Invité
Mar 6 Juin - 22:38
Une chose que j’apprécie particulièrement dans le climat si clément de Barcelone, c’est la lecture sur la plage, le sable chaud, le bruit des vagues m’accompagnant. J’aime y passer des heures, après le travail, un bouquin devant les yeux, perdue dans une histoire intéressante, palpitante, imaginant les héros de cette histoire comme si je regardais un film. Aujourd’hui n’est pas coutume, je suis sur la plage, je rêve face à un bouquin d’Isabel Allende. Un bouquin de fantaisie ! Ce que j’aime là-dedans, c’est oublier que je ne suis que l’assistante du larbin. En gros, personne ! Pourtant j’aimerais que mes patrons voient que je me donne à fond, que je pourrais leur apporter bien plus en bossant sur un dossier, même le plus petit et le moins intéressant de la boite qu’en leur amenant leur café ou leur sandwich. Je donnerais tout pour leur prouver qu’ils se trompent, que je ne suis pas qu’une femme sans expérience et surtout sans cervelle. Je mettrais du coeur à l’ouvrage et surtout, je serais la meilleure juste pour leur prouver ma valeur. Mais non, ils n’écoutent même pas mes idées, ils s’en moquent éperdument ! Mais je mords sur ma chique, je me tais et je continue encore et encore à bosser. J’expose mes idées aux clients, certains s’en foutent comme de l’an quarante et d’autres semblent touchés, intéressés, enfin jusqu’à ce qu’on fasse comprendre que je ne suis rien dans cette boite. Mais je vais continuer ! Bon, généralement le livre fonctionne pour me faire changer d’idées, mais là, il faut que j’arrête de me prendre la tête pour ça, que je me replonge dans mon bouquin ! Impossible, je ne peux pas lire plus de deux phrases sans que je revois encore la tête du connard qui est juste au-dessus de moi en grade lorsqu’on lui a répondu qu’il n’était rien ! Alors si lui n’est rien, moi … ? Bon faut que j’arrête de cogiter, y a plus le choix ! Alors je mets mon marque page là où j’en suis dans le livre, je range celui-ci dans mon sac et direction le centre ville.
Et alors que j’allais plonger ma colère d’être prise pour une cruche dans un moment shopping intensif, je pense à Pia. Pia Andrade, jeune femme que j’apprécie particulièrement. Elle n’a jamais hésité à me donner la parole devant mes boss, elle ne s’est jamais laissé berner par leur supposée supériorité à la petite assistante que je suis. Non, elle m’a écoutée, elle a pris certaines de mes idées et les a poussées au détail près. Cette femme est la passion à l’état pur. Elle aime son métier, elle aime ce qu’elle fait et elle se bat pour ses idéaux. Certains diront peut-être que je l’idéalise, mais c’est ainsi que je la vois. Alors au lieu d’aller dépenser tout mon mois dans du maquillage ou des vêtements que je ne mettrai surement jamais, j’envoie un texto à Pia pour l’inviter dans le nouveau bar à cocktail qui vient d’ouvrir en ville. Qui ne tente rien n’a rien, non ? Et je suis soulagée et heureuse quand je reçois une réponse positive de sa part ! J’appelle donc un taxi et direction El barri gotic y el born ! Quand j’arrive, je nous trouve directement une petite table en terrasse. Le soleil frappe, mais avec le petit vent qui l’accompagne, c’est très agréable. Je prends place et je demande au serveur d’attendre quelques minutes que mon amie ne me rejoigne ! Je repense à notre rencontre, à ces cafés pour la direction que j’ai malencontreusement dispersé sur son magnifique blazer blanc. Je me souviens surtout que j’ai failli me faire virer avant qu’elle ne prenne ma défense. Je n’avais jamais entendu qui que ce soit prendre la défense d’un employé dans cette boîte et cazzo, ça faisait du bien ! Au bout de quelques minutes plongée dans mes souvenirs, je la vois arriver. Je lui sourie, je me lève pour lui faire une accolade amicale et puis je me rassois « Je suis contente que tu aies pu venir ! Tu veux boire quoi ? » Dis-je en hélant le serveur de tout à l’heure !
Et alors que j’allais plonger ma colère d’être prise pour une cruche dans un moment shopping intensif, je pense à Pia. Pia Andrade, jeune femme que j’apprécie particulièrement. Elle n’a jamais hésité à me donner la parole devant mes boss, elle ne s’est jamais laissé berner par leur supposée supériorité à la petite assistante que je suis. Non, elle m’a écoutée, elle a pris certaines de mes idées et les a poussées au détail près. Cette femme est la passion à l’état pur. Elle aime son métier, elle aime ce qu’elle fait et elle se bat pour ses idéaux. Certains diront peut-être que je l’idéalise, mais c’est ainsi que je la vois. Alors au lieu d’aller dépenser tout mon mois dans du maquillage ou des vêtements que je ne mettrai surement jamais, j’envoie un texto à Pia pour l’inviter dans le nouveau bar à cocktail qui vient d’ouvrir en ville. Qui ne tente rien n’a rien, non ? Et je suis soulagée et heureuse quand je reçois une réponse positive de sa part ! J’appelle donc un taxi et direction El barri gotic y el born ! Quand j’arrive, je nous trouve directement une petite table en terrasse. Le soleil frappe, mais avec le petit vent qui l’accompagne, c’est très agréable. Je prends place et je demande au serveur d’attendre quelques minutes que mon amie ne me rejoigne ! Je repense à notre rencontre, à ces cafés pour la direction que j’ai malencontreusement dispersé sur son magnifique blazer blanc. Je me souviens surtout que j’ai failli me faire virer avant qu’elle ne prenne ma défense. Je n’avais jamais entendu qui que ce soit prendre la défense d’un employé dans cette boîte et cazzo, ça faisait du bien ! Au bout de quelques minutes plongée dans mes souvenirs, je la vois arriver. Je lui sourie, je me lève pour lui faire une accolade amicale et puis je me rassois « Je suis contente que tu aies pu venir ! Tu veux boire quoi ? » Dis-je en hélant le serveur de tout à l’heure !
@Pia Andrade
- Invité
Mar 13 Juin - 13:45
(Petit verre en terrasse ) Il y avait cette fille, Giulia. Une jeune femme pleine d'avenir. Bien plus jeune que toi, elle te rappelais cette adolescente que tu étais autrefois, talentueuse mais peu entendue du monde. Méprisée par sa condition et son statut au sein de la société. La voir malmenée par cet homme t'avais mise hors de toi. Tu n'as pas pour habitude de traiter tes propres employés de cette façon et tu ne t'étais pas gênée, en femme de caractère, à donner ton point de vue sur la scène qui se déroulait sous tes yeux. Qu'est-ce qu'un blazer si ce n'est qu'un bien matériel qui ne détient aucune valeur propre à tes yeux? Simplement taché ou carrément foutu, tu ne t'es pas soucier de l'énorme tache de café qui est venu se poser maladroitement sur lui, le principal avait été Giulia. Cette femme pétillante qui t'avais aidé à organiser l'événément le plus angoissant mais aussi le plus beau de toute ta vie. L'ouverture de ton deuxième studio à Madrid. Tout devait être parfait, à ton image, de la façon à laquelle tu l'avais souhaité et rêvé. Et si pour toi, les idées de ce patron de l'événementiel paraissaient bien trop luxueuses et strictes, Giulia a sû trouver le juste équilibre en alliant "Classe" et "Simplicité". Ni trop. Ni peu. Juste ce qu'il faut. La revoir te ferais du bien, comme cette petite pause que tu t'accordais alors que tu n'avais rien avalé de la journée si ce n'est une maigre salade sur le temps du midi. Il a suffit de quelques minutes de route avant que ton véhicule ne soit stationné à son emplacement pour que ensuite tu te diriges en terrasse jusqu'à la jolie brunette au sourire radieux. « Hola hermosa! Comment ça va? » Affectueusement, tu lui rends son accolade et sa bise avant de t'installer face à elle, le sac à main posé à même le sol contre ton mollet droit. Tu te saisis rapidement de la carte des boissons du bar pour t'arrêter sur un café glacé caramélisé. Une dose de caféine avec de la douceur caramélisée froide pour les chaleurs déjà bien pesantes à cette heure de la journée. Fort heureusement la petite brise légère et l'ombre des parasols comble aisément la recherche de fraîcheur. « Je vais prendre un café con hielo y caramelo por favor.» Tu demandes, le regard levé vers le serveur et son petit calepin sur lequel il prend note de vos commandes avant de disparaître à l'intérieur pour entamer la préparation de cette dernière. « On ne change pas une équipe qui gagne.» Tu ajoutes à l'attention de Giulia, en rappel à vôtre rencontre et ce pauvre café qui a finit sa course sur ton beau blazer blanc. « Alors, comment tu te sens? Il a arrêté de t'embêter?» Tu la questionnes. Tu t'en voudrais que les conditions de travail de la jolie brune soient chaotiques au point qu'elle ne s'y sent plus à sa place. Tu lui avais bien proposé de te rejoindre au studio, elle y aurait forcément sa place sans aucune tensions. Tout le monde a sa place chez toi, et personne n'est autrement qu'une autre. Comme une famille, main dans la main, tu as toujours bataillé pour que ton équipe reste soudée les uns aux autres, malgré les temps parfois rudes et les désaccords, jamais personne n'avait manqué de respect à autrui. Des valeurs que tu comptes bien préserver à travers le temps, les mêmes que tu apporterais aux plus petits, à Ruben s'il te désires toujours autant dans sa vie. Tu y croyais dur comme fer, que ce fils que tu as porté pendant neuf mois et à qui tu as donné la vie, te ressemblais sur ce point la. Respectueux, affectueux, reconnaissant envers le monde et ce que ce dernier peut lui apporter. Une partie de toi n'en doute pas, une immense partie. |    ( Pando ) |
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