père et sa sœur étaient à la maison, il prit alors l’une des paires de chaussures qui était dans la réserve familiale. Son grand-père était encore assez alerte pour aller à l’usine, vérifier les créations de certains modèles, en dessiner quelques uns mais tout ce qui était plus rébarbatif, c’était son fils, c’est à dire le père de Diego qui le gérait. Il choisit une paire en taille 39, c’était la moyenne féminine mondiale. Il n’avait aucune idée en vérité de la taille de chaussure de la destinataire du cadeau. Après avoir embrassé son père et sa sœur, c’est cependant dans son quartier qu’il retourna, mais son objectif n’était pas de rentrer chez lui. Vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon émeraude bien repassé, il devait avant tout, donner son cadeau à celle qui le méritait. A vrai dire, il ne savait pas même son prénom. C’était une vendeuse de fleurs qui habitait pas très loin de chez lui. Il savait simplement d’elle qu’elle était en apprentissage, elle semblait en effet plus jeune que lui, peut être de l’âge de sa jeune sœur. Cette femme émanait une douceur et une beauté dont il avait bien, un sourire rassurant qui lui faisait du bien. En vérité, la visite au magasin de fleurs n’était motivé par rien d’autre que le fait de lui donner son cadeau et de la remercier, jusqu’alors il avait eu au moins le prétexte d’acheter des fleurs pour Daniela. Il n’était pas bête, il se savait en tord sur bien des points, comme celui de mal lui parler et d’être désagréable. Il lui faisait parfois des cadeaux, comme des bouquets pour se faire pardonner. C’est tout sourire qu’il franchit la porte du fleuriste, arborant le sac avec le nom de son grand-père « Manolo Blahnik » et dans ce sac, une paire de chaussures noires à 750 euros trônait, joliment emballée dans une boite de la même marque, un cadeau censé faire plaisir à n’importe quelle femme du moins c’est ce qu’il espérait. Celle qu’il voulait voir était justement en face de lui, avec la même douceur et le même sourire que quand il c'étaient quittés, croiser son regard lui réchauffait le coeur. « Bonjour, je suis venue vous remerciez pour...le bouquet... ». Étrangement il n’avait pas envie d’évoquer Daniela, pas envie d’évoquer cette union forcé, ni le terme de fiancé. Il présenta simplement le sac sur le comptoir, espérant vraiment qu’elle accepte son cadeau : « Je me suis permis de vous ramenez quelque chose, j’espérais vous faire plaisir ». Pour la plupart des personnes ce cadeau semblait fortement démesuré mais il s’agissait de Diego, l’un des héritiers de la fortune Blahnik, des chaussures comme celles-ci il pouvait en avoir des dizaines.


(c) ANAPHORE   @"Soledad Z. Ortiz" coeur2  
Soledad Z.Ortiz
Soledad Z.Ortiz
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(We Need To Make The Most Of The Time We Have — To Live Our Lives The Way We Wanna Live. Every Minute... Every Moment, matters.)
La passion des choses ne s'explique pas, elle se vit. Rien ni personne ne m'aurait fait croire, un jour, que je parviendrais à trouver ma paix intérieure à travers les fleurs et les plantes. Leurs odeurs, leur beauté naturelle, la pûreté qu'elle dégage et le caractère pour certaines qui les différencies toutes les unes des autres. Elles ont un langage, leur propre langage, le plus beau de tous, et chacune d'entre elles à une signification bien précise. La plupart des gens les cueilles ou les choisissent en fonction de leurs couleurs et de ce que la composition en ressort, mais peu savent réellement ce que par exemple, offrir une rose peut signifier pour la personne qui la reçoit. Rose de l'amour, rose gourmande ou simple gratitude envers celle ou celui qui l'obtient, peu importe ce qu'elles veulent dire tant qu'elles sont jolies dans un vase. L'ignorance des gens ou le secret que je me réserve de leur avouer parce que je ne suis que la fleuriste et eux les clients. Et puis, la clientèle est reine par ici. Certains acceptent les conseils et d'autres ont bien du mal à supporter la critique. "Je veux un bouquet de roses rouges et je suis prêt à mettre le prix pour qu'il soit exceptionnel".  Offrir quelque chose va au delà d'un prix, et peu importe qu'un bouquet en vaut plus de dix ou moins, tant que le coeur y est. Une femme apprécierait bien plus une composition faîtes par amour avec une réelle signification qu'un bouquet exorbitant que n'importe qu'elle "Madame tout le monde" peut obtenir de son digne Mari. Enfin, il faut de tout pour faire un monde, et j'accepte l'ignorance de ceux qui font tinter la sonnette du LadyFlor pour acheter quelque chose dont il ne jetterait même pas un regard, trop occupé à observer l'écran de leur téléphone plutôt qu'à penser aux goûts et aux préférences de l'être aimé. J'accepte, les fleurs elles, ne pardonnent pas d'être si peu considérées. Généralement ce sont celles qui fânent le plus vite, et la faute revient au fleuriste. Fleurs de mauvaises qualités, ou simple manque d'entretien de ceux qui pensent que donner une pauvre goutte d'eau à un bouquet suffit pour le faire durer des semaines entières.

Il y a eux, et puis il y a "eux". Comme par exemple cet homme. Sa venue fait résonner le petit carillon installé à l'entrée et interpelle mon regard et mon sourire dès que nos regards se croisent. Ni familier ni inconnu, son visage me parle. Maladroitement, j'essuie mes mains trempées contre mon tablier pour paraître plus "professionnelle" et le salut comme le veut la politesse dans nôtre pays comme dans beaucoup d'autres pays aux alentours. Mon "Bonjour" meurt entre mes lèvres timidement quand je réalise qu'il est venue me remercier pour la précédente composition que je lui avais conseillé puis préparée. « Oh ce n'est rien. Je ne fais que mon métier vous savez..» Et je pourrais parler des heures entières de cette passion qui m'anime depuis jeune fille, à ne pas m'en fatiguer ni la langue, ni la bouche. Un merci aurait suffit, et aurait facilement pût faire ma journée sans ce présent posé sur le comptoir à ma grande surprise. Les yeux légérement plus arrondis que précédemment, je sens une petite vague de gêne traverser mes côtes et mes intestins et ce regard que je ne sais ou poser si ce n'est sur le sien. Je n'ais pas pour habitude de recevoir des cadeaux pour simplement  avoir fait mon métier convenablement. Je n'estime pas que je mérite un quelconque présent pour cela, tout est fait avec le coeur et l'envie, la volonté de rendre les gens heureux, de ce qu'un simple bouquet de fleurs peut apporter comme gaieté au sein d'un foyer stable et rempli d'amour. «Je ne peux pas accepter.Ce n'était pas nécessaire vraiment. » Quel embarras. Je sens presque mes deux joues rouges fondre sous une chaleur que ce que ma timidité, et surtout celle qui concerne les hommes, est capable de faire. Sur mon comptoir il y a ce cadeau, en face il a ce jeune homme et derrière, j'aurais aimé qu'il y ait ma responsable, qui, malheureusement est de congé à ce jour. «Je n'ais pas envie de vous vexer mais je ne peux vraiment pas accepter.. Désolé.» Ce n'est pas dans ton genre de blesser les gens Soledad. Et j'espère qu'il comprendra. Il doit comprendre. Tête baissée, ses yeux, je les fuis. Pour le teint, je repasserais, il est encore plus rouge que ce qu'il était en voyant le fameux cadeau en question. Les doigts joints pour les tordre nerveusement, check. Est-ce que je peux aller me cacher dans l'arrière boutique maintenant?

 

( Pando )

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Diego Blahnik
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FT. SOLEDAD

Pourquoi il avait été chercher cette paire de chaussures ? Pourquoi il avait pensé à elle plutôt qu’une autre ? Pourquoi il avait décidé de lui faire ce cadeau ? Autant de choses qui restaient en suspens. Diego avait toujours été droit dans ses relations et fidèles, d’abord avec Nina et ensuite avec Daniela bien que celle-ci n’ait strictement rien à voir, à part une grande ressemblance physique. Il n’avait jamais vraiment été tenté d’aller voir ailleurs et ce n’était pas le genre bien que ces fiançailles étant depuis bien longtemps une union arrangé et non un véritablement engagement. Pourtant il ne pouvait rester insensible à la gentille, à la douceur, à la sympathie et elle, elle semblait être plus douce, plus sympathique et plus gentille que beaucoup d’autres. Peut être aussi parce qu’elle ne voyait que ses bons côtés : le jeune homme adorable qui achète des fleurs sans doute pour sa petite amie ou sa mère, souriant, bien habillé, parfait. Elle ignorait tout de lui, du fait qu’il se comportait la plupart du temps mal avec sa fiancé, qu’il lui parlait mal, qu’il renvoyait bien souvent de la violence. Personne n’aurait pu s’en douter vu la démarche assurée qu’il avait et le sourire ravageur qui était omniprésent sur son visage, Contre toute attente cependant la jeune femme refusait le cadeau, Diego fut choqué, à vrai dire c’était la première fois qu’on lui faisait un tel retour suite à un cadeau, personne n’avait jamais refusé l’un de ses cadeaux, et encore moins une paire de chaussures à plus de 800 euros. Cependant cela le touchait véritablement, elle n’était ni vénale, ni intéressée, elle prétendait faire simplement son travail et n’avoir pas besoin de plus. Il ne savait plus vraiment comment s’y prendre à vrai dire : « Je crois...Je crois que mon action a eu l’inverse du but escompté, je ne voulais pas vous gênez, vous mettre mal à l’aise, ou ce genre de chose, désolé... ». Elle n’avait même pas regardé le contenu de la boite, avait-elle lu le nom sur le sac ? Il se sentait bête et presque aussi gêné qu’elle à vrai dire, avec ses chaussures, envoyant son luxe à la figure de qui veut bien le voir alors qu’il n’était profondément pas comme ça, il savait ce que c’était la vraie souffrance, la douleur, et celle là, aucun cadeau ne peut la changer. Il voulu alors s’expliquer maladroitement : « C’est un cadeau cher, si vous ne voulez pas l’accepter vous pourrez les revendre, au moins 800 euros...Mais ce n’est pas pour ça que je vous les ai apporté. C’est mon grand-père qui fabrique ses chaussures, enfin, qui les dessine plutôt. Moi je suis simplement policier, disons que la mode tout ça, c’était pas mon truc ». Une fois de plus il prouvait la noblesse de son coeur, non il ne reprendrait pas l’empire familiale, sans doute que sa petite sœur serait mieux pour cela. Lui il voulait aider les gens, même si souvent les gens n’ont pas cette vision du métier de policier. Maintenant qu’il était devenu commissaire son métier était beaucoup plus administratif, ce n’était pas pareil mais il fut un temps où il était vraiment au plus près du terrain. Cela lui allait bien de prendre du recul aussi, finalement il n’était pas si différents de sa famille : il aimait bien être aux commandes. « Je doute que le fait de savoir mon prénom vous fasse accepter mon cadeau, mais je m’appelle Diego...Et vous c’est Soledad ? ». Dit-il en faisant semblant de lire le petit badge qu’il y avait sur son tablier mais pourtant, son prénom il s’en rappelait car il l’avait bien enregistré la toute première fois qu’il était venu dans sa boutique. Il ne savait pas trop quoi faire de son cadeau, pour l’instant il le laissait là, espérant que la jeune femme finirait tout de même par accepter, même si c’était pour le moment loin d’être gagné. Que ferait-il de cette paire de chaussure maintenant qu’elle était sortie du stock c’était un peu compliqué de justifier qu’elles y reviennent.

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Soledad Z.Ortiz
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Bien des gens aimes reçevoir des présents. Qui n'aime pas cela? Un cadeau pour faire plaisir, pour faire sourire. Un cadeau qu'il soit pour un proche ou l'être aimé, venant d'un bon coeur dont le but est de combler le destinataire de la petite boite joliment emballée. Cette jolie boîte pourtant traîne encore sur le comptoir enfermée dans un luxueux sachet. J'aime offrir. Pour ce qui est de recevoir, je passe mon tour. En règle général, je suis de celles qui font sourire, et cela suffit bien souvent à me faire sourire. La joie des autres a toujours fait la mienne, et il n'y existe pas de meilleur sentiment, de meilleure sensation que celle de savourer un monde heureux et paisible ou les gens préférent l'amour et la bienveillance à la haine et au mépris. Le monde n'est pourtant pas fait que de lumière dirait certains. Peut-être, mais il reste plus éclairé que sombre, la plupart du temps. Je m'entêtes. Nous ne partageons pas la même philosophie, c'est un fait, mais dans les actes et l'intention, les miennes mêlées à celles de Diego, il montre qu'il fait parti de ceux qui partage et approuverait mon opinion.«Ne vous excusez pas.» Je tente tant bien que mal de recoller les pots cassés, car un refus n'est certainement pas ce qu'il attendait en me tendant ce paquet que j'aurais bien du mal, encore à l'heure actuelle, d'accepter.

Il m'explique alors que la boîte renferme une pièce de famille, inestimable au vu de son coût. Fabriquée non pas par n'importe quel cordonnier en ville, mais bien par l'ancêtre de la famille qui a, certainement dû faire perdurer son affaire de génération en génération pour qu'aujourd'hui, cette paire de chaussures se retrouvent entre mes mains, ou presque. Je songes, imagine cet homme, d'un certain âge, passionné et appliqué des heures entières à confectionner des pièces pour les vendre à travers Barcelone voir le monde entier. Comme il pourrait être inculte sur le sujet des fleurs, je le suis concernant la fabrication de chaussures, mais je ne doute pas un seul instant du dur labeur que cela doit représenter de commercialiser à une certaine échelle ce que la plupart des êtres humains portent à leurs pieds. L'idée de faire un certain profit sur un cadeau offert ne fait pas non plus parti de mes conceptions. Chaque cadeau a sa valeur, du simple café à une paire de chaussure, ou d'un "banal" dessin d'enfant qui peut être inestimable au fond du coeur. «Je préférerais que vous les récupérez, vendre quelque chose d'aussi précieux ne fait pas parti de mes conceptions de la vie.»  Matérialiste ou personne vénale n'est pas la définition de Soledad Zuri Ortiz mais je sais par contre que je risque de le décevoir si je n'accepte pas son présent. Surprenant qu'il est à m'offrir une telle chose. Jamais personne ne l'avait fait avant lui et jamais je n'aurais pus imaginer que cela arrive un jour. «Je ne veux vraiment pas vous blesser..» Et cela vient du fond du coeur. J'ose enfin, lever les yeux vers les siens, peut-être pour lui montrer ma bonne foi, l'idée que j'apprécies son geste malgré tout mais que ce présent est bien trop fort pour une simple et banale fille comme moi, pour si peu qui puis est.

Le présent certainement le plus beau qu'il ait pût m'offrir jusqu'à présent et bien ce prénom qu'il finit par m'avouer en plus de celui de connaître le mien. J'oublie cette inscription coud à la main sur mon tablier qui suffit pour donner au monde, ou du moins à la clientèle du Ladyflor, mon identité. Soledad. Sol je pourrais ajouter. Les plus familiers m'appelle comme ça. Zuri pour celui que je considère comme l'homme de ma vie, de toute une vie pour une petite fille rêveuse suspendue aux bras de son papa. La plupart des gens d'ici me connaissent sous ce prénom la. Celui dont je fais usage cent pour cent du temps parce qu'il figure en premier lieu sur ma carte d'identité. J'acquiesce d'un signe de tête, gardant un sourire sur la bouche pour essayer de conserver un côté chaleureux et sympathique à la boutique et de celle que je suis, et surtout pour éviter un nouveau malaise entre nous après un premier refus de cadeau.  «C'est ça. Soledad, ou Sol.. Enchanté Diego.» Comme il est coutume de le faire lors de présentations, je lui tends la main par dessus le comptoir et la caisse enregistreuse, histoire de sceller cette nouvelle étape entre nous, celle de plus qu'un simple contact client , vendeuse. Le Ladyflor est une boutique familiale, la plupart des gens d'ici sont des habitués. Ceux qui en plus , d'acheter de jolies compositions, passent des heures entières à raconter leurs déboires et leurs vies tumultueuses. J'aime en apprendre sur le monde, j'aime familiariser avec le monde, et j'aime l'idée que Diego soit plus que ce visage que je croises souvent et qui repart avec un bouquet de fleurs aux bras. «Donc, pas de bouquet je supposes aujourd'hui, Diego. Je suis persuadée que ça aurait pût faire plaisir à celui ou celle qui a l'habitude de les recevoir en temps normal.» Loin de moi l'idée de paraître curieuse et intrusive dans sa vie privée mais j'ai analysé. L'analyse de son style, de ses envies, de ses coloris et de la composition finale qui laisse comprendre que derrière , il y a une femme qui s'y cache. Epouse, ou simple petite amie, ou peut-être amour d'un fils pour une sa mère, reconnaissant envers quelqu'un qui est la pour lui. Peu importe, mais il a l'air, plutôt heureux de repartir avec ses fleurs la plupart du temps et il n'est pas hésitant comme certains, il a déjà ses idées bien dans la tête. Comme mon idée, ou plutôt mon envie, est qu'il finisse par repartir avec ses chaussures que je serais, bien trop gênée, d'accepter. La discussion et la connaissance plutôt que la valeur marchande du présent sur mon comptoir. Apprendre à le connaître d'avantage prime sur tout le reste, et il apprendra, lui aussi, que je suis ce genre de filles la. Simple comme peut l'être un bonjour sorti des lèvres en poussant la porte du Ladyflor.
 

( Pando )

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Diego Blahnik
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Diego n’avait pas l’habitude qu’on refuse de lui quelque chose, enfin plus précisément qu’une femme refuse quelque chose de lui, il ne faut pas croire, il a vécut aussi des drames, il a eu des déceptions, il n’est pas celui qui a tout réussit, né avec une petite cuillère en or dans la bouche. Pas du tout, au début de sa vie c’était presque d’ailleurs la misère, ne sachant pas qui était son véritable géniteur, il avait du prendre du temps pour connaître la vérité, pour profiter de l’argent qui lui revenait et encore, il ne trouvait pas que cet argent était le sien, c’était juste l’argent de son père, il se sentait qu’a moitié héritier de quelque chose, lui il se contentait simplement de bien gagner sa vie. Un commissaire gagne correctement sa vie pour vivre à Barcelone et se faire plaisir et ça lui suffisait amplement, ça lui suffisait simplement de se dire qu’il avait assez d’argent pour subvenir à ses besoins à lui et à ceux de Daniela. Même si Daniela en vrai ne comptait qu’a moitié dans l’équation elle aussi, il se demandait même ce que devait penser les gens, un homme fiancé qui va offrir des cadeaux luxueux à une vendeuse de fleurs...Mais il ne voulait blesser personne, Daniela, sa relation avec elle il ne l’avait pas choisit. On lui avait imposé et c’était sans doute pour ça qu’il s’énervait, qu’il s’emportait, il aurait voulu se conduire bien mais sa ressemblance avec sa défunte Nina l’avait complètement perdu et la chute, le réveil avait encore été plus difficile. Il comprenait, les minutes passant qu’il ne pourrait pas lui donner son cadeau, au fond de lui il était un peu triste, il avait déjà pas forcément l’impression d’être une bonne personne et quand il essayait d’être gentil c’était sans doute maladroit, tant pis, il laisserait la boite ici, il ne pouvait pas se permettre de la ramener chez lui, avec sa fiancée à la maison alors que les chaussures faisaient une pointure différente de la sienne. Elle allait sans doute lui poser des questions et ça allait encore l’énerver davantage. « A vrai dire, je ne saurais pas trop quoi en faire... ». Lui répondit-il le plus simplement du monde, la dernière option était de le donner à un SDF, ou une personne faisant la manche qui ce jour, aurait gagné le gros lot c’est sur. Jamais en faisant la manche on s’attend à avoir une somme pareille. Réfléchissant à ce qu’il pourrait faire du cadeau, il lui indiqua son nom et s’assura qu’elle avait bien pris le bon tablier, elle aurait bien pu aussi échanger avec une collègue, le sien était au sale ou pour une autre excuse « Cela vous va très bien, vous êtes vraiment un rayon de soleil dans cette boutique ». Il s’essayait au charme, non, c’était juste naturel de lui faire le compliment, il cherchait juste à être gentil, il ne savait pas vraiment si ça allait marcher. Il se mit à rire quand elle lui parlait de la personne qui recevait habituellement les bouquets, c’était un terrain dangereux car bizarrement il n’avait aucune envie de parler de Daniela à Soledad. Tout simplement car employé le terme fiancé faisait part d’un engagement mais il n’avait jamais vraiment voulu de ce dernier, il lui répondit en utilisant l’humour : « Et vous, vous aimeriez un tel bouquet ? C’est moins original que des chaussures, c’est sûr ». Il se mit à rire, espérant que la blague passe. Lui répondre sur la destinataire du bouquet, oui il le ferait mais il serait honnête. Il n’avait pas envie de mentir, ou d’être quelqu’un qu’il n’était pas avec Soledad qui respirait elle, la gentillesse. « C’est une femme à qui j’adresse mes bouquets mais...à vrai dire notre union n’a pas été une décision de ma part. Quand je l’ai connu j’étais au fond du trou, blessé par la vie, et mes parents ont proposés que nous nous fréquentions...J’étais tellement mal à cette époque, je ne croyais plus en rien. Etre avec elle, avec une autre, tout m’était égal, j’ai accepté pour mes parents ». C’était honnête, clair, certes un peu étrange pour l’époque à laquelle nous vivons : « Vous devez vous dire que je viens du 18ème siècle ! ». Encore une fois il se mit à rire nerveusement.

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L'intention ou l'attention. La plus douce et agréable que de porter à bout de bras un présent pour une personne chère et précieuse à nôtre coeur. Qu'elle soit une parfaite inconnue ou nôtre plus proche alliée dans la vie, les présents sont bien souvent synonymes d'affection pour ceux qui les reçoit. Petit ou grand, peu ou très coûteux, chaque présent a sa valeur, plus sentimentale que financière, le sourire avant la réalisation du coût. L'intention qui prime sur le reste Dans mon ignorance, j'en oublie les bonnes manières. Remercier l'intention par l'attention, malgré le gêne installé. «J'apprécie le geste..» Mais. Impossible d'accepter ce cadeau. De principe et de raison qui, à mes yeux, n'est pas réellement fondée. Confectionner chaque jour de jolis bouquets n'est pas la une corvée mais un pur plaisir. Le mien que de satisfaire ma clientèle tout en offrant mon savoir et mes connaissances. Etre remerciée pour quelque chose qui me tient à coeur n'est pas une chose que je conçois personnellement. C'est naturel. J'espère juste que Diego trouvera chaussure à son pied, ou la, en l'occurence, pieds à ses chaussures. J'en suis convaincue quelque part, vu les compositions qu'il a déjà prises sous le bras à de multiples reprises. A défaut de repartir avec ce joli sac soigneusement préparé pour moi, j'eus le droit à son prénom, et lui du mien. Une bien belle façon de briser la glace et de repartir sur de bonnes bases. Son sourire et son agréable compliment aidant quelque part à tout cela. Je ris, légèrement, en baissant les yeux sur le comptoir quelques secondes. Beaucoup de personnes préfèrent le Soleil à la solitude. L'agréable soleil qui illumine nos vies et nos jours, quand la solitude, elle, attire les nuages gris et la tristesse des jours de pluie. Dois-je me considérer comme le rayon de soleil de cette boutique ? Pas vraiment. La propriétaire des lieux y est pour beaucoup. Avant même que je ne sois la, elle avait fidéliser une belle clientèle, et beaucoup d'habitants du quartier l'aime et l'apprécie pour sa jovialité et sa bienveillance. Elle est, certainement, le plus beau rayon de soleil de cette boutique, en plus d'être un mentor idéal.«C'est parce que vous n'avez jamais vue Madame Lutero et Rey ça. Ils sont les principaux rayons de soleil du LadyFlor.» Je lui souffle par dessus le comptoir. Rey est le chat de Madame LadyFlor et il est constamment en train de chercher à abimer les jolies fleurs de la boutique. Le coquin s'enfuit souvent de l'arrière boutique, une porte ouverte et il parvient à se faufiler jusqu'aux plantes avec lesquelles il adore jouer. Si un jour le LadyFlor ferait faillite à coup sûr que cela serait de sa faute. Mais la, n'est pas le sujet.

Il s'agit la de traiter de Diego et de sa jolie compagne, ou tendre mère a qui il offre les nombreuses compositions qu'il vient souvent chercher en boutique. Aucune curiosité, cela ne me concerne pas réellement, comme sa vie privée qu'il a le droit de garder "privée". Je ne suis pas de celle qui s'immiscie dans la vie d'autrui, et j'estime que chaque personne a le droit à son intimité. Moi même en possède une, bien propre à moi même avec ses secrets, notamment de famille. La vie continue, la mienne de jeune femme qui cherche à s'épanouir à Barcelone. Malgré tout, je n'oublie pas ce frère qui manque à ma généalogie, et je rêve qu'un jour, sa photo serait jointe à la mienne et que la connexion qui nous a toujours lié, lui et moi, soit plus, officielle. J'ai toujours pensé être fille unique avant lui, avant d'apprendre malgré moi, son existence. Et si aujoud'hui, je pense souvent à lui, je me dois d'avancer. Apprendre à découvrir les autres, comme la révélation sur l'identité de celle qui reçoit les fleurs de Diego une fois qu'il ait quitté la boutique. Son histoire me laisse sans voix, m'offusque quelque part. Je ne conçois pas l'idée d'une union forcée entre deux personnes. L'amour est quelque chose de si pur, de si merveilleux, de si profond. «Mais.. Ce n'est pas logique.» Une moue dubitative au visage, je fuis de nouveau son regard pour chercher à comprendre. «Comment peut-on accepter de se marier sans qu'il y ait de sentiments amoureux?» L'incompréhension qui continue de s'agiter dans ma tête et l'idée que des parents puissent accepter cela m'est inconcevable. Mais suis-je réellement apte à blamer ses parents quand ma propre mère a abandonné son premier enfant et ne s'en est jamais soucié jusqu'alors? Pire encore, l'a t-elle aimé réellement ce fils qu'elle a mit au monde? Comment peut-on donner la vie et être aussi indifférent sur l'avenir de cet enfant sans un parent pour l'aimer? «Pardonnez-moi.. Je ne suis pas à ma place. » A nouveau cette gêne qui revient. L'âme désinvolte qui se révolte d'un monde qui me dépasse. Je suis de celle qui pense que le monde est beau et que dans chaque être humain il y a cette beauté qui lui offre sa place sur terre. Un monde idylique, je sais bien que cela n'existe que dans mon coeur un poil lumineux, mais chaque chose négative a sa raison, et si cette raison est pansée un jour ou un autre, alors elle laisserait place à la lumière qu'elle mérite, et si tout le monde cherchait à guérir de ses maux, alors ce monde si imparfait serait tellement plus beau.
 

( Pando )

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Diego Blahnik
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Diego aurait bien voulu qu’elle accepte mais il n’aimait pas insister, il n’aimait pas être lourd, peut être que quelqu’un d’autre à sa place en voudrait. Bien sûr pour que sa journée soit parfaite il aurait bien voulu que la jolie fleuriste reparte avec les chaussures mais c’était comme ça, il ne voulait pas épiloguer, peut-être qu’il aurait dû ramener des chocolats, les chaussures ça semblait beaucoup alors que ça ne lui avait rien coûté en réalité, c’était plutôt le geste d’offrir quelque chose qui venait de lui et de sa famille. Une petite part de lui. Il se mit à rire lorsqu’elle parlait de la gérante du Ladyflore, bien sûr qu’il l’avait déjà vu une ou deux mais selon lui elle était bien moins jolie que Soledad, la jeune femme était sans doute trop modeste pour ne pas savoir reconnaitre sa propre beauté. « Sans vouloir, être désobligeant, votre patronne n’est pas désagréable à regarder mais vous êtes bel et bien le soleil de ce lieu car vous lui faites beaucoup d’ombre. Ne doutez pas de votre valeur ou de votre beauté Soledad. Vous auriez tort. ». Bien qu’il essayait, il ne pouvait pas s’empêcher de lui glisser des petits compliments cela faisait des années qu’il n’avait pas dragué une femme, qu’il n’avait pas essayé de faire des sous-entendus. Il n’était peut-être pas très doué mais c’était sincère, il ne voulait pas être gênant, il voulait simplement que la jeune femme se sente bien, se sente mieux, qu’elle soit vraiment à l’aise en sa compagnie.
Diego vint ensuite à parler de sa fiancée, ce n’était vraiment pas prévu au programme, il n’aurait même pas voulu le faire mais il se devait d’être honnête, Soledad avait l’air si gentille et si pur, il ne pouvait pas lui faire croire que ce n’était pas pour une femme ce bouquet, et ça le dérangeait clairement de passer pour le petit copain toxique qui va offrir une paire de chaussure et faire des compliments à une fille alors que sa femme est à la maison à l’attendre. Il avait donc pris le parti de tout lui expliquer, peu importe le prix que ça lui coûterait. La réaction de Soledad ne se fit pas attendre, elle avait l’air plutôt choquée, surprise d’entendre qu’il existait encore ce type d’union. Oui certaines personnes étaient fiancées par raison et non par envie, surtout lorsque notre fortune repose sur plusieurs millions d’euros. Il voulait lui expliquer, mais ne savait pas où commencer. Lui révéler des choses que Daniela elle-même ne savait pas, après tout, pourquoi pas ? Il ressentait pour elle une confiance qu’il ressentait rarement. « Ne vous inquiétez pas, vous avez raison de penser cela et j’aurais été le premier contre vous savez ». Il était brusquement gêné de vouvoyez quelqu’un qui avait son âge, il ne se sentait pas vraiment à sa place : « On pourrait se tutoyer, je crois que ce serait plus facile Soledad ». Un sourire s’afficha sur son visage et il décidait de lui parler de quelque chose que pourtant il gardait souvent pour lui. Sa vision de l’amour et des sentiments était un terrain sur lequel personne ne s’aventurait d’habitude mais il lui devait bien une confidence : « Le grand amour, je l’ai connu, je crois, j’étais jeune mais fou amoureux. Elle était ce que j’avais toujours rêvé…Elle n’était pas très riche et ne plaisait donc pas vraiment à ma famille mais j’ai décidé de vivre cette relation envers et contre tout. Je l’ai perdu, c’était ma faute…C’était un accident de voiture. Je n’étais plus rien. Quand on m’a présenté Daniela, j’ai compris que j’allais dans une sorte de piège, elle lui ressemblait beaucoup…Au début c’était un joli piège, j’avais l’impression de la retrouver mais quand il s’est refermé sur moi j’ai compris… ». Il lui avait révélé beaucoup de chose en peu de temps, il soupira avant de s’excuser à son tour, à sa façon « Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça… ». Cependant il voulait qu’elle comprenne pourquoi il avait accepté ses fiançailles et pourquoi aujourd’hui il était dans une telle situation.


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Soledad Z.Ortiz
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ll y a des choses parfois qui dépasse la compréhension humaine. Des événements ou des destins qu'on ne choisit pas, qui ne nous conviennent pas, mais que l'on finit par accepter, que cela nous rend heureux ou l'inverse. Etre maître de son destin est une bien facile chose à dire mais complexe est de le devenir réellement. Etre acteur plutôt que spectateur, avec une sensation de pouvoir y arriver avant que l'espoir soit anéanti par de nouvelles charges plus lourdes que les précédentes sur nos épaules. Le destin n'apporte pas que du malheur, loin de la et parfois même, le malheur peut devenir quelque chose de bon, si l'humain que nous sommes parvient à en retirer le négatif. L'amour ne se prévoit pas. L'amour n'est pas une date dans un calendrier ou un choix dans un catalogue. L'amour se vit. Une évidence qui naît sur des feelings et une bonne entente, sur des connexions d'âmes soeurs qui ont toujours été, quelque part, liées, même sans le savoir.  Révolte que d'entendre de la bouche de Diego que celle à qui il offrait ses bouquets était une femme qu'il n'avait pas véritablement choisi, du moins, pas son coeur. Une femme "parfaite" à la convenance et aux goûts de sa famille. L'amour n'est pas un sujet que je maîtrise, loin de la même, mais je ne peux concevoir l'idée qu'un homme ou une femme soit malheureux car sa moitié ne la fait pas autant chavirer qu'elle le devrait. Imaginer Diego malheureux de part cette situation est un vrai crève coeur. Mais, cela ne me regarde pas. La fleuriste qui se doit d'être professionnelle et de se tenir à sa place plutôt qu'à donner son avis ou à se mêler des histoires des autres. Je ne le suis pas. Pas de ce genre la en tout cas.

Fort heureusement, Diego ne semble pas l'avoir mal perçu, bien au contraire. Il comprend mon cri du coeur et ma révolte surtout qu'il est certainement le premier à l'avoir poussé ce cri. Intérieur. S'en vient une requête de sa part,  celle de chasser le vouvoiement pour laisser place au tutoiement. Je plussoie d'un hochement de tête positif. Diego n'a pas l'air plus âgé que moi et je suis, en temps normal, la première à apprécier le tutoiement de part sa proximité avec les autres. Le vouvoiement est généralement réservé à ma clientèle, par mesure de respect envers ceux qui achète dans la boutique, comme ce qu'était le brunet juste avant de se livrer plus personnellement à moi. D'avantage à présent. Mes yeux rivés sur les siens, j'écoute avec attention ce qu'il me confie, laisse cet essaim de frissons sur mes deux bras quand il me parle du véritable amour qu'il a aimé de tout son être. Une belle relation qui s'est tragiquement terminée lorsque son amour a perdu la vie. Je n'ose imaginer la douleur et la souffrance qu'il ait pût endurer. L'amour n'étant pas le même,  je repense malgré moi à cet effroyable jour ou j'apprenais que mon père, l'homme de ma vie, s'était éteint. Réaliser que vous ne reverrez plus jamais cette personne, que vous n'entendrez plus le son de sa voix, que vos mains ne pourront plus l'étreindre et que vos lèvres ne pourront plus baiser ses joues affectueusement.. Une partie de moi est partie ce jour la avec mon père et il n'y a pas une seule fois ou je ne pense pas à lui. Mes jours entiers lui sont dédiés, comme ma vie paisible et joyeuse que je mène en son honneur, car c'est ce qu'ils veulent tous, nos défunts. Que nous, ceux qui les ont aimés et chéris durant de nombreuses années, vivent heureux jusqu'à leur fin. «Je suis persuadée qu'elle ne voudrait pas ça..» Certainement que non. Voir de la haut l'homme qu'elle aime être malheureux et dicté par les désirs de ses parents. «Ta fiancée. Celle que tu as aimé. Elle n'aimerait pas te voir malheureux.» En réalité, personne ne souhaite le malheur des autres. Il n'y a que les gens aveuglés par les ténèbres de leur propre coeur et sentiments qui ressentent ce désir de nuir à autrui. «Tu ne mérites pas ça Diego. Tu devrais être heureux, avec une femme qui te conviens à toi.. et non pas à tes parents. » Ce n'est que les conseils d'une pauvre fleuriste qui ne connaît pas grand chose si ce n'est les paroles de son coeur. Dicté elle par ses envies et ses désirs, et qui ne laisserait personne prendre le contrôle de sa vie. Non. Je n'ais pas la science infuse sur l'amour et je ne sais pas ce que l'ont peut ressentir quand on est réellement amoureux, mais je sais que l'amour est censé rendre souriant et joyeux. L'amour fait pousser des aîles, l'amour est souce de bonheur. «Si tu m'en parles, c'est que tu as certainement besoin d'en parler.. Et, ça tombe bien, car j'aime beaucoup écouter les autres.» Sans forcément en avoir l'esprit de commerage ou une quelconque pensée malsaine et négative. J'aime être la pour ceux qui en ont besoin, ceux qui ressentent une envie profonde de se confier parce qu'ils n'ont personne à qui le faire. Parfois, vider ce sac trop plein fait du bien.  «C'est bientôt l'heure de ma pause.. on pourraient, boire un café ou quelque chose d'autres si tu veux.. » Simple envie de faire connaissance ou de continuer à l'aider à se sentir "un peu mieux" en parlant.  Un sourire en prime pour l'aider à prendre une décision et à définitivement briser la glace sur ce cadeau non accepté. La gêne était encore un peu présente malgré les présentations et les jolis compliments à mon égard. Compliments que je me garderais personnellement et que je n'irais pas crier à Madame Lutero qu'un de ses clients me trouve bien plus séduisante qu'elle. Je reste persuadée que c'est l'inverse de mon côté, mais plaire à quelqu'un est toujours flatteur, gênant, dans le sens ou les joues rougissent, mais flatteur quand même.

 

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Diego Blahnik
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Diego lui-même ne saurait pas pourquoi il avait choisi de lui raconter cette histoire qui était la sienne, ce n’était pas quelque chose que les gens savaient, même au commissariat c’était plutôt quelque chose qu’il avait toujours caché en réalité pourtant il n’avait pas honte que sa fiancée soit décédée, ce qui lui donnait le plus honte c’est que ce soit lui le responsable de tout ça, de l’accident, de toute l’histoire. Que ce soit à cause de lui qu’elle soit morte, c’était quelque chose qu’il avait sur la conscience mais personne ne pouvait prévoir un accident, une violente collision, personne n’aurait pu l’éviter, même une personne ayant des années de permis à son actif, c’était arrivé comme ça. C’était malheureusement arrivé comme ça. Il n’y avait pas plus d’explications, juste de la tristesse à supporter comme tous ceux qui perdent un proche. Pourquoi il lui avait confié ça à elle ? Qui lui avait simplement vendu un bouquet ? Car dans bien des sourires et des regards ou pouvait du réconfort et sans doute qu’elle lui en avait apporté un peu sans le vouloir. Il ne voulait pas lui faire de la peine ou attirer un sentiment d’inconfort. Il voulait simplement qu’elle sache qu’il n’était pas du genre à tromper sa femme, pas du genre à tromper, pas infidèle, juste pas amoureux. Il était parfois négligeant, peu investi dans sa relation mais c’était simplement les sentiments absents qui le faisait agir de cette manière car il pouvait aussi être le meilleur petit ami qui soit. Il soupira, bien sûr qu’elle n’aimerait pas le voir comme ça, Nina avait un bon cœur et une grande âme, elle aurait sans doute préférait le voir accompagner et heureux, amoureux de nouveau mais pas dans cet état-là, c’est sûr. Un faible sourire apparu sur son visage avant de répondre : « Oui, je sais bien, personne n’aimerait me voir triste et je ne le suis pas souvent, mais je préférais que tu saches, pourquoi tu pouvais croire que je suis un mauvais fiancé, qui va offrir des chaussures à une fille alors qu’il a une bague au doigt ». Il se mit à rire, c’est vrai que cette situation était plutôt comique quand on y réfléchit, les chaussures auraient dû être un cadeau fait à Daniela mais elle avait déjà plusieurs paires de chaussures de cette marque de toute façon. Il lui répondit gentiment : « Merci. Je ne suis pas encore marié, alors on verra non ? Et le pire c’est que….C’est quelqu’un de gentil, mais je pense simplement qu’on ne se correspond pas… ». Elle est presque une artiste alors qu’il est beaucoup plus pragmatique et fixé sur la valeur des choses. Les deux personnalités sont très opposées donc après quelques semaines ou mois d’une entente plutôt physique, peut-être qu’il ne peut y avoir rien d’autre. Enfin c’est ce qu’il avait fini par conclure, devant bien se résoudre à trouver des solutions au problème, alors que le problème principal était sans doute sa grande ressemblance avec Nina. Son premier amour décédé. Exposer tout cela n’était pas quelque chose d’habituel pour lui, mais il l’avait fait parce que Soledad avait un sourire qui comblait bien des peines. Il ne savait pas trop quoi lui répondre, à la fois il était touché qu’elle veuille prendre un peu de temps avec lui, en même temps il ne voulait pas trop s’exposer sur sa vie, tout cela n’était vraiment pas habituel pour lui, il lui répondit alors gentiment : « Je voulais juste que tu saches cette partie-là de ma vie, je ne sais même pas pourquoi, mais je n’en parle que très rarement d’habitude, saches le ». Un sourire de nouveau sur son visage confirma sa confidence. Bien sûr qu’il avait envie de continuer à discuter avec elle, mais il n’avait pas envie non plus de faire pleurer dans les chaumières, si ils allaient boire un café c’était pour parler d’autre chose, peut-être plus ou moins réjouissante mais lui aussi avait envie de connaitre une partie de sa vie, encore une fois il ne pouvait pas expliquer pourquoi. « J’accepte avec plaisir, mais seulement à deux conditions ». Il laissa un petit suspens, Diego pouvait être taquin et surtout quand il avait une idée en tête il ne l’avait pas ailleurs, il lui dit donc par la suite : « La première c’est que si nous allons boire un café c’est pour apprendre à se connaitre et pas me voir me larmoyer ». Il glissa ensuite ses yeux sur le sac qui lui avait adressé au tout début de leur rencontre et essaya de lui donner le cadeau avec un autre argument : « Et si on va boire un café c’est qu’on commence être ami, donc…On a le droit d’accepter le cadeau d’un ami non ? ». Il se mit à rire, bon d’accord l’argument était sans doute un peu tiré par les cheveux mais de quoi aurait-il l’air avec son sac et sa paire de chaussures qui ne correspond à aucune pointure des femmes qui l’entourent…C’était quand même drôlement bizarre de ramener ça à la maison. Il poursuivit ensuite : « Je crois qu’au coin de la rue, ils ont des délicieux churros ». Comme pour la convaincre avec une dernière gourmandise que c’était le bon choix que d’accepter. Il jeta un œil à au café qui était visible depuis la vitrine du fleuriste.


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Soledad Z.Ortiz
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Qui suis-je pour juger autrui? Nous sommes tous égaux dans ce monde. A traverser les instants de nos vies les plus sombres comme les plus heureux. Ce que Diego avait vécu était une tragédie. De celles qui heurte les coeurs et qui fait apparaître la compassion. Derrière mon comptoir, je ne peux que imaginer la souffrance qu'il a pût éprouver ou ressentir. Nous avons tous une façon qui nous est propre de réagir aux événements. De la douleur, des larmes et des hurlements, des cauchemars qui nous hante des jours entiers, jusqu'à des semaines voir des années pour la plus douloureuse des souffrances. Encore aujourd'hui, je repense à la tragique disparition de mon père, et il n'est pas rare que je repense au jour de nos derniers aurevoirs. «Je ne suis personne pour juger tes agissements Diego. Juste la fleuriste qui prépare les bouquets de fleurs que tu offres..» Et rien d'autre. S'immiscer dans la vie des gens ne fait pas parti de mes principes. La vie intime et privée n'appartient qu'à ceux qui souhaite la préserver et la garder justement intime. J'estime juste que chaque agissement est une conséquence, que ça soit d'un mal être profond ou d'une vie peu voir pas du tout comblée. Ce qui semblait être le cas avec Diego au vu de ce qu'il venait de me révéler. Epouser une femme sous prétexte que ce soit ses parents qui la valide n'est certainement pas la meilleure chose à faire pour être heureux, pour qu'il soit heureux lui. «Et.. Est-ce que tu en as déjà discuté avec elle? Ton actuelle fiancée. Est-ce que tu lui as dis ce que tu avais réellement sur le coeur?» C'est certainement la base de tout. La discussion. Le dialogue. Rien de tel qu'échanger verbalement avec les gens pour régler nos rancoeurs et nos soucis, certains sont plus compréhensibles que d'autres plus bornés et têtus, mais je reste persuadée que Diego aura le droit à son bonheur tôt ou tard. Je l'espère en tout cas.

L'entendre parler et pourquoi pas être l'oreille attentive à ses plaintes me plait. J'aimerais l'aider, plus que de lui dire de s'envoler de ses propres aîles. La misère et la douleur humaine me rend triste et si il y a bien une chose qui me sidère au plus haut point c'est de voir les hommes ou les femmes forcer à quelque chose. J'aimerais lui dire à Diego que l'amour n'est pas un bouquet de fleurs ou une bague passée à l'annulaire. Que l'amour c'est bien plus fort que tout quand ça se ressent de l'intérieur et que ça cogne le coeur. J'aimerais lui dire que rien n'est plus beau et précieux que l'amour et qu'il serait bon pour lui de faire preuve d'autorité envers ses parents et sa famille, de taper du poing pour leur dire qu'il est le seul maître de son existence. J'aimerais lui dire tellement de choses à Diego et cela tombe bien, l'heure de la pause approche. Une proposition qui sort naturellement de ma bouche et qui est acceptée, pour mon plus grand bonheur, sous quelques conditions.

Le sourire m'échappe soudainement, mes lèvres s'arrondissent et j'écoute, avec beaucoup d'attention, les fameuses conditions. La première, c'est son envie de me faîre connaître la personne qu'il est lui. L'homme derrière le masque de celui qui regrette sa défunte fiancée et qui n'est pas heureux sur le plan sentimental. La deuxième, c'est que j'accepte ce présent qu'il m'a apporté. J'ai bien l'impression d'être emprisonné dans un piège. Si je refuse à nouveau après ce qu'il vient de me dire, je risque forcément de le blesser et ce n'est pas mon but. J'ai vraiment envie que Diego passe une bonne journée et si accepter son cadeau peut lui permettre de garder le sourire qu'il a sur les lèvres, alors il a gagné. «Bon.. D'accord, j'accepte Diego. Mais c'est moi qui paye le café dans ses cas la.» Certainement une somme bien dérisoire face à la valeur réelle de ses chaussures, mais c'est bien la un geste amical de ma part en remerciement pour son attention à mon égard. Après tout, il a parlé d'amis n'est-ce pas? «Un ami ne doit pas refuser d'être invité quand ça vient du coeur. Et c'est ma façon de te remercier pour ton attention envers moi.»  Il a ses conditions, j'ai les miennes. «Je retire juste mon tablier et ferme la boutique et on peut y aller si tu veux.» Ca ne prendra que quelques minutes pas plus. La boutique réouvrira à mon retour de pause. Je me dépêche de filer à l'arrière boutique pour retirer le noeud du tablier proprement placé dans mon casier auprès de ma veste et de mes affaires que j'emporte avec moi pour la pause. En quelques minutes me voilà revenue vers Diego pour l'inviter à sortir de la boutique retrouvée fermée pour quelques heures comme d'habitude. «Je te suis alors..» Diego a eu le temps d'emporter son présent qu'il aura le choix de me donner de nouveau en main propre une fois posés à une table, nos boissons et churros servis.


 

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Diego Blahnik
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La communication était sans doute la clé de toute relation, il avait toujours été d'accord avec cela et serait sans doute capable de le conseilleur à quiconque mais quand il s'agissait de lui même Diego savait se montrer têtu, revêche, n'écoutant que lui même ou trop peiné pour voir la réalité en face et pour comprendre que sa fiancée avait peut être besoin de quelques explications. L'époque où ça allait bien était désormais révolue c'est vrai et il ne pouvait plus rien contre cela, c'était trop tard, une relation créer de toute pièce qui avait pris l'eau, il pouvait espérer maintenant simplement de l'amitié, de la tendresse et du respect mais peut être plus d'amour. Soledad avait les mots justes et savait le calmait, comme si finalement elle le connaissait bien, d'une manière logique et rationnel, comme il en avait besoin. Parler à sa fiancée, peut être qu'un jour il aurait le courage de le faire en effet...Un sourire s'afficha sur son visage avant de lui répondre : « Tu n'es pas juste une fleuriste Soledad, déjà un métier ne défini pas la personne qu'on est, et tu m'as plus aider et écouter que beaucoup de mes proches ». Cette jeune femme semblait douter d'elle ou ne pas avoir conscience de sa valeur, il se demandait comment une femme qui semblait si gentille et qui était aussi jolie pouvait douter d'elle même et de sa valeur, chacun son histoire et pour l'instant encore il connaissait mal celle de la belle Soledad. Pourtant il essayerait de le savoir, comme elle cherchait à l'aider pour l'instant en lui posant des questions, avait-il parlé de cette histoire de deuil à Daniela, non jamais, il avait tout gardé pour lui et pendant bien des années, c'était presque étonnant qu'il en parle maintenant, preuve qu'elle lui inspirer confiance et c'était quelque chose de plutôt rare. Ce n'était pas souvent. Cependant Diego était honnête, comme il l'avait été avec elle depuis qu'ils se parlaient : « Non, elle n'a jamais su que j'avais eu une petite amie qui était décédée, elle n'a jamais su qu'elle lui ressemblait. Je n'ai pas parlé de Nina pendant bien longtemps, tant elle semblait présente dans mes pensées... ». Il allait même encore secrètement la voir au cimetière. Il avait toujours été fidèle sur le plan physique à Daniela mais il ne pouvait pas s'empêcher de penser parfois à Nina, c'était plus fort que lui, il ne voulait pas qu'on l'oublie, qu'on oublie qu'elle avait exister, qu'elle avait compter pour des gens, que c'était une jeune femme bien et la culpabilité qu'il ressentait à ce jour était énorme car il savait qu'il avait une grande part de responsabilité dans cette affaire.
Soledad proposait un petit café et en réalité rien ne pouvait faire plus plaisir à Diego, tout simplement parce qu'il aimerait échanger avec elle en dehors de ses quatre murs dans lesquels ils s'étaient rencontrés, la boutique avait l'air jolie pourtant mais cela justement maintenant beaucoup l'échange de client à vendeur alors que maintenant, les choses étaient plus intimes, déjà Soledad n'était plus vraiment une vendeuse mais une jeune femme qui connaissait bien des choses sur sa vie et l'idée qu'elle pouvait faire partie de ses proches plaisait bien à Diego. Comme cela lui plaisait de se dire qu'ils allaient passer un bon moment en mangeant un petit bout quelque part mais bien sûr il ne put s'empêcher de penser à son cadeau qu'elle lui avait d'abord refuser et maintenant il espérait qu'elle allait le prendre. Que ferait-il de cette paire de chaussures après tout ? Il fut tout heureux quand elle accepta enfin de payer un café en échange des chaussures, certes la valeur n'était pas la même et cela arrangeait bien Diego qu'elle accepte enfin les chaussures : « Ok, deal alors ! ». Ce n'était pas grand chose pour elle mais beaucoup pour lui, et sans doute aussi pour son égo, on ne refuse pas grand chose à un Blahnick et même si il n'était pas comme ça, il aimait bien avoir raison et ne pas se sentir frustré. Diego attendit que la jeune femme retire son tablier, remettant par la même occasion son écharpe et ses gants pour affronter le froid hivernal avant de lui dire : « J'espère que c'est aussi bon que c'est beau ». C'était apparemment un lie très à la mode et très « instagrammable » . Diego et Soledad partirent donc en direction des lieux, un café à la décoration très stylé mais avec une carte très traditionnelle, proposant à la fois les fameux chocolats espagnols mais aussi les churros.

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