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Farah M.Benavente
Farah M.Benavente
Je viens tout juste d'avoir : 33 Mon quartier, c'est : Gracia y poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : anciennement tireur d'élite pour El Grupo Especial de Operaciones (GEO). La mise en danger régulière et principalement l'arrivée de Paz m'a poussée à changer de voie et à me reconvertir simple officier pour l'Unidad de Droga y Crimen Organizado (UDYCO)
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Mer 16 Fév - 16:18

(  Soy el desesperado, la palabra sin ecos, el que lo perdió todo, y el que todo lo tuvo. )
Le jour se lève doucement et contrairement à d'habitude, il ne semble y avoir, aucune précipitations sous le toit des Benavente. Pas de petit déjeuner avalé à l'arrache, pas de petits pas pressés dans le couloir de la maison. Rien. Juste le silence. Au pied d'un lit d'enfant, une mère aimante et souriante, assise, les yeux rivés sur sa petite fille encore assoupie. Une main posée délicatement sur une paire de jambes enfouis sous les draps, et les lèvres entre ouvertes comme pour laisser échapper un premier son d'une voix douce, presque mélodieuse. Paz. Un prénom. Celui de la petite fille prise entre ses rêves et la réalité. Le réveil est compliqué, mais la voix de la mère de famille a déjà été entendue. Elle ouvre les yeux, puis les refermes. Elle a du mal à s'acclimater avec la lumière du jour. Mi amor. souffle la mère de famille.  L'enfant bouge les jambes, approche ses deux petites mains près de son visage et se frotte plusieurs fois les yeux pour s'éveiller un peu plus. Le réveil est doux. Aujourd'hui, Paz n'ira pas à l'école, et la mère de famille veut que cette journée mère/fille soit parfaite. Cela fait bien longtemps qu'elles n'ont pas pût se retrouver toutes les deux, la profession de Farah prenant beaucoup de temps à cette dernière. Malgré cela, elle essaye tant bien que  mal d'être présente pour sa fille, la couvre de tendresse et d'amour, histoire qu'elle ne manque de rien et encore moins de la présence du seul parent qu'il lui reste. «Si tu ne te réveilles pas, c'est moi qui vais dévorer ses bonnes céréales» Aussitôt, les yeux de la petite s'ouvrent à nouveau, plus vite cette fois. Instinctivement, son regard cherche le bol, le lait, les céréales, ses narines cherchent une odeur, celle du petit déjeuner. Elle n'aura pas besoin de chercher bien loin, un plateau est posé à ses côtés contenant tous ce qu'elle aime. La jolie princesse au bois dormant devient un petit ogre affamé qui se précipite sur la nourriture après avoir offert une chaude étreinte de remerciement à celle qui l'a vu grandir jusqu'alors. L'heure est au petit déjeuner pour la petite de cinq ans, un repas impensable à manquer, et primordiale selon Farah pour son enfant. Sur le plateau, il ne manque rien. Des produits laitiers, des céréales, un jus de fruit frais.

La mère de famille, aux petits soins pour sa progéniture l'observe dévorer ses sources d'énergie, en caressant doucement sa chevelure. «Mmh. J'ai prévu d'aller au marché ce matin pour faire le pleins de bonnes choses. Je crois t'avoir promis hier qu'ont passeraient l'après-midi à faire des gâteaux toutes les deux mais pour ça, ils nous faut quelques ingrédients. Est-ce que je peux compter sur ma superbe partenaire pour ça?» Bien sûr qu'elle peut compter sur sa petite partenaire. Paz est une petite fille pleine d'énergie et d'entrain qui dit rarement non à ce que peut lui proposer son entourage. Une petite curieuse qui aime l'aventure et vivre de belles journées chargées. D'un tempérament de feu du haut de ses cinq ans, elle a toujours été très débrouillarde et apprend assez rapidement les choses. La cuisine et surtout la pâtisserie fait parti de ses choses qu'elle aime faire en compagnie de celle qu'elle a de plus cher à son cœur. y tambien con mi tio? elle secoue la tête négativement, Farah. Pas de sortie avec son oncle adoré aujourd'hui, juste une journée entre une mère et sa fille. L'idée que Yassine ne soit pas la durant leur sortie attriste la petite qui rapidement pourtant regagne de l'enthousiasme lorsqu'il faut bondir hors du lit pour se préparer. La préparation n'est pas très longue, il faut faire vite pour trouver les meilleurs produits du marché. Le temps est couvert, les températures restent plus ou moins dans les normes de saison, et après s'être brossé les dents, débarbouiller le visage, changé et habillé, les deux demoiselles prirent la route en direction du marché. Cette journée s'annonce des plus radieuses dans le coeur de Farah. Pour une fois depuis longtemps, elle a pût obtenir un jour de congé en pleine semaine, elle n'entendra pas parler de délinquants, drogués ou dangereux criminels toujours recherchés par son unité. Aujourd'hui, sa journée lui est dédiée à elle, à sa précieuse Paz.

Dehors du véhicule, elles prennent soin d'embarquer avec elle un petit panier pour y déposer leurs provisions, tandis que l'autre main de la mère est occupée à tenir fermement celle de son enfant. Comme à ses habitudes, l'endroit est bondé, et il serait bien imprudent de perdre Paz dans un tel endroit. Toujours inquiète à l'idée d'être séparée de sa fille, Farah met en éveil son sixième sens maternel et ne cesse de répéter à Paz de rester à ses côtés, de ne pas la quitter d'une semelle. Au marché, plusieurs odeurs flottent dans l'air, il y a de tout. Tout se mélanges, le fumé de la charcuterie, le sucre des pâtisseries déjà prêtes, celles des produits locaux. Un véritable piège à touriste pour ceux qui souhaitent manger local. Ce qui intéresse les filles, ce sont des fruits, car ils constituent la base de leurs petits gâteaux. Paz aura le rôle de choisir ceux qu'elle préfère et Farah elle, a choisir ceux qui sont les plus "comestible" visuellement parlant. Des clémentines, des bananes, quelques citrons et même du raisin. Il y a de tout au mercado et rapidement le panier d'osier de provisions se retrouvent rempli. Mission accomplie. Un sourire aux lèvres, elles s'apprêtent à quitter les lieux, quand le regard de Farah se pose sur plusieurs poivrons dans un stand qu'elle aurait bien besoin pour faire son repas du soir. Attentivement elle observe les légumes, cherche des yeux les meilleurs avant de lâcher doucement la main de sa fille pour chercher de quoi payer ses courses. Erreur. La seule qu'elle a pût commettre durant cette sortie. Une petite erreur simple, de rien du tout mais qui va lui valoir une frayeur monstrueuse.

Fière d'avoir trouvé son bonheur, Farah tourne la tête, la baisse vers la petite silhouette de sa fille qui semble.. avoir disparue soudainement. Paz.. Paz n'est pas la. Son sourire s'efface aussitôt. Ses yeux se mettent à balayer l'endroit à la recherche de la petite fille qui semble avoir disparue dans un nuage de fumée comme un mauvais tour de magie.«Paz!» Son coeur tambourine à l'intérieur de sa poitrine, quelques frissons lui parcourent l'échine. Sa petite fille est introuvable. A nouveau elle hurle son prénom en cherchant, toujours des yeux son enfant. Ses jambes daignent bouger enfin, elle se précipite, se rue, bouscule des gens sur son passage en appelant désespérément sa fille mais Paz reste introuvable. Des scénarios digne de films se jouent dans sa tête. Après tout, Farah fait parti des forces de l'ordre, elle sait qu'elle a énormément d'ennemis. Des gens mal intentionnés qui savent qui elle est, et qui pourrait, profiter d'un de ses moments d'inattention pour lui voler ce qu'elle a de plus cher sur cette terre. La simple idée que quelqu'un puisse lui faire du mal est inconcevable. Paz s'est simplement perdue, elle préfère penser à cela. La panique s'empare d'elle, son regard s'humidifie peu à peu, la peur s'intensifie. Quelques précieuses secondes de recherche sans jamais apercevoir le corps de la petite fille de cinq ans. PAZ! Elle s'arrête, les yeux écarquillés. Sur le sol son panier d'osier avec ses provisions, sa main s'engouffre nerveusement dans sa courte chevelure brune , elle perd la tête. Et si elle ne la retrouvait jamais? Non. L'espoir commence à s'effacer. Elle ne parvient pas à la trouver parmi la foule. Peut-être est-il déjà trop tard. aquí mamá. Une petite voix fragile se fait entendre finalement à ses côtés. Une petite main empoigne sa veste en cuir, c'est Paz, sa fille.

Elle ne pense même pas à la sermonner, son premier réflexe est celui de toute mère; Une étreinte chaleureuse, ses bras qui s'enroulent fermement autour de sa fille pour la serrer aussi fort que possible. L'odeur de sa chevelure sous son nez, sa fille est la et la pression qu'elle s'était infligée redescend petit à petit. Sa fille est la. «mi amor.. j'ai eu si peur.» souffle la mère de famille d'une voix cassée par l'émotion, ce surplus d'émotions, entre le soulagement, la tristesse et la peur. Paz, petite ne comprend pas l'état de celle qui se trouve à ses côtés et se contente simplement de dire qu'elle est de retour grâce "Este señor".  Paz a certainement dû dire à quelqu'un qu'elle était égarée et ce dernier l'a aidé à retrouver sa mère. Elle lui est donc redevable, et reconnaissante. «Muchas gracias..» murmure t-elle en relevant les yeux. Sa voix se stop net quand son regard croise celui de l'homme en question, une main sur l'épaule de sa fille, elle se relève et l'imaginable se produit. Cet homme. Elle le connaît cet homme. Cet homme. Sa présence la fige sur place. De nouveaux sentiments voient le jour, les souvenirs ressurgissent, il est trop tôt pour ça. Elle n'est pas prête pour ça.. Thiago..
 

( Pando )
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Sam 5 Mar - 23:59

(  Traicioné tu confianza, lady. Acabé con tu vida, baby fui todo un idiota no te supe valorar . )


La nuit quand on ne dort pas les soucis, se multiplient, les émotions enfouies enflent, s'amplifient, à mesure que l'heure avance les lendemains s'obscurcissent le pire rejoint l'évidence, plus rien ne parait possible, surmontable, plus rien ne parait tranquille. L'insomnie est la face sombre de l'imagination. Il connait ces heures noires et secrètes, surtout depuis l'incident. Parfois la nuit annonce la vérité : le temps passe et les choses ne me seront plus jamais ce qu'elles ont été. Cette nuit il n'a pas encore réussi a bien dormir, son lit est froid, les draps à peine froissé, trop d'émotion le hante. La plaie est toujours là, la culpabilité aussi, sa cicatrice le démange. Et puis ce sentiment d'être si diffèrent, presque absent du monde et de lui-même.

Les yeux rivés sur ce paysage qui lui était autre fois si familier, ces rues sont chargées d'émotions, ces bâtiments engorgées de souvenirs. Cette époque où il était quelqu'un d'autre ou tout était différent, ce monde de l'enfance, des illusions qui ne blessent pas, du sang qui n'est encore qu'une couleur, pas encore une douleur.  Barcelone l'a vu grandir, aimer et faire l'imbécile, l'idiot, le lâche. « Tu n'as pas encore dormis. » une main se glisse dans nuque, une caresse de tendresse. Ses yeux se portent sur elle qui lui sourit affectueusement comme si elle avait la volonté des chasser ses remords, elle sait ce qu'il l'anime, ils partagent la même peine, plus ou moins, lui il a la culpabilité avec. Ce qui ne peut danser au bord des lèvres s'en va hurler au fond de l'âme. Elle ne lui demande rien, elle apprécie son silence. « Tu peux aller réveiller Matty, je prépare le café. » ses doigts glissent sur sa nuque, ils ne sont pas ce qu'ils paraient. Personne ne l'ait vraiment. Ils ne sont que l'illusion d'un couple, c'est plus simple pour tout le monde. Barcelone est aussi un nouveau départ loin de méandre du passé. Il a fait la promesse de prendre soin d'eux, c'est ce qu'il fait chaque jour. C'était mieux pour eux de s'éloigner de cette dure réalité, de faire face à des gens qui sont au courant du drame, de la perte. Tout est plus simple ici à Barcelone. Ils sont loin d'être des amants, dans cette tempête d'émotions ils se sont soutenues, et sans ambiguïté ils se sont rapprochés, il lui autorise de se poser sur ses épaules car à deux le fardeau du chagrin est moins lourd à porter. L'attachement se manifeste en bien des façons. Des gestes tendres car ils sont attachés l'un à l'autre, des mots doux car ils essayent de soigner leurs âmes meurtrit. Lorsqu'elle passe ses doigts dans sa nuque, le monde extérieur prend cela comme la caresse d'une bien-aimée. Mais elle ne fait qu'essayer de chasser ce qui le hante, lorsqu'il vient lui toucher la joue les autres pensent que c'est un mari aimant, alors qu'il ne fait qu'essuyer ses larmes invisibles. Une ligne de force les relies et les aide à tenir debout. Ils ont un objectif en commun laisse illuminer les étoiles dans les yeux du petit garçon. Laissant alors courir les rumeurs qui sont plus simple que la vérité.

Lorsqu’il rentre dans la chambre Matty est déjà là avec sa peluche dinosaure au creux de ses bras, son sourire s’illumine à la vue de Thiago dans l’encadrement de la porte. « Tìo. » il attrape le petit dans ses bras, qui engouffre sa tête dans son cou, ce gosse est devenu une partie de lui. L’enfant qu’il n’a jamais pu avoir. Il aurait pu l’être, mais cette chance lui a été enlevé. Ce n’est pas avec mélancolie ou remord qu’il s’occupe de Mattías mais avec un profond amour, comme s’il avait été le sien. A regarde ils formaient a eu trois une bien belle famille, un beau tableau mais tout ça n’est que ce qu’ils veulent faire paraitre. « Tu peux aller au marché s’il te plait. » elle lui tend une liste, le visage pâle et les yeux éteint, elle passait de la joie à la tristesse d’un battement de cils. Depuis combien de temps elle n’est pas sortie ? Il vielle sur elle du mieux qu’il peut mais il sait qu’il ne pourra jamais luo offrir ce qu’elle a perdu. En attrapant la liste il lui caresse le creux de la main, à son tour il essaye de chasse ses démons. Elle est tellement plus fragile que lui, s’il n’avait pas été seul le ciel sait ce qu’elle aurait pu faire d’idiot. « J’irais. »

Son dos lui tire, il grimace en s’avançant dans les rues de Barcelone, certain endroit n’ont pas changé, c’est comme s’il n’était jamais partie au final. Il profite encore du calme es ruelles, d’avoir encore du temps libre. Bientôt il allait reprendre du service, il a la force et la capacité d’endosser ce rôle. Il aurait aimé voir sa tête lorsqu’il a été gradé. Pincement au cœur. C’est peut-être son instinct flique ou tout autre chose qui le mène a tourner a cette étale. C’est là qu’il tombe face à cette fillette, quelque chose en elle lui était si familier, ce parfum de rose et de lilas. Une étrange sensation vient enrouler sa poitrine.« Mama !! » elle cherchait autour d’elle, les yeux larmoyant, il se baisse à sa hauteur, ses prunelles dans les siennes… il jurait que… fausse idée. un sourire pour réconforter la petite qui lui offre de suite la sienne, une chance qu'elle soit apparue sur sa route.« Ne t'inquiètes pas on va retrouver ta mama. » il attrape sa si petite main froide comparé aux sienne, d’une voix douce il lui demande d'être courageuse et que tout vas bien se passer. La fillette sert très fort sa poigne, effrayée à l’idée de ne pas retrouver sa douce mère. Puis il sent la main de la petite glisser dans le sienne, il a compris qu’elle venait de la retrouver. Sa bouille s’illumine d’un grand sourire qui lui balance un tas de souvenirs, des rires, une odeur de lilas, une chaleur réconfortante. La mère de Paz se retourne, comme une évidence… Son myocarde loupe bien des battements, le destin se joue de lui. C’est fou comme une seule personne peut faire des ravages dans un si pauvre esprit, dans un si simple cœur noircit. Une étincelle, une teinte de couleur se loge là. Il n’oubliera jamais cette façon qu’elle avait à le regarder, il donnerait tout pour le retrouver, ce regard.  Elle avait toujours dans ses yeux la force de son cœur. « Farah.. » Et au premier battement de ses paupières, c’était elle, l’inattendue et l’attendue. C’était comme si le temps n’était jamais passé et qu’ils se retrouvaient des années en arrière ; son sang s’est mis à battre plus fort dans ses tempses. elle a toujours ce pouvoir sur lui. Il reste quasiment sans voix, avec la stupide envie de la serrer contre lui car elle est tout. Puis il se souvient de ce qu'il lui a fait, c'est lui qui est parti, il l'a abandonné, pauvre idiot. « Ça fait longtemps. » il baisse les yeux, qu'est-ce qu'il pouvait dire d'autre hein ? qu'il était désolé de tout lui mal qu'il a pu lui faire, mais c'est trop tard pour les excuses il le sait. Il a la cœur nostalgique, l'âme tourmentée de souvenirs. Avec les années il a appris à assumer ses choix car il est impossible de revenir en arrière. La lueur qui anime le regard de Thiago est troublante, alors il baisse ses iris avant d'emmener Farah dans ce tourbillon d'émotions. SE taisant et se balançant tout seul dans le méandre de ses pensées. Elle l'a connu bien plus bavard. Paz le regarde avec tendresse car il est celui qui l'a aidé. Il devrait partir non ? mais il lui est impossible de bouger, il en a bien connu des émotions, mais celle-ci elle le paralyse.

@A.Farah Benavente  heart3
 

( Pando )
Farah M.Benavente
Farah M.Benavente
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Dim 6 Mar - 16:13

(  Soy el desesperado, la palabra sin ecos, el que lo perdió todo, y el que todo lo tuvo. )
Paz. Petite lumière d'un monde en déclin. Paz et son sourire. Paz et sa bienveillance, sa gentillesse et son innocence. Disparue. Les derniers piliers s'effondrent et la peur commence à t'envahir. Personne pour t'aider, le monde d'autour vaque à ses occupations sans se soucier de la perte de ta précieuse Paz et de ce que sa disparition peut créer comme douleur au plus profond de ton cœur. Il n'y a que deux iris arrondies qui tentent vainement de chercher l'enfant parmi la foule, les tiennes. C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. PAZ. Fais quelque chose. Trouve la. Bat toi. Tu n'as pas le droit de tout perdre, pas maintenant Farah. La simple idée de ne plus entendre le son de sa voix, d'apprécier son doux sourire, son odeur réconfortante qui savait mieux que personne apaiser ton cœur. Ta fille. Ton trésor, l'unique raison de tes combats aujourd'hui. Fais quelque chose Farah. Bouge. Crie plus fort. Ne t'arrêtes jamais de l'appeler. Cette petite fille a besoin d'une lueur dans l'obscurité, la tienne. Un cri suffirait à la faire revenir jusqu'à toi. Débrouillarde, Paz finirait par revenir. Et elle est revenue. Et ton cœur a enfin pût s'apaiser à nouveau. Des bras tremblants qui l'encercle, elle et son petit corps. Ta fille était de retour grâce à l'aide précieuse d'un homme, rare bienveillant encore dans ce monde. La peur, l'angoisse, le désespoir de la perdre définitivement pouvait finalement disparaître et laisser place au bonheur de pouvoir enfoncer ton nez dans la chevelure brune de ta petite fille pour la sentir, ton cœur battant contre le sien, à l'unisson. Rien n'est plus précieux et beau que son amour, et Paz te le rends divinement bien. Après tout, une mère est dieu dans les yeux de son enfant. Au bout d'un instant, tu daigne finalement remercier ton mystérieux sauveur, politesse et courtoisie, tu as été bien élevée. Lentement ton corps se redresse, une main bienveillante sur l'une des épaules de Paz pour la maintenir à toi alors que tu découvrais enfin l'identité de celui qui t'avais aidé à retrouver ta petite fille.

Un choc. Ascenseur émotionnel. Une tristesse puis un soulagement et de nouveau la peur. Un curieux sentiment qui te prends aux tripes et te donne envie de vomir. Tu resserres ta poigne sur l'épaule de Paz, comme ci cet homme, individu dont elle ignore tout de sa réelle place dans ce monde peut te l'enlever. Paz est ta fille mais aussi la sienne. Un secret que tu as longtemps gardé pour toi avant que ton ventre commence à s'arrondir et qu'il fut impossible pour tes proches de ne pas t'observer sans te poser des questions sur cette soudaine prise de poids. Yassine. Ezeckiel. Tes parents, et même Catalyna, de la ou elle était, avait eu droit à la révélation de ce secret. Tu attendais un enfant. Le sien. A cet homme qui t'avais lâchement abandonné pour vivre paisiblement sa vie après la perte de vôtre premier enfant. Tu en as souffert, autant que lui. La douleur était indescriptible, un poignard planté en plein cœur. Cet enfant dont tu t'étais attaché et que la vie a décidé de vous reprendre si brutalement. Une épreuve que vôtre couple de l'époque n'a pas supporter. Thiago. Tu espérais qu'il soit ton mari, tu étais si fière de te pavaner à son bras. Tu lui aurais donné le monde et plus encore.   Ton monde à toi. Loin d'être celle qui enchaîne les conquêtes, Thiago avait eu l'opportunité et la chance de rencontrer les tiens. Il était devenu un membre de cetet famille que tu chérissais corps et âme. Jusqu'à ce jour, ou il a plié bagages. Il s'en est allé, tu as découvert que tu attendais un enfant de lui mais tu l'as laissé partir, une main contre ton ventre en espérant rassurer du mieux que tu pouvais cet enfant qui grandirait neuf mois au sein même de ton abdomen. «  Qu'est-ce que tu fais la? » Fini la courtoisie, pas avec cet individu la. Jamais plus avec cet individu la. Il a beau baissé autant de fois les yeux et la tête que ça ne t'empêcheras de lui lancer le pire regard haineux au monde.

La colère a finit par prendre le dessus au point même que la présence de Paz semblait soudainement disparaître à nouveau dans ta tête. Un face à face que tu attendais avec tant d'impatience. Une envie de lui flanquer la plus belle gifle qu'il n'ait jamais reçu jusqu'à présent. Tu serres les dents, respire lourdement. La colère, la haine, ça se ressemble presque et quelque part dans ce mélange de sentiments néfastes il y a toujours la peur. Peur qu'il clame son droit paternel, lui qui n'a jamais été la pour Paz et qui ne le sera jamais, tu t'y engages personnellement. « Ne t'imagines pas que je vais me prosterner pour te remercier de m'avoir rapporté ma fille.» Ingratitude totale. Tu t'imagine des scénario digne de télénovelas, ceux ou pour retrouver les siens, l'homme secoure la pauvre petite et la ramène à sa mère, celle qui, malgré la rancune, viendrait se blottir dans ses bras pour en apprécier sa chaleur d'antan, celle qu'elle avait aimé et chérit en ses temps révolus.  Tu ne veux pas savoir si il l'a fait exprès ou pas. Il est le néfaste dans la bienveillance espagnole, pour toi qui durant toutes ses années a apprit à l'oublier et à ne pas souffrir de son absence. Heureusement tu n'étais pas seule. La famille t'as toujours épaulée dans des situations dans lesquelles tu n'aurais jamais crût un jour tomber. La chûte à était brutale, encore plus quand tu as lâché ton poste de tireur d'élite à la GEO. Le bonheur de Paz comptait plus que tout désormais et tu te contenterais d'obéir aux ordres d'un capitaine exigeant dans une brigade anticriminalité. Un capitaine qui avait finit par prendre sa retraite pour lézarder sur un transat loin des arrestations et des menaces d'autrui.

Les yeux innocents de Paz qui finissent par se lever. L'innocence, la pureté d'un enfant qui, à nouveau remercie l'homme de l'avoir aidé. Cet homme est ton père et tu ne le sais même pas. Petite Paz, cet homme a jusqu'alors ignoré tout de ton existence, jusqu'à maintenant. Ton sourire peut peut-être lui redonner du baume a cœur quand celle qu'il a aimé durant des années le maudit de plus haut. A la voix douce et mielleuse de ta fille, tu réalises Farah. Tu n'as pas le droit d'être aussi hautaine, aussi dédaigneuse dans un pareil endroit, et encore plus en la présence de Paz. T'énerver de la sorte de ne te ressemble pas. Tu as beaucoup plus de valeurs et de dignité que ça. « On va devoir y aller Paz.. Dis aurevoir au.. monsieur.» Elle s'exécute. Brave petite fille qui offre inconsciemment à son père un dernier signe de main. Fuir était peut-être la meilleure solution. Partir loin, fuir cette vision d'horreur, ses souvenirs du passé qui ressurgissent et qui font mal de l'intérieur. Une cicatrice qui s'ouvre, une plaie béante qui n'a jamais véritablement était pansé en réalité. L'amour fait mal. Très mal. Elle priait intérieurement, Farah, que Thiago ne les rattrape pas à la sortie du marché, quand Paz, guillerette croiserait un parc d'enfant non loin.  La petite fille pleine de vie suppliante de passer quelques minutes à grimper sur les balançoires et explorer son monde imaginaire à travers les différents jeux présents au parc. Un moyen pour elle de souffler après les récents événements et à Farah de s'asseoir deux minutes pour réaliser réellement ce quelle venait de vivre, avec la boule au ventre que Thiago revient à elle, encore une fois. Il le ferait. Elle le craignait plus que tout. Difficile de tenir tête à l'homme que vous avez longtemps aimé et qui un jour, a décidé de tout arrêter, par pur et simple égoisme.

 

( Pando )
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