(malone) Ha llegado el momento De mostrar mi talento.

Mon histoire
→ Malone est issu d'une famille pauvre. Né à Medellín, en Colombie dans un petit quartier malfamé, sa berceuse était bien souvent le bruit d'une gâchette pressée. Un coup de feu précédé d'un cri puis d'un corps qui finit par s'écrouler sur le bitume.

→ Sa mère instable psychologiquement, dépendante à diverses drogue mettra fin à sa vie peu après sa naissance. Un suicide, c'est ce qu'il a comprit. La réalité va au delà de tout. Il a entendu ses murmures de femmes sur son passage. Il est le fils de Manuela Soriano, morte des mains de son mari.

→ Il est élevé par sa grand mère paternelle. Une vieille femme investie dans sa foi. Malone est traîné dans des chapelles de quartier dès son plus jeune âge, à l'instant ou il a acquit la marche, pour prier, histoire de purifier son âme damnée par un père qui ne voit en lui que le futur héritier de ses combines peu catholiques.

→ Son père fait parti de ses criminels et trafiquants jamais coincé. Il agit souvent dans l'ombre et ordonne plus qu'il ne tue de ses mains. Il envoi parfois des cadeaux à Malone, histoire de commencer à lui bourrer le crâne, à façonner son esprit et sa tête comme il en a envie. Il le voit parfois, ce père, dans des repas, il sourit ce père, après s'être énervé sur lui. Cet homme, bien qu'il a ses gênes, Malone en a peur.

→ Il commence son cursus scolaire comme tout les enfants de son âge, il est attentif, bon élève, se passionne pour le football. Il y joue souvent dans les city stades pourris de son quartier avec ses camarades d'école et les plus grands déscolarisés qui flânent les rues. Entre deux tirs au but, il sort une planche à dessin, une feuille arrachée sur le coin et un crayon de bois pour dessiner. Il se prend d'affection pour cet art qui l'aide quelque part à oublier le monde dans lequel il vit. Sur son dessin, il y griffonne le portrait des passants, ses vieilles personnes qui les réprimandes, les desgraciados des bas quartiers qu'ils sont appelés. Malone sourit, avec sa "bande" il s'y sent bien.

→ Une véritable obsession. Une addiction. Malone s'efface petit à petit, il rêve souvent en classe, ses résultats scolaires sont en chute libre. Son attention se porte principalement sur ses dessins qu'il camoufle sous son lit au moment du coucher. Ce petit est bourré de talent et personne ne le voit. Du moins pas encore. Il a suffit d'un soir, d'une feuille qui dépasse, d'un Malone endormi et d'une grand-mère un peu trop curieuse pour réaliser o' combien cet enfant était talentueux. Ses dessins sont minutieux, de plus en plus précis, aucun détails n'est mit de côté. La vieille femme en est fière. Elle est persuadée qu'il est destiné à un avenir brillant. Alors, aux dernières Fiestas Navideñas elle lui offre ses premiers crayons de couleur, l'émerveille avec du matériel couteux, alors qu'il sait pertinemment qu'elle n'en a pas énormément les moyens. Rien n'est plus important pour elle que de faire sortir Malone del bario.

→ Mais les rêves ne sont-ils pas faits que pour durer un temps? La plupart éphémères, Malone était loin de se douter que le temps deviendrait son pire ennemi. Grandir n'était pas fait pour lui, devenir un homme n'était pas fait pour lui. Il a finit comme la plupart des jeunes du quartier. Déscolarisé. Engrainé dans des actions de gang sous les commandes de son père. Surveiller une transaction, prévenir les siens quand les ennemis se pointaient, faire le guet. Et bientôt, assez vite, trop vite, tenir sa première arme à feu entre les mains.

→ A 17 ans, il tient en joug un homme qui devait une somme conséquente à son père. Derrière, on lui ordonne de "matar este perro".Son père, avide de sang, toujours dans l'abus, à vouloir montrer qui contrôle le quartier, qui en est le chef. Il crie plus fort. Malone en est incapable, ses doigts tremblent. Il les entends ses insultes dans son dos. Il ne les supportes plus. Ce milieu n'est pas fait pour lui, il le sait. Il refuse de prendre une vie, il refuse d'être l'héritier. Son corps bouillonne, secoué de spasmes, son cœur s'agite, se cogne contre ses côtes et avant que l'un des hommes de main de son père ne s'empare de l'arme à sa place pour faire le boulot, il tire. Sa victime s'échoue violemment en arrière. Une balle dans la tête.

→ Les rêves ont fait place aux cauchemars. Malone cherche à se faire oublier, s'enfuit à l'aube pour éviter que son père ne vient le chercher chez sa grand-mère pour lui donner des ordres. Il s'isole, ravale des sanglots quand il voit cette famille endeuillée crier dans le quartier leur père et mari disparu. Tout est de sa faute. La douleur est poignante, une lame en plein cœur qui lui ôte son oxygène. Des pensées noires commencent à le saisir. Il s'imagine derrière les barreaux, privé de toute liberté. Il s'imagine trop de choses Malone, il a peur Malone. Comme son père craint que sa langue ne se délie et qu'il finit par parler.

→ Par chance il n'est pas seul Malone. Son meilleur ami de l'époque acceptera de l'héberger le temps que les choses se tassent et s'améliorent pour lui. Il aura un nouveau toit, auprès d'une famille aimante, celle qu'il n'a jamais eu, celle qui le fera méditer longuement. Insomniaque, prit par les doutes , les "Et si" , il finira un beau matin par rentrer chez lui avec la ferme intention de se rendre à la police. Trop tard, elle est déjà sur place. Une bonne douzaine, dont deux tenant fermement les poignets liés du père de famille. Au loin, il aperçoit un drap blanc recouvrant quelque chose ou quelqu'un. Un corps. Ce n'est pas sa langue qui a finit par se délier mais la sienne, à elle. Il se précipite. Il a comprit qui est sous ce drap. Une femme, une vieille femme. Sa grand-mère, livide, sans vie. Oui. Il a comprit Malone que son père avait mit fin à sa vie. Il a comprit qu'elle l'avait fait pour lui, pour éviter qu'il ne termine comme ce père de famille ingrat qui n'a jamais été la pour Malone. Elle avait fait ça par amour, pour ce petit fils talentueux qui méritait de vivre autrement que par le biais d'un trafic douteux. Il a comprit Malone tout l'amour qu'elle lui portait.

→ Il a finit seul. Sans aucune famille. De nouveau hébergé chez son meilleur ami, il a finit par vendre la maison de son abuelita reconvertie par la suite en commerce. Il ne s'est pas intéressé à la sentence de son père, persuadé que la meilleure place qu'il pouvait occuper était celle d'un prisonnier qui finirait ses vieux jours derrière les barreaux. L'affaire de son meurtre a était étouffée par l'arrestation du plus grand trafiquant du pays, malgré tout, Malone craint qu'un jour son paternel l'emporte avec lui et avoue aux policiers que son fils est impliqué dans un cas de meurtre. Par chance pour Malone, il n'en aura jamais l'occasion. L'homme décédera deux ans plus tard d'une crise cardiaque rendant officiellement Malone orphelin.

→ A quoi bon rester à Medellín quand il n'y a ni avenir, ni rêves à réaliser? Soutenu par ses quelques amis du quartier, et avec le peu d'argent en poche obtenu par la vente de la maison de sa grand-mère, Malone s'est envolé. Il a disparu de la Colombie, s'est installé en Espagne, à Barcelone ou il pourrait vivre de sa passion pour le dessin. Il eut quelques mois difficiles, a logé dans une chambre d'hôtel pendant plusieurs mois, le temps que l'ont s'intéresses à lui et à son talent, jusqu'à ce qu'un éditeur ne lui propose une collaboration, un contrat qui pourrait lui rapporter gros.

→ Il les as enchaînés, à continuer de travailler jour et nuit, jusqu'à pouvoir s'offrir la possibilité d'être illustrateur indépendant. Il s'est acheté son premier appartement et s'est offert le luxe d'avoir une pièce bien à lui pour dessiner. Son talent lui ouvre des portes, beaucoup s'intéresses à sa vision de la vie, à ses dessins, à son petit "coup de crayon". Son rêve se réalise enfin. Entre deux contrats, deux pauses, il prend son appareil photo pour photographier le monde et la beauté de la vie. Des moments précieux qu'il apprécie d'immortaliser que cela soit pour lui pour de potentiels clients qui seraient prêt à le rénumérer pour son professionnalisme et son talent.