Bae ─ Bad boys bad boys what you gonna do when they come for u ?

Aitor Baena Caldevilla

26 ans et demi

Bae

28 janvier 1997

Lalín, Galicia

Espagnol

Célibataire, trop bizarre pour qu'une fille reste avec plus de deux jours.

Flamenco

Diego Barrueco

Policía en prácticas

Traits de caractèreNaturel • Distrait • Rassurant • Familier • Tenace • Loyal • Cherche la facilité plutôt que la difficulté • Sadique • Irrésistible • Sensuel • Chanceux • Rancunier • Joueur • Conciliant • Flatteur • Impudent • Intuitif • Conformiste • Bienveillant • Nerveux

You don't know everything about myself, me.

On se souvient tous d'un moment particulier de notre vie qui nous as plus marqué qu'un autre. Il y a des rencontres, il y a des drames, il y a des accomplissements et des réussites. Il y a des naissances et des décès. Il y a la vie qui donne et prend ou reprend. Moi mon moment qui me restera gravé pour toujours, c'était il y a huit années. Huit années en arrière où j'ignorais le bordel qui pouvait survenir dans ma vie quand ma chambre avait toujours été soigneusement rangée et que tous les compartiments de ma tête bien à leur place avec leurs degrés d'importance à leur conférer selon mon humeur et mes envies. J'ai toujours su où se trouvait tel objet ou telle pensée à tel moment précis. Pourtant il y a huit foutues années j'ai compris une des facettes du mot "néant" : ma vie au bord du gouffre de cet abysse qui n'avait rien de dramatique en soi mais que mes parents ont réussi à décuplé dans l'imagerie que je pouvais m'en faire. Mes darons n'entendaient pas que ce pouvait ne pas être grave que leur enfant ait été pris d'un accès d'incrédulité totale pour ce dans quoi il s'était lancé.. par aisance des études et du système solaire à ce croisement là d'un parcours où certains s'y engouffrent et d'autres s'y refusent par croyance ou par peur. Avais je peur ? Impensable que ce soit par principe idiot que je me sois pris de la lubie de me lancer dans un Grao en Ciencias da Actividade Física e do Deporte à Pontevedra. C'était censé être une formalité puisque j'avais de bonnes notes en éducation physique sportive au collège ; la logique fumante de mes parents qui me rappelle combien j'ai hérité de leur intelligence. Une aubaine. Non papa et maman, ça n'a rien à voir entre courir, sauter, faire des activités de motricité et étudier des activités comportementales, la liste non exhaustive de tous les muscles du corps humains ou encore les différences psychocorporelles qui se posent dans le cadre d'une activité sportive qu'on soit un homme ou une femme. Et j'en passe, je ne suis pas votre théologien qui va vous faire passer des examen de quatre dans un amphithéâtre à la fin du printemps prochain. Merci papa et maman, mais à mes dix ans révolus mon esprit s'est engagé dans une impasse : ignorer totalement que faire de ma vie dès ce moment exact là. Un instant d'AVC : Absolument Vraiment Chiant. Et très lourd à porter devant ses parents quand ils tentent de m'envoyer sur des orientations, n'importe laquelle, du moment que j'avance dans la vie. Deux conseillers d'orientation, une dizaine de tests, ma mère qui a même tenté de me faire trouver ma voie grâce à un cahier de jeux pour les vacances, j'ai même cru qu'elle se mettait à chercher le numéro d'un vaudou dans la rubrique petites annonces de la gazette. La conclusion revenait encore plus vite que ma faculté à deviner quel bout de ficelle il fallait choisir entre A, B et C pour confirmer en page 47 du carnet de loisirs de ma mère que mon QI devait se situer au-dessus de la moyenne. Je n'en avais pas besoin d'autant pour savoir que d'être doué au billard depuis mes quatorze ans ne m'ouvrirait pas de porte particulière dans laquelle y forger mon avenir, ni que mes parents étaient passablement tétanisés de voir leur troisième enfant et cadet osciller comme le second qui a finir par se réorienter dans des études de tourisme après deux ans à se chercher son domaine de prédilection. Ils auraient dû vouloir que des filles après que la première se soit distinguée d'un master en psychologie avec au compteur une seule année repassée pour y parvenir, et fort heureusement après moi ils n'avaient plus à subir cette interrogation à se demander comment il terminerait.

Mais ça, c'était le tableau de la famille à mes dix huit. La réalité d'aujourd'hui c'est que notre grande soeur a ouvert un cabinet de relaxation par l'aromathérapie et qu'elle s'est installée indépendante à son compte pour donner également des cours de sophrologie et toutes une série de formules bien-être par la pensée positive. Notre frère du milieu ? Quelque part, personne ne sait exactement où, entre l'Amérique Centrale et l'Amérique du Sud à vagabonder depuis des mois avec sa fiancée et leur sacs à dos de baroudeurs dans une vie de découverte dans laquelle il se sont lancés il y a déjà trois ans à se suffire de leurs activités ponctuelles dans les coins du monde où ils s'arrêtent le temps de quelques jours ou semaines tout au plus. Ce qu'il est advenu de moi après eux ? Si j'ai ouvert un cabinet de toilettage pour chiens ? J'aurais pu, mais non. Déjà ça ne s'est pas joué à grand chose que je sois le premier à travailler de nous trois, mais ma soeur avec ses six années de plus avait un avantage non négligeable sur ce plan là. Elle était déjà rémunérée en tant que télévendeuse quand j'ai commencé à travailler dans une boutique d'une marque connue de jeans au centre commercial de par chez moi. Officiellement ma première paie bien que j'avais déjà touché à quelques petites pièces du temps où on s'était brièvement produit en rue avec deux potes musiciens les fins d'après-midi après les cours de lycée dans notre dernière année. Papa se demandait comment j'allais m'en sortir sans continuer mes études, et c'était choses faite avec des opportunités simples et des postes vacants à prendre à gauche à droite. Passer d'une boutique à l'autre pendant presque quatre ans avant que le dernier employeur en date sorte la fameuse évidence que je colle pas avec le job quand il s'agit d'avoir du relationnel avec les clients : pas vendeur, pas la recette pour amener le client à acheter, mais pour lui tenir la jambe et lui parler de tout et de rien ça j'ai toujours été le meilleur. Le Centro Comercial Gran Vía de Vigo avait assez vu ma sale tête traîner par ci ou par là et Lalín c'est bien joli mais c'est un peu désert en termes d'opportunités. Chaque partie de billard rappelle que j'aurais pu tenter de passer professionnel mais pour prétendre à quel train-train quotidien ? Pas une vie ce choix et cette tentative déraisonnable. mais le suis je vraiment moi qui finis par me lancer dans le concours d'entrée à l'académie de police avec une première formation à l'académie d'Ávila qui dure neuf mois - sauf trois fois moins qu'un lassant cursus assis sur une chaise à écouter et assimiler. Mes prétentions ne se révèleront jamais être d'une grandeur décadente car entrer à l'école nationale de police est un choix par défaut plus que par vocation ou déterminé par quelconque fierté familiale ou traditionnelle. J'ai besoin d'un travail, j'ai besoin de me sentir actif, et c'est la seule chose qui professionnellement m'importe. Je n'ambitionne pas de grade particulier pour lesquels mes oreilles ont bien sifflé sur l'importance d'être assidu et mordu des formations en plusieurs modules qui se comptent en mois en plus de la sélection où il faut correspondre au bon profil rien que pour le rang de Subinspector déjà. Je ne demande pas de me faire un dessin supplémentaire, le rang d'officier ou même d'élève pour toute ma vie me suffira. Nous sommes tous des élèves qui apprennent de la vie chaque jour.

Avec ma longue liste de défauts dix fois plus grande que ma liste de qualités que j'aime bien plus mettre en avant dans mon quotidien auprès des gens, je suis sorti de ma promo avec le titre escompté et bien suffisant pour moi recevoir mes premières affectations dans mon année de formation sur le terrain dans 3 commissariats différents du pays. Mon premier quadrimestre vient de se terminer au commissariat de Badajoz, un endroit bien classique comme il me l'a été présenté à mon arrivée et que tout le monde dénomme le Distrito 05 dans le milieu. Désormais fraîchement affecté à l'unité UDYCO de Barcelone Gramenet-Sant Marti, l'horizon de mon dernier quadrimestre reste encore flou et ne sera annoncé que tardivement entre l'unité canine (UEGC) et une unité d'intervention mobile (UIP). Le lieu ne me sera partagé qu'à la dernière minute. Mais pour l'heure me voilà un policier dans ma seconde affectation dans le blouson de bleu qui va si bien bien à l'enfant de Galice que je suis en plus du blanc de ma pureté lorsque je reprends la gaita gallega rangée quelque part, là où exactement je sais l'avoir remise la dernière fois, derrière la porte de mon armoire dans ma chambre. Comme pour accompagner la brise marine de la Méditerranée avec l'air frais de ma compagnie les doigts pincés sur mon instrument pour jouer avec la vie. Parce que ma compagnie reste tout ce que j'ai de plus beau à offrir au monde. Et le monde est timide pour s'en apercevoir au premier regard. Mais moi je perçois combien les choses sont faites pour s'accorder lorsque l'harmonie dépasse le son des notes sur lesquelles deux regards se superposent avec élégance. Et ma bouche chante en silence, et mes doigts dansent sur ces rochers en bord de mer, là où je crèche, là où tout m'est à ma portée. Mon univers, mes certitudes, celles de profiter et d'admirer la vie. Le néant ne revient jamais deux fois. La complétude, elle, revient encore et encore. A marée haute, à marée basse, les deux pieds joints pour m'y essayer. La vie est belle, je m'en rappelle. Je l'invoque à chaque souffle. Le vent au moulin de ma raison. Comme j'adore cet horizon bien plus que de savoir où je serai et ce que je ferai dans dix ans. C'est moi et maintenant, la cadeau que j'ai à offrir.

Story of my life, searching for the right

Pseudo : Gemini Age : le nombre parfafit Ton arrivée ici : la Catalogne ça vous gagne Ton avis : coeur DC : Yaya, Toto, Riri Inventé/scénario : partiellement dans ma tête depuis des mois avec une double motivation <3

Dernière édition par Aitor B. Caldevilla le Lun 4 Sep - 22:05, édité 1 fois