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N.Malaïka Masanja
N.Malaïka Masanja
Je viens tout juste d'avoir : 23 Mon quartier, c'est : El barri gotic y el born.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Dernière année de Master MEEF. (Métiers de L'enseignement, éducation et formation) et fraîchement devenue serveuse polyvalente pour le Café Caracas en attendant d'être jeune diplômée.
Messages : 66
Date d'inscription : 25/09/2023
https://hola-barcelona.forumactif.com/t390-nala-tu-vaux-mieux-qu

(Running allows me to set my mind free. Nothing seems impossible. Nothing unattainable.)
Une vie, bien différente de celles des autres malgré les apparences. Beaucoup diront que j'ai grandis avec une petite cuillère en or dans la bouche, et d'autres messes basses sur mon passage parlent d'une fortune colossale, celle de la famille Masanja. Ma famille, gérée d'une main de maître par mon père, actuel président de Tanzanie. Etre la fille "de" peut apporter beaucoup de privilèges dans une vie, mais pas dans la mienne. La puissance attire bien plus d'ennemis que d'alliés dans la vie, ce genre de personnes qui seraient prêtes à tout pour te nuire toi et tes proches jusqu'au péril de leur vie pour quelques billets. J'ai du tirer un trait sur ma vie de jeune fille normale lorsque mon père a été élu, et partir m'exilée en Espagne n'a pas été une chose facile. J'aime ce que je suis. Une Tanzanienne avec des rêves et des projets tombés dans un premier temps à l'eau. Mon amour de jeunesse laissé à l'abandon derrière moi, j'ai suivi, sans avoir véritablement le choix, ma mère, diplomate, dans ses nouvelles fonctions à Barcelone. Apprendre la langue, les coutumes, la culture, pour faire de moi une vraie Espagnole a été une épreuve terrible. Mes habitudes contre de nouvelles, mes repères contre mon ridicule sens de l'orientation dans une aussi grande ville que Barcelone et tout cela pourquoi? Pour permettre à mon père de faire son mandat sans qu'il ne soit tétanisé à l'idée qu'un groupuscule aux sombres desseins ne s'en prend à ma mère ou moi. Nous savoir loin de Zanzibar et de nos origine le rassurait et il avait tout mit en oeuvre, à nôtre arrivée sur les terres espagnoles pour que nous ne manquions de rien , et notamment d'une protection policière. La Tanzanie n'est pas aussi grande que la France ou l'Italie, ou encore la Chine ou la Russie, mais être fille d'une personnalité aussi importante joue énormément. Si il viendrait à m'arriver malheur, la presse n'hésitera pas une seule seconde à descendre les Espagnols et leur système de sécurité. La presse est le vaisseau des amplifications de tout, et un petit drame peut vite devenir mondialement célèbre si ils y mettent le ton.

Alors, il y a ses hommes. Du matin au soir, dans la lumière la plus totale ou la pénombre, à guetter le moindre de mes faits et gestes. Discrets pour certains, bien visibles pour d'autres, jamais les mêmes.  J'ai appris à les reconnaître de mon côté, quand le reste de la ville ne voit en eux, que de simples passants qui suivent leur chemin en s'arrêtant à des points précis, les mêmes points ou presque que les miens. Des boutiques en ville, récemment mon lieu de travail dans lequel je sers de délicieuses douceurs sucrées aux barcelonais, un sourire aux lèvres. Ils sont partout et leur présence commence sérieusement à m'insupporter. Je n'ais pas demandé tout ça.  Encore moins le renouvellement du mandat de mon père qui m'offre cinq années de plus à devoir gérer cette situation au quotidien. J'ai cette impression qu'une partie de ma vie de jeune femme m'a été dérobée. Le terme est peut être mal employé, mais imaginez vous simplement, à tenter de bâtir votre vie, à faire des rencontres qu'elles soient amicales ou amoureuses et que des gens vous surveille constamment pour s'assurer qu'il ne vous arrive rien. L'attention est la, mais la sensation d'ettouffement aussi. Epiée à la moindre sortie, l'alerte donnée dès que j'ai le malheur de m'adresser à quelqu'un qu'ils ne reconnaissent pas et qui ne fait pas parti, officiellement, de mon cercle d'amis ou de ma famille.  Tout les jours , continuellement, constamment, éternellement.

Comment même une simple balade au marché de la ville peut me donner envie de rentrer aussi vite que je ne suis arrivée pour qu'il cesse de m'observer à longueur de temps. Discrètement, je tourne les yeux, fait mine d'observer un stand sur lequel est disposé plusieurs épices, jette furtivement le regard sur le côté. Il est la. Mince. Je serre les dents. Va-t'en. Poliment, je souris au vendeur du stand pour me diriger sur un deuxième un peu plus loin, jouant sur la foule pour tenter de fuir de son radar visuel. Manque de pot, l'homme est téméraire, et de sa stature importante, voir imposante, il parvient à me détecter à nouveau. Rassuré le bougre de savoir que je suis toujours la , bien vivante, à faire le marché pour rapporter de quoi manger à la maison. A l'intérieur, j'ai l'estomac tendu et les intestins crispés. J'inspire profondément à plein poumons, cherche un moyen, une idée pour que cette journée ne soit pas la même que les autres, qu'elle soit différente pour moi, quitte à subir les réprimandes de ma chère maman en apprenant que sa fille a été perdue de vue par la police. Juste une journée, pour moi.  Est-ce la chance qui me sourit quand malencontreusement mon avant bras percute celui d'un homme de passage. Une bousculade qui aurait pût être anodine, si je n'avais pas décidé que ce serait cet homme la qui me sauverait la vie, aujourd'hui. Je souffle à voix basse un premier "pardon" en Espagnol, avant de le suivre, et voir même de le retenir par ce même bras bousculé plus tôt. «Aidez-moi.. s'il vous plait. Il y a cet homme qui me suit depuis toute à l'heure. Il me fait peur..» Je joue la détresse, mine décomposée et réelle quelque part que le policier sous surveillance m'ais vu parler à ce parfait inconnu, qui je l'espère pourrait me venir en aide. «J'ai besoin de le semer, j'ai peur qu'il s'en prend à moi, qu'il soit dangereux.» Ironie alors que j'ignore tout de l'identité de celui à qui je demande service. C'est ça l'imprévu, ce qui n'arrive jamais dans ma vie bien trop rangée et dictée jour après jour. L'imprévu peut parfois être des plus appréciables, et apporter ce petit côté "pimenté" de la vie qui fait qu'on apprend à l'apprécier d'avantage et ce à sa juste valeur.


 

( Pando )
Adan Lope Cruz
Adan Lope Cruz
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Mafieux
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https://hola-barcelona.forumactif.com/t389-adan-lope-cruz-taste-

Travailler pour la mafia locale, c'est un boulot qui n'a rien d'ordinaire. On peut lui demander tous et n'importe quoi, mais il peut aussi avoir des temps mort comme aujourd'hui. Pas de mission particulière, personne à qui casser la gueule ou quoi que ce soit d'autre. Alors, il en profitait pour avoir un peu de temps pour lui. Petite sortie en ville, tranquille, juste pour se balader et pourquoi pas faire quelques petits achats. Il aimerait bien se trouver une nouvelle veste, en cuir toujours, pour affirmer son côté bad boy. Là ou certains mafieux on une préférence pour le côté classe en s'habillant de costard, lui préfère le côté plus libre du jean, du t-shirt et d'un blouson de cuir avec une paire de lunette de soleil. Chacun son truc, ce n'est pas comme s'il y avait un dress code de toute manière.

Il était entré dans une boutique de sneakers, il aimerait bien se trouver une nouvelle paire, il en a déjà plusieurs, mais il en veut plus. C'est un petit plaisir de pouvoir changer tous les jours et puis c'est presque des objets de collection. Avec la dissolution de la secte, Adan avait découvert plein de choses et faut le dire, la mode en était une. Au sein de la secte, les habits étaient très simple, tout confectionné par des membres de cette dernière. Comme pour qu'il n'y ait pas de réelle différence entre eux, pas de marque, par de grand couturier, c'était banal et moche en y repensant. Forcément, Adan était heureux de la diversité actuel et de voir à quel point les fringues ça pouvait être cool. Hélas, il ne trouva pas chaussure à son pied et continua à se balader.

Tout ça, jusqu'à ce qu'il se fasse bousculer. Il s'apprêter à râler, mais la personne s'excusa, bon, ça peut passer pour cette fois. Alors, qu'il allait reprendre sa marche, elle s'accrocha plus où moins à lui, demandant de l'aide. C'est une première ça, quelqu'un qui demande l'aide à Adan L. Cruz. Il en connait qui serait en train de cracher leur venin pour lui dire de fuir et de l'éviter. Mais cette personne n'était pas là pour le moment, alors tant mieux. Visiblement apeuré, elle parlait d'un type qui la suivait, plus loin et ça lui faisait peur. Ouais, il pouvait comprendre que ce genre de comportement puisse être effrayant, d'autant plus que de nos jours, les gens peuvent être fous. "Vous êtes sûr qu'il vous suit ? Peut-être qu'il va juste dans la même direction que vous," dit-il en sachant que ce genre de quiproquo pouvait très bien arriver dans ce monde ou personne ne faisait confiance à personne. Les femmes se sentaient souvent victimes des hommes, donc il était d'autant plus prudent à ce niveau là. "Est-ce qu'il vous a déjà abordé ?" demande t'il. Il ne va pas se lancer comme ça à l'assaut. D'autant plus avec son statut de mafieux. Il reste prudent et c'est normal. Mais on dirait que ce gars en question s'était arrêté plus loin, donc le côté "suivi" semblait vrai, sinon, il aurait continué son chemin sans rien demander et ignorant la jeune femme qui parlait avec Adan. Peut-être que le gars en question veut la draguer ? C'est vrai, elle est jolie, qui ne s'attarderait pas devant une beauté pareille ?

N.Malaïka Masanja
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Tension au maximum. A la seconde même ou nos regards se croisent, ou nos bras se touchent, ou nos lèvres échangent quelques mots. Palpable du côté de l'agent, angoissante du mien. Il y a cette peur de l'inconnu comme celle de lui attirer, malgré moi, des ennuis. Je n'ais pas choisi la bonne personne et je le réalises, bien trop tard. Un homme, d'une bonne corpulence, la vingtaine je dirais au vu de son grain de peau, son allure, son style vestimentaire. A moins que je ne me trompes. Les apparences le sont parfois, trompeuses.  J'en suis la preuve vivante. Camouflée sous les traits de la pauvre fille esseulée et innocente. Individu lambda à la réputation si lourde pourtant. "La fille à papa" dirait les ignorants, celle qui étouffe et qui aimerait, un tant soit peu, pouvoir respirer l'air à plein poumons sans que même cela ne soit contrôlé. Vous êtes sûr qu'il vous suit ? Un regard furtif en direction de l'officier de police, un pincement de lèvre à l'aide de deux discrètes incisives. «Il me suit..» Vrai. Totalement vrai. Est-ce qu'il vous a déjà abordé ? L'angoisse qui grandit un peu plus. Combien de temps cela va t-il durer? Combien de temps vas t-il encore me questionner? C'est une perte de temps. L'officier est à deux doigts de sentir la cavale arriver, il est à deux doigts d'appeler du renfort pour m'empêcher de lui échapper. Première tentative. Il faut qu'elle soit un succès. Je le veux. «Oui..Il l'a fait..» Une seconde vérité, légèrement déformée.  Le mensonge me torpille de l'intérieur. Je déteste ça, tout comme je déteste voir l'officier statique quelques secondes plus tôt, retrouver sa capacité de se mouvoir. «S'il vous plait, aidez moi.» J'attrape sous la panique le bras du jeune homme. Insistante et volontaire de semer mon "gardien". Mon profil en tête, cet homme connaît sur le bout de ses dix doigts mon cercle familial et amical et il sait pertinemment que l'homme que je viens d'aborder n'en fait pas parti. Simuler la rencontre fortuite d'une de mes connaissances est d'avance un échec. Faire mine de savourer de fraiches retrouvailles également. Je ne suis pas issue d'Espagne, ni de Barcelone, et mon accent le prouve suffisamment. Tanzanienne d'âme et de cœur, la plupart des membres de ma famille sont éparpillés à travers le globe mais certainement pas ici. Ma gestuelle et ma façon d'être m'ont trahis. Je ne peux pas faire de cet homme une de mes connaissances de l'établissement scolaire que je fréquente, je ne paraîtrais pas si tendu si je le connaissais.

Que faire.. Courir et semer la pagaille? Rester la et semer la pagaille? Dans tout les cas, c'est l'enfer qui m'attends. Au risque de provoquer une rixe en plein marché si mon samaritain s'en prendrait à l'officier qui se rapprocherait d'un peu trop près. Entamer une course poursuite n'est pas mieux. La solution? La vérité. Expliquer à l'inconnu à mes côtés qui je suis et la raison pour laquelle je souhaite qu'il m'aide à m'enfuir. A mes risques et périls. Le policier continue d'avancer, à pas de loup certes mais ses mouvements sont prévisibles, minutieusement analysés par mon œil de lynx. «Il arrive. Il faut qu'on s'en aille. Je vous expliquerais tout une fois plus loin.» La vérité rien que la vérité, c'est ce que je lui promet. La vérité pour ma liberté, à conditions seulement qu'il veuille bien me suivre. Je serais d'avantage "rassurée", si je puis dire cela, en étant accompagné par un homme de ce gabarit, que seul, à courir dans Barcelone pour fuir un officier qui s'empresserait de me rattraper en moins de deux minutes pour ensuite me conduire chez ma mère ou je subirais des réprimandes qui s'éterniseraient jusqu'au lendemain. J'ai envie de fuir. J'ai besoin de fuir. Plus qu'une simple envie, c'est un besoin, une nécessité. Respirer, arrêter d'agoniser. Retrouver même si ce n'est que pour une heure la sensation que toutes les filles de mon âge peuvent avoir. Celle de ne pas être contrôlé à tout bout de champ, de pouvoir agir comme bon lui semble. Peut-être qu'aujourd'hui est mon jour de chance. Peut-être que cette main que je finis par glisser dans la sienne et ce regard insistant sur le sien l'incite à me suivre, par curiosité ou lui aussi par envie d'adrénaline soudaine, main dans la main d'une parfaite inconnue pour un moment ou, malgré lui, il devient un véritable héros. Celui d'un instant, inoubliable et prenant jusqu'aux tripes. J'aspire à m'enfuir, à le sentir m'attirer loin de la foule, loin de "lui". Gardien ou bourreau que j'espère de tout mon être semer. Je sais que les réprimandes seront la au bout du compte, je sais qu'elle finira par me rattraper pour une morale longue comme le dernier livre que j'ai récemment dévorer, mais la cavale en vaut la chandelle. Il ne manque que son feu vert, son impulsion, celle ou nos deux corps finiraient, eux aussi, par se mouvoir. Aussi vite que le vent et les murmures des passants, de l'agitation autour de nous. Plus rapide que l'officier de police, à condition que l'homme ait connaissance de Barcelone et des environs, et peu importe les quartiers ou il m'emmène, tant que je savoure le bonheur de sentir l'oxygène faire gonfler mes deux poumons.


 

( Pando )
Adan Lope Cruz
Adan Lope Cruz
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Qu'on vienne le voir pour lui demander de l'aide, c'était là totalement nouveau pour Adan. Depuis que la secte était tombée, que son père était enfermé, il s'était toujours démerdé seul. Personne ne l'aidait et il n'aidait personne. Disons qu'au moins, il avait le mérite de s'être en parti forgé seul. Ce n'est peut-être pas la meilleure chose au vu des fréquentations qu'il a eu, de la drogue qu'il a pris, puis de la mafia qu'il a rejoint. Mais qu'importe, c'est sa vie et là, on lui demandait de l'aide. C'était la première fois, quelque chose de nouveau et inconnue pour lui. Forcément, il ne savait pas trop comment agir, surtout qu'elle n'était pas là à lui demander une direction. Non, elle voulait de l'aide pour échapper à quelqu'un de potentiellement dangereux qui pourrait lui vouloir du mal. Son premier réflexe fut de la question, c'est peut-être absurde, mais il fallait qu'il demande, comme pour vérifier si tout ceci était réel et que ce n'était pas une vulgaire blague. La jeune femme était dans l'urgence, elle lui demandait de partir, de l'aider au fur et à mesure que ce mystérieux homme se rapprochait. Pourquoi avoir aussi peur ? Pourquoi vouloir autant le fuir ? L'espace d'un instant, il pensa à une autre mafia ou un gang. Étant lui même mafieux, jouer sur les plates bandes d'un autre groupe ça pourrait le mettre dans la merde et foutre le bordel auprès de ses boss. Que faire ? Il aurait pu l'envoyer balader, lui dire qu'il était pas son baby-sitter et qu'elle avait qu'à se débrouiller seul. En plus, elle ne donnait pas d'explication, ce qui rendait tout ça, plus difficile à comprendre.

Le mec était encore loin, mais d'ici peu, il sera là, à leur niveau. Les mains de l'inconnue venant s'agripper au bras d'Adan, plus insistante encore, pour essayer de le convaincre et qu'il l'emmène ailleurs. On peut dire qu'elle n'avait pas peur des inconnus. Cruz pourrait être absolument n'importe qui, peut-être même pire que son poursuivant, mais elle avait mis tous ses espoirs sur lui. C'était dangereux ça, mais ça lui plaisait. Adan en super héros, pourquoi pas. "Vous avez intérêt à m'expliquer toute l'histoire !" dit-il telle une condition pour accepter ce sauvetage. Joueur jusqu'au bout, il ne bougea pas tout de suite, pour voir sa réaction et surtout son inquiétude avec ce type qui approchait. Un brin sadique notre ancien sectaire, à moins qu'il soit juste joueur. Finalement, alors que la main de la demoiselle vient dans la sienne, toujours pour essayer de la convaincre, il l'embarque. Le jeune homme se met à courir, la tirant d'un coup dans sa course. "Attention, je vous porterais pas, va falloir suivre !" avertit-il histoire qu'elle soit mise au parfum. Le gars derrière eux les imite et commence sa course. Sur le trottoir, il y a du monde, Adan bouscule les gens sans vergogne, sans excuse. Des cris, des insultes, des gens qui râlent de voir un tel comportement. Lui s'amuse de tout ça, il court sans savoir où, le gars toujours à leur trousse. Au passage d'un restaurant, il prend le temps de s'arrêter pour renverser des tables derrière eux, histoire de ralentir le type pas sympa et hop, il reprend sa course avec la jolie demoiselle. Enfin, il prend une rue perpendiculaire, il ignore où il va, mais il y va. Qu'importe, au bout d'un moment ce gars finira par les lâcher. Encore plus de monde dans cette petite rue commerçante, ça devrait les aider. Le duo se faufile en courant et voilà qu'il arrête de courir. Voilà une décision tactique. Courir va faire bouger la foule, les faire râler et ils seront facilement repérable. Alors qu'en marchant, ça devient difficile de suivre leur progression. Un coup d’œil derrière, le gars lui court, ça permet de le situer, il est assez loin. Adan décide d'entrer dans une boutique, c'est un magasin de prêt à porter. En passant, il prendre quelques articles au hasard et direction les cabines d'essayages où il entre se cacher avec la demoiselle. Pas mal comme cachette, non ? En plus, on les prend pour des clients !

Derrière le rideau, il lâche les articles et coince la demoiselle contre la parois de la cabine, une main posée contre la parois de chaque côté de sa tête, comme pour la bloquer. "Alors Mademoiselle en détresse, c'est l'heure de m'expliquer ce qu'il se passe !"

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