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Olivia Sorola
Olivia Sorola
Je viens tout juste d'avoir : 25 Mon quartier, c'est : Sants
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Vendeuse de vinyl et étudiante
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Malone & Olivia ߷ photograph. Empty

Lun 19 Déc - 12:41
    Olivia devait aujourd’hui réaliser un shooting photo. C’était quelque chose de plutôt banal pour les artistes ou élèves de l’école, chacun avait besoin de se présenter sur une photo pour une affiche ou un visuel. Olivia était bien placé pour le savoir puisqu’elle vendait des vinyles, et beaucoup des artistes choisissaient souvent d’apparaître directement sur leur œuvre. Ce n’était pas vraiment le cas d’Olivia, depuis des années elle nourrissait un complexe sur son physique, complexe qui n’avait jamais vraiment été modifié avec les années puisqu’elle n’avait jamais rencontré de garçon, enfin si elle avait déjà rencontré des garçons mais elle n’avait jamais eu de relation plus intime avec un garçon, personne pour la rassurer ou lui dire des mots gentils, ainsi elle savait que faire des photos devant quelqu’un allait être compliqué. Elle espérait pourtant que tout se passe bien malgré son angoisse, elle avait choisit méticuleusement ses tenues, en les essayant plusieurs fois dans sa chambre, il y en avait une seule qui laissait apparaitre son corps, les autres étaient plutôt des robes longues mais assez jolie. C’était l’école qui avait organisé le shooting, un de membres du personnel avait trouvé un photographe pour le rendez-vous. Olivia avait pensé faire son shooting dans le théâtre mais elle verra sans doute cela avec le ou la photographe, il avait sans doute plus l’œil qu’elle-même qui n’y connaissait rien en art visuel. Vêtue d’une robe un peu printanière avec une petite veste en cuir elle arrivait à l’entrée de l’école avec sa valise, elle ne savait pas à quoi ressemblait le photographe. Elle attendit quelques minutes tandis qu’elle voyait un bel homme attendre lui aussi de son côté, cheveux noirs et yeux bleus magnifiques. Elle se disait qu’il devait être un mannequin, peut être que lui aussi faisait des photographies avec le même photographe qu’elle. Mais elle remarqua par la même occasion que le jeune homme avait un appareil photo, peut être était-ce lieu le photographe ? Olivia était soudainement très intimidée, cependant elle s’approchait timidement de lui : « Bonjour, vous êtes le photographe ? ». Demanda-t-elle timidement. Elle ne savait pas trop comment s’y prendre habituellement avec les garçons et encore moins avec une personne qui devrait l’observer sous tous les angles pendant de longues minutes. Pourtant c’était obligatoire qu’il s’agisse du photographe, elle lui tendit alors la main avant de lui dire : « Je m’appelle Olivia Sorola et toi ? ». Elle se disait que c’était plus simple de le tutoyer surtout qu’il n’était pas si âgé par rapport à elle. Peut être était-ce d’ailleurs un étudiant d’une autre section, il avait l’âge en tout cas. Olivia se rapprocha de la valise avant de lui demander : « Tu connais les lieux ici, j’avais pensé faire les photos dans le théâtre mais tu veux peut être aller ailleurs ? ». Olivia souriait mais elle était très stressée, elle tremblait même un peu car Malone ne semblait pas être le genre de garçon à comprendre son embonpoint, au contraire, ça faisait plutôt parti des petits cons qui se moquer d’elle lorsqu’elle adolescente à cause de son poids. Mais peut être qu’il s’agissait uniquement d’une apparence physique.
Rym L.Madani
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(Dime lo que sientes)
#Nouveau mail Rien d'étonnant jusqu'à présent. Ta boîte en est souvent remplie. Ce qui t'interpelles plus est l'expéditeur du dit mail en question. Il provient de l'une des écoles artistiques les plus réputées ici à Barcelone; Salvador Dali. Elle ne t'es pas inconnue, tu as déjà eu l'occasion d'y faire un saut histoire de présenter ce qui, depuis gamin pour toi a finit par devenir ta source de revenus mensuelle; Le dessin. La bas, tu as fais la connaissance d'étudiants, certains plus passionnés que d'autre. Des gamins bourrés de talent à qui tu souhaitais, sourire aux lèvres une belle continuation et un début de carrière dans l'illustration prometteur, tu l'espérais. Vivre de sa passion n'est pas chose facile, par chance, tu es quasiment né avec un crayon entre les doigts et fou seraient ceux qui n'ont pas remarqué ton talent. Au fil du temps, tu as su te faire une belle réputation, différente de celle que tu pouvais avoir à Medellín. Il n'est pas rare de voir ton nom figurer sur un livre pour enfants, ceux ou le monde a prit une forme différente, coloré et presque parfait. Ce monde la t'aurais certainement plût quand tu n'étais qu'un mioche et c'est peut-être d'ailleurs au vu de ton passif délinquant que tu t'es lancé dans cette voie de faire rêver l'innocence, les enfants qui ont besoin de ça pour s'épanouir et grandir sereinement d'après toi. Ta présence était une bonne chose pour les étudiants à peine lancés, tu as pus leur filer quelques conseils, les aider dans leur apprentissage. Une belle matinée qui s'est terminée par une poignet de main ferme mais rassurante entre toi et le directeur des lieux. Tu as échangé quelques mots avec lui, tu lui as filer quelques mots à l'oreille comme quoi tu aimais la photographie. Il a voulu en voir plus, tu lui as montré quelques clichés et la encore, le talent lui a sauté aux yeux. A tel point qu'il te sollitais à nouveau pour un shooting photo en compagnie d'une élève. Ce n'était clairement pas dans tes habitudes d'aller dans un établissement scolaire pour tirer le portrait de quelqu'un, en général, les gens te sollicitais via un blog que tu tenais et dont tu présentais plusieurs clichés du passé que tu avais soigneusement prit. Des photos de paysage, de bâtisses plus ou moins célèbres. Capturer des émotions sur l'instant T, ce qui, pour toi faisait parti de tes meilleurs clichés, du moins, à tes yeux. Certaines floues laissaient perplexes ceux n'ayant pas la firme artistique au cœur, mais toi tu savais que les autres, les vrais, t'encouragerais dans cette passion en plus de l'illustration. A défaut de répondre bêtement par mail au directeur, tu attrapais ton téléphone pour directement l'appeler et confirmer ta présence.

Le rendez-vous était fixé. Tu te réjouissais à l'idée de pouvoir, peut-être faire usage d'un matériel plus professionnel que le tien, et à moins que ça ne soit possible, tu gardais toujours précieusement contre toi, ton propre matériel, tes objectifs, tes idées dans un coin de tête. Le regard un peu partout à la fois, tu cherchais la dîtes "Olivia". Tu ne la connaissais que de nom au final. Présent à l'heure pile, tu fixais à de multiples reprises ton horloge accrochée à ton poignet. Rien. Présent en ses lieux, une rouquine aux formes voluptueuses et toi. Tu lui accordais un regard parfois, un sourire discret en guise de "Bonjour" sans nécessité de le prononcer, et tu finis par comprendre, quand elle s'approchait finalement, qu'elle était ton modèle du jour. Elle se présente, petite voix à peine audible, discrète et légère, fluette. Un petit bonbon souriant qui te tends poliment la main. Olivia Sorola. Te voilà. «Malone. Et oui, j'crois bien que c'est moi qui vais te tirer le portrait aujourd'hui.» Elle est jeune. T'es jeune. A quoi bon passer x temps à vous vouvoyer. T'as pas l'habitude de paraître trop stricte ou sévère, tu préfères garder cela pour tes éditeurs et tout tes collaborateurs. Tu lui rend son sourire, jette un œil furtif au personnage. Tu voudrais pas la mettre plus mal à l'aise qu'elle paraît l'être. Cette fille la est bien différente de toutes celles que tu as l'habitude de fréquenter mais la différence rend les gens tellement beaux. Tu capture des clichés de tout et de tout le monde, des gens qui n'ont rien à voir mais qui sont précieux et magnifiques à leur façon. Elle n'a nullement besoin de trembler devant toi, tu n'es ni un colosse, ni un profiteur qui abuserait d'elle. Rapidement, tu jettes un œil aux environs, droite, gauche, t'as pas eu l'occasion réellement de visiter les lieux à ta dernière visite. «Ca te déranges si j'me fie plutôt à ton instinct à toi?» Tu commences. N'importe quel endroit tant qu'elle soit à l'aise. Même un local de rangement ferait l'affaire en réalité, il n'y a pas de lieux type pour réussir des clichés. La pose et le modèle font 99% du travail, le reste n'est qu'un décors, un détail futile que tu ne regardes pas spécialement. «J'suis pas d'ici.. donc j'te suis.» Tu l'invitais d'un geste de la main à entreprendre un début de marche, tu la suivrais, matériel dans ta sacoche sur l'épaule. «Olivia, c'est ça? T'étudies quoi ici?» Tu demandes naturellement pour apprendre à la connaître. C'est toujours utile d'apprendre à connaître la personne qui va devoir poser devant soit, cela permet notamment de cerner le personnage, et de se rendre compte des choses à faire et ne pas faire. Tu préférais que les choses soient claires de suite histoire de ne pas la mettre dans l'embarras et qu'elle de son côté ne te fasses pas perdre ton temps. Tu étais patient à un certain degré, et débuter un shooting sans un minimum d'informations pouvait vite t'énerver. Tu n'es pas un bourreau ni un tortionnaire, et tu fais souvent en fonction de tes "clients", leur désir, des ordres, tu exécutes. Rien de personnel, du professionnel qui termine par une conclusion ou les deux partis sont ravis. Rien ne te fais plus plaisir au final que de satisfaire les autres. «Parle moi un peu de toi. Hésite pas! Dis moi tout et n'importe quoi.» Tu continues avant de fermer ton caquet pour lui permettre à elle de parler. Sa jolie voix te parviendrais bien vite, et tu apprendrais bien vite à connaître une jeune femme plus ou moins timide, sensible peut-être avec laquelle tu auras plutôt intérêt à prendre des pincettes pour ne pas paraître être le con de service de l'histoire.
 

( Pando )
Olivia Sorola
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    Elle est stressée comme jamais, elle voudrait vraiment que tout cela se passe bien. Que tout aille au mieux. Ce n’est pas facile pour elle, cette journée lui procures beaucoup d’émotion, tout ce qui touche à l’image, à l’image d’elle plus précisément lui fait peur. Une peur viscérale et de s’imaginer que cela puisse être un homme, et plutôt un bel homme qui soit à l’origine de ses clichés lui fait encore plus peur. Olivia n’a jamais eu une relation plus poussée qu’un flirt avec un garçon, ce que peut penser la gente masculine d’elle a donc du mal à être à l’aise avec les garçons de son âge, surtout qu’elle a subit des moqueries et elle n’aimerait pas que ce genre de chose arrive avec lui, ça peut être très embêtant. Enfin, elle en souffre moins avec les années qui avancent, les gens gagnent en maturité, c’est ce qu’elle se dit. C’est plus facile de penser ça, mais elle pense encore que certains ont cette pensée dans le fond, comme celui qu’elle a hébergé quand elle était adolescente , il ne peut même pas avoir la gentillesse de lui rendre la pareille pour les services rendus précédemment. « D’accord, enchanté alors ! ». Souffle-t-elle, dire qu’elle a peur serait un euphémisme, elle ne veut même pas lui serrer la main car celles-ci ont l’air moite. Elle ne sait pas trop comment faire, prise de panique un peu, par ce bellâtre aux yeux bleu océans. Avec une fille ça aurait 1000 fois plus facile, elle aurait voulu être à l’aise pour ce shooting. Rapidement elle lui parle du théâtre, se disant qu’il s’agit d’un beau lui pour avoir des photos. Et elle décide de le conduire alors puisque ça semble être le lieu que chacun veut : « Viens, je vais t’y conduire ». Entrant dans le hall, baignée de la lumière zénithale, elle ne peut s’empêcher de montrer la cafétéria : « Il y a un coin détente sympathique dans cette cafétéria, avec des canapés, cela pourrait être sympathique si le théâtre ne te convient pas ». Un sourire s’affiche sur son visage avant qu’elle pousse la porte du théâtre, c’est un grand théâtre, moderne mais sympathique, elle est certaine que Malone peut se projeter ici et avoir quelques idées. Elle sourit quand elle lui demande ce qu’elle étudie ici : « J'ai pris une option musique mais mon truc à moi, c’est la chanson. Je chante depuis un bon moment et c’est vraiment la passion qui me fait vibrer, comme la photo j’imagine pour toi ? A moins que tu aies une autre passion ? ». Polie et respectueuse, elle essaie d’en savoir un peu plus sur lui aussi. Elle se sentira plus à l’aise si il n’a pas l’impression d’être un étranger pour elle. Elle lui explique alors le concept du shooting même si il doit avoir déjà eu une explication : « Alors, en fait l’école nous a demandé quelques photos, pour les projets d’école ou si par exemple je devais donner un concert. J’aimerais des photos qui me représente un peu, je suis plutôt quelqu’un de souriant et qui essaie de donner la bonne humeur, mais je suis aussi un peu réservée… ». Elle prenait sur elle cependant pour que le shooting avance bien. Elle regardait dévoilant son sac de sport contenant quelques habits avant de lui dire : « J’ai rapporté quelques tenues on peut choisir ensemble, à moins que tu souhaites que je garde celle-là ». Pour l’instant la tenue d’Olivia restait un classique : jean et chemise mais à lui de voir si il souhaitait quelque chose de plus féminin.
Rym L.Madani
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La confiance en soi ne s'acquiert pas du jour au lendemain. Il faut parfois des semaines, des mois voir des années pour s'accepter tel que l'on est. Une image, des complexes, des différences aperçus sur le miroir. Quelque chose qui fait grimacer voir pleurer, persuadé que le monde entier n'aura les yeux rivés que sur ses détails futiles. L'humanité est pourtant si belle pleine de défauts. Les gens ne sont pas tous similaires, fort heureusement pour nôtre belle planète. Un monde diversifié peuplé d'êtres humains différents et uniques en tout genre, en tout point. Il faut de tout pour faire un monde. Cette phrase que tout le monde entend sans cesse sans véritablement la prendre en considération. Si seulement cela pouvait être le cas.. Juste l'écouter, la comprendre, l'assimiler, la graver dans un coin de tête et en sourire en se la remettant. Des complexes naquit l'angoisse, la peur du jugement de l'autre, celle d'être pointé du doigt comme le vilain petit canard de la bande. Celui qui ne serait jamais aimé ou jamais accepté. La peur conduit à tout un tas de ressentis et émotions négatives, dont la fameuse perte de confiance en soi. Rien n'est pire que de ne pas avoir confiance en soi, de ne pas s'aimer, de se détester, se mépriser. Se faire du mal pour voir ses défauts disparaître, pour rentrer dans la norme, dans un moule. Etre madame ou monsieur tout le monde pour être respecté et apprécié. Se faire souffrir, être malheureux.. Est-cela réellement la vie? Au fond, cette question t'attriste quelque part. Personne ne devrait en arriver à ce point. Personne ne devrait être anxieux ou intimidé, effrayé en croisant un autre individu. Personne ne devrait douter de son potentiel de séduction. Tout le monde est beau et tu en es persuadé. Le monde t'inspires, des paysages que tu découvres aux gens que tu croises et que tu immortalise sur un bout de papier. Il y en a de toutes sortes, et ce ne sont pas les mêmes modèles, tu prends les rêveurs en photo, et ceux qui aiment leur vie en portrait dessin. Le monde t'inspires, la vie t'inspires et les gens, peu importe leur morphologie, leur philosophie de vie aussi. Tu es né pour ses arts, tu es né pour découvrir le monde par delà les frontières bâties par ton défunt père. Orphelin, tu as remercier longuement dieu de t'avoir offert cette deuxième opportunité de vie et tu la savoures cette vie, mieux que n'importe qui. Tu apprends à vivre avec ceux qui t'entoures, tu apprends à les aimer, les apprécier à leur manière, à les détester pour les plus prétentieux et ceux qui te cherches un peu trop des noises. On ne peut pas aimer tout le monde, c'est un fait, mais tu essayes, tant bien que mal de rester digne et humble dans ta découverte du monde. Tu n'es plus le gamin qui couvait les sales ambitions de ton père, tu n'es plus son larbin et l'époque de rabaisser les autres n'est plus. Tu n'es plus un Soriano. Tu es Malone. Un des habitants de la planète terre, toi aussi bourré de défauts malgré ta belle gueule et ton physique avantageux. Des détails, toujours des détails quand ton plus dur travail reste ta personnalité flamboyante que tu essayes de canaliser au fil des années pour gagner en maturité, celle qui te rapproche des trente ans révolus.

Amicalement, tu souris à cette rouquine. Tu essayes de la mettre à l'aise, usant du tutoiement comme elle a pût le faire. Tu t'intéresses à ce qu'elle est. Tu ne vois pas qu'une carcasse aux formes voluptueuses. Tu cherches à la comprendre, à apprendre à la connaître. Le comment du pourquoi tu la sens si tendue, si anxieuse à tes côtés, alors que tu n'as rien d'un géant célèbre. Elle ne te connais que comme Malone le photographe. Et si elle apprenait que tu bénéficiais de ta notoriété pour ta carrière dans l'illustration? Serait-elle d'avantage gênée? Calmement tu la suis, à travers l'immensité de l'école, elle te fais visiter, tu apprécies de découvrir les lieux et tente, tant bien que mal de vous projeter tout deux pour le futur shooting photo qui ne tarderait pas à débuter.«J'te laisse décider.» Tu lèves les deux mains innocemment. C'était elle la reine du shooting, c'était à elle de décider de l'endroit. N'importe lequel t'importais, tu parvenais à sublimer tes modèles n'importe ou, sans aucun problème te concernant. L'important n'est pas forcément le paysage mais la personne qui met en valeur l'objectif et tu te doutais bien qu'avec Olivia, les clichés seraient plus ou moins tous sublimes et réussis. A espérer qu'elle ne soit pas aussi tendue qu'elle l'est à l'heure actuelle. Tu apprends, à ta grande surprise, que la jeune femme est passionnée par le chant et qu'elle suit ce cursus pour être dans la chanson à l'avenir. Un paradoxe avec sa timidité maladive qui pouvait peut-être lui jouer des tours si elle continuait sur cette voie. Un chanteur ne doit-il pas se sentir à l'aise avec son corps et son public quand il est su scène? C'est une question que tu gardes en tête, quand la question est basculée dans ton sens. «A vrai dire.. La photo n'est qu'un de mes passe temps. Non pas que je ne suis pas passionné par ce que je fais.. mais je n'en ais pas fait mon métier. Officiellement du moins.» Tu garde un sourire pour toi même en repensant à tes années gamin, en Colombie, à regagner comme un voleur le city stade pourri du quartier pour passer des heures à dessiner. Sentir le vent frais caresser ton doux visage candide, pendant que tu pressais la mine de ton vieux crayon sur le papier pour dessiner ce monde parfait qui n'était pas le tien. Un monde si beau, vision d'un enfant qui rêve d'un endroit sans armes, sans violence, sans tout ce qui peut détruire l'humanité. Rapidement pourtant, tu étais rattrapé par les cris des habitants du quartier, et par ses détentes pressées qui te faisais prendre tes jambes à ton cou pour fuir aussi vite que tu le pouvais. «Je suis illustrateur. De profession.» Tu finis par lancer en regardant droit devant toi. C'était nécessaire pour toi de le corriger. Bien que tu aimes la photographie, tu préfère être qualifier comme illustrateur professionnel. Tu t'es longtemps battu pour que ce métier ne soit pas vu que comme un de tes rêves gamins, ce métier ferait ta vie et te permettrais de vivre. Tu avais réussi au final, tu avais cette chance de vivre de tes illustrations et de tout les livres que tu avais illustrés pour les plus jeunes. Ceux qui ont l'ambition et les rêves pleins la tête.

Olivia finit par reprendre la parole pour parler du réel projet photo dont elle était la star à ce jour. Un projet d'école qui servirait à l'avenir d'affiche pour un éventuel concert. Elle dressa un bref portrait d'elle. Pas besoin d'être devin pour comprendre qu'elle était réservée, bien qu'elle prit l'initiative de le dire par elle même. Réaliser qu'elle l'était, était déjà une bonne chose, mais il fallait absolument qu'elle passe par delà cette timidité et réserve pour avoir les plus beaux et les plus naturels clichés d'elle. Dans un sac de sport se trouvait plusieurs tenues, des vêtements qu'elle pourrait potentiellement porter, au gré de ses envies, ou de son humeur. «Mmh. Tu peux me montrer ce que contient ton sac. Et, pourquoi pas me dire laquelle des tenues te plairais le plus que je vois un peu dans laquelle tu te sens le plus à l'aise.» C'était la un test. Premier d'une longue liste, car ton but, en dehors de prendre simplement Olivia en portrait et d'empocher ce que tu devais empocher, était d'aider cette pauvre jeune fille à avoir un peu plus confiance en elle et de mettre le côté "réservée" d'elle dans un coin sombre de sa tête pour finir par, qui sait, l'oublier totalement. «Je te laisses me guider Olivia. Je suis le photographe, mais j'ai besoin de toi pour me guider un minimum. La base d'un bon shooting et la confiance mutuelle entre le photographe et son modèle. Mon but premier est que tu te sentes à l'aise, en harmonie avec toi même. Tu comprends?» Une petite façon détournée de lui dire qu'il fallait qu'elle ait d'avantage confiance en elle pour que les clichés soient parfaits et exploitables pour ses affiches. La prendre simplement en photo, en lui demandant de sourire comme une cruche n'était pas ton but. Le tien était de la voir rayonner, pétiller, se lâcher totalement, briser sa carapace et sa coquille pour briller de mille feu face à l'objectif. Une photo d'elle serait conservée et tu voulais, qu'à travers cette même photo, Olivia se trouve belle, confiante, pleine de vie. Tu sentais l'objectif coriace, mais ta détermination serait à la hauteur, et tu espérais qu'en fin de journée, tu aurais la satisfaction d'avoir obtenu le résultat que tu souhaitais mais surtout, que la jolie rouquine à tes côtés souhaitait à son tour.
 

( Pando )
Olivia Sorola
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FT. MALONE
Le théâtre était selon Olivia l’endroit idéale, tout simplement car ça symbolisant la scène, le théâtre avec ses rideaux rouges et noirs serait sans doute parfait. Elle pouvait allumer même quelques projecteurs pour faire des couleurs, des ambiances différentes et puis il y avait depuis le théâtre un accès à l’extérieur qui serait plus inspirant pour Malone. Elle n’était pas habitué à faire des shooting, ce genre de chose mais peut être serait-elle surprise du résultat et aurait envie d’en refaire un. Enfin pour l’instant elle avait juste peur, et la boule au ventre souvent. Mais Olivia avait l’habitude d’être stressée, c’était souvent. Malone lui indiqua alors qu’il faisait autre chose de sa vie, peut être que c’est parce qu’il avait aussi une autre passion ? Ou parce que la photographie ne rapportait pas assez ? Elle n’était jamais indiscrète donc elle ne poserait pas beaucoup plus de question mais elle espérait en savoir plus tout de même : « D’accord, tu dois avoir une autre profession » . Dit-elle simplement, mais elle ne lui demanderait pas, lui laissant le choix de lui révéler ou non son autre métier. D’un seul coup, Olivia pensa à sa mère, Malone avait-il eu le même problème ? Une famille un peu conservatrice qui ne lui avait pas permis de faire son métier, qui lui avait interdit d’être photographe. Vega ne lui avait pas vraiment donné le choix, elle devait aller à l’université. Avec son QI supérieur à la moyenne, elle ne pouvait pas faire une école privé de chant ou ce genre de chose, c’était inadmissible selon elle pour une jeune femme avec un haut potentiel intellectuel. Olivia s’en foutait bien de ça, de la fac et du reste mais elle se disait que dans quelques années elle serait débarrassé. Malone parla ensuite de son métier d’illustrateur, c’était donc une autre passion qui l’animait : le dessin. Instantanément, Olivia eu envie de voir ce qu’il faisait. Elle n’était pas une pro de la bande dessiné ou de ce genre de chose mais elle aimait tout ce qui était artistique, on ne pouvait pas lui enlever. Découvrir la passion des choses était quelque chose qui lui plaisait vraiment : « J’aimerais beaucoup voir ce que tu fais, des dessins à toi, si tu en as envie bien sûr ». Elle souriait de nouveau, Olivia était une fille plutôt souriante.

Olivia pénétra ensuite dans le théâtre. Malone semblait lui donner une liberté total mais ça ne rassurait pas vraiment Olivia qui préférait être cadrée et qu’on lui donne des idées surtout que c’était son premier shooting. Mais elle avait même fait quelques achats pour qu’il y ai des vêtements qu’elle n’avait pas du tout l’habitude de porter, mais sur scène c’était une personne différente, sur les photos donc elle devait coller à la personne qu’elle était sur scène pour donner envie au public : « Alors je vais te montrer, j’ai une sorte de combishort en cuir avec des collants en résille, ça c’est plutôt pour un style rock. J’ai une petite robe en jean, plutôt basique, un peu serrée à la taille. J’ai une robe noire, décolleté pour un côté plus sexy. Et j’ai une dernière combinaison verte, plutôt classe, je dirais que ça va avec mes cheveux… ». Le vert et le roux c’était en général très joli. Olivia ne put s’empêcher de rire quand elle parla d’être en harmonie avec elle-même, ça faisait des années qu’elle n’était pas en harmonie avec elle. L’avait-elle déjà été un jour ? En tout cas depuis son harcèlement, sa vision d’elle-même n’avait fait que se détériorer. Elle se voyait pas confier quelque chose d’aussi intime mais cependant elle lui devait quelques explications : « Je suis pas très en harmonie avec moi-même, ce genre de truc, enfin tu vois bien, je suis pas une fille en taille 38 prête à poser en bikini. Je te remercie vraiment de ta gentillesse, je vais essayer de faire comme si j’allais faire un concert et je vais faire des efforts mais…J’aurais besoin de ton aide c’est sûr. ». Regardant toutes les tenues, elle se fiait à son prochain concert. Il s’agissait d’une œuvre charité, peut être pourraient-ils commencer par faire une photo en rapport avec le prochain concert et puis après ils feraient des photos concernant les autres thèmes. Elle lui dit donc alors : « Je vais chanter dans un mois pour une œuvre de charité, peut être quelque chose de classique, classe ou basique pour ce genre d’évènement, qu’en penses-tu ? ». Quelques photos dans sa tenue actuelle ou alors avec une robe en jean, ou bien encore la combinaison verte ? Elle regarda la scène avant de lui demander : « Cela dépend aussi si on prend les photos contre le rideau ou contre le fond de scène noir ? ».


(c) ANAPHORE
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(Dime lo que sientes)
Tu n'as pas toujours eu confiance en toi. Il fût un temps, même, ou tu en avais cruellement manqué. A te poser d'innombrables questions sur la vie pour lesquelles, la plupart du temps, il n'y avait aucune réponse. A quoi se torturer l'esprit et se ronger l'âme pour rien au final? Chercher le sens ou but de sa vie, comprendre la venue des uns et des autres dans son existence et tenter, tant bien que mal de s'en sortir indemne. Survivre malgré les coups et les blessures, remonter la pente quoi qu'il arrive et se battre, coûte que coûte pour l'avenir. Commencer de rien pour au final être tout ce que l'ont désire être depuis toujours. Vivre de ses rêves, tu n'avais pas crûs ça possible, enfant. Mais aujourd'hui, les choses ont changées et tu avais la chance et l'immense privilége, d'être celui que tu as toujours voulu être quelque part. Tu ne penses pas que se lamenter sur son sort sert à grand chose, bien au contraire. Le Mal attire le Mal. Persuadé que voir la vie du bon côté t'aiderais à rester positif,  tu n'élabores des critères que lorsque tes pulsions de mâle t'incite à aller au delà d'un caractère ou d'une mentalité. Un corps pour une nuit, juste ça et rien d'autre. Ca ne fait pas de toi un homme de la pire espèce, d'entrée de jeu les règles sont fixées, tu as au moins la franchise de dire les choses et celles pour qui cela ne plaît pas, finissent bien souvent par disparaître de ton champ de vision. Vivre et profiter de la vie sans te soucier de quoi que ce soit, voilà ton plan de vie, du moins, actuellement. La vie est faîtes de belles choses et il faut savoir les saisir et en profiter avant qu'il ne soit trop tard. Tu fais parti de ceux qui apprécie les rencontres, même les nouvelles. Olivia en faisait partie. Une jeune fille différente de celles que tu as l'habitude de cotôyer habituellement. Plus réservée mais avec une certaine sympathie, courtoisie. Le dialogue entre vous se fait naturellement, surtout quand il s'agit de parler passion. La photographie en fait parti, bien que ton coeur n'a jamais eu besoin de choisir entre elle et le dessin qui a était, comme la plus précieuse des thérapies pour toi.«Je pourrais te montrer ouais.. Je te filerais le site pour que tu puisses y jeter un oeil.» Vivre avec son temps et sa technologie. Tout, ou presque, était informatisé de nos jours. La plupart des enfants grandissent avec des écrans devant les yeux et même si les plus anciens s'entêtent à déplorer la prouesse technologique, sans elle, le monde serait bien plus complexe qu'il ne l'est déjà à l'heure actuelle. L'informatique et ses outils ont permit énormément de choses, notamment l'envoi de mails à défaut d'un courrier posté qui pouvait prendre plusieurs longues journées à parvenir à son destinataire. Les gens ont beaucoup plus de facilité à communiquer derrière un écran que en correspondant d'une autre manière. Un bien pour un mal, des petites failles ou défauts, il y en a partout. A nous être humains de savoir profiter de ses avancées sans nous y perdre.

Arrivés au théâtre, Olivia commença à sortir de son sac plusieurs tenues. Le "contrat" pouvait véritablement commencé. Au delà d'une simple séance photo, tu t'entêtais à penser que tout devait être parfait non pas pour toi mais pour cette rouquine qui manquait cruellement de confiance en elle. Les clichés ne peuvent être réussis que si le modèle s'investit à 99%, le photographe reste le minuscule pourcentage qui presse quelques boutons et incline l'appareil. Attentivement, tu observes chaque bout de tissu, comme tu analyses chaque mot qui peut sortir de la bouche d'Olivia. A chacune des tenues, une définition. Un côté glamour, chic. Un côté sexy, qui met le corps et les formes en valeur, un côté plus "basique" ou décontracté. Olivia savait pertinemment ce que chaque tenue pouvait provoquer chez quelqu'un qui la verrait la porter. Défaut ou qualité, l'idée qu'elle puisse imaginer un vêtement sexy parce que le tissu donnait l'impression n'était pas la meilleure des choses. Même la robe la plus courte et décolleté peut devenir rapidement une robe classe qui donnerait une certaine prestance à celle qui la porterait. Le vêtement ne fait pas tout, c'est l'allure et la façon d'être qui fait le plus gros. Silencieusement tu la laisse, à son aise, s'exprimer, te parler et comme tu t'en étais douté en l'analysant de temps à autre, Olivia était une fille qui manquait cruellement de confiance en elle. Un soupire s'est échappé d'entre tes lèvres quand elle se mit à parler taille, et de vêtement qu'elle ne pourrait persque pas s'autoriser à porter car elle n'était pas dans les critères de beauté que la société cherche absolument. Mais qu'est-ce qu'un réel critère de beauté? Faut-il forcément qu'il y en ait un?  

Olivia enchaîne, tu n'as pas le temps d'en placer une qu'elle continue de parler, presque comme pour te faire oublier ce qu'elle aurait pût dire précédemment. Tu l'interrompts finalement.«T'as envie de porter quoi toi?» Simple question. Cette fille en plus d'être fort sympathique était intelligente et réfléchie. Une tenue pour un événement particulier. Oublions le short en cuir, et optons plutôt pour la combinaison ou la robe jean. Un "concert" pour une oeuvre de charité, évitons toute vulgarité bien que la encore, la robe noire était totalement jouable si celle qui la portait, de part son allure et sa façon de se tenir, d'être, n'était elle même pas vulgaire. «Y'a bien une tenue que tu affectionnes plus qu'une autre non? » Encore une question, une façon de la faire réfléchir et réagir. Si elle manquait réellement de confiance en elle, elle chercherait à se camoufler dans des vêtements amples qui cacheraient ses formes. La combinaison, un exemple parmi le reste. « Pour ce qui est du décor, je partirais plus sur le rideau. Pas super le fond noir pour l'oeuvre de charité. » Tu la laisses prendre le temps qu'il faut pour se décider du vêtement qu'elle porterait. Prendre le temps nécessaire pour réfléchir à la tenue idéale pendant que de ton côté tu mettais en place le matériel soigneusement pour lui tirer le portrait. Immortalisé sa beauté pour lui offrir les plus beaux des clichés qui non seulement la mettrait en valeur mais conviendrait pour l'événement. Entre deux, tu ne peux t'empêcher de lui lancer quelques mots, parce que tu n'oublies pas, parce que ce qu'elle a pût dire plus tôt t'as un poil irrité. «Ce que tu veux Olivia tant que tu ne me parles pas d'une taille ou d'un physique et encore moins de "critères" de beauté.» Tu pourrais lui montrer, la tout de suite, les innombrables personnes que tu as pûs prendre en photo durant tes journées d'errance à Barcelone. De parfaits inconnus qui ne pourraient certainement pas être prit dans des agences de mannequinat trop strictes. Des personnes pourtant que tu as trouvées magnifiquement belles par le charme naturel qu'elles pouvaient dégager. Un rire en éclat, une grimace, un sourire gêné, ou un regard curieux, les gens sont beaux , peu importe leurs défauts. «Dis-toi simplement que celles que tu idéalises sont parfois celles qui ont le plus de complexes. Personne n'est parfait et le physique ne fait pas tout. Tu peux avoir été gâté par la vie physiquement et faire parti de la pire espèce mentalement.» Souvent complimenté par la gente féminine sur ton physique, tu sais l'homme que tu es et que tu as été auparavant. Certainement pas un enfant de coeur. Celui qui a lâchement abandonné celle qu'il considérait comme la femme de sa vie après avoir abattu son paternel. Sans jamais trouver la force ni le courage de le lui dire. Un lâche qui s'est enfui. Un lâche à la gueule d'ange qui physiquement se convient, quand mentalement il a encore tout à reconstruire, ou à réparer tout du moins.

 

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Olivia Sorola
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FT. MALONE
Olivia essayait d’être à l’aise mais il faut bien l’avouer, ça ne marchait pas à tout les coups, voir même pas du tout. Dans sa tête le harcèlement dont elle avait été victime était toujours présent. Surtout que celui qui l’avait harcelé était celui qu’elle aimait à l’époque, peut être le seul qui aurait pu lui prouver qu’elle était belle et faire changer le regard des autres. Il avait pris la décision d’aller avec ses ennemis, elle n’avait jamais compris pourquoi et elle avait été un peu plus loin dans sa haine d’elle-même. Se disait qu’elle avait forcément fait quelque chose, qu’elle avait forcément jouer un rôle dans le fait d’être rejeté alors qu’elle n’en avait en réalité aucun. Olivia essayait de chasser ses pensées parasites mais peut être que le fait qu’il soit aussi beau gosse jouer un rôle, elle n’aurait pas pu avoir un photographe femme, ou un photographe moche, peut être que ça aurait été plus simple de se livrer à lui. Ou alors peut être qu’elle devait en conclure qu’elle attirait autour d’elle, d’une façon ou d’une autre les garçons qui étaient beaux. C’était un peu un comble pour une femme de son âge qui était encore vierge mais pourquoi pas. Malone parlait d’un site internet où d’autres photos étaient visibles, Olivia était curieuse, oui elle aussi était une artiste alors forcément découvrir le travail d’un autre artiste lui faisait toujours plaisir, c’est sûr. « Avec plaisir, j’aimerais bien découvrir ce que tu fais ». Lui répondit-elle dans un sourire sincère. Ils passèrent ensuite à la suite du travail, le choix de la tenue et Olivia n’hésitait pas à faire part de ses complexes au jeune homme. Elle se demandait bizarrement quelle tenue Alvaro préférerait, c’était étrange mais depuis qu’elle l’avait revu chez elle, elle pouvait pas s’empêcher de penser à lui. Elle se demandait si ses excuses avaient été sincères, si tout avait été sincère ou si il avait juste voulu se faire pardonner sans rien penser d’autre. Avait-il failli l’embrasser ? Avait-il jouer avec elle pour la faire espérer ou la faire souffrir ? Elle savait même plus à quoi elle devait s’attendre avec ce mec et c’était peut-être cela qui la ravageait le plus. Mais elle pouvait pas s’empêcher pourtant de l’avoir dans un coin de sa tête, de lui écrire de temps. Elle n’espérait rien cependant, elle savait tirer des leçons du passé. Certes elle était un peu naïve mais elle était loin d’être bête et il lui avait déjà fait du mal.
Une fois arrivée dans le théâtre, Olivia faisait part de ses doutes, oui elle avait peur mais au moins elle avait l’honnêteté de le dire et de ne pas se fermer comme une huitre sans rien dire et en tirant la tronche. Choisir elle-même une tenue ? Elle avait bien besoin d’aide mais lorsqu’il désigna le rideau rouge, elle se dirigea naturellement vers la combinaison verte. Rouge et vert c’était des couleurs qui allaient bien ensembles. « Si je devais en prendre une seule, je choisirais sans doute la combinaison ». Olivia essayait de prendre sur elle, prendre un peu confiance, peut être que les paroles de Malone faisait aussi leur effet, elle ne pu s’empêcher cependant de faire un petit trait d’humour : « Je vais faire un peu lutin entre la combinaison verte et le rideau rouge, manque plus que la barbe blanche et chanter douce nuit, sainte nuit ». Olivia écoutait bel et bien ce que lui disait Malone, oui certaines belles femmes étaient des pourritures, elle n’allait pas dire le contraire. Mais il existait aussi des femmes fatales, sexy avec tout ce qu’il faut et gentille. Autrefois, Olivia rêvait d’être l’une d’entre elle, avoir tout la beauté physique et la beauté intérieur. Un peu comme sa mère qui en plus d’être une belle femme, avait un cœur en or. Mais elle avait finit par conclure que si elle avait déjà ne serait que l’une des deux, elle devrait s’en satisfaire. « Je vais me changer rapidement alors ». Dit-elle avant de placer derrière l’une des portes du théâtre, une sorte de coulisse dans laquelle, elle avait la place de faire un changement de costume. Sa combinaison était un bon choix, elle mettait en valeur ses formes sans trop en dévoiler, elle était jolie. La couleur verte allait bien à la rouquine. Sans doute était-ce l’un des meilleures choix pour commencer le shooting et se mettre en confiance. « Bon je vais essayer de me détendre mais n’hésites pas à me guider tout de même, j’ai fait peu de shooting ». C’est vrai que jusque-là son expérience en tant que mannequin était limitée. Cependant elle avait décidé de se secouer un peu et d’au moins y mettre de la bonne volonté, elle alla se placer devant le rideau rouge puis commença des poses plutôt classiques. Un joli sourire, une main dans les cheveux. Bon ce n’était pas encore ça qui était ça mais vraiment Olivia progressait et essayer d’avancer. « Et t’as quelqu’un dans ta vie toi Malone ? ». Demanda-t-elle un brin curieuse ? Le problème avec Olivia sans doute c’est qu’elle avait un peu de mal à doser où était le trop personnel, quand on lui demandait de faire un effort, de se sentir plus à l’aise, elle pouvait faire ce genre de sorties qui nous étonne et nous dépasse. Mais c’était loin d’être intéressé, Malone était un très bel homme et elle savait à quoi s’en tenir. C’était peut être pour détendre l’atmosphère, qu’il parle d’autre chose que de son physique, qu’il puisse s’exprimer sur un sujet différent. Peut être que parler en faisant des photos serait plus agréable que de se faire mitrailler sans rien dire, c’est du moins ce qu’elle avait envisagé.


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Rym L.Madani
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(Dime lo que sientes)
La photographie est certainement le meilleur moyen d'immortaliser de précieux souvenirs, autrement que par le psychisme. Capturer un instant, un souvenir joyeux et heureux en clignant des yeux ne suffit pas parfois. Les années passent, le temps balaye trop facilement ce genre de souvenirs la ou même les conversations échangées sont oubliées. Les photos parlent contrairement à ce que peuvent penser certains. Elles expriment bien plus de choses que ce qu'elles peuvent paraître sur papier. La joie, la tristesse, la colère, le semblant ou le paraître. Un regard suffit pour comprendre que quelqu'un n'est pas totalement heureux ou satisfait dans sa vie. Des ordres donnés par le photographe, de sourire forcés qui ne font que enlaidir à défaut de sublimer. Le naturel est certainement ce que tu aimes le plus chez une femme. Le superficiel appartient au toi de la nuit, à en faire usage pour satisfaire tes pulsions masculines quand tu te projettes des années plus tard au bras d'une femme qui serait devenue ta reine, naturellement séduisante, à conquérir l'homme de son regard ou son sourire à défaut de ses courbes généralement mises en valeur par du tissu qui étouffe la peau.  Tu es un piètre juge de l'humanité encore plus quand il s'agit de juger un physique. Tu estime que dans ce monde, chacun à un défaut caché, minuscule ou facilement visible qui empoisonne même la vie des plus "beaux". La beauté est subjective et bien souvent éphémère. Ceux qui vénèrent ses jours ou ils sont convoités par des milliers de prétendants ou prétendantes sont souvent ceux qui flétrissent les premiers. Belles de l'extérieur, détestables de l'intérieur. A briller de milles feux devant les autres sans se soucier de leurs âmes pourries. C'est une vision des choses que tu n'hésites pas à transmettre à Olivia quand tu la sens tellement tendue et soucieuse de ce qu'elle pourrait paraître sur l'objectif. Les canons de beauté ne sont pas toutes des femmes plates sans aucune formes. Voluptueuses et sulfureuses, les plus rondes sont souvent les plus heureuses, celles qui n'ont pas besoin de faire grand chose pour captiver l'oeil des plus grands photographes et qui subliment l'objectif avec la pose la plus basique. Tu ignores si tes mots ont bien été entendus voir saisit par la rouquine qui entre temps est partie en coulisse pour se changer pendant que toi, en bon professionnel tu prends le temps de préparer ton matériel et de tout bien cadrer.

Le regard qui finit par se relever sur cette jolie rousse toute vêtue de vert. L'élément qui ressortirait de ce rideau rouge devant lequel elle se placerait. Sa petite allusion aux fêtes de fin d'années précédemment t'amuses, et tu ne peux t'empêcher sur le coup de l'imaginer avec un bonnet rouge en secouant des grelots avec sa main. « Y'en a beaucoup qui paieraient cher pour voir l'un des lutins du père Noël, moi le premier.. » Enfant, tu aurais vendu ton âme pour ça. Faire comme la plupart des enfants de ton âge. Tenir fermement une main chaude dans la tienne, à flâner le long des rues éclairées par toutes ses belles lumières, les bottes dans la neige en entendant des chants de Noël à tue-tête. Finir cette belle journée d'Hiver devant un bon feu de cheminée, à boire une tasse de chocolat chaud guimauve pendant qu'ont te couvres d'amour tout en comblant ton crâne de promesses sur l'arrivée imminente du Monsieur Rouge et de ses rennes en mission durant la nuit du vingt quatre qui précéde le vingt cinq, jour des festivités. Croire au père Noël, tu n'en as pas eu le temps à Medellin. Ni le temps, ni la force, ni le courage quand survivre à tes nuits étaient devenue ton quotidien. Au centre même de ton appareil, Olivia commence à poser. Simplement, comme elles le font toutes, avec son joli sourire que tu sens malgré toi un tantinet crispé encore. Les détails te frappes au visage, mais tu ne dis rien. Ton but n'est pas le rendre encore plus mal à l'aise qu'elle ne l'est déjà. Tu presses le bouton pour capturer l'instant, une, puis deux fois avant d'entendre sa question. Elle te fait sourire, elle aussi. Les yeux sur l'écran de l'appareil, tu observes les deux premiers clichés capturés, gardant ton professionnalisme visuellement, mais réfléchissant à ce que tu pourrais lui répondre au sujet de ta vie sentimentale laborieuse.

Toi qui serait l'un des premiers à sortir dans les rues auprès de toutes ses belles femmes pour défendre le "Body Positive" et qui fait parti, quelque part, de ses mecs qui enchaîne les filles sans véritablement se soucier de leurs sentiments. Tu n'as pas de quoi être fier la dessus. Une vie sentimentale chaotique qui, malgré tout, te convient plus ou moins bien. Tu as accepté, en partant de Medellin, et de ce fait, de quitter ton grand amour, de ne vivre que pour ce qui te rend véritablement heureux et te combles; Le dessin. Pouvoir vivre de ta passion a toujours été ton rêve, et aujourd'hui, tu peux officiellement dire que tu as validé ce rêve. Installé confortablement dans un petit appartement décoré à tes goûts à Barcelone, tu as organisé minutieusement et proprement un espace bien à toi dans lequel tu passes ton temps à dessiner pour te vider la tête et oublier qu'hier encore, tu as flirté, séduit pour une seule nuit avant de quitter des draps et de disparaître en bon voleur pour revenir à ce quotidien qui te plaît tant. La réelle question serait plutôt : "Est-tu prêt à te poser un jour?" Pas tant que tu n'auras pas trouver celle qui serait capable, autant, voir plus que Nieves a pût le faire par le passé, de te combler autant physiquement que psychologiquement. A illuminer ton coeur noir d'une douce et chaleureuse lumière,  celle que tu aurais voulu garder précieusement toute ta vie mais que le destin a décidé d'éteindre.« C'est compliqué..»  Comment ça ? Le grand Malone est compliqué ? Allons bon. Tu as déjà eu bien plus de répondant que ça avec les femmes, ce n'est pas une question de ce genre qui pourrait te mettre mal à l'aise. « J'ai personne en réalité. Et ça me convient plus ou moins bien.» Bonne réponse. Simple sans précision particulière. Tu n'as clairement pas envie de paraître "ce genre la" de mecs aux yeux d'Olivia. L'éternel tombeur, charmeur de ses dames, grand séducteur qui papillonne un peu partout et butine tous ce qu'il peut sans sans lasser. Bien que c'est un peu ton cas, tu n'as jamais manqué de respect officiellement à une femme. De départ tes convictions sont la, et tu n'hésites pas une seule seconde à établir tes règles avant même qu'elle ne s'imagine la bague au doigt et mère de l'un de tes enfants. Aucune attache, aucun rappel. Une nuit et une seule. Tu n'es pas un homme à marier de part tes erreurs du passé et si il y'a bien une femme dans ce monde qui mériterait ton pardon de l'avoir blessée, c'était bien Nieves. « Est-ce que de mon côté je dois craindre l'arrivée imminente d'un potentiel petit ami jaloux qui n'apprécierait pas que sa petite amie pose pour moi?» La balle est dans son camp, celle que tu as repoussée d'un coup droit parfait. Cette espèce de bombe qui a faillit te péter en plein visage et qui ne fait que te rappeler que cette compagnie la, tu ne l'auras peut-être jamais de ta vie si elle n'est pas Nieves. Ce nom que tu as en bouche quand ont te parle d'amour, celui qui résonne à l'intérieur de ta poitrine à chaque compression de ton coeur blessé. Elle était l'unique, la chance de ta vie, que tu as laissé filer bêtement. Et aujourd'hui, te voilà seul contre le monde, ou contre l'amour peu importe, tu en sort toujours vainqueur malgré toi.

Avant qu'elle ne puisse te répondre, tu t'autorises un regard sur l'appareil, les photos sont jolies, mais trop "classiques" à ton goût. Tu aimerais tant qu'elle se lâche d'avantage. Est-ce que te parler d'elle suffirait  pour que sa confiance soit reboostée ? Peut-être. Pas sûr. « Ca te dis qu'ont met un peu de musique? Ta préférée? » Le portable sorti de ta poche, tu attends sa réponse, en espérant tout sauf une musique de dépressive qui donnerait plus envie de s'enfoncer sous les draps pour pleurer sa vie qu'autre chose. Dans ta tête tu espères une chanson plus ou moins joyeuse, celle qui fait bouger, celle qui pourrait l'ambiancer et lui donner des aîles. Le genre de musique qui la ferait danser et sur laquelle tu pourrais, et tu n'en doute pas un seul instant, prendre tes plus beaux clichés de cette séance ci.

 

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Olivia Sorola
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FT. MALONE
Bien qu’auparavant très septique sur le déroulé de cette séance, plus elle apprenait à connaître Malone plus elle avait l’impression qu’elle pouvait passer un bon avec lui et être à l’aise, pourtant ce n’était pas gagner. Peut être qu’elle pourrait de nouveau faire appel à lui lors d’une prochaine fois, peut être qu’elle allait finir par avoir une bonne accroche avec lui même si au départ rien n’était gagné. Il plaisantait, il essayait de la détendre, ça marchait, un peu du moins puisqu’elle souhaitait parler d’autre chose, un sujet plus complexe apparemment pour le jeune homme : l’amour. L’amour était toujours une question qui divisait : certains n’y croyait pas du tout, d’autres auraient tout fait pour le garder auprès de soi, d’autres passaient du temps à le chercher, sans jamais le trouver. Elle ne savait pas encore dans quelle catégorie était Malone, mais Olivia avait bien un défaut, elle était curieuse et aimait bien connaître les gens en profondeur. Elle savait bien lorsqu’il répondit que c’était compliqué, elle ne put croire en la phrase d’après qui annonçait qu’il n’avait personne. Une certaine complicité, du moins, c’était ce qu’elle pensait, était entrain de naitre entre lui et elle : « Si tu n’avais vraiment personne Malone, ce ne serait pas compliqué, tu m’aurais répondu que tu étais simplement célibataire, mais tu dois avoir quelque chose, ou quelqu’un en tête quand tu dis cela, n’est ce pas ? ». Elle ne pouvait pas croire que son coeur était vide, il avait sans doute l’air d’un bad boy mais quelque chose lui disait qu’il avait lui aussi connu les sentiments véritables qui vous emporte au-delà de ce que vous pensez possible. Ce n’était pas une honte d’être amoureux, Olivia avait eu des sentiments, était-ce de l’amour ? Elle ne le savait pas, elle ne savait pas si elle avait déjà ressenti de l’amour pour quelqu’un mais si il y avait bien une chose qui se rapprochait de l’amour, alors elle l’avait ressenti pour Alvaro, elle le savait maintenant. Peut être pour cela qu’elle n’avait jamais eu de relation sexuelle avec une autre personne que lui, elle l’avait attendu mais il n’était pas vraiment arrivé. Peut être qu’après toutes ces années ils pourraient se retrouver un jour. Elle ne voulait pas forcer Malone a des confidences, il faisait ce qu’il voulait, il lui révéler les choses qu’il souhaitait. Elle lui dit le plus sincèrement du monde : « On ne devrait pas avoir honte ou peur quand il s’agit d’amour, c’est un sentiment magnifique. Je comprends si tu ne souhaites pas m’en parler, mais j’espère que ça va s’arranger pour toi ». Parfois le mieux était de retrouver l’être aimé ou parfois le mieux était de passer définitivement à autre chose, peu importe le chemin que Malone choisirait, elle aurait voulu qu’il soit satisfait dans sa vie, car il avait l’air plutôt du genre gentil, enfin en tout cas, il avait été gentil avec elle. Depuis le début il ne faisait que la rassurer, la complimenter ou l’aider à surpasser son mal aise. Elle ne put s’empêcher de rire légèrement, cela lui paraissait complètement improbable qu’un petit ami arrive maintenant et surtout pour lui gâcher son moment de photographie. Olivia n’avait jamais eu de petits copains, et si elle en avait eu un elle espérait que jamais il ne lui empêcherait de faire ce qu’elle avait envie, ce qu’elle souhaitait vraiment dans sa vie. Olivia lui répondit alors : « Il n’y a aucun risque, je n’ai jamais eu de petit ami Malone, personne ne pourra te faire de crise ou se battre avec toi ». Quand elle pensait à la bagarre, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Alvaro. Il avait beau lui avoir fait beaucoup de mal, si un jour elle avait ressenti quelque chose qui ressemble à l’amour, c’était bien pour lui. Mais il n’y avait jamais eu de signe de réciprocité, il avait par la suite eu une autre petite amie, et maintenant qu’ils s’étaient revus, elle savait pas trop ce que ça voulait dire. « Si j’en avais un, à vrai dire j’espère qu’il serait d’accord et fière de moi, qu’il croirait en moi et qu’il serait content que je fasse cette séance. Enfin, ce n’est pas demain la veille ». Elle aimait bien le côté protecteur, un peu jaloux pourquoi pas aussi mais sans trop. Elle ne voudrait pas limiter ses activités pour son petit ami, au contraire, elle voudrait se trouver plus belle encore et plus libre. Elle commençait à poser, entre ses discussions et mine de rien, ça la mettait plus à l’aise qu’elle ne l’aurait penser. Certes les photos étaient classiques mais elle arrivait déjà à en faire sans rougir, c’était pas mal. Malone lui demanda alors si elle voulait mettre de la musique, c’était plutôt une bonne idée. Elle lui dit alors : « On peut mettre de la musique que j’aime, mais je serais encore plus à l’aise si je te chantes quelque chose je pense ». Il n’y avait que sur scène qu’elle pouvait vraiment se lâcher. Elle pris rapidement une autre tenue afin d’en changer et commença à pousser la chansonnette. Sur scène, Olivia était toujours différente quand elle chantait, elle n’était plus la jeune femme timide qu’il connaissait jusqu’à présent mais une vrai show-woman qui incarnait véritablement ses chansons et se donner à fond pour le plaisir de la scène. Avec cette chanson, Malone pouvait tirer de bons portraits, c’était sûr et certains. En tout cas, elle n’était plus coincée comme avant. Il avait peut être trouvé une clé, elle ne put s’empêchait de commenter : « Je suis très différente quand je chante ». Après ses quelques clichés, et plusieurs de ses chansons, Olivia lui demanda avec un sourire : « Si tu penses que nous avons finis, je serais ravie de te payer un café ou une bière, si tu en as envie bien sûr ». Si il souhaitait par exemple continuer la conversation plus personnelle qu’ils avaient eu avant.

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