Giulia Fernandez

Mon histoire
Avant même ma naissance, mon avenir sur cette terre était incertain. Mes parents étaient jeunes, trop jeunes. Ils étaient anxieux, dépassés, abattus, malgré tout, ils devaient se montrer forts et adultes face à cette situation. Lors de sa grossesse, ma mère eu des complications. Ces complications flottaient au-dessus de la tête de mes parents telle une épée de Damoclès. Ma venue au monde était plus qu'incertaine. Finalement, un miracle se produit et me voilà, arrivant sur terre, ouvrant mes petits yeux et pleurant à pleins poumons. J'étais en vie ! Je suis née prématurée, mais par chance, je n'eus aucune séquelle, à part de l'asthme.  Malgré ça, fort heureusement, je me portais plutôt bien. Lors de mon enfance et adolescence, J'étais une fille particulièrement studieuse, qui trônait parmi les premiers de la classe. Il faut dire que depuis toute petite j'ai toujours aimé apprendre de nouvelles choses. L'école me passionnait, je ne rechignait jamais à faire mes devoirs,  je les faisait même avant que mes parents me le demande. J'avais tendance à faire la tête lorsqu'il y avait des vacances. Pour moi, c'était une perte de temps, je m'ennuyais terriblement ! Petite anecdote assez rigolote à ce sujet. Un jour, je me souviens m'être levée aux alentours de neuf heure du matin je suis arrivée en trombe dans le salon et je me suis un peu agacée devant ma mère en lui disant qu'elle avait oublié de me réveiller et que j'étais en retard pour l'école. Ce à quoi elle a répondu que j'avais encore une semaine de vacances. Je me rappelle être retourné en pleurs dans ma chambre suite à cette révélation. En plus de l'école, une autre passion m'animait depuis mon plus jeune âge, la danse. Pour moi, c'est même plus qu'une passion, c'est une vocation ! Cependant, ça n'a pas toujours été simple pour moi. À cause de mon asthme, il était parfois compliqué pour moi de tenir le rythme. Mes parents m'avaient inscrits à une école de danse à Milan et ils eurent plusieurs fois l'envie de me retirer de cette école. Par chance, ils n'ont jamais eu ce courage. Ils savaient pertinemment que la danse était toute ma vie et que jamais je ne m'arrêterais de danser. Même si je devais mourir, suffoquer sur la scène, qu'il en soit ainsi. Malgré tout, je gardais toujours un inhalateur sur moi, au cas où. Puis, à force de détermination et de temps, je parvins à gérer de plus en plus mes crises et elles se faisaient de plus en plus rare. Même à Milan, cette école était connue et réputée. Depuis que j'ai eu connaissance de cette école, j'ai tout mis en œuvre pour pouvoir en faire parti moi aussi. Je me suis entraîné sans relâche et j'ai pu réaliser mon rêve. Depuis quatre ans maintenant je suis une élève de cette école et la vie ne m'a jamais semblé aussi belle !