Olivia Sorola- Je viens tout juste d'avoir : 25 Mon quartier, c'est : Sants
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Vendeuse de vinyl et étudiante
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Date d'inscription : 24/01/2022
Mer 16 Fév - 13:45
- Blessée. Elle a mal. Depuis un mois qu’elle a recouché avec lui. Elle croyait que ça n’arriverait jamais que Raphaël était trop buté pour lui pardonner. Puis ce sourire-là, ce regard là. Elle voyait l’amour qu’elle avait rencontré dans ses yeux quand elle avait 22 ans, alors elle a pensé que bêtement, c’était terminé, elle était rentré à la maison. Car c’était lui sa maison, ça avait toujours été lui et il n’y aurait personne d’autre dans sa vie. Mais le réveil avait été brutal peut être trop brutal d’ailleurs pour une femme qui a déjà tout perdu, qui n’a déjà plus grand-chose : « C’était une erreur ». Elle une erreur, elle depuis presque 10 année pourrait mourir d’amour pour lui, une erreur d’avoir mis au monde leur fille peut être aussi ? C’était pourtant la raison pour laquelle se levait le matin, voir sa fille grandir sous ses yeux. Tout ça était une erreur, leur relation alors peut être aussi ? Si il n’avait pas eu d’aussi gros muscle, Raphaël Sorensen ce serait pris le plus gros coup de boule de l’univers dans la tête mais il fallait l’avouer, avec les années il était devenu trop fort pour elle. Impossible de ravaler sa fierté, ça faisait longtemps qu’elle n’en avait plus. Elle avait quitté les lieux et depuis un mois, inutile de dire que c’était plus que tendu niveau garde de Leelo, Leelo qui elle n’a rien demandé, elle veut toujours faire des activités avec son papa et sa maman. Elle ne comprend pas, petit amour qu’entre maintenant ça ne sera plus comme avant. Pourtant Lyanna prend son temps, elle pourrait lui dire que si Raphaël le voulait il pourrait avoir une famille mais elle se retient, la petite est responsable de rien. Surtout pas des rancœurs de celui qui va devenir son ex-mari. Dans la salle des professeurs, Lyanna n’aime pas vraiment le mardi car le mardi, Raphaël vient pour donner son cours. Evidemment toutes les étudiantes bavent sur lui, il est très bel homme et le côté papa, ça plait toujours un peu. Mais il ne faut pas croire, Lyanna aussi se fait draguer, même par des profs. Elle est certes plus aussi belle qu’avant mais ça reste une jolie femme. Pour l’instant pourtant elle ne peut pas encore répondre à des avances qui se veulent flatteuse. Elle est pas prête, les deux choses qui comptent à présent ce sont Leelo et sa carrière. Lyanna regarde les copies qu’elle a entre les mains, se demandant si un élève peut faire un scénario vraiment bien, une vraie histoire mais…En première année c’est toujours compliqué. Il suffirait de prendre sa vie à elle pour faire un film. Puis elle voit Raphaël de loin, elle aimerait l’ignorer pourtant il est là, bien présent dans son champ de vision, elle rebaisse la tête quand un prof vient lui poser une question : « Dis moi Lyanna, j’ai un soucis avec le logiciel de notation, tu pourrais m’expliquer comment il fonctionne ». Pile au moment où Raphaël arrive dans le bureau, Lyanna va donc se montrer donc très sympathique avec ce prof qui est pourtant plus vieux qu’elle et n’a pas un physique d’Appolon : « Bien sûr, je vais tout t’expliquer sur ce logiciel, tu n’as qu’a venir chez moi un soir ». Bien sûr qu’elle fait exprès de faire des sous-entendus à côté de Raph, bien sûr qu’elle fait exprès de l’agacer. Le prof a un sourire jusqu’au oreille et s’en va tout content en la remerciant. Préférant ne pas ignorer son ex, elle lui demande alors : « Tu avais quelque chose à me demander Raph’ ?».Sur un ton plutôt sec.
Invité
Sam 5 Mar - 12:50
( Part of me wants you closer but part of me wants to run. ) Il a mis longtemps à guérir d'elle. Il a essayé d'être indiffèrent à elle, de prétendre de plus l'aimer, de l'avoir oublié depuis le jour où elle a fait le choix de partir mais en vérité elle n'a jamais quitté ses pensées, cœur qui aime jamais oublie, n'est-ce pas ? C'est peut-être la raison pour laquelle, ce soir-là, il est revenu à elle, comme une évidence. Et la nuit il se passe des choses que le jour ne comprend pas. Toutes ses émotions qu'il avait enfouies depuis son retour, lui ont fait exploser la raison. Il voulait croire en la simplicité des leurs sentiments d'autres fois, croire en cette relation qu'ils avaient avant qu'elle ne parte, avant qu'elle ne le poignarde et prétendre que c'est elle qui saigne, avant que tout ne devienne que brouhaha lorsqu'elle est avec elle car son cœur lui crie de l'aimer et son esprit lui hurle de ne plus lui faire confiance. Il n'a fait qu'écouter son cœur le bougre. Raphaël aime avoir le contrôle sur ses émotions, Lyanna, elle est la seule capable, d'un battement de cils, de le mettre à terre. Il s'en veut d'y avoir cru, qu'un jour ils puissent retrouver ce qu'ils ont perdus car le lendemain tout est redevenu si claire. C'était débile d'y croire, rien ne pouvait être comme avant. Elle lui avait arraché quelque chose en lui qu'elle ne pourra jamais lui restituer. Le piège s'est refermé sur lui, le brouhaha de ses émotions est revenu à la charge. Il n'aurait pas dû compliquer plus les choses, il n'aurait pas dû être faible face à ses émotions. Il est le mal qu'elle lui a fait. Depuis ce jour-là ils ne sont plus vraiment parlés, il a rendossé le rôle de père aimant avec sa fille, mais de l'ex-mari corrdial et distant avec Lyanna, il se persuadait que ce n'était que pour le bonheur de Leelo qu'il continuait à la voir, il la déposait chez elle, rien de plus. Mais en vérité tout était bien plus compliqué que cela et il en est lasse de tout ce tourbillon d'émotions. L'ignorance est parfois la meilleure des armes. Il n'appréciait guère ces matins comme cela là, Leelo avait refusé de se détacher de lui lorsqu'il l'a déposé à l'école, il lui avait bien fallu une dizaine de minutes pour la calmer, la faire sourire. Lui face à ce genre de crise il ne perd jamais son sang-froid, gérant les crises de sa gamine si simplement. Et il savait que dans cette journée il serait mené à la croiser, il donnait cours à l'université, bien avant quelle finisse par y enseigner, il se voyait mal d'arrêter pour elle. Il aurait pu mais ce n'est pas du genre au Sorensen d'abandonner un champ de bataille. Marchant dans les couloirs, abandonnant ce matin la cravate entre Leelo, le hamster et les cours il s'était permit d'être moins apprêté pour cette journée, personne ne lui dira rien à son retour au bureau. Il prend une grande inspiration avant d'ouvrir la porte qui mène à la salle des professeurs, endroit où il pourra la voir elle. Intérieurement il ne veut pas, car il sait le regard qu'elle lui lancera. Il salue deux trois des professeurs qui étaient présents dans la salle. Elle est là, aussi belle que jamais, il se maudit d'avoir une pensée de ce genre pour elle. Un de ses collègues est avec elle, la dévorant lui aussi du regard. Les traits de sa mâchoire se crispe légèrement, il essaye de chercher dans son cœur l'indifférence mais c'est bien compliqué surtout lorsqu'elle lui sort cette réponse incongrue. Tous ses muscles se tendent, se crispent. A croire qu'elle l'a fait exprès. Il plante ses iris dans les siennes, avec le calme le plus olympien. « Simplement des salutations Lyanna. » un léger sourire pour accompagner ces mots, il repense à Leelo et à sa crise, si elle s'y met aussi il ne pense pas aussi bien gérer avec elle, c'est bien plus difficile. Cette pensée le fait sourire et puis il a envie d'être aussi agréable qu'elle « Tu es si aimable avec tes autres collègues. Bonne journée Lya. » du sarcasme et des sous-entendus, ça ne lui ressemble pas, preuve qu’il est jaloux, cela fait bien longtemps qu’il n’a pas ressenti cela et il essaye tant bien que de mal d’y faire face. Sans jamais avoir lâcher les prunelles de son ancienne bien aimée, il la contourne, avec l'envie de se faire un café, ciel il en avait besoin surtout avant qu'elle ne vienne l'agacer un peu plus. |    ( Pando ) |
- Olivia Sorola
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Dim 6 Mar - 21:03
Raphaël & LyannaL'une des plus grandes douleurs est d'aimer une personne que tu ne peux pas avoir.
Lyanna est belle dans cette salle de classe avec ce collègue, elle est encore plus belle depuis que Raphaël a rejoint la pièce, car elle est toujours plus belle quand il est là, quelque part, dans un coin, bien qu’ils soient en froid, bien qu’ils ne se parlent quasiment pas. Quasiment plus. Juste pour déposer la petite, une semaine chez papa et une semaine chez maman. Tout ce que Lyanna déteste car eux deux ce n’est pas ça, eux deux c’est l’amour d’une vie et ils ont gâchés tout ça. Tout les deux, oui. Elle une fois en partant sans donner de nouvelles, et lui une seconde en lui donnant un fois espoir en couchant de nouveau avec elle. Lyanna a encore du mal à imaginer sa vie sans lui, c’est dur, ça lui fait mal. Sa vie avant c’était lui et le bébé Leeloo, le chien aussi. Et là elle drague un collègue devant lui, pas vraiment pour draguer le collègue, elle s’en fiche. Elle veut juste l’énerver, et ça marche. Elle le connait depuis 10 ans, il ne peut pas la berner. Et quelque part ça lui fait plaisir, elle est sans doute tomber bien bas pour se satisfaire de la jalousie de son ex-mari mais ça veut dire qu’il ne lui ai pas totalement indifférent. Le collègue s’en va, ayant sans doute un cours ou autre chose à faire avant de lui répondre concernant les salutations : « Mr Sorensen, veuillez agréer mes salutations distingués, Mme Lyanna Sorensen ». Elle se met à rire, c’est le genre de blague qu’elle aurait pu lui sortir avant, qu’il l’aurait fait rire. Au fond d’elle, elle sait qu’elle est toujours capable de le faire rire, que leur complicité elle est là, quelque part dans l’air. Mais le temps n’est plus à la blague. Elle sait que la tension va revenir palpable dans 10 secondes, peut être moins. Il vient donc confirmer qu’il est jaloux en évoquant ce fameux collègue, elle lui signe alors dans leur langage qu’aucun ici ne peut comprendre : « Pourtant y a un mois j’ai été beaucoup plus sympathique avec toi que je ne l’ai pour le moment été avec lui, c’est toi qui n’a pas voulu recommencer ». Un petit pic de plus pour Raphaël Sorensen. Histoire de lui rappeler qu’elle pouvait remettre sa bague, qu’elle pouvait être sa femme, qu’il avait juste à lui montrer et elle avait eu l’impression que ça c’était passé mais c’était avant qu’il lui brise le cœur, lui laissant un cicatrice béante. « Il faut que je te parles sérieusement Raph’ ». La petite guerre c’est fini. Enfin, on va dire qu’ils reprendront peut être ça plus tard mais Lyanna doit lui évoquer quelque chose d’important, qui concerne Leeloo bien sûr car eux deux, ils préfèrent ne même plus en parler. Il peut sans doute voir dans son regard qu’elle va lui lâcher une bombe, car son regard a changé dans une fraction de seconde. Lyanna soupire et baisse les yeux, elle est incapable de parler d’elle, sans protection, comme ça, pourtant il faut qu’elle lui dise quelque chose. « Je pourrais pas prendre Leeloo la semaine prochaine, ce n’est pas ma décision ni mon désir ». La fuite, le mensonge, elle n’avait envie de faire que ça. Pourtant elle c’était promis de ne pas lui mentir cette fois ci. Mais l’angoisse commençait à monter en elle, sa respiration était de plus en plus difficile, comme si tout ses poumons se remplissaient de peur. Pourtant elle ne peut plus lui faire du mal, il s’en fou bien d’elle et il lui a déjà montrer. Qu’il la serre dans ses bras fort, elle en rêve. Mais la peur guide ses pas et elle referme son cartable de professeur. La bonne professeur qu’elle est devenue, la bonne maman qu’elle essaie de redevenir. L’épouse modèle qu’elle ne sera plus. Elle quitte la salle tellement c’est dur de lui dire en face, elle lui lance dans l’encadrure de la porte : « Ce n’est pas pour m’amuser, il ne s’agit pas d’un loisir…Je…Je dois retourner à l’hôpital ». Cela lui rappelle cette fois où elle lui a dit qu’elle devait aller à un rendez vous avec son médecin, elle est revenue comme si de rien n’était pourtant elle était brisée à l’intérieur et allait quitter sa famille quelques jours plus tard sans rien leur dire. Elle souffle, c’est juste un rendez-vous de routine ça va aller, pourtant elle a mal à la poitrine, elle sait qu’elle sera seule une fois de plus dans cet hôpital mais cette fois si, ce ne sera pas son choix. Elle tremble de tout son corps, elle prend un peu de rivotril, petit produit bleu pour éviter une crise d'épilepsie.Codage par nenes
