Après-midi soleil et farniente ( pv Amy )

Après-midi soleil et farniente

L'été se rapproche de jour en jour. Et avec une journée comme celle-ci, il serait regrettable de rester enfermer dans l'appartement et de ne pas en profiter. D'ailleurs, je déteste rester enfermée chez moi à me tourner les pouces alors qu'il y a tant à faire en extérieur, comme aller sur la plage pour bronzer et mater quelques hommes en train de surfer pour le plaisir des yeux. C'est certainement l'un des plus beaux avantages de vivre près de la plage. Je fais partie de ces privilégiés qui ont cette opportunité de passer du bon temps sur les plages alors que d'autres n'ont pas cette chance. J'ai longtemps été dans ce cas-là, je profite autant que je le peux. La vie et mes rêves m'ont permis de me retrouver en Espagne et je compte immortaliser ce pan de ma vie. Mais c'est sûr que, contrairement à la Floride, la température extérieure n'est pas la même. Mais après avoir vécu toute ma vie au Canada, il fait bon de passer du bon temps dans un pays chaud comme l'Espagne.

-- Outfit -- Sans trop tarder, j'enfile mon nouveau maillot de bain à deux pièces que je me suis acheté la veille et me prépare à passer l'après-midi à la plage. Ma serviette et mon paréo bien ranger dans mon sac de plage, j'attrape mes lunettes de soleil et les place sur la tête, puis je me rends dans le frigo pour récupérer une bouteille d'eau. Et enfin, je retourne dans le salon pour y chercher After, mon dernier roman en date que je trouve vraiment intéressant. Je suis prête. Je sors de l'appartement et commence à me diriger vers les escaliers lorsque je constate que j'ai oublié ma crème solaire. Je retourne dans l'appartement pour y chercher mon flacon. Cette fois-ci, tout est bon. Je retourne dans le palier et emprunte les escaliers pour me rendre à la plage.

Sur la route, j'entends une notification d'Instagram. C'est Giulia qui a posté un commentaire. Je souris à son message et lui réponds à mon tour. Quelques bonnes minutes plus tard, j'arrive enfin sur la plage déjà bien bondée. Je me trouve un emplacement, pas trop loin d'un poste de garde, car bien placé pour mater les quelques surfeurs qui sont sur l'eau ou sur le point d'y aller. Et il y a vraiment de très beaux spécimens, il faut bien se l'avouer. Je place ma serviette sur le sable chaud, retire mon paréo que j'ai finalement mis sur moi et m'assois. Je m'imbibe de mon auto-bronzant, prenant bien soin de m'en mettre de partout. Puis, j’étends mes jambes et regarde à l'horizon, lunettes placées sur le nez. Mais après un petit moment, je m'allonge entièrement sur la serviette et commence à bronzer. Ici, il n'y a nul besoin de musique. La nature, les vagues, les mouettes, tous ces sons sont naturel et c'est assez apaisant. Mais après un bon bout de temps, je me relève légèrement et regarde mon téléphone pour voir si Giu m'a laissé un message ; ça fait un bon moment qu'elle m'a dit qu'elle me rejoindrait et je n'ai toujours pas de nouvelles. Je me recouche sur le dos et continue ma petite activité que j'aime tant faire. Puis, au bout d'une quinzaine de minutes plus tard, la voilà qui débarque et m'annonce qu'elle a dû faire partir des gars qui me dévisageaient avant qu'ils ne me sautent dessus pour me dévorer toute crue. Je relève les lunettes et regarde dans leur destination. Leur silhouette sont assez éloignées pour que je puisse en conclure quelque chose, mais de ce que je peux voir, ils ont l'air assez mignons de loin. Là, elle ajoute qu'elle les a surpris en train de se demander lequel des deux pourraient m'avoir dans  son lit. Je souris, toujours en les fixant. «Et tu ne les a pas laissés me dévorer toute crue ? J'aurais pu choisir moi-même avec qui j'aurais aimé être au pieu comme ça. Ça leur aurait éviter de se disputer ma personne.» Je laisse échapper un rire avant de détacher mon regard des deux pervers pour le reporter sur mon amie en train de s'étaler de la crème sur sa peau. Elle me demande comment je vais et me dit être être ravi d'avoir vu mon poste d'Instagram. Je souris. «Je vis pleinement ma vie de célibataire comme tu peux le voir. Et tu as bien fait de me rejoindre aussi. Tu as besoin de prendre du bon temps, toi aussi. Puis, je suis bien heureuse que tu sois là, sinon, il y a de fortes chances que je me serais déjà retrouvé dans les bras de l'un de tes nouveaux amis.» j'ajoute avec ironie. «Bon, et toi ? Mise à part le ménage, tu vas bien ? Ton homme ne te fais pas trop la misère ? Sinon tu me le dis et je sors les griffes.» j'imite le chat en plaçant mes doigts devant mon visage.

Codage par Libella sur Graphiorum

Après-midi soleil et farniente

Quand j’arrive à la plage, je vois directement que mon amie va très rapidement être emmerdée par deux gros lourdeaux. Certes mignons mais avec aucune intelligence ni même aucune finesse. Vu comment ils parlent d’elle, je crois que je lui sauve un peu la mise en les faisant déguerpir. Mais je déchante vite quand j’arrive près d’elle et que je lui explique. Quand je vois son regard se lancer vers les deux jeunes gars et qu’elle finit par me dire qu’il aurait fallu que je les laisse faire pour qu’elle puisse faire son choix, j’ouvre la bouche quelque peu hébétée, ne sachant pas trop quoi lui répondre. Je regarde les deux types qui sont déjà sur une autre proie et je lui réponds « Je suis désolée, je ne pensais pas que ce genre de gros connards serait ton style ! » Je me mordille la lèvre inférieure et mon regard revient vers mon amie. Je suis toujours étonnée, je l’avais pourtant souvent entendue dire qu’elle aurait voulu un gars bien, qui prenne soin d’elle et qui soit avec elle pour autre chose que ses formes ! Ou je me suis trompée ! Je reste dans un premier temps avec mon mini short et juste mon haut de bikini. J’étale juste de la crème solaire pour éviter de devenir écrevisse, car je n’ai pas encore assez proposer ma peau à notre doux soleil espagnol. Et là, lui demandant comment elle va, elle me parle des deux types qui viennent de partir. Je rigole en comprenant qu’elle aurait fait l’erreur et qu’elle était, tout de même, contente que je les aie fait fuir. Je les regarde alors à nouveau même s’ils sont maintenant loin de ma vue « Tu as bien raison de profiter, mais loin de leurs bras ! Tu vaux bien mieux que ça ! D’ailleurs, j’ai souvent des soirées avec mon boulot, ça te dirait pas d’une fois venir avec moi, pour me tenir compagnie. Tu pourrais être ma cavalière et rencontrer des gens supers intéressants et pour la plupart, super riches en plus ! » J’aime pas ce genre de soirée car je ne me sens jamais à ma place, mais si Amy est là pour l’une d’elle au moins, je sens qu’on pourrait très bien s’amuser. Et qui sait, pourrait-elle tomber sur un bel homme riche qui l’emmènerait dans sa belle voiture. Non mais on peut toujours rêver non ? Et quand elle me demande si mon homme va bien et si tout va bien entre lui et moi, je sourie aux anges, comme à chaque fois qu’il entre dans la conversation de toute façon « Tout va pour le mieux, tu peux encore rentrer tes griffes pour le moment, mais promis si un jour, il m’ennuie trop, je te préviens et je profite du spectacle de ma panthère favorite ! » Je rigole puis je lui dis « J’aimerais juste sincèrement que mon frangin fasse des efforts et tente un peu de lui parler, de le rencontrer. Tu vois, il fuit ! Moi, je m'entends bien avec mon beau-frère par contre ! » Je lui montre alors les surfers et je finis par lui dire « D’ailleurs ça m’étonne que mon beau-frère ne soit pas là, ce sont tous ces potes. Je suis sûre qu’il te plaisait, c’est un grand gars, une belle carrure, des longs cheveux sombres et des tatouages ! » Puis je rigole, s’il n’était pas accro à la cocaïne et l'adrénaline, je crois que je lui aurais bien présenté mon amie. Il faut vraiment qu’elle se trouve un gars bien . Mais en attendant, je fais, avec elle, des soirées, on discute pendant des heures quelquefois au téléphone. Je l’adore tellement On a vraiment une amitié belle et sincère !

Codage par Libella sur Graphiorum

Après-midi soleil et farniente

Me faire reluquer à la plage ce n'est pas quelque chose que j'avais bien pris en compte lorsque je me suis installée à Tampa. J'aurais dû me douter que me foutre en maillot de bain et bronzer au soleil allait forcément attirer les mecs et les faire loucher en matant mes seins, et donc s'imaginer faire bien des choses avec moi. Même si c'est assez flatteur, ça reste tout de même assez effrayant de penser qu'une simple poitrine peut donner de l'imagination. Je ne suis pas une grande amatrice de ce genre de comportement, surtout celui des hommes qui n'ont aucun respect pour la femme – nous ne sommes pas toutes sainte non plus. Si se mettre en maillot est significatif de provocation et d'excitation chez l'être humain, que pouvons nous faire à l'avenir ? Bronzer tout habillé ? Il n'en est pas question. La vie nous a offert un corps permettant d'absorber la lumière du soleil, je ne cesserai jamais de me mettre à l'aise, parce que des pervers en prennent plein les yeux. Fort heureusement, il y a ma chérie, Giulia, ma protectrice qui vient justement d'arriver et de surprendre deux cas désespérés en train de s'imaginer me faire des choses. Qui sait ce qui se serait passé si elle n'avait pas été là ? M'auraient-ils abordés pour me proposer de me joindre à eux ? Ou bien auraient-ils simplement été cool avec moi pour ensuite profiter de moi et de mon corps ? J'en sais fichtrement rien. Je ne suis pas dans la tête de ces cons et je sais même pas si j'aurais un jour l'envie de percevoir leur sombre pensées. Quand je vois le regard expressif, presque désolé de Giulia, je souris. «Je plaisantais, ma belle. À quel moment tu m'as pensée assez naïve pour partir avec ces deux abrutis ? Me faire reluquer les seins à longueur de journée, ça me déstabiliserait et me gênerait à un point que tu t'imagines pas. Crois-moi, aucun risque qu'un jour je suive des gars comme ces deux-là. Je préfère de loin passer cet après-midi avec toi plutôt qu'en présence de pervers.» Je la regarde s'étaler de la crème sur elle. Dans le même temps, elle prend de mes nouvelles alors je lui réponds que je vis ma vie de célibataire du mieux que je le peux avant d'ironiser sur ce qui vient de se passer avec les deux gars. D'ailleurs, je peux l'observer en train de les fixer. Je dis rien, tout en regardant dans leur direction également. Ce que j'aime avec Giulia, c'est son côté protectrice qu'elle a avec moi. Bien que je n'en ai pas besoin, c'est touchant de sa part. Sans trop s'attarder sur les deux mecs en train de causer avec d'autres filles, c'est dire les losers qu'ils peuvent être.

Giulia me parle de soirées qu'elle a très souvent avec son boulot et me propose de venir au moins une fois avec elle en tant que sa cavalière pour aussi pouvoir rencontrer des gens intéressants et riches qui plus est. Je ne suis pas très branché richesse pour avoir vécu dans la pauvreté toute ma vie. Si je venais à rencontrer l'homme de ma vie qui serait plein aux as, ce serait certainement pas pour son argent que je le désirerais mais pour l'homme, sa bonté et sa personnalité. En aucun cas l'argent entrerait dans les caractéristiques de l'amour. Néanmoins, si cet homme, celui pour qui mon cœur battrait devait posséder tout ce que je recherche et que la richesse ferait partie de sa vie, bien sûr que je le choisirais. L'argent n'a jamais été ma plus grande priorité dans l'amour. Juste l'homme. «Si ça peut te permettre de te sentir plus à l'aise – car je suppose que c'est pour cette raison que tu aimerais que je sois ta cavalière ? Pour te sentir mieux à ce genre de soirée ? Pourquoi pas. Si ça dérange personne que tu invites une amie, je serais ravie d'être ta cavalière à tes futures soirées.» je réponds en lui prenant sa crème des mains. «Passe là moi, je vais  t'en mettre sur le dos, si tu veux. Vas-y, allonge-toi sur le ventre pour que je puisse te l'étaler.» A mon tour, je lui demande comment elle va, puis son couple. Je suis très curieuse quand il s'agit de parler de romance. Ce n'est encore que leur début, mais je suis heureuse qu'entre elle et son homme tout se passe bien. Puis, quand je l'écoute m'en parler, je peux ressentir l'amour qu'elle éprouve pour lui. Par contre, au moment où elle commence à parler de son frangin, j'imagine (avant même qu'elle ne finisse) la suite de sa phrase. Seulement, dans tout ce qu'elle me dit, ce n'est pas exactement ce que je vis avec les miens. Le sien est plutôt du genre à ne pas vouloir faire d'effort avec son copain. Je commence à ouvrir la bouche pour lui répondre lorsqu'elle me montre un groupe de surfeurs – ses potes - un peu plus loin. Je relève la tête dans la direction qu'elle m'indique et plisse légèrement des yeux pour mieux les apercevoir. Je continue à lui étaler la crème sur son dos. «Les frères, je te jure. Des fois, on se demande pourquoi ils ne font jamais aucun efforts. Quand c'est eux qui veulent nous présenter leur copine, c'est limite ils nous obligent à faire leur connaissance, à leur parler. Mais quand c'est nous, les sœurs, alors là il n'y a aucun frère. Je comprends ce que tu veux dire, ma belle. Et voilà, ma belle.» je lui remets sa crème. «J'ai jamais bien compris pourquoi les frères étaient aussi peu ouvert à l'idée que leur sœur pourraient être heureuse avec un mec. Tu as tout essayé avec lui ? Je veux dire pour lui donner toutes les raisons du monde à le rencontrer. Je suis sûre que ton copain est super cool alors je vois pas pourquoi ton frère ne l'apprécierait pas. Tu as déjà eu une mauvaise expérience avec un ex par exemple pour que ton frère ne soit pas ouvert pour le rencontrer ?» Je pioche dans mon sac et récupère ma bouteille d'eau. J'espère ne pas le montrer, mais depuis qu'elle m'a fait savoir que son frère pourrait me plaire, je rougis légèrement. Mais de ce que je sais, il est déjà casé alors aucune chance que je devienne la belle-sœur de Giu.

Codage par Libella sur Graphiorum