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Olivia Sorola
Olivia Sorola
Je viens tout juste d'avoir : 25 Mon quartier, c'est : Sants
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Vendeuse de vinyl et étudiante
Messages : 408
Date d'inscription : 24/01/2022
FT. ALVARO
Bien qu’Olivia se soit sentie toujours différente des autres filles, par son physique surtout mais aussi par son état d’esprit parfois trop « sérieuse », sa routine du matin n’était pas si différente des autres. Elle n’était pas superficielle, ce n’était pas le terme mais elle n’avait pas envie qu’on la trouve négligée. Elle était déjà trop grosse et pas toujours à la mode, elle pouvait pas se permettre d’avoir une tête mal réveillée quand elle allait à l’université. Jamais trop maquillée, elle mettait pourtant près d’une heure pour essayer de ressembler à quelque chose de plus convenable, même si peu importe le reflet qu’elle voyait d’elle dans le miroir : elle ne l’aimait pas et ce n’était pas nouveau. Toujours discret, son fond de teint, son fard à paupière et son rouge à lèvre était toujours plus ou moins en adéquation avec ses tenues. Noir, la plupart du temps, elle s’autorisait parfois des couleurs pastels mais son manque de confiance en elle lui interdisait de porter des vêtements plus provocant. Sauf lorsqu’il agissait de ses concerts, comme si une autre personne sortait d’elle-même, elle pouvait avoir un look beaucoup plus extravagant, parfois rock ou parfois sexy. Après cette heure dans la salle de bain, elle devait encore promener son chien dans le quartier, une ballade pas trop longue le matin et il lui arrivait parfois de prendre un thé avant de partir. Jamais trop de nourriture le matin, parfois elle prenait une galette de maïs quand il s’agissait d’une dur journée à venir. Là encore, même si les apparences étaient contre elle, Olivia ne mangeait pas d’une manière démesurée. Aujourd’hui pourtant, son chien Lapsus étant malade, elle avait perdu un temps considérable à essayer de nettoyer les multiples vomissements dans la cuisine. Elle était certaine que c’état le repas d’hier, sa mère avait tendance à lui faire finir les restes mais parfois l’estomac du petit chien ne tenait pas le choc, et comme il fallait trouver une responsable, la mère d’Olivia était toute trouvée. Avoir des animaux imposait de nombreuses responsabilités que la jeune femme avait accepté en ouvrant les portes de la SPA et en décidant de repartir avec son chihuahua Lapsus. Cependant, prise par le temps, elle sortit à toute vitesse de l’appartement pour sa promenade et réalisa aussitôt la porte fermée que les clés étaient à l’intérieur. Elle commença à promener le chien sans perdre de temps mais elle devait trouver une solution et vite. Evidement sa mère, Vega fut la première informée de la situation et elle lui promis qu’elle allait bientôt arrangé ça, qu’elle viendrait lui ouvrir très vite. Mais la ballade continuait et il n’y avait pas de nouvelles de Vega, personne qui semblerait pouvoir l’aider. Allait-elle devoir payer un serrurier ? D’accord elle n’avait pas cours tout de suite mais elle ne pouvait pas non plus perdre trop de temps, et perdre de l’argent pour un oubli aussi bête l’ennuyait aussi. Elle passait tellement de temps dans ce magasin de vinyle et même si elle aimait son travail elle préférait se dire qu’elle travaillait pour quelque chose, un voyage, un appartement. Oui, Olivia avait eu l’idée de prendre son propre envol, d’avoir son appartement à elle car Vega était une femme exceptionnelle pour la plupart des gens mais c’était également une mère trop protectrice et qui ne souhaitait pas qu’elle devienne chanteuse. Parfois pour une jeune femme qui essaie de se construire, ce n’est pas facile. De toute façon, Olivia n’avait pas les moyens d’avoir une maison rien qu’a elle, sa mère ne pouvait l’aider nullement financièrement et elle gagnait trop peu d’argent, elle n’avait droit à aucune bourse, peut être qu’elle pourrait se payer une chambre de bonne mais à ce compte-là, et avec le chien, autant rester dans l’appartement familiale. Après une ballade de trente minute, alors que celle-ci ne dépassait pas le quart d’heure habituellement, Olivia regagna son hall d’immeuble. Il y faisait un froid de canard, elle s’assit sur une marche en prenant soin de mettre Lapsus à l’abris dans son manteau. Sa mère lui avait écrit un message, une solution arrivait bientôt. Elle avait du mal à savoir de quelle solution il s’agissait mais elle l’accepterait, pas le choix. Dans ce froid polaire contre la rambarde de l’escalier, visiblement trop peu réveillée, elle fermait les yeux attendant la délivrance de ce matin, regagnant une sorte de mi-sommeil.

(c) ANAPHORE
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“Cachons nos bons cœurs sous des airs de méchants, ” @Olivia Sorola

Cela fait combien d'années qu'il n'a pas eu de nuit complète, sans réveille, sans cauchemars ? la nuit est parfois sa plus redoutable ennemie, impossible de trouver la route du sommeil. Il a l'esprit trop occupé, fixant ce plafond en se demandant où il en est dans sa vie. Il perd le fils des heures de sommeil, il y a des mots qui tournent dans tête, des fantômes du passé qui lui cognent dans les côtes. Il sort, il boit profitant de sa nuit autrement. Il n'a jamais été un gros dormeur, quelques heures à droite et à gauche lui suffisent, trouvant un misérable morceau de répits. Parfois il finit par s'écrouler de fatigue, son corps lâche ne suivant plus la cadence de cette vie parfois trop rapide, trop brutale, trop excessive. C'est la sonnerie de son téléphone qui le sort de son sommeil, une grimace, il n'avait pas entendu les premières sonneries : Vega. Avant qu'il ne puisse la rappeler un message s'affiche sur son écran « passe à l'appartement, Livia est enfermée dehors. Merci. » ironie du sort, pourquoi lui demander ce genre de service ? elle sait que lui et Livia ils ne se parlent plus, ils ne sont plus aussi prochequ'avant, simple salutation futile, quelques mots par politesses. Mélange d'amitié et d'amour de jeunesse impossible, devenues des étrangers qui se connaissaient si bien, une explosion causée par le non-dit, des stupides erreurs, des sentiments étouffés, jalousie et trahison les ont éloignés. Il ne peut lui refuser ce si petit service, Alvaro a bien des défauts mais sa loyauté et inébranlable. Il lui sera toujours redevable car c’est grâce à elle qu’il n’a pas mal finit, qu’il n’est pas devenu un voyou. Dès lors qu'elle l'appelait il répondait présent. Pourtant à cet instant il hésite, faisant tourner son mobile entre les doigts, puis ll répond un ok furtivement avant de se mettre à fouiller dans le tiroir de son meuble, à son départ elle lui avait laisser fermant ses doigts sur les siens, un sourire chaleureux que même sa mère ne lui a jamais adresser. Il a compris dans ce sourire qu’elle lui laissait ce trousseau pour ne plus qu’il se retrouve à la rue. Alors oui il pouvait bien mettre sa fierté de côté, pour un instant juste pour cette fois. Trop de fierté ou pas assez de courage ?


Il avait une centaine de raisons à décliner. Parce que le temps s'est écoulé, parce que rien n'est plus comme de l'époque où ils vivaient chez elles, parce que tout est différent. Pourtant, le voilà à lever le regard vers l'immeuble qui abrite la jeune femme, dans le quartier. Il retire le casque de sa moto, se recoiffant vite fait en passant sa main dans ses cheveux, le froid lui fouette les joues. Il n'avait pas bonne impression à faire elle le connaissait. « J'y suis. » il envoie son message avant d'enfoncer ses mains dans ses poches. Il est temps de mettre fin à ce silence entre eux. Il s'avance jusqu'à l'entrée de l'immeuble, voyant déjà la chevelure flamboyant d'Olivia. Le cœur serré de se retrouver seul face à elle, le cœur acerbe de se remémorer de ces paroles qu'elle a prononcé, le cœur nostalgie de sa stupide vengeance et des larmes qu'il a fait coulé. Il s'arrête devant elle, jouant avec le trousseau de clef dans poche. « Salut liv » dit-il le plu simplement du monde, elle relève les yeux vers lui, puis deux oreilles dépassent du manteau de la rouquine, Lapsus jappe en le voyant au moins un des deux est heureux de le voir. « On dirait bien que c'est moi ton sauveur. » il n'a pas perdu ce fichu sourire, ses yeux habituellement si sombres son animés par cette lueur espiègle. Et parfois il arrive qu'on revienne toujours vers la bonne personne. Et en croisant ses iris claires il retrouve cette atmosphère apaisante, qui réchauffe le cœur et qui fait taire ses démons. Un pas de nouveau vers elle, posant un de ses pieds sur la marche, minimisant un peu la distance entre eux. Du bout des doigts il vient effleurer la truffe du chihuahua qui curieux avait réussi à sortir largement sa tête. Il lui montre le trousseau avec ce petit porte-clef qu'elle lui avait offert il y a bien des années de ça symbolisant le vestige de leur relation. « Ta mère m'a appelé. » et elle sait qu'il ne lui refuse pas grand chose, il baisse enfin ses iris chocolat qui dévoraient les siennes depuis qu'elle s'étaient croisées.
Olivia Sorola
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FT. ALVARO
Les yeux mi-clos, Olivia attendait sa délivrance, elle croyait dur comme fer que ce serait sa mère qui arriverait mais ce fut le bruit du moteur d’une moto qui la secoua un peu. Une moto ? Celle-ci ne lui était pas étrangère, elle la connaissait, enfin surtout son propriétaire, c’était la même que celle d’Alvaro mais c’était quasiment impossible qu’il soit là, qu’est-ce qu’il ferait là ? VEGA ! Sa mère était capable de faire n’importe quoi pour aider sa fille mais ça…Elle ne s’y attendait pas. Pourtant lorsqu’un des pieds du motard toucha le sol, elle savait que c’était lui. Elle était capable de le reconnaitre entre mille. Malheureusement. Son casque enlevé, lui donna la confirmation de son intuition : c’était bien lui. Alvaro, le beau gosse, qui fait un mouvement de cheveux digne de Loréal. Si il vient lui balancer les clés de la maison sur ordre de sa mère, pas besoin de jouer au mannequin. Surtout avec elle, surtout après ce qu’il avait fait. Il y avait une époque où simplement le voir de loin aurait été une grande satisfaction et lui aurait fait décrocher un large sourire mais c’était plus le cas désormais. Lorsqu’elle voyait Alvaro elle n’avait plus de sourire, plus rien, ni même les yeux qui pétillent, tout cela c’était arrêté le jour où il avait été du côté des gens qui la harcelaient, qu’il s’était moqué d’elle. Et malgré tout cela, elle n’avait pas tout de suite dit la vérité à sa mère, elle voulait pas le perdre totalement même si au final elle l’avait déjà perdu depuis longtemps : il avait choisit de sortir avec une fille, il avait choisit de se moquer d’elle et de l’humilier publiquement, pourtant elle savait que son départ lui aurait fait encore plus de mal. Mais Vega l’avait longtemps travailler au corps, lui demandant à chaque fois qu’elle voyait sa fille en larme qu’est ce qui se passait, Olivia avait d’abord était vague abordant des moqueries des autres élèves et puis un jour il y avait eu cette phrase de Vega « Tu ne crains rien avec Alvaro, il ne va pas hésiter à en frapper un s’il le faut, et même si je cautionne pas ça, ils l’auront bien cherché ». Olivia avait regardé sa mère, un long moment, elle était si naïve, un peu comme elle, qui pensait qu’un humain ne pouvait pas faire de mal à un autre humain. Elle n’en pouvait plus de ce monde de bisounours dans lequel Vega vivait en permanence, elle souffrait tellement et sa mère qui n’y comprenait rien, elle lui avait simplement répondu « Maman, il est de leur côté ». Elle avait vu la rage et la déception sur le visage de sa mère, sa colère et elle savait qu’Alvaro ne serait bientôt plus parmi elle, même si cette phrase lui avait un peu échappé. Il été arrivé jusqu’à elle, avec son plus beau sourire, presque comme si de rien n’était mais Olivia était plus rancunière qu’on pensait et moins réservée quand on la connaissait bien : « Salut Al’ ». Soupira-t-elle avant de voir son chien s’approchait dangereusement d’Alvaro, elle avait presque envie de le serrer contre elle mais c’était un peu trop, et puis elle savait qu’Alvaro adorait les animaux. Alvaro lui dit ensuite que c’était son sauveur ? Quelle ironie ? Son sauveur ! Alvaro n’avait pas employé les bons mots cette fois ci et Olivia ne gardait pas son sarcasme pour elle « Espérons que tu sois plus doué en serrurerie qu’en harcèlement scolaire alors si tu viens m’apporter ton aide ». Elle afficha un rictus, il y a quelques années ça aurait été un sourire, un vrai sourire plein de gentillesse mais maintenant ce n’était plus ça. « J’ai compris que c’était un coup de ma mère à la minute où je t’ai vu, t’inquiètes. Les clés sont à l’intérieur donc on a juste à monter, tu m’ouvres la porte et puis voilà ». Comme pour minimiser le temps où ils seraient en contact tous les deux, elle savait bien qu’il était dangereux. Dangereux car il pouvait toujours la toucher, positivement ou négativement et elle avait peur de ça. Et puis forcément elle posa ses yeux sur le porte clé, c’était l’un de ces cadeaux, il y en avait eu un certain nombre. Quand Olivia appréciait les gens, elle n’hésitait pas à faire des cadeaux. Celui-ci c’était l’un des premiers, souvenirs d’un voyage scolaire. Puis après il y en avait eu plusieurs, notamment une jolie chemise, un jour où ils étaient partis tous les trois pour faire du shopping. Alvaro avait peu d’habit avant, il en avait toujours eu peu après mais il avait quand même quelques basiques, et une jolie chemise pour un jour « vraiment important ». Est-ce que tout ces moments avaient comptés pour lui ? Olivia était complétement perdu et ne savait plus du tout ce qu’il en était du côté d’Alvaro. Comment voir en lui quand on est trahi ? Elle se rappelait les mots qu’elle lui avait dit à l’époque : « Maintenant tu seras plus jamais tout seul, on sera toujours là pour toi tu sais, ma maison sera toujours ta maison Al’ alors fais comme chez toi ». Il venait d’arriver à cette époque et elle avait voulu le mettre en confiance. C’était des paroles d’une époque ancienne, pourtant devant la porte de l’appartement il découvrirait bien vite que son bureau, n’avait pas beaucoup changé, il y avait toujours une place pour lui. Elle le laissait ouvrir la porte avant de lui dire, n’ayant rien oublier : « C’est ta maison Al’, alors fais comme chez toi ». Pourvu juste que si il avait besoin d'aller aux toilettes, se faire un café se serait rapide.

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“Cachons nos bons cœurs sous des airs de méchants, ” @Olivia Sorola

S'il joue tant avec le feu, c'est parce qu'il est déjà brulé au plus profond de son âme. Il ne fait pas partie de ceux qui résonnent, qui réfléchissent avant d'agir. Il n'a pas l'esprit sensé, il mord l'adversité, il fonce dans ses sentiments noirs à en perdre la raison, ce qui est juste. Al' en a fait un tas d'erreurs, comme si par peur de tout perde il faisait exprès de tout détruire pour ne plus rien avoir. Il n'avait pas mille solutions pour s'en sortir dans la vie, et parfois ses démons le bouffe jusqu'à la moelle, ses ténèbres l'enveloppe et l'obscurité de son âme se reflète dans ses yeux, dans ses actions. Olivia fait partie de ses plus grands regrets, son comportement envers elle a été abjecte. Mais elle avait réveillé en lui une douleur, ne prennent pas attention au poids des paroles échangées avec d'autres, l'identifiant a d'autre du gars vivant dans la rue, il n'était alors que ça pour elle ? Et c'est peut-être parce qu'il l'aimait un peu trop qu'il s'est senti doublement blessé, ne sachant que faire de ses sentiments il est allé à l'inverse de la logique. Les paroles colportées ont eu une autre saveur, aigre et douloureuse. Il n'a jamais vraiment su ce qu'elle avait dit mais même si ses mots avaient été déformés, elle en avait trop dit. Elle n'était pas dans son droit, lui qui voulait changer, oublier qu'il n'avait jamais été aimé, oublier le froid, la faim, le manque de sommeil, le manque d'attention, le manque de tout. Il n'a jamais voulu faire partie de ce gang, mais une décision, un aléa, une fille la mener dans leurs rangs, des blagues, des mots blessants. Il ne disait pas grand-chose riait simplement, mais cela voulait bien dire des choses pour la rousse. Il approuvait au lieu de la sauver. Culpabilité mélangée à la vengeance, comme une preuve de montrer ce qu'est la vie lorsqu'il n'y a pas d'amour et de protection.  L'erreur est humaine n'est-ce pas ? il n'a pas pu formuler ses excuses, par fierté par rancœur, par manque d'occasion. Peut-être c'était mieux ainsi qu'elle le déteste car il n'était pas bon pour elle, il risquerait de ternir sa si douce lumière. Plus il était loin d'elle moins il risquerait de la blesser n'est-ce pas ? une théorie bien simple si la mère de la rousse ne s'en mêlait pas, faussant l'équation. Incapable de lui refuser un service car elle lui avait tant donné, il aurait aimé avoir une mère aussi aimant et protectrice pas le genre qu'il a pu avoir dans son enfance. Juste lui ouvrir la porte et tu te casses. S'était-il dit avant de la voir la sur les escaliers et il savait que cela n'allait pas être de simples banalités échangées, que toute relation est faussée par de non-dits, d'incompréhension, oui beaucoup trop. « Espérons que tu sois plus doué en serrurerie qu’en harcèlement scolaire alors si tu viens m’apporter ton aide » un sourire, ses yeux se voilent montrant un aperçu de la noirceur de son âme. Ses iris dévorent les siennes, engloutissant son esprit. Bien qu'il eût la phrase parfaite pour la mettre ko il ne dit rien car il a suffisamment fait de dégât. Qu'elle ne se lance pas dans un combat qu'elle ne peut gagner. « Ne t'en fais pas je ne comptais pas rester, j'ai une villa à cambrioler. » dit-il en laissant le doute s'il plaisantait ou non. Il la dépasse sans même la regarder, essayant de clamer son cœur qui s'était mis au rythme des tambours de guerre. Il lâche un soupir enfonçant les mains dans ses poches sans lui tirer un mot pour monter jusqu'à l'appartement, jouant avec les clefs dans ses poches. Tournant la clé dans le verrou ça lui rappelait l'époque où il y vivait, ou tout était plus simple être eux. Il pousse la porte pour la laisser entrer sans volonté de franchir le seuil. Une boule de nostalgie vient lui nouer la gorge lui rappellent qu'il n'avait plus sa place ici. « Plus depuis longtemps Liv'. » ses yeux se posent sur elle, lui faisant passer le message qu'elle en était en partie fautive, mais il ne serait jamais resté éternellement. Il aurait fini par partir de son propre chef finalement cela n'a fait qu'accélérer les choses. Qu'est-ce qu'ils seraient advenus d'eux s'il était resté? Avant il l'appréciait bien plus qu'une amie, aurait il franchit le pas, serait-il venu humer l'odeur de sa peau glissant ses doigts sous son pull... Fantaisie, un "et si" envoler dans le passé.

Il voit dans son comportement, sa gestuelle qu'elle ne veut pas qu'il parte tout de suite dans le cas contraire elle ne lui aurait jamais laissé l'occasion d'entrer. Il essaye d'analyser les sentiments qui fulminent lorsqu'il la regarde, ce mélange le pousse alors à dire.« Le déplacement vaut bien un café. » dit-il en fermant la porte derrière lui, insolant, Lapsus vient alors dans ses jambes remuant sa queue, probablement heureux de le voir rester ou d'avoir une paire main en plus pour le gratouiller. Il se baisse pour la crasse avec tendresse après avoir poser ses effets à l'entrée« Toi au moins tu es heureux que je reste. » joueur, il lance un léger regard à Livia, ce foutue sourire sur ses lèvres, il essaye de lui faire baisser un peu les armes n'ayant nul envie de se battre avec elle, car il sait que s'il commence ce combat il l'achèvera et mettre fin à toute possibilité de réparer ce foutoir entre eux. Il passe près d'elle, sentant l'odeur de son parfum, pour aller à la cuisine. « Toujours avec deux sucres ? » dit-il a son intention, il savait qu'elle aimait le prendre trop sucré. Allumant le percolateur, Vega était une grande amatrice de café depuis toujours. Il ne savait pas trop ce qui l'avait à rester, la nostalgie ? l'envie de rattraper les choses ? Tout le monde a droit à une seconde chance, même lui n'est-ce pas?

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FT. ALVARO
L’avoir là, près d’elle, chez elle, la perturbait beaucoup. Alvaro avait été pendant longtemps un sujet de trouble chez la jeune fille qui se découvrait un peu, à l’époque elle ne s’aimait pas beaucoup déjà mais elle aurait peut-être pu changer d’avis, mais le harcèlement scolaire et lui s’en était mêlé. Maintenant elle se regardait avec encore plus de dégout dans le mariage. Elle trouvait ça étrange comme retournement de situation, elle avait toujours trouver cela étrange, elle n’avait jamais compris. Qu’est ce qu’ils avaient bien pu dire sur elle pour que lui-même change d’avis et la trahisse ? Avait-il était faux depuis le début avec elle ? Le revoir la chambouler plus qu’elle l’aurait voulu. Elle avait toujours voulu avoir des réponses à ses questions mais il était d’un naturel fermé et secret, pas d’un naturel qui se livre et parle à cœur ouvert. Si bien que ce n’était pas sûre qu’elle en sache plus. Il fit cette petite réflexion sur la ville. Etaient-ils si différent au fond ? Deux personnes qui se dévalorisent, qui pensent qu’elles sont moins bien qu’elles le sont en réalité ? Comment lui faire comprendre qu’il méritait mieux que le vol, qu’il méritait mieux que ses plans foireux. Il était pas bête, il avait une gueule d’ange, il pouvait avoir tout ce qu’il voulait. Pourquoi faire ça ? S’attirer des ennuis ? Peut être qu’il plaisantait mais elle le connaissait aussi, y avait toujours une part de vérité dans ce qu’il disait : « C’est dommage…Tu as vraiment tout pour réussir, faudrait que tu en prennes conscience au lieu de te gâcher Al’ ». C’était pas du tout moralisateur ou méchant, au contraire, même si elle semblait le détester, c’était plutôt une manière de lui faire comprendre qu’il valait mieux que ça, qu’il pouvait avoir un vrai métier. Et pas vrai métier genre ennuyeux comme Vega voyait la vie, un vrai métier dans le sens qu’il lui plaisait, faire quelque chose qu’il aime et gagner sa vie avec. Peut être qu’il pouvait voler dans des magasins, mais qu’est ce que ça lui apportait franchement ? A part le risque de se faire prendre. Il lui répondit qu’il n’était plus chez lui depuis longtemps, elle lui dit du tac au tac : « Toujours Al’ ». Il avait les clés dans sa main, il pouvait venir si il était en galère et cet endroit lui rappeler des souvenirs réconfortant, c’était bien la définition d’une maison à son sens. Regagnant le salon avant de prendre un bouquin et s’assoir dans l’un des canapés, elle pensait qu’il allait rapidement partir. Juste aller aux toilettes, ou faire un tour de l’appartement pour voir ce qui avait changé. Pas grand-chose n’avait changé. Vraiment. Dans le salon, il y avait une grande photo d’Alvaro et d’Olivia, du temps où ils étaient soit disant amis. Vega avait voulu la mettre là, Olivia savait très bien que pour sa mère, Alvaro ça avait toujours été le garçon qu’elle n’avait pas pu avoir à cause de ses problèmes de fertilité, elle savait que sa mère aurait voulu une grande famille. Cette photo immense dans le salon ne lui faisait guerre plaisir, mais si ça faisait plaisir à sa mère, alors elle l’acceptait. Pouvait-il encore dire qu’il n’était pas chez lui en voyant ce genre de poster à son effigie orner le salon ? Il voulait boire un café, grand bien lui fasse. Il alla se servir, comme chez lui, tandis qu’Olivia jetait un œil à son livre mais quoi qu’il arrive, elle serait vite déconcentré dans sa lecture, elle le posa quelques secondes plus tard. Le voir caresser Lapsus lui aurait bien décrocher un sourire, elle aimait le voir calme et tendre mais en même temps elle n’avait pas beaucoup la possibilité de se laisser attendrir par lui. Il lui servait un café ? Vraiment. Bon il avait décidé d’être sympathique, elle allait en profiter alors, seulement il devait savoir que des choses avait changés et il n’y était pas pour rien. « Non, non, pas de sucre, il y a des sucrettes dans le tiroir à côté ». Des sucrettes d’aspartame, un beau moyen d’avoir un goût sucré sans l’aspect calorie et prise de poids. Cela faisait parti des choses qui avaient évolués ici, après les moqueries, après le harcèlement, après son départ : « Y a plus de gâteaux non plus, ou de chocolat, inutile de chercher ». Elle savait qu’Alvaro en général aimait manger un peu de chocolat ou un petit gâteau sec mais il n’y avait plus rien de ce genre dans la maison et depuis longtemps. Elle s’interdisait ce genre de chose mais malgré cela, elle n’était pas plus mince. Son corps n’était pas moins lourd. Elle avait juste l’impression de faire tout ce qu’elle pouvait pour.

Alors que tout semblait léger, flottant, comme si il était revenu et qu’il n’avait jamais quitté les lieux, elle savait qu’elle pourrait pas faire semblant, comme lui que tout aille bien. Elle savait qu’elle devrait un jour, crever l’abcès. Alvaro le ferait pas, il est trop fier, trop fermé pour ça ? Est-ce qu’elle avait des tords dans cette histoire ? Bien sûr, elle savait que c’était à cause d’elle qu’il était parti. Mais ce qu’elle avait jamais compris c’était le comportement avant. Si il ne c’était pas moqué d’elle, elle aurait jamais fait ça, jamais. Elle voulait tellement le garder auprès d’elle à une époque, elle savait qu’une histoire avec lui était impossible. Lui il aimait les belles filles, celles qu’on voit dans les magasines pas elle, mais même ça elle était prête à l’accepter. Par contre, se faire humilier, perdre en confiance, ça c’était pas possible. Après qu’il est caressé son chien, Lapsus fonça instinctivement vers sa maitresse, elle le pris contre elle, sachant qu’elle aurait besoin d’un peu de tendresse car la discussion serait difficile. Le serrant contre elle, elle se décidait enfin à parler. « Bon… Je pense que… Enfin tu dois te dire que je suis juste une petite cafteuse, que je suis allée pleurer dans les jupes de ma mère, puis que c’est pour ça que tu es parti. Mais…Enfin ça c’est pas vraiment passé comme ça, au début je lui disais rien, je lui disais pas que t’étais lié à ça. Puis elle arrêtait pas d’insister, tu la connais quand elle a une idée en tête…Puis elle m’a dit que tu me défendrais, que tu allais m’aider…C’est…C’est sorti tout seul Al’…J’en pouvais plus…Puis je pleurais tous les jours. Même chez moi j’avais quelqu’un qui me voulait du mal. Je suis désolée mais tu sais que fallait que ça arrive…J’ai...J’ai commencé à vouloir me faire vomir, je voulais pas que ça aille plus loin… » Était-elle faible ? Elle savait pas. Il avait été trop loin à l’époque c’est sûr. Le fait de se remémorer ses souvenirs lui faisait encore du mal aujourd’hui. Elle ne voulait pas pleurer, pourtant une larme coula le long de sa joue qu’elle essuya d’un revers de la main aussi rapidement qu’elle était apparue. « Pourquoi t’as fait ça Al’ ? ». Pourquoi tu t’es mis de leur côté ? Pourquoi tu ne m’as pas aidé ? Pourquoi tu t’es moqué de moi ? Pourquoi tu m’as jamais défendu ? Pourquoi t’es sorti avec cette fille qui m’a prise pour une conne à se faire passer pour une amie ? Pourquoi t’as fait semblant qu’on était ami, qu’il se passait un truc entre nous ? Pourtant une seule phrase était sortie pour résumer le tout.


(c) ANAPHORE
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“Cachons nos bons cœurs sous des airs de méchants, ” @Olivia Sorola

"Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort" il déteste tellement cette phrase, c’est pour lui une connerie. Au quotidien la souffrance n’endurcit pas, elle use, fragilise, affaiblit. L’âme humaine n’est pas faite de bronze. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée. Il ne vient pas du même monde qu’elle. Il connait trop peu ce qu’est le vrai amour, la tendresse. Il s’en est toujours sorti, plus ou moins brisé à chaque fois, mais bien vivant au final. Il a reçu trop des coups pour savoir qu’il n’est pas nécessaire de tant en donner en retour. Elle l’a blessé, il a riposté bêtement dans une rage folle, trop, comme toujours. Les âmes fortes ont des sentiments bien plus violents que les autres. Bien sûr qu’il regrette, il n’est pas foncièrement méchant et sans cœur, il l’aimait beaucoup Olivia. Mais lui, il est fort pour cacher sa faiblesse, il ne montre rien, car la vie lui a appris que ça ne servait à rien de pleurer, de montrer ses faiblesses. Il ne faut faire confiance qu’à soi-même. Il a sans doute tort, mais que voulez-vous lui dire à ce gosse ? il ne peut pas tendre ses mains sans avoir peur qu’on ne lui frappe. Et même s’il est devenu adulte, plus ou moins, il est impossible d’effacer son passé. Alors oui, c'est facile de dire qu’il peut être quelqu’un de meilleur, oui s’il avait eu une autre enfance, une autre vie qui sait ce qu’il serait devenu ? il est plus intelligent que la moyenne mais cela ne l’a pas protégé des coups de son père, de l’abandon de sa mère. La force l’a aidé à survivre, voler l’a aidé à se nourrir. Il est inutile de lui dire que la vie est une chienne, il le sait et il ‘s’est toujours battu sans flancher. Il ne veut pas comparer les peines mais certaines personnes sont plus chanceuses que d’autre. « Tu ne sais pas de quoi tu parles Liv’. » c’était comme si elle le jugeait, elle, pourtant i avait l’impression qu’avant elle était la seule à ne pas le faire. Elle ne sait plus rien de lui, ils sont plus comme des étrangers. Il devient distant dès lors que les actes ou les paroles commencent à le décevoir, le blesser.

Il est mélangé entre l’envie de partir et de rester. Comme s’il voulait saisir cette seconde chance qu’il leur a offerte, cette chance de se pardonner. Il y a des moments rares dans l’existence ou une porte fermée et se rouvre et où la vie offre une seconde fois l’opportunité de rattraper les erreurs commises.  Il a souvent fait de mauvais choix dans sa vie, et il veut lui montrer qu’il essaye d’être quelqu’un de meilleur. C’est le destin qui distribue les cartes, a lui de les jouer. Lui, il n’a pas changé, c'est toujours le même mec un peu bancal au cœur un peu foutu. Serait-elle encore capable de réchauffer son cœur ? il laisse le temps lui dire en restant, il ne sait pas si ce qu’il est fait est bien ou mal. Que revenir un peu dans la vie de la rousse est bénéfique mais il a trop longtemps couru loin d’elle, prit de nostalgie, il a envie de retrouver leur fragrance du passé. Égoïste il l’est. « Non, non, pas de sucre, il y a des sucrettes dans le tiroir à côté » il sait l’importance de cette phrase, il a toujours sur comment elle se ressentait dans corps, ce qui alimente encore plus son regret de ne pas l’avoir défendue dans le passé. De voir qu’elle ne s’aime toujours pas, qu’elle se prive de ce qu’elle appréciait tant dans le passé. Et si tout ça était en partie sa faute. Il aurait dû la protéger, la soutenir, lui dire qu’il la trouvait tellement éblouissante, magnifique. Mais il ne l’a pas fait, endossant la cape du bourreau que celle du héros. Il est profondément désolé. « Tiens ton café. » un léger sourir sans croiser son regard, trop prie de remords elle verrait sa tristesse qui est nichée dans ses iris. Lui il fait tourner sa tasse entre ses doigts, son arrogance s’est évaporée. Et c’est elle qui a le courage de parler, il plante ses iris noisette dans les siennes. merde il l'a fait tant souffrir, il est la raison de bien de ses maux.  Il a été si stupide, si ignorant. Trop aveuglé par sa colère. Il laisse un silence s’installer, il cherche ses mots, les bon. Il ouvre la bouche pour répondre mais aucun son ne sort, il se frotte la nuque. Merde dis quelque chose. Il pose sa tasse, et comme si aucune année ne les avait séparées, il pose ses mains sur ses épaules, cherche son regard.« Regarde-moi. Moi, je te trouve magnifique. Ne laisse plus jamais personne éteindre cette lumière dans tes yeux, pas même moi. » sa main vient de loger sur sa joue, Al’ n’est pas très doué avec les mots, les sentiments. Il a beau être intelligent, débrouillard mais lorsqu’il est question de dévoiler ses émotions il est comme un gosse, il n’est pas aussi fort qu’elle. « Je suis désolé Liv’ aucune explication valable justifierait ce que je t'ai fait.» il ne veut pas vraiment lui dire car c’est stupide, tout est bête, personne ne mérite ce qu’il lui a fait, pas même son pire ennemi alors encore moins son Olivia. « Pardonne -moi. Je ...t'en...supp..lie » ça sortait du cœur, sa voix déraille, merde ça le bouffait plus qu’il ne le pensait, il baisse son regard rempli de mélancolie. Il s’éloigne un peu, non ça lui demande trop, trop de se confier, de montrer ses faiblesses. Le danger est là pour lui. Lui supplier quelqu’un, merde il la jamais fais ça. Il déraille. Mais il l'a tant aimé, et il a tellement regretté ce qu’il a fait. Les émotions non exprimées ne meurent jamais.




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Olivia Sorola
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FT. ALVARO
Elle a vécu moins de choses que lui c’est clair, certain diraient même que ça a plutôt était dans sa vie, c’était un enfant désiré, ses parents on même eu beaucoup de mal à l’avoir, quand elle est née, elle baignait dans l’amour. Sa mère a toujours été d’une grande gentillesse, peut être même trop. Elle n’a jamais manqué de rien. Sauf le jour où son père est parti, là elle c’est dit que tout pouvait être foutu en l’air du jour au lendemain et depuis…On va dire que les choses ont été compliqué, avec elle-même d’abord parce qu’elle se disait toujours qu’elle avait fait quelque chose de mal pour qu’il s’en aille puis avec les hommes. Elle c’était toujours mis dans la tête que si un jour elle s’attachait à un mec, il partirait, comme son père. Peut être pour ça qu’au final elle a jamais eu de relation sérieuse ou de relation tout court. Non, elle sait pas de quoi elle parle, pourtant elle savait qu’il avait bon fond, qu’il était intelligent, qu’il avait plein de qualité pour avoir un bon travail, s’en sortir, devenir meilleur. Sa mère et elle c’était donc trompé au final, certaines personnes peuvent peut être pas aider, elle en savait rien. Pourtant à une époque elle aurait été capable de lui donner tout l’amour qu’elle avait et ça aurait été beaucoup. Mais elle avait jamais vu de réciprocité chez lui, dans son regard. Ils étaient complice, très complice même mais elle devait être juste comme une amie, une sœur pour lui, puis rien d’autre comme. Comment pouvait-il en être autrement, il était si beau et elle, elle se trouvait si laide. Il fallait arrêter de croire au conte de fée, la vie n’était pas une belle histoire puis elle l’avait compris plus tard. Tout l’amour qu’elle aurait pu lui donner c’était transformé en haine, en haine de lui et en haine d’elle-même. Elle aurait voulu tellement être comme la fille qui lui avait tapé dans l’œil, cette belle brune. Tous les garçons rêvaient d’être à ses côtés, elle était si belle. Même si parfois elle l’enviait, elle était admirative de cette fille elle aussi, c’est pour cela que quand elle avait voulu être son amie, Olivia lui avait volontiers ouvert ses bras. Mais ce que la belle brune voulait c’était une proximité avec Alvaro et pas une amie. Olivia croyait parfois comme sa mère, un peu trop en la bonté des gens. Tous les gens ne sont pas fait pour être adorable. Juste quelques-uns. Puis il était sorti avec cette fille, évidemment. Deux personnages qui sortaient des magasines, ils auraient pu faire des pubs ou ce genre de chose. Olivia avait compris que sa place était ni avec lui, ni parmi ces gens, et au cas où elle n’avait pas compris, on lui avait bien fait comprendre. Il avait beau dormir à côté de sa chambre, il ne serait jamais à elle, jamais avec elle. C’était juste un crush de jeune fille ? Sans doute. Enfin, elle avait finir par se dire ça pour ne pas plonger dans la dépression. Elle prend son café qu’il lui donne puis il dit quelque chose qu’elle ne comprend pas du tout. Il lui dit qu’elle est magnifique, qu’il ne faut plus que cette lumière s’éteigne en elle. Elle est dans l’incompréhension la plus total. Magnifique ? Mais il s’est moqué de son physique, à plusieurs reprises, pourquoi il lui disait ça maintenant. Elle le regardait, véritablement peiné avant de lui dire : « Tu te moq… ». Mais elle finit pas sa phrase, parce que si il se moquait il serait pas si mal. Il avait du mal à dire ce qu’il ressentait mais elle le connaissait quand même suffisamment. « Je comprends rien, vraiment Al’…Tu es sincère ? ». C’était complétement incohérent pour elle, son genre de fille c’est cette belle brune, pas elle, jamais un garçon comme lui pourrait trouver joli une fille comme elle. Il y a forcément un truc qui cloche et pour l’instant elle ne sait pas quoi. Par la suite il s’excuse, ce n’était pas bien le genre d’Alvaro de s’excuser puis, elle comprend qu’elle aura jamais trop de réponse à ses questions, il semble s’en vouloir ce qui lui donne un peu plus de réponses à ses questions. Il veut donc vraiment lui présenter des excuses pour ce qui c’est passé à l’époque. Elle aurait rêver des mots qu’il venait de lui dire, qu’un jour il vienne la voir et lui dise que c’était une belle jeune femme, qu’elle n’avait rien à envier aux autres, qu’elle était toute jolie. Cela aurait été son rêve à l’époque d’entendre ça de la bouche d’Alvaro, mais à la place de ça, elle l’avait vu sortir avec une autre fille, tomber amoureux d’une autre fille, et même coucher avec une autre fille dans son propre appartement. Des larmes coulaient sur ses joues bien qu’elle essayait de les éponger dès qu’elle le pouvait. Maintenant il l’a supplié. Vraiment ce n’était pas son genre, déjà s’excuser puis supplier. Elle savait pas trop si elle pouvait s’approcher de lui, ce qu’elle devait faire. Elle ne put s’empêcher de lui relever le visage, elle n’était pas petite comme personne, elle avoisinait les 1.70 mètres mais lui, il était toujours bien trop grand pour elle. « Je….Je…Al’, il me faudra du temps tu sais, c’était compliqué pour moi tout ça… ». Elle était parfois rancunière, parfois dure en affaire mais la façon dont il s’excusait, elle ne pouvait pas être rigide et faire comme si tout ça ne l’atteignait pas un peu au moins. « Al’, je sais que c’est dur pour toi de te livrer, mais c’est pas très facile pour moi de comprendre tu sais. Quand on était plus jeunes, je croyais qu’on était complice et qu’on s’entend bien mais…Enfin je…Pourquoi tu dis que je suis magnifique maintenant ? Je...Enfin regarde moi et regardes-toi, un garçon comme toi peut pas trouver une fille comme moi jolie, et puis ta petite-amie de l’époque, c’était mon exacte opposé…J’ai vraiment du mal à suivre… ». Elle, on ne l’a jamais vu avec un garçon, faut dire qu’elle a pas vraiment eu de petits amis. Des garçons qui lui disait qu’elle était belle, il n’y en a pas eu beaucoup et c’était souvent pour satisfaire des besoins primaires, ils n’ont pas vraiment chercher à savoir qui était Olivia, ce qu’elle aimait bien faire, ce qui pouvait rallumer sa lumière. Elle s’approcha cependant de lui, mettant une main sur son bras pour essayer d’obtenir quelques informations supplémentaires : « Aide-moi un peu s’il te plait… ». Elle lui fit un léger sourire, même si les larmes n’étaient plus sur ses joues, ses yeux étaient encore mouillés.

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FT. ALVARO
Alvaro n'est pas de ce eux qui s'excuse, qui regrette. Ce n'est pas une bonne personne, son âme a été trop souvent confrontée aux ténèbres de ce monde. Et puis ses coups de sang, quand il sort les crocs sans crier gare pour un rien et contre n'importe qui. Il pourrait donner un million de bonnes raisons pour qu'on lui donne des claques, l'insulte, et que l'on mette derrière les barreaux. Il a essayé d'être meilleure mais ça ne sert à rien on ne change pas, on ne change jamais. Et quand bien même de toute façon les ardoises ne s'effacent jamais. A quoi bon avoir des regrets, s'excuser ? Mais cette histoire avec Olivia, c'est différent. Bizarrement il ne peut y être différemment peut-être parce qu'elle est la première personne qui le regarde comme quelqu'un de bien, qui ne l'a jamais considéré comme un voyou. Puis il s'est mis à déconner complètement comme toujours. Y'a quelque chose qui a sauté là-dedans et celle qui était sa lumière dans son obscurité est devenue de trop. Il regrette suffisamment pour se mettre à genoux devant elle et lui demander pardon, alors c'était peut-être le destin qui les réunit, tous les deux comme à l'époque. Il ne croit pas trop aux secondes chances mais il lui devait bien ça, des excuses. S'il pouvait retirer toutes ses pensées négatives de sa tête, celles qu'ils avaient amplifié par ses actions, il le ferait, ils les prendraient pour elle s'il le faut. Plus d'obscurité ne le fera pas sombrer. Y a des images qui se répètent en boucle, d'eux avant, de cette lueur dans les yeux quand elle le regardait, de cette proximité, de cette relation… c'est comme si d'un coup il se remettait d'une cuite, d'un ko. Il a besoin d'elle quand il se demande ce qu'il fout ici et quand il colle sa tête pendant des heures sur l'oreiller assommé, incapable de s'endormir.

Il saisit sa chance pour s'excuser, même si elle ne le pardonne pas au moins elle sait que tout ça c'était lui, que l'imbécile, l'erreur c'est lui pas elle. Alors oui il est sincère, il l'a toujours trouvé tellement belle, une comète. Pourquoi ne se voit-elle pas comme il la voit ? Il aimerait lui donner ses yeux pour qu'elle comprenne. « Livia, crois-moi. » dit-il simplement en posant ses prunelles intrépides dans les siennes, il aimerait tellement enlever cette lueur de tristesse dans ses yeux, cette proximité chamboule son pauvre cœur qui a perdu l'habitude de danser sur cette mélodie. Sa main vient se loger sur sa joue, l'impulsivité est son credo, il doit apprendre à gérer ses pulsions. Elle le rend tellement meilleur, pour elle il aurait pu changer, tellement. Elle chasse ses ténèbres d'un battement cils. Elle fait partie de ceux qui aident à vivre par sa seule présence. « Si seulement tu pouvais voir comme je te voyais. » La séduction des yeux. La plus pure la plus immédiate. Celle qui se passe des mots, seuls les regards s'enchevêtrent dans une sorte de duel. Son pouce caresse sa joue, le contrôle, ses yeux dérivent sur ses lèvres, contrôle. Ses pensées divaguent, trop loin. L'instant de la décision est une folie. Le téléphone d’Olivia se met à sonner, sans doute sa mère qui voulait s’assurer qu’elle était bien rentrée. Il s’éloigne brisant toute cette proximité, trois pas en arrière, lui rappelant ou est sa place loin d’elle. Elle est si pure qu’il a honte d’être aussi sombre. Il n’est pas celui qu’elle doit aimer. Olivia peut trouver tellement mieux. Il s’éloigne un peu plus à la recherche de sa tasse de café qu’il finit d’une traite, il doit partir. Il ne peut pas revenir dans sa vie comme ça, en foutant out en l’air ce qu’elle a pu construire. C’est tout lui, de revenir dans la vie des gens en foutant un beau bordel, c’est un ouragan. Elle ne peut pas subir ses dégâts, pas une nouvelle fois. « Je devrais y aller. » de base ce n’était que pour boire un café non ? Il ne fuit pas ce n’est pas son genre, mais ce qu’il a failli faire ne doit pas se passer.


(c) ANAPHORE @Olivia Sorola
Olivia Sorola
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FT. ALVARO
Elle ne sait pas ce qu’elle doit croire, ni à quoi s’en tenir, doit-elle croire celui qui se moquait d’elle quand ils étaient à l’université, ou le jeune homme qui est maintenant face à elle. C’était comme si ils n’avaient rien à voir, qu’ils étaient différents. Oui, elle avait bien eu du mal à croire qu’Alvaro puisse être ce genre de garçon à se moquer, faire du mal aux autres. Et surtout pourquoi se moquer d’elle qui lui avait quand même offert un toit, une place à table, une épaule sur laquelle se reposer. Elle avait compris ce jour là que nous ne sommes jamais récompensé pour ce que nous faisons. Chaque jour suffit sa peine.  Qu’avait-elle était pour lui ? Elle croyait être au moins une amie mais elle avait finit par se dire qu’on ne traitait pas ses amis ainsi. Aujourd’hui il faisait ses excuses mais elle ne savait pas trop quoi penser. Olivia était totalement perdue, entre les mots qu’elle avait toujours voulu entendre et sa raison qui lui disait qu’il l’emmenait encore dans un plan foireux. Non, un mec comme elle ne pouvait pas sérieusement vouloir d’elle, qu’est ce qu’il voulait lui faire faire ? Qu’est ce qu’il cherchait ? « Pourquoi tu me dis rien Al’ ? ». Se contente d’elle simplement de dire, elle avait tellement envie qu’il lui parle, qu’il lui explique un peu son raisonnement mais elle savait qu’il n’était ni du genre à parler, ni du genre à expliquer. Plutôt à faire des actions, et ce qu’il s’apprêtait à faire était vraiment étrange. Son regard plonger dans le sien il semblait s’approcher d’elle. Mais pourquoi faire ? Ce genre d’échange, elle l’a eu qu’avec des garçons qui voulait allait plus loin avec elle. Et encore, c’était pas si intense. Cette façon là dont ils se regardaient était assez profonde et intense. Comment la voyait-elle ? Il y avait deux petites voix dans la tête d’Olivia, l’une qui lui soufflait qu’il lui disait la vérité maintenant et qu’il lui plaisait sinon ils ne seraient pas aussi proches l’un de l’autre et l’autre qui lui disait que si elle l’avait attiré un jour, jamais il se serait publiquement moqué d’elle. Elle savait plus quoi faire, s’approcher, disparaitre. Il regarde sa bouche, elle se mord les lèvres. Elle peut pas lui pardonner si facilement parce que c’est Alvaro le beau gosse qui obtient tout ce qu’il veut. Sa vie n’a pas été facile mais avec les filles, il a quand même jusque là était plutôt vernis. Elles sont nombreuses à tourner autour de lui comme des abeilles autour d’un pot de miel. Elle veut tellement pas être une fille avec qui il joue. Merde. Comment savoir ses intentions ? Elle lui souffle, perdue : « J’aimerais tant les avoir, savoir ce que tu penses vraiment de moi ». Puis Vera Sorola s’en mêla. C’était peut être un signe que ça devait pas se passer. De toute façon il l’aura déjà oublié demain ? Il se réveillera dans le lit d’une autre fille, chassant ce qui c’était passé aujourd’hui avec une autre. Elle essayait de se consoler comme elle le peut, car elle le sait, ce n’est pas un mauvais copain. Il avait été amoureux avec son ex, et c’est sans doute ça qui avait été le plus douloureux. Elle prend son téléphone et tape machinalement un texto rapide : « Tout est ok, Alvaro m’a ouvert ». Elle adore sa mère mais parfois elle en peut plus. Visiblement il ne voulait pas l’embrasser ou alors, il a changé d’avis. Bon. Elle ne va pas le convaincre de rester ou lui courir après. Elle a encore des ressentiments pour lui, et elle en aura sans doute un bon moment. Elle n’a plus qu’a le laisser partir. Même si il y aurait sans doute autre chose à faire. Le rattraper par exemple mais elle ne veut pas. Pas tout de suite, pas maintenant. C’est lui qui doit lui déclarer sa flemme et non elle, elle y a déjà perdu trop de plumes : « Heu…D’accord. A bientôt Alvaro. ». Dit-elle simplement avant de fermer la porte derrière lui, suffisamment tourmenté par ce qui venait de se passer.
@Alvaro Zahera
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