Problème de fifille à papa ( pv Adrian )

FT.  Adrian

Adrian essayait de devenir jour après jour un meilleur papa, il avait toujours été un gentleman, il avait toujours voulu faire le bien. C’était pour cette raison qu’il était devenu médecin, plus précisément urgentiste pour soigner des gens et sauver des vies. Il était fière de son métier, c’était un bon médecin. Mais pas sûre que ce soit un bon papa, pourtant il était cool. Peut être trop ? Il avait laissé bien des libertés à sa fille dans le passé mais peut être que c’était trop, trop gentil et trop bête. Aujourd’hui, Adrian voulait bien s’occuper de sa fille mais celle-ci se montrait particulièrement rebelle. Elle avait tendance à faire vraiment n’importe quoi. Sa dernière lubie avait été de se faire tatouer. Adrian avait d’abord cru qu’il s’agissait d’un tatouage éphémère car il était impossible de tatouer un mineur sans autorisation mais il avait ensuite compris que ce tatouage ne s’enlèverait pas. Heureusement ce n’était pas un tatouage trop vulgaire, il était encore acceptable mais Adrian ne pouvait pas s’y faire. Depuis 3 jours il se lever et se coucher avec cette idée dans la tête, impossible de dormir. Il avait envie de mettre parfois sa fille en prison tellement il ne voulait pas qu’elle sorte et qu’elle reste docile et sage. Il finit après insistance par connaître l’endroit de tatouage : un lieu nommé le Devil Ink. Un lieu qui n’avait pas l’air accueillant vu son nom, un endroit d’enfer, un endroit d’horreur sans doute. Adrian n’était pas du tout familier de ce genre d’endroit, il avait toujours était dans la sobriété et la classe. Ses vêtements étaient eux aussi toujours classique : une chemise, le plus souvent blanche ou de couleur et un jean. Des chaussures classes, de villes, en cuir. Des habits coûteux et de qualités. Il avait de l’argent. Il travaillait beaucoup, il n’y avait pas de quoi avoir honte. Il découvrait l’endroit avec détachement, il n’aimait pas vraiment les tatouages et les piercings, ce n’était pas du tout son univers. Un homme tatoué se tenait au comptoir, d’une voix sévère et ferme il indiqua rapidement : « Bonjour, je veux parler au responsable immédiatement ». Adrian était gentil mais le gérant de cette boutique avait dépassé les bornes en tatouant une jeune mineur sans le consentement de son père, c’était beaucoup trop et il ne l’acceptait pas. Il vit un homme blond arrivé, qui semblait plus décontracté que lui. « Oui bonjour ». Répondit-il briévement, le temps des politesses n’était pas là, il voulait des réponses et vite : « Non hors de question de me faire tatouer ou percer, je veux savoir si c’est bien vous qui avez réalisé ce tatouage ? ». Adrian montre sur son téléphone la photographie de sa fille, franchement tatouée. Un artiste reconnaît forcément son œuvre alors il saurait rapidement lui répondre « C’était il y a quelques jours, moins d’une semaine ». Ajouta-t-il pour étayer son propos et être sûr de bien parler au bon fautif.