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Aitor B. Caldevilla
Aitor B. Caldevilla
Je viens tout juste d'avoir : 27 Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Elève de police en formation terrain
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(Caminante, son tus huellas el camino y nada más. Caminante, no hay camino, se hace camino al andar.)

A chaque jour ses anecdotes parfois fascinantes et parfois barbantes. Avec certaines personnes elles sont d'ailleurs plutôt rarement glorieuses et souvent ennuyeuses. Mais je suis encore nouveau et en phase d'adptation à mon environnement et mes cllègues. Tout ne peut pas paraître si parfait comme avec Soledad qui en ce qui la concerne révèle du plus souvent magnifique et jamais de trop. Hey Caldevilla ! T'as vu ça cette leçon qu'on vous a mis hier, et hop renvoyé chez vous ahahah. Ca c'était lundi déjà. Hier j'ai à nouveau eu droit à ce genre d'allusions à propos de ce qui m'indiffère avec un Deux remontada en une semaine, vous tenez le coup ? Le football est vraiment un domaine dans lequel je n'ai jamais réussi à me projeter ni à y trouver un certain engouement. Non pas que la Galice ne dénombre pas de clubs professionnels dans ce sport, la rivalité entre le Celta Vigo et le Deportivo de la Coruña a pendant des années enflammé la ferveur de la région entre le Sud et le Nord. Jusqu'à ce que le Deportivo soit relégué administrativement en troisième ou quatrième division d'Espagne il y a quelques années. J'étais encore à Vigo à ce moment là et je me suis que cela en parlait beaucoup que même dans la rivalité il y avait cette tristesse que les deux adversaires ne se rencontraient plus pour le choc de la région, le derby comme ça s'appelle en football et dans plusieurs autres sports. J'ai appris rapidement au détour de brèves d'informations que je reçois sur mon téléphone, toujours abonné au fil d'actualité de chez moi, qu'il y a un club à Ferrol qui a accédé à la deuxième division et qu'ils font des bons résultats. Peut être que cela pourra ramener cette passion que des milliers de gens partagent dans une nouvelle rivalité. Je n'en sais rien mais je l'espère pour les gens et la région qui pourra ainsi offrir une belle image supplémentaire à l'extérieur.

Evidemment à Barcelone, dans une ville qui se targue d'avoir le meilleur club de football d'Espagne et même l'un des meilleurs d'Europe et du monde - oui rien que ça -, ce n'est pas comparable avec nos villes du Nord Ouest où nous avons d'autres mérites à mettre en avant. Le sport attire plus que par chez nous, et le contraste devient encore plus stupéfiant avec Badajoz où j'ai passé mes derniers mois. Là bas, en Extrémadure, aucun sport n'est le sujet de prédilection de la population qui est l'une des plus pauvres du pays. Les valeurs et les richesses se retrouvent dans la nature partagée avec le Portugal frontalier, et dans cette mis en avant que Merida a été la capitale de la Lusitanie à l'époque de l'Empire romain. Pas de sport, pas de conflit, rien que la nature et la beauté des paysages pour profiter de la vie dans ce cadre où le bonheur débute par le simple fait de respirer et de s'oxygéner les bronches avec cette pureté dans chaque bouffée d'air. La Catalogne était bien différente, déjà plus proche de la mer pour commencer par ce qui est le plus marquant et évident dès qu'on y débarque par l'aéroport ou plus encore à l'ouest en longeant déjà la côte méditerranéenne depuis bien avant Tarragone. Et puis ça reste une ville jeune, dynamique, hyper touristique, bondée mais spacieuse à le fois, vivante très vivante en son coeur. Je ne pourrai jamais dire que je n'aime pas Barcelone, comme je ne pourrai jamais dire des villes celles que je préfère entre Vigo, Badajoz et Barcelone tant il y a des atouts dans chaque. Et d'être  à Barcelone depuis pourtant moins d'un moins, j'ai cette spécialité locale que j'ai trouvé ici lors de ma première semaine avant tout le reste et qui ne me fera jamais dire que Barcelone est moins bien. Elle ne l'est pas. Sa richesse ? Quoi, je ne l'ai pas dit à l'instant ? Une jeune femme de vingt-quatre ans. Ok, c'est bon ? Question suivante ? Attendez, c'est moi la police, c'est moi qui mène l'interrogatoire. Des pas qui rentrent, un pied lourd puis un second, ils sont de retour pour remplir les formalités dans des cahiers de relevés et ma tête arrivée un peu plus tard ce matin leur revient très vite pour me rappeler leur passion favorite avec leur club sur le devant de la scène. Ah t'es là quand même, vous avez pris des notes hier j'espère. J'ai beau ne pas suivre, je suis au courant de la victoire du Barca sur Seville la veille comme toute personne dans cette ville qui a une connexion internet sur son téléphone ou qui n'habite pas dans un monastère.

La démarche de l'officier l'éloigne plus rapidement que son rire installé dans les murs, jusqu'à retrouver son bureau ouvert à côté d'autres appartenant aux policiers du même rang que lui. Seuls les supérieurs des supérieurs possèdent des bureaux isolés, donc on cohabite au quotidien, avec heureusement de longues pauses de répit car il y a pas mal d'opérations terrain ce qui me sauve la peau fréquemment. « Il a toujours été comme ça Flores ? » Je pivote par dessus les quelques dossiers qui jonchent son espace de travail et vous présente Farah Benavente. Lieutenant Benavente pour sa hiérarchie, Farah pour nous. Ca me va. Assurément bien que ça me va de l'avoir comme instructrice-formatrice et de recevoir la moindre ordre et la moindre mission directement par elle. Flores j'aurais pas tenu deux jours, et je serais rendu à la conclusion qu'en fait aucun boulot n'est taillé pour me supporter moi et mon impatience à devoir tolérer quelque chose qui m'insupporte. Mon expérience dans la vente, à chaque fois réduite à des écarts de conduite et des manques de respect envers mon employeur, est assez large pour que je sache désormais voir dans le futur en ce qui concerne mon habilité à m'adapter à la personne à qui je dois des comptes. Lieutenant.. enfin Madame.. ou plutôt Mademoiselle car elle en porte pas d'alliance même si j'ai eu rapidement l'information qu'elle a une fille en âge d'aller à l'école.. enfin Farah pour tout le monde ce sera plus simple même si on s'écarte un peu du formalisme du corps de police. Agréable dans l'attitude et la transmission des éléments qui me gardent en éveil toute la journée, et très agréable à l'oeil même si je les porte tout aussi volontiers et de plus en plus fortement sur quelqu'un d'autre actuellement, je ne pense pas lui mettre de bâtons dans les roues ni à mal me comporter vis-à-vis de ce qui est attendu de moi. Avec une mémoire ni défaillante ni parfaite, je n'oublie pas les dossiers en cours sur lesquels je dois avancer : ne pas mettre du retard sur tel rapport ou appeler telle personne pour éviter que l'information soit atténué par le temps qui sépare les faits du témoignage. « Des nouveautés à traiter avant le déjeuner ? » J'ai déjà la tête à me nourrir alors qu'on a bien commencé la journée à trois ce matin en sortant du lit, et surtout ma tête n'ignore pas que lundi soir on se revoit puisqu'elle cherche déjà une combine pour tenter de caler un second rendez vous avant cette date. Oui c'est dans deux jours. Non, pas "seulement" ou "on y sera vite". Vous ne connaissez pas Sol ni le pouvoir qu'elle a quand elle vous montre les choses et la vie dans sa plus pure des façons de ... Une sonnerie puis une voix que mes tympans aimeraient oublier qui marmonne des mots à son interlocuteur qui doit bien s'accrocher pour remettre de l'ordre avec ce qui lui parvient qui n'est même pas des bouts de phrases mais des mots et des ouais ou non. Pas encore. Je vous tiens informé. Ouais. C'est ça. Au revoir. Pas la plus belle distraction avec laquelle je travaille, vous comprenez. Et puis, par curiosité et par espoir, je préfère de loin comme de près rappliquer mes yeux sur Farah : « Rassurez moi, il y a un remède pour lui ou pour moi tenir pendant ces quatre mois ? » Déjà bientôt plus que trois. Trois mois. Je ne peux attendre deux jours avant de la revoir. Non, pas Farah, elle est devant moi elle. Je parle de Sol qui éclaire plus mes soirées que peuvent le faire des gyrophares de voiture de police ou d'ambulance. Je ne parle pas encore assez d'elle d'ailleurs. Progressivement, elle et moi. A notre rythme.



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( Pando )
Farah M.Benavente
Farah M.Benavente
Je viens tout juste d'avoir : 34 Mon quartier, c'est : Gracia y poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : anciennement tireur d'élite pour El Grupo Especial de Operaciones (GEO). La mise en danger régulière et principalement l'arrivée de Paz m'a poussée à changer de voie et à me reconvertir simple officier pour l'Unidad de Droga y Crimen Organizado (UDYCO)
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(Caminante, son tus huellas el camino y nada más. Caminante, no hay camino, se hace camino al andar.)

Samedi 30 Septembre. Veille de l'anniversaire de l'être le plus important à mes yeux sur cette terre. Paz Benavente, ma petite fille qui soufflera sa septième bougie entourée de ses plus proches alliés dans la vie. Je me serais certainement bien passé de me présenter à mon poste en ce premier jour de week-end qui précéde les préparatifs pour le jour J. Heureusement, j'ai l'immense chance de pouvoir compter sur Monsieur Guimerà, ou Ricardo pour ceux qui le connaissent déjà. Ricardo est mon voisin, et plus qu'un simple bonjour courtois entre nous, il est déjà venu plusieurs fois à la maison. Comme aujourd'hui par exemple, après que je l'ai sollicité un peu en panique pour me garder Paz pendant ma journée de travail. Elle a l'habitude de sa présence, et je sais qu'elle sera bien traitée à ses côtés. «Je te fais confiance pour bien obéir à Ricardo.N'oublie pas de faire tes devoirs pour Lundi et ce n'est pas à Ricardo de ranger ta chambre si tu la met en désordre. Je te fais confiance ma chérie. » Une bise sur le haut du crâne, les dernières recommandations et instructions sont données au concerné et gardien provisoire du jour de la prunelle de mes yeux et me voilà, claquant la porte sur mon passage après avoir perçu un petit couinement de Teddy qui serait bien vite heureux de repartir jouer avec sa seconde maîtresse et l'homme qui passe plusieurs heures à la maison ses temps ci. La laisser est toujours un crève coeur surtout à une journée de son anniversaire ou je devrais être à ses côtés pour préparer le tout. La liste des invités est presque faîtes, les décorations sont proprement rangés dans les cartons de commandes reçus il y a quelques jours et pour ce qui est de la pâtisserie, je m'en occupe. Dans une mi-concentration entre l'événement de demain et la route qui me sépare de mon domicile et de mon lieu de travail, le temps, pourtant, paraît court. A peine quelques minutes, sans un trop gros trafic pour me ralentir, j'entre. Une certaine pression au creux de l'estomac en imaginant que je pourrais, à tout instant, croiser le Capitaine Oviedo. Le Capitaine Oviedo, Thiago, le père de Paz, ma fille. Mon coeur aurait aimé qu'elle soit qualifiée comme étant nôtre fille, à tout les deux, mais la vie en a voulu autrement. Je ne remet pas en cause ses capacités à être père, ni l'idée qu'il puisse un jour faire parti, entièrement, de la vie de Paz, mais ce n'est pas encore le moment, le bon moment.

Calme et silencieuse, je regagne le bureau que j'ai quitté la veille, la ou le mont de paperasse attend toujours d'être traité. Des dossiers à rallonges qui traînent ici et la et qui restent, pour la plupart, non résolus. Ce n'est pas faute d'avoir tenté, mais les principaux concernés de ses dossiers sont plutôt mâlins et parviennent à passer entre les mailles du filet. Celui tout en haut de la pile concerne ma principale affaire. Des renseignements juteux sur le petit trafic de Barcelone ou plutôt sur les différents membres qui le constitue. Entre les interrogatoires, les interpellations et ce que j'appelle les "visites de courtoisies", il y a beaucoup à faire, encore faut-il que Thiago en donne le feu vert. Une approbation des "haut placés" et la en l'occurence de celui qui gère l'équipe, quand je ne suis pas avec le petit Caldevilla en repérage en ville. Des deux, mon choix se porte sur la seconde option, en matière d'envie. Plutôt passer une journée avec Caldevilla que de batailler avec Thiago pour savoir comment coincer les premiers types du réseau. Un soupire et le voilà qui arrive. Non, pas Thiago, mon petit élève favoris. Il s'installe après de brefs échanges et commence aussitôt à se mettre au travail, le temps que je lis quelques rapports de membres de nôtre équipe partis en repérage la veille pendant que nous étions la, à se demander si ça vallait le coup de partir en sprint dans Barcelone pour arrêter nos cibles. Rien qui ne m'intéresse si ce n'est l'anniversaire de Paz et la pensée d'elle et Ricardo, ensemble, certainement en train de s'amuser. Sur mon petit nuage quelques secondes, je ne remarque qu'à peine la présence de Flores, et les chamailleries qu'il dit "affectueuses" envers le "petit jeune" du secteur. Ce n'est que la voix de Aitor qui parvient à m'extirper de mes rêveries.  «Fais pas attention à lui.» Un petit sourire qui se veut rassurant même si il est loin d'avoir tout vu. Flores n'est certainement pas le pire du secteur et il faut être dôté d'un certain courage et d'une grande patience pour en supporter par ici. «Tu finiras par t'y faire.. J'ai bien réussi moi.» Et pourtant, les choses semblaient perdues de départ. Les hommes n'acceptent pas tous d'être commander par une femme. Une femme de caractère qui en a vu bien pire avant d'en arrivée la. Les membres de la UDYCO sont loin d'être les plus effrayants. Ils n'ont, presque, aucune similitude avec ceux du GEO, plus féroces et plus coriaces que Flores, moins agaçants, plus francs. Mes yeux se posent à nouveau sur les quelques notes entre mes doigts, avant qu'un soupire profond ne s'échappe de mes lèvres et que je me décide à emmener Aitor loin de ses bureaux. «On va partir en repérage. Repérage et soutien à nos collègues.» Un membre de l'unité des stups et de l'anti-criminalité se doit avant tout d'aider ses collègues des autres unités en cas d'interpellation houleuse, le repérage sert également à prendre en flagrant délit. Le flagrant délit laisse généralement place à l'interpellation, musclée ou pas; Ses derniers temps, Barcelone est étrangement calme, à moins que ce ne soit les traficants qui sont beaucoup trop intelligents pour échapper à nôtre vigilance. Il faut dire que si nos hommes sont tous comme Flores, on ne risque pas de mettre la main sur le grand commanditaire des trafics en ville, voir du pays. «Tu me suis? On y va? On ira déjeuner au passage.» Plus un ordre qu'une simple question, il est contraint de me suivre en bon élève qui respecte sa tutrice. Les notes dans mes mains terminent à l'intérieur du dossier qui lui reste la, sur le bureau. Sans plus attendre, je me lève et invite Aitor à m'emboiter le pas sans faire attention aux ricanements de Flores ou de quiconque qui pourrait être dans les parages.

«Je peux clairement pas rester ici une seconde de plus.» L'ambiance, l'atmosphère, le tout. L'humeur qui n'est pas au rendez-vous pour supporter quiconque, si ce n'est Aitor. La préférence d'un véhicule dans lequel je passerais mon service du jour, avec lui comme unique passager. Sur mon passage, je salue les bonnes têtes, annonce que si le "Capitaine" me cherche, je suis partie en patrouille et qu'il n'aura qu'à me laisser un message sur mon téléphone en cas d'urgence. A espérer que le seul message que je reçois soit de Ricardo pour me rassurer sur le fait que tout se passe bien avec Paz et qu'en plus d'être un vrai petit ange, elle a fait correctement ses devoirs. Je n'imagine même pas l'excitation qui doit l'animer à l'idée d'avoir tout un tas de cadeaux au lendemain et de souffler sa bougie entourée de ceux qu'elle aime. Pauvre Ricardo. Postérieur à l'intérieur du véhicule après quelques minutes de marche, je patiente que Aitor en ait fait de même de son côté et qu'il boucle sa ceinture de sécurité pour démarrer. La chasse peut commencer. «Ca sera toujours plus amusant que de rester au poste. Il est temps d'ouvrir l'oeil.» Et de repérer les comportements suspects de certains habitants, les voitures abandonnées, les conduites dangereuses, tout qui pourrait nous laisser penser que quelque chose d'étrange se trame. «Vu l'heure, on devraient d'abord manger quelque chose histoire de ne pas manquer de force au cas ou..» Suspence. Tout est possible et envisageable, simple interpellation, contrôle de routine ou course poursuite, il faut penser à tout et mieux vaut pour lui de penser à tout, d'avoir toutes les possibiltés dans sa tête, histoire d'être le plus efficace possible.



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