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Rym L.Madani
Rym L.Madani
Je viens tout juste d'avoir : 28 Mon quartier, c'est : El barri gotic y el born.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : infirmière libérale.
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Seamos realistas y hagamos lo imposible

Madani & Cherraoui

Memoria selectiva para recordar lo bueno, prudencia lógica para no arruinar el presente, y optimismo desafiante para encarar el futuro.



Speacteur ou acteur de sa propre vie, peu importe. La réalité du destin finit toujours par nous rattraper. Les événements improbables bons comme mauvais qui s'immisce dans nôtre quotidien déjà bien rangé et qui nous pousse, peu importe nôtre caractère, nôtre façon de penser ou nôtre façon d'être, à réfléchir sur l'avenir. Simples réflexions ou d'avantage poussées, à nous en détruire les neurones et la matière grise, la mémoire sélectionne le bon du mauvais et détruit tous ses souvenirs qui ont pût nous faire souffrir par le passé. Les rêves nous aident à présager le futur, mais personne ne songe un instant au présent. Passé. Présent. Futur. Ainsi va la vie. Pleine de perpétuels doutes et de questionnement, pourtant si belle et si pleine de couleurs. Pleine de saveurs qu'il est bon de croquer à pleine dents. Pleine d'odeurs , de parfum de tout les horizons. Celui qui s'élève sur ton passage, subtile et délicat de fleur d'oranger typique de l'étrangère qui flâne le long des étalages de La Boqueria et qui s'arrête, sourire sur le bout des lèvres, pour demander le prix dans un accent qui n'est pas d'ici le prix au kilos de certains fruits. Tu n'es pas d'ici mais tu ne cesses d'apprendre sur la culture de ce pays qui est devenu en parti le tien à partir du jour ou tu as décidé qu'il était temps pour toi de prendre un nouveau départ dans la vie. Un Gracias soufflé à demi-mot et te voilà repartie avec quelques bananes, pommes et cerises enfermées dans plusieurs sacs plastique tendus par la marchande. La vie d'ici te plais et tu n'es pas prête à t'en lasser. C'est ici même, en plein coeur de Barcelone que tu as pûs réaliser ton plus beau rêve. Panser les plaies et les blessures de ceux qui en ont besoin. Plus que de soigner, c'est un soutien moral que tu apportes à ses pauvres gens au final , dont certains n'ont parfois que toi pour compagnie de la journée. La solitude, un vrai crève coeur pour une femme comme toi qui as toujours grandit dans l'amour et la présence des tiens. Loin des yeux, mais près du coeur. Cette famille qui s'impatiente de vos prochaines retrouvailles et dont tu connais par avance les discours en te voyant leur revenir sans une présence masculine pour te tenir la main. La trentaine te guettes Rym. Pourquoi n'es-tu toujours pas mariée Rym? Tu ne veux pas devenir mère un jour? Ils savent pertinemment que le sujet est tabou comme ils ignorent l'existence de ce foetus que tu as porté et dont tu n'as jamais eu la chance de mettre au monde. Basée sur la tolérance et le respect des uns et des autres, le questionnement s'arrêtera à ton "Pas maintenant" qui en vient à clôturer jusqu'à ton prochain passage à Sétubal l'idée de ta potentielle vie de femme mariée et mère de famille.

Il y a, cette vie et la tienne. Celle qui te convient et te plais telle qu'elle. D'envoutement au feeling. De sourire et d'échanges. Un partage de sensations bienfaitrices pour la femme libre que tu es. Quand l'alchimie enivre tes sens et s'immisce dans chaque partie de ton corps. Peu, sont pourtant les hommes qui ont sût satisfaire tes envies et désirs les plus profonds. Si ce n'est même aucun, jusqu'à lui. Une rencontre fortuite dans l'un des endroits fréquentés de Barcelone. Un premier Eye contact électrique, un sourire à faire tomber l'assemblée. T'as joué. Jusqu'au bout du "vous" t'as joué. Femme charmée, femme comblée, indomptable lionne qui attend patiemment que sa proie tombe dans ses filets pour la dévorer avec avidité. Tes plus belles nuits auprès de la chair masculine ont étaient les siennes, comme tu l'as été bien plus d'une fois, sienne. Droguée par la chaleur de son corps et de vos sulfureux ébats, tu en as réclamé d'autres des nuits, convenus pourtant au départ que vous en partageriez qu'une seule. Plusieurs sont venus animer vôtre quotidien et l'histoire d'un soir avait finit par prendre l'allure de l'histoire de ta vie, jusqu'à son récent silence radio. Peu ou pas de nouvelles, tu n'entends plus les murmures sur sa présence dans les endroits que vous aviez l'habitude de fréquenter à Barcelone avant de finir sous les draps. Tu traverses les entrées de bar sans avoir aucune accroche avec quiconque, finissant par te faire à l'évidence qu'il avait fuit vôtre relation sans queue ni tête sans jamais chercher à la déméler. Toi non plus tu ne l'as pas fais. Persuadée que Yassine resterait Yassine et qu'il viendrait toujours frapper à ta porte quand il en aurait le besoin. Son numéro, tu ne l'as pas effacé. Il te démanges. Tu gardes secrétement le souhait de presser l'extrémité de ton index contre pour l'appeler ,ou simplement lui envoyer un message avant de te raviser et de poursuivre tes activités comme ce matin, comme ce midi ou tu as finis par rentrer à l'appartement après t'être assurée, que ta suppléante arrivait à s'en sortir auprès de vos patients pendant tes jours de repos. En ce jour de pluie, vous avez finis par manger ensemble une simple salade, chez toi, entre deux transmissions avant qu'elle ne s'en ailles sur les coups de treize heures à travers la ville pour pratiquer les soins des patients de l'après-midi. Seule à nouveau, tu n'as pas sû résister à tes envies présentes depuis des jours , voir des semaines passées d'entendre  la voix ou de sentir la présence de Yassine à tes côtés. Un premier message envoyé. Un rendez-vous auquel il avait répondu positivement. Dans l'idée de partager un moment de plus avec lui, bien qu'en plein jour pour une des rares fois ou vous êtes ensemble, tu t'es apprêté jusqu'au bout des ongles pour prendre la route du Alsur Cafe à l'intérieur duquel tu t'es précipitée pour éviter d'être tempée jusqu'aux os.

Des yeux tu l'as cherché sans jamais le trouver. Tu as pris place sagement à une table, demandant poliment au serveur de renouveler sa prise de commande ultérieurement le temps que le footballeur arrive finalement jusqu'à toi. Les minutes ont filées, le temps s'est écoulé, trente minute de plus que l'heure fixe du rendez-vous on suffit pour te faire finalement commander un cafe con leche De temps à autre, à balayer la salle des yeux, jusqu'à la porte d'entrée pour espérer l'apercevoir sans qu'il ne se présente au bout du compte. Tu as passé ta fin d'après-midi a accorder des sourires au gentil serveur des lieux à qui tu as offert un pourboire avant de filer près des dix neuf heures. Le revoir était certainement de trop, pour lui du moins à l'idée de te revoir, dans un contexte bien différent de d'habitude. Tu connais pertinemment le personnage et l'homme fier conquérant qu'il était. A butiner à droite, à gauche, découvrir des territoires inconnus jusqu'alors pour les marquer de son empreinte. Son manque de présence ne t'étonnes à peine et tu ne prends pas la décision de lui écrire un nouveau message pour lui rappeler qu'il avait rendez-vous avec toi et que la ponctualité ne devait, décidemment, pas faire parti de son vocabulaire. Tu es à nouveau entrer dans ton humble demeure pour y déposer tes affaires et enfiler quelque chose de beaucoup plus confortable pour le reste de la soirée avant la nouvelle journée qui t'attends demain. L'appétit ne se présentant pas spécialement, tu te contentes de croquer dans une pomme à pleine dents tout en pianotant sur les touches de la télécommande pour tenter de trouver un programme télévisé qui te maintiendrait éveillée devant le téléviseur. Tu finis par relever les yeux et l'attention vers la porte d'entrée de l'appartement quand la sonnette retentit. Tu n'as pas l'air d'être dans l'attente de la visite de quiconque, pourtant intriguée par cette présence nouvelle sur le pas de ta porte, tu attrape doucement la clenche de la porte pour l'ouvrir et découvrir avec étonnement le visage de ton plan foireux  qui n'avait pas honoré vôtre précédent rendez-vous dans l'après-midi. «Toi? » L'arabe qui s'échappe trop naturellement de ta bouche. Tu reste clouer sur place , toi et ta pomme, durant quelques secondes, avant que ton corps ne pivote sur le côté pour lui offrir l'espace suffisant pour entrer à l'intérieur de l'appartement qu'il ne connaissait que trop bien pour y avoir passé plusieurs moments en ta compagnie. «Tu veux boire un truc? » L'espagnol "accenté" revenu et l'hospitalité avec, après t'être assurée que la porte, sur son passage, était bien verrouillée. Un nouveau croc contre ta pomme juteuse , le temps d'avancer jusqu'à lui et dans l'attente qu'il daigne enfin ouvrir la bouche pour s'exprimer. Tu n'attends pas d'excuses quelconque, tu n'attends pas grand chose à vrai dire venant de lui. Le personnage tu le connais depuis suffisamment de temps pour imaginer qu'il avait bien une bonne raison pour te planter au Alsur Café. «J'ai bu un café con leche. C'était pas mauvais..» Tu poses quand même par la, histoire de rafraîchir le semblant de mémoire qu'il lui reste et son manquement à ta dégustation de café au lait que tu as payé un certain prix simplement parce que l'endroit a été modernisé et que la "qualité des produits est bien différente des autres cafés" que t'as soufflé le serveur après que tu ais complimenté la légèreté de ta boisson. Tu ne réalises que peu en réalité qu'il est bien la, à côté de toi, après ce temps d'absence sans que tu n'ais eu aucune nouvelles de sa part. Mais peut-tu lui en tenir rigueur quand aucun réel contrat n'a été signé entre vous? Aucune appartenance, de lui à toi, de toi à lui. Une liberté que tu as continué à entretenir après lui, sans forcément enchaîner les coucheries. Moins importantes, moins vitales, à moins au final que ça ne soit autre chose?



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ريم مدني Nena de Setúbal
“Je suis juste… heureuse. Je n’ai jamais ressenti avant. Je suis précisément là où je veux être. Et ça va durer très longtemps, et tu sais pourquoi je le sais ? Parce que encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que je veux, c'est voir vos visages. Alya Madani Cherraoui | 26.02.24
Yassine M. Cherraoui
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La raison prévaut de s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. La théorie qui se fait balayer par la pratique, car bien souvent nous ne nous arrêtons que très peu avant le point de non retour. C'est viscéral chez l'humain de dépasser ses limites, ses préceptes, parce qu'un beau jour l'envie lui en a pris et à ses dépens il en a récolté les conséquences. Toi, Yassine, ces conséquences là, tu prierais encore pour qu'elles se répètent alors que tu as dû pour cela faire une croix sur à la fois ta crédulité à te croire tellement beau et fort que tu pourrais à tout moment dire oui et dire non quand tu l'as décidé et aussi sur ta vision tronquée des femmes. D'aucune ne pouvait t'apporter la lumière à ton âme et éclairer ton chemin, de toutes tu les croyais être un amusement de passage, et pourtant à vingt neuf ans tu es tombé de haut. Il n'en aura fallu qu'une seule pour déjouer ton orgueil, pour t'apprendre et surprendre. Tu l'aurais crue habile et experte au recroisement de vos routes, à tenter le diable, à te sortir de tes idéaux pour en créer un nouveau plus entreprenant et avide de sensations. Celui d'un dualité, d'une primeur de tous les instants, d'une évidence improbable. D'abord inacceptable, ensuite attirante, toujours présente. Impensable pour toi qui depuis des années te terre dans ton idéologie étriquée tout ça parce que tu as manqué de discernement alors que tu étais adolescent. A te mentir, à te cacher, à te tromper toi même, et l'évidence a beau aujourd'hui encore monter t'envoûter l'esprit, tu t'y prends en croyant que tu t'en sortiras à chaque fois de ce que tu penses être brume de laquelle tu peux infiniment t'en sortir. Faux. L'engrenage s'est mis en route depuis assez longtemps et toi tu y sautes à chaque fois les pieds joints, lèvres fendues à la pensée qui te fait sourire que c'est elle qui a encore craqué la première de vous deux. A ce jeu tu n'as jamais eu les cartes en mains, et la façon dont tu concevais l'expiation te convenait à toi mais tu t'es toujours mépris de la réalité des sentiments opprimés sous ton arrogante façon de te croire si parfait. Celle-là même qui te fait gonfler le torse à directement répliquer à Rym dans votre langue commune : « Moi, oui. Salut. Si tu attendais quelqu'un d'autre, j'avais déjà réservé la dame que je vois devant moi là. » T'es pas à l'heure, t'étais pas au rendez-vous, et tu te pointes faisant mine d'être à la hauteur. Paraître a toujours été ta facilité pour cacher tes manquements et tes erreurs, même si ton assurance se détend assez rapidement à savoir que Rym a dû t'attendre avant de croire à ton manque de sérieux, et à l'idée que tu te fais qui aurait germer dans sa tête, encore une fois tu ne ressens pas la victoire éclatante d'être l'homme que tu pourrais être à ses yeux. Tu vaux mieux, et elle mérite mieux... elle. Tu n'as nullement besoin de justifier pourquoi elle est uniquement elle, parce que cela te demanderait encore de poser des mots dont tu ne comprends pas tout le sens, ni la raison de leur naissance dans ta tête et plus encore, tout autant qu'elle ne souhaite pas savoir la cause de ton absence au Alsur Café plus tôt dans la fin de journée. Ouvrir ta bouche pour une noble raison te serait plus efficace que d'avouer ne pas avoir réussi à gérer ton timing et les reprogrammations des créneaux au centre du club. Alors tu te tais et assistes à un procès expéditif qui se traduit par un soulagement immense de supputer que la voix de Rym t'ouvre la voie vers une rédemption. La danse de la joie dans ta tête, le sérieux qui s'emplit d'une considération plus que palpable pour Rym. tu l'aimes, n'est ce pas ? A ta manière, à votre façon, et avec vos mots ou même sans les mots, mais pour résumer en une seule ligne, on peut le dire comme ça. Tu refuses de lui dire et de vous autoriser à le penser, mais tu agis d'une façon qui laisse entrevoir beaucoup plus que de simples considérations. Pour la vingtième ou trentième fois, vous vous rapprocher comme tu te pensais incapable de l'accepter et regarde comme elle te rend encore dès cet instant où elle n'a fait que te laisser t'engouffrer chez elle parce que c'est toi, autant que toi tu as voulu rattraper ta mésaventure parce que cette aventure tu la veux avec Rym. Tous tes gestes, tous les signes que tu envoies, toutes tes pauses pour ne pas la laisser sur le carreau car tu veux la regarder et qu'elle te regarde... A quoi crois tu dans tout cela Yassine, et que veux tu encore faire croire aux gens ? Tu veux dévorer le moment. Tu veux tout.

Tes doigts traversent l'espace entre vous, postés debout l'un face à l'autre, pour venir épouser la forme de cette pomme croquées de plusieurs petites marques laissées par Rym, et la saisir de ton pouce et ton index à chaque extrémité d'un tronc encore trop peu apparent sous la couche à savourer remplie de vitamines. Rien de défendu, aucune discorde autour de ce fruit qui n'empêche pas plus qu'autre chose de laisser les choses se passer comme elles viennent entre vous deux depuis quelques temps. La tempe orientée vers la sienne, tu tends tes lèvres pour les lui déposer sur le haut du front, entre son centre dégagé et le côté à la proéminence de ses cheveux. L'instant devient immortel et la pomme se décroche pour être embarquée dans ta manoeuvre en altitude vers ta bouche qui n'aura profité que durant une microseconde du confort rassurant de sa peau retrouvée. Si proche d'y planter tes dents, ta présence là où vous ne vous étiez pas concertés pour que tu y sois et encore moins à ce moment précis s'appuie sur tes propos : « Je me suis libéré dès que j'ai pu. » Tu pourrais lui parler des séances de préparation à votre prochain match, à l'analyse en salle des points forts et points faibles de votre adversaire du weekend sui arrive, mais en plus d'un an de relation évasive mais pourtant ancrée tu n'as que trop bien conscience que les justifications ne sont et n'auront pas la crédibilité de prendre le dessus sur vos discussions bien plus pertinentes que de s'arrêter sur ce qui fait partie du passé dès lors que c'est terminé et qu'il est temps de passer à autre chose. Ce qui s'applique à peu près à tout dans la vie... Presque tout. Tortionnaire de cette sphère comestible qui luit patiemment au bout de ton bras, tu en viens à lui dérober une part de ce repas en cours pour Rym. Coupe-faim ou dessert, tu opterais plus facilement pour l'une des deux hypothèses, à la connaître au point de ne lui trouver de secret que ce que tu ignores encore et que tu n'as jamais pris la peine ni souhaité lui demander et qui concerne principalement sa vie d'avant - ou celle que tu as l'espoir qui disparaitra rapidement, sans la forcer puisque tu ne peux lui exiger ce que toi dans l'autre sens n'est pas encore totalement parvenu à admettre et surtout à appliquer de ton côté. Vous n'en avez jamais parlé, et l'ignorance de savoir si cela a pu un jour lui traverser à elle aussi l'esprit garde ce point de conversation au chaud dans les catacombes de votre unique et seule hésitation sur vous deux.

Aucune demi-mesure dans ton appétit sur ce petit trognon qui roule de ta main pour revenir à sa place à sa propriétaire, non sans avoir détendu ce sourire sur ton faciès de la retrouver. Ta détermination et ta parole qui a une valeur immense que tu ne veux jamais la briser quand sa réalisation ne dépend que de toi. Vous aviez prévu ce soir, inclus tacitement dès que vous vous rencardez avec elle, parce que les heures supplémentaires jusqu'à la nuit font partie du deal qui vous unit. Vos empreintes qui se frôlent et restent en contact quand tu lui rends sa source de nutrition, tu en reviens au constat qui t'avais traversé l'esprit sur ton chemin vers son domicile. Le temps clairement pas de la partie pour une sortie tranquille en plein air, assis à une terrasse ou à regarder le ciel et les alentours, n'a pas rendu sa fin de journée des plus plaisantes à devoir supporter le lapin que tu lui aurais posé et en plus de ça l'humidité de l'air ambient gorgé d'eau. «Je t'ai fait prendre la flotte alors que tu aurais pu rester chez toi... », tu relèves en même temps que ses yeux se haussent également dans ton souci que tu peux exprimer car cela reste humain de songer à ce qui aurait pu être le mieux pour elle. Ce que tu n'as pas évité et qui pour ce que ça vaut, est cette fois une chose dont le plus intéressant était bien d'empêcher que cela survienne. Sans t'en tenir rigueur, l'acceptation dont elle fait preuve de te revoir dans ton retard - est-il seulement d'une heure ou de plus d'un mois ? une interrogation sur laquelle vous vous refusez toujours de vous positionner - manifeste d'une clémence à ton égard qui te rend reconnaissant. Rym est celle qui ne fera des histoires avec personne aussi longtemps qu'on lui alloue le respect auquel elle a droit en tant qu'être humain et que femme dans sa vie. Plus marquant que le pardon, l'envie de te savoir manquer de rien en te recevant avec toute la bienséance d'être celle qui a invité, peu importe que c'est toi qui a fini par en adapter le lieu et l'heure, marque déjà votre moment dans ses premières secondes. «Pas trop fatigante la journée ?», tu lui demandes afin de déterminer la marge que tu lui laisserais de te préparer ta boisson alors que tu pourrais très bien te débrouiller pour te servir si elle t'en laissait la liberté jusqu'à ce point. Cela t'amènerait à t'éloigner temporairement d'elle désormais que passé devant Rym depuis la porte refermée à clé de son geste de la main à l'aveugle dans son dos pour te retrouver toujours face à elle, puisque te voilà plus proche du salon et de la cuisine pour étancher ta soif. Une direction que tes pieds prennent, à reculons, accompagné de Rym qui suit dans cette danse qui ne cesse de vous animer lorsque vous vous retrouver. Plusieurs semaines peuvent s'écouler sans que vous vous voyez, et cela n'affecte que trop peu de choses de votre quotidien, mais dès l'instant où vous revoilà réunis il n'y a pas de concession à laisser à l'espace pour que la moindre distance ne vous arrache l'un à l'autre. Rym avance, tu avances. Tu recules, Rym recule. Que tes bras se retrouvent autour d'elle ou que physiquement l'attirance vous saisisse d'un fil invisible dans la pièce où vos respirations se rejoignent. Prêts à faire toujours un pas de plus qu'un pas de trop peu quand il s'agit de vous avancer contre l'autre, tu t'arrêtes à un bon mètre du mobilier de cuisine que Rym poursuit instinctivement le mouvement, à en raccrocher ses hanches à travers son vêtement contre la paume de ta main qui la réceptionne et la garde avec toi dans l'idée de sélectionner la boisson du soir. Pas d'alcool, une ligne de conduite qui vous ressemble et pour laquelle vous mettez un point d'orgue à la respecter. Point commun. L'un parmi toute une liste interminable qui n'a fait que s'allonger au fil des mois de leur relation particulièrement irrégulière qui s'est à chaque fois heurtée à l'incompréhension de déterminer de quelle nature elle était réellement. Au delà de l'amitié, la complicité. Au delà des plaisirs simples, l'attachement. Inavoué mais flagrant dès que vous vous retrouvez à vous coller à la moindre occasion sans vous forcer, sans chercher à diriger vos envies. A les vivre et vous laisser faire de le vouloir comme ça ou ainsi. A votre guise. Accepter de vous trouver si complémentaires et identiques dans certaines aspects les plus basiques de votre condition humaine. A vous retrouver, à l'identique. A savoir des choses et à les taire tout en expérimentant tous les possibles à la moindre ouverture. Fermés à si peu quand tout vous revient et que tout vous est autant permis.

L'endroit du bac à glaçons, tu le visualises et pourrais prendre tes aises mais tu t'en retiens. Ce n'est pas chez toi, vous n'êtes pas mari et épouse pour t'approprier tous les endroits de son appartement bien qu'aucun recoin ne t'en sois étranger de la mémoire d'y être passé. Tu te doutes ce que tu pourrais trouver dans la porte du réfrigérateur de Rym s'il t'en venait l'élan de faire comme chez toi. Alors tu admets de te faire servir comme l'invité que tu t'es présenté être dans ce premier temps à son palier : « Si tu as toujours une bouteille d'eau infusée.. citron ou n'importe quel goût d'agrumes. Ou de l'eau pétillante. Ce qui est déjà d'ouvert. Fais simple.» Si votre relation a été rendue bien trop simple pour ne pas qu'elle soit un brin complexe, au moins tu as le mérite d'être plus clair sur ton choix de boisson de la part de celle chez qui tu as indéniablement et sans l'ombre d'un seul doute, passé le plus de temps. Largement. Tu pourrais citer au moins trois objets qui se trouvent dans chaque pièce de son domicile - ou des équivalents en ce qui concerne la salle de bains où les parfums et les types exacts de produits changent une fois le précédent vide. Les esprits plus marqués quand tout s'avère finalement ne pas se terminer au bout de la première fois, sinon tu n'aurais retenu de ces lieux pas grand chose sans un second, troisième et quatrième passage en plus d'un an. tu aurais déjà oublié la couleur des murs et le moelleux du canapé - ou plutôt du lit si on s'arrête à votre première séance entièrement engagée sur la base de vos désirs l'un pour l'autre. Dois tu te rappeler que tu t'étais donné le droit à un seul ticket avec elle, comme avec tout le monde, avant ce jour là ... et que tu as magouillé avec ton esprit pour que Rym devienne spéciale plus tard au cours de l'année dernière. Très spéciale de détruire ta seule et unique retenue qui pouvait vous préserver de vous séparer autant de fois que vous l'avez fait depuis. Tu n'as pas songé à la douleur éventuelle, parce qu'elle t'a convaincu qu'il n'y en aurait pas et tu y as cru tout du long. Alors il n'y a jamais eu de souffrance, ce n'est pas exactement le terme c'est vrai. Il y a beaucoup de choses, énormément, plus avec elle qu'avec quiconque. Et tu restes aveugle, sauf quand tout te revient et que tu lui reviens. Pas aveugle à jauger des doigts où se trouve le rebord de son bas par lequel tu la retiens une fraction de seconde. Tu n'as pas besoin de lui donner plus d'informations que tes yeux ne lui adressent déjà : elle sait qu'elle mettra des glaçons dans ton verre. Exactement trois. Ou deux si l'infusion est plus fortement diluée. Elle te connait. Tu n'as jamais rien caché à ses yeux, dans ta maudite croyance qu'elle t'oublierait ou que tu ne lui laisserais pas le choix que de t'oublier. Elle n'en a clairement pas l'intention, et en apporte la preuve sous tes yeux avec à la fois ce verre rempli de cette pile froide submergée dans un liquide d'une couleur rendue pâle par la proportion d'eau contenue. Au delà de cette preuve, la pièce d'évidence que s'avère être Rym de par sa stature de femme qui se promet volontiers tienne à la fréquence que vous jugez entre adultes responsables dans la maîtrise de vos statuts émotionnels, de par le résultat qui annonce que rien n'est jamais terminé entre vous, à aucun moment, surtout pas quand ses yeux ainsi chargent tes pensées d'un monde où à ta portée rien ne se soumet ailleurs qu'entre tes mains revenues sur ses hanches alors que tu arrêtes le glaçon de l'étage supérieur contre ta lèvre supérieure pour que l'eau coule dans ta bouche et dans ta gorge, te conforte dans l'idée que Rym n'a rien d'aussi faible et d'aussi pathétique qu'un misérable coup d'un soir jetable avant même de fermer les yeux sur ce qui est survenu.

Campés à une foulée du mange debout qui constitue la première partie de la cuisine aménagée quand on y accède par le salon, tu déposes ton verre rempli toujours aux deux tiers dans son dos sur la surface en bois sans manquer de fixer ses yeux et ses lèvres alors que tu emportes légèrement Rym vers l'arrière dans ton mouvement qui se rééquilibre contre elle. De l'index et du majeur droits tendus ensemble sous son menton que tu soulèves, tu ne cherches toujours pas les excuses mais voudrait lui amener la théorie que ce qu'elle a savouré de meilleur en ce jour avec son café con leche, il n'y a pas de raison que cela dépasse ce que toi tu peux lui apporter. « Et toi, je te sers un truc qui te fait envie ? Ce qui sera loin d'être mauvais... pour me faire un peu pardonner d'avoir cru qu'on aurait une heure en plus à passer ensemble. Dans un endroit où en plus, à part leur café, on aurait profité de quoi ? Du calme avec d'autres tables à côté de nous ? Ici tu as le service compris, tu ne dois pas attendre une seconde pour obtenir ce que tu commandes et tu n'as pas besoin de carte pour demander ce que tu veux. Et c'est entièrement gratuit, et à volonté. » Donnant donnant. Pas dans les règles de l'art, car pour cela il faudrait que vous ayez établi une morale et des règles, mais dans l'art de vouloir qu'elle se sente particulière dans vos moments, ce qui est là le summum de ta fierté de te dire que tu peux assurer dans tout ce que tu fais pour elle et pour vous, à quelques détails près sur lesquels toujours vous accorder définitivement plutôt que de remettre le couvert après un discours moins ambitieux. Vous conviendriez de ce que vous êtes réellement l'un pour l'autre, tu lui aurais déjà fait son cocktail de fruits préféré. Tu aurais veillé à ce qu'elle ait tout ce qu'il faut pour qu'elle n'en manque pas ce soir ni demain matin et midi. Tu lui monopoliserais déjà les lèvres à l'embrasser plutôt qu'à les défiler à quelques millimètres de t'y poser pour tourner la tête vers la source du bruit pour entretenir ta curiosité de savoir quelle série télévisée elle suit actuellement ou quel film elle s'est mise pour oublier que tu étais censé être avec elle. Tu serais avec elle, tu aurais les clés de chez elle, tu l'aurais surprise à pas de loup dans votre chez vous. Mais vous êtes têtus et bornés. Est ce la peur quelque part ? Parce qu'en un mois, tu ne lui avoueras pas sur le champ, mais elle n'a pas cessé d'être quelque part où rien ne t'échappe. Tes pensées confrontées à la réalité qui pourtant s'entendrait bien avec ces pensées là. Celles où Rym te suit partout ou que tu ailles et avec qui que tu sois. Sa véritable place, ce soir tu es venu pour te le prouver encore. Mais lui montreras tu à quel point c'est là d'où elle te regarde pour la première fois depuis des semaines. Depuis trop longtemps. Sans elle est ce là une vie que tu veux mener, Yassine ? N'en as tu pas assez de t'être trompé depuis plus d'un an, à croire qu'elles sont au final toutes les mêmes. Rym ne l'est pas et ne l'a jamais été pas à un seul moment. Pas la première fois. Ni toutes les autres où son visage est devenu l'incarnation d'un rêve. La réalité sous tes yeux, dans sa zone de confort. Trop peut-être pour y croire. Assez pour entretenir l'espoir qu'elle t'es destinée et que tu es voué à lui revenir pour toujours. Des mots durs à envisager venir de toi, comme bon nombre d'autres qui mettront encore longtemps à sortir à son attention. Pour ce soir encore, elle a totalement la tienne. Pour un soir de plus, pour une nuit de plus, pour tout ce qu'elle désire de plus. Aucun tabou, aucune limite.. comme cela vous connait. Très bien. Trop bien. A fermer les yeux sur ce qui est si grand que vous êtes bien les seuls à ne pas le reconnaître. Cette sensation qui s'écrit avec un A majuscule... comme le mâle Alpha qui prend la mesure entière de celle qui lui donne son rang d'Alpha comme personne. Au moindre mouvement, elle t'emboîte le pas pour que votre danse ne cesse jamais de vous porter là où rien ne vous est jamais interdit. Autorisation accordée, dans tes yeux pour ses yeux. Le ciel, la terre et l'horizon accordés à vos pensées conjointes. Rym et toi. Verrouillée comme la porte, rafraichissante comme une infusion glacée, onctueuse comme un café crème. Votre histoire comme au premier jour, avec tout ce qui vous a transporté pendant plus d'un an à chaque rencontre. Votre philosophie : profiter du présent. Le futur, vous le remettrez encore au lendemain matin.

Rym L.Madani
Rym L.Madani
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Madani & Cherraoui

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Le jeu en vaut la chandelle, à s'en brûler bien plus que le bout des doigts. A contrario d'une bougie censée s'éteindre au bout de plusieurs heures après avoir été consummée jusqu'au dernier morceau de cire , le jeu, lui , perdure à travers les jours et les semaines, les mois désormais. La règle principale semblait pourtant simple de compréhension  ; Aucune attache le temps d'une nuit. Cette même nuit ou les deux corps se confronteraient l'un contre l'autre des heures entières jusqu'à l'aurore ou l'un des participants tirerait sa révérence.  Disparaître pour donner l'illusion d'une victoire à l'opposant. Fier sourire sur les lèvres, des pensées plein la tête et le quotidien qui reprend peu à peu. Mirage du plus beau des Oasis, un rêve entre la réalité qui n'a jamais véritablement disparu, évaporé le dernier mois écoulé pourtant. Accepter de ne plus respirer le même air, ne plus s'enivrer des odeurs familières et du contact de la chair chaude aux envies les plus poussées au moins bestiales. Accepter qu'aucune poignée de main n'a scellée vos futures nuits ensemble et celles qu'il a laissé filer de part son absence. Accepter qu'en te revenant plus d'une fois ne voulait pas forcément dire que tu devenais l'exception. Accepter tellement et si peu de la part de Yassine en même temps. Sa liberté, comme la tienne, de fréquenter d'autres personnes,  car aucun acte de mariage ne vous lie l'un à l'autre et que tu ne lui as jamais promis la galaxie toute entière. Aucun astre ne serait, de toute manière, plus précieux que cette relation qui a commencé à poindre entre vous. Surprenante, à s'immisçer dans vos vies, discrètement, toute en douceur sans qu'aucun de vous, ni lui, ni toi, ayez pût l'empêcher de semer le désordre dans vos principes et vos convictions de solitude.  A ne pas réellement comprendre le comment du pourquoi ce message lui avait été envoyé. A imaginer le sourire qu'il avait pût avoir sur les lèvres en savourant ta défaite de te plier à tes envies de le revoir pour être sienne une fois de plus. Résister à la tentation est bien complexe, notamment quand elle porte le nom de "Yassine". Homme fier, bourré d'égo que tu as appris à connaître depuis tous ce temps et qui, à ta grande surprise, te reviens ce soir après t'avoir plantée à l'Alsur Café des heures plus tôt. «Je n'attends personne.» Tu répliques alors que ton regard se retrouve instantanément captif du sien. Une prise d'otage à laquelle tu sais par avance, que tu ne t'en sortiras pas indemne. Difficile de ne pas être séduite par chaque trait de son visage, chaque moue ou mimique que tu souhaites, en ton fort intérieur, enregistrer à l'intérieur de ta tête. Incollable sur le Yassine que tu as appris à détailler avec attention pour une envie future de te rappeler de lui durant ses moments d'absence ou il a préféré raccroché aux appels de vos rendez-vous devenus trop quotidiens, pour reprendre les flirts d'un soir. Prendre et utiliser, jeter au préalable et chasser l'inoubliable de la tête pour se rassurer que rien n'a changé. Ce soir pourtant, il est la. Et ce soir, comme bien des soirs quand il est la, il te retiens à lui. A fermer tes paupières qu'au contact de ses lèvres charnues contre ta peau, ne les ouvrant qu'en le sentant s'éloigner comme il l'a fait de ta pomme pour y planter les crocs. La tendresse du geste accentue cette surprise de le savoir à tes côtés alors que tu t'étais presque déjà faîtes à l'idée que tu ne le reverrais plus jamais. Il aurait pût fuir comme tu as l'habitude de l'ordonner aux autres. Cibles pourtant choisies minutieusement, tu as toujours fait très attention qu'aucun d'entre eux ne s'amusent à te promettre monts et merveilles. En choisissant Yassine, tu étais quasi sûre que la nuit serait belle, sans jamais croire que les autres le seraient d'avantage. «A vrai dire, je ne m'attendais plus à te revoir.» Une réponse franche sans aucune froideur pourtant dans la voix. Quand on connait la femme que tu es, il n'est pas inquiétant de t'entendre parler ainsi et à défaut de compâtir entièrement sur l'agenda chargé du footballeur, obstacle à vos retrouvailles plus tôt dans la journée, tu as préféré posé ton atout le plus puissant sur la table pour destabiliser ton adversaire quelque peu. Le temps que vos pas vous traversent l'entrée, hésitent sur le salon et le séjour pour finir en cuisine, bien après qu'il t'ais gentiment rendu le fruit défendu du jardin d'Eden.Tu as préféré ne pas argumenter ou débattre sur les quelques gouttes de pluie qui te sont tombées dessus au moment ou tu rejoignais le café pour l'attendre durant de longues minutes. Loin d'être un soucis, tu as, comme bien du monde, pûs savourer l'exceptionnelle fraîcheur de cet énième jour d'été du calendrier. Sans le Yassine présent pourtant après l'averse dans ce coccon qui est le tien, dans une intimité qui est tienne. Dans cette zone de confort ou tu limite les passages de certains en fonction de tes désirs, de tes envies et de tes affinités. Pour ce qui est de ta journée, la encore, rien de grandiose ou de suffisamment intéressant pour lui, tu penses. «Une balade à la boqueria au matin, des dossiers de patients à régler sur le temps du midi, et .. Oh, oui. Toi. » Tu esquisses un sourire.

Comme ci tu pouvais l'oublier. Comme ci tu pouvais oser le placer en troisième position du classement de tes priorités de ce jour. Lui l'a fait et tu ne lui en tient pas rigueur. Vos vies respectives bien chargées vous ont empêchés de vous retrouver, à moins que ça ne soit autre chose. Tu ne pousseras pas plus loin la curiosité et te contente, entre vos rapprochements naturels, de répondre rapidement à sa première requête. Des souvenirs te reviennent, des moments partagés en sa compagnie, des habitudes qu'il avait adopté. Des détails que tu aurais oublié si ça avait été quelqu'un d'autre que lui. Ta mémoire sélective, elle, ne l'a pas oubliée ni les deux glaçons qui baigneraient à la surface d'une eau citronnée préparée au petit matin servie dans un verre qui lui serait tendu dans les secondes qui ont suivies sa demande après que la pauvre pomme entamée retrouve une place de fortune sur le plan de travail. «La tienne? » Intérêt nouveau de savoir ce qu'il avait pût faire sans toi à ses côtés quand à vos premières fois, seul vos moments comptaient réellement. Une nuit et rien d'autre. L'inconnu à la belle gueule qui t'aménerais jusqu'à l'orgasme et rien d'autre. Tout aurait disparu au lendemain, comme sa présence sous ou sur les draps. Son odeur se dissiperait elle aussi, et le silence aurait finit par reprendre le contrôle sur vos râlements et gémissements de la nuit. Mais encore faut-il que la nuit accepte qu'une telle fusion de vos deux corps ne se renouvelle pas. Egoiste ou amoureuse, speactrice de la plus belle des magies, elle trépigne de vous voir à nouveau ensemble, et sa lune comme les étoiles qui innonde son ciel n'ont jamais autant brillées que lorsque vous êtes deux. La nuit pour vous, la nuit à vous, elle vous appartient. Elle vous a toujours appartenue dès lors que vos regards se sont croisés, comme maintenant ou tu ne cesses de le fixer, à suivre chaque gorgée d'eau qu'il avale avant qu'il ne repose son verre tout juste derrière toi, d'une brève inclinaison du corps, de vos corps. De la peau qu'il touche ou effleure finalement, de deux doigts sous ton menton qui t'incite à rester prisonnière de toute son attention et de tous ce que sa voix enchanteresse pourrait te dire. Des mots qui dansent jusqu'à tes deux tympans et qui te font réaliser que malgré ce mois d'absence, il n'a pas changé d'un poil. Tes deux billes brillantes dans les siennes, un sourire plus malin aux lèvres, à pivoter discrètement le bras et la main jusqu'à son verre dans ton dos que tu récupères pour en boire à ton tour trois maigres gorgées avant de le laisser retrouver sa place initiale.«Je n'ais besoin de rien d'autre.. Maintenant.» Sa présence y est pour beaucoup. La nuit promet d'être belle avec Yassine à tes côtés, de cela, tu n'en doutes pas un seul instant. Vos nuits ont toujours été , et sont certainement, les plus belles que tu as pus partager avec un homme depuis cette histoire d'amour que tu as vécu et qui s'est tragiquement terminée après que la peur a envahit ton coeur. Ne pas être fait l'un pour l'autre, l'évidence que quoi qu'il puisse faire, que quoi que tu puisses faire, rien ne serait suffisamment puissant pour vous sauver tout les deux et ce "vous" entretenu pourtant durant quatre belles années. Tu étais jeune à l'époque, la vie entière devant toi avec tes ambitions et tes désirs de jeune diplomée qui commence tout juste à croquer la vie à pleine dents. Embarquée dans le rêve du prince charmant, le conte de fée pourtant à virer au drame quand l'engagement plus sacré et plus sérieux a été posé sur la table, et qu'à tout juste vingt quatre ans, il ne pouvait s'empêcher de poser sa main contre ton ventre avec le rêve au coeur que bientôt il prendrait de l'ampleur quand un foetus aurait monopolisé la place durant les premiers neuf mois de sa vie.  Tu as pris peur. Peur de lui. Peur de vous. Peur du futur en approche. Tu as pris toi même la décision de tout arrêter, pour ton bien être mental et pour le sien. Beaucoup de gens ont eu du mal à comprendre cette décision notamment sa famille, et la tienne mais en dépit de tout, tu savais que tu avais prise la bonne décision aussi douloureuse pouvait-elle être pour tous. Libérée de tes chaînes et de cette relation, tu as savouré la vie, à ta manière, encore aujourd'hui tu la savoure, pourtant avec bien plus de maturité qu'avec tout juste ta licence en poche. Et en approche de ta trentaine, tu as commencé à entrevoir cette idée de stabilité amoureuse. La laisser germer dans ta tête, prendre toute sa place n'est pas encore réellement d'actualité, à moins que tu n'en as pas réellement conscience par toi même mais à force d'entendre les tiens te répéter qu'il serait peut-être temps de t'épanouir autrement que dans ta vie professionnelle, tu as fini par remettre la question au goût du jour. Quand ton rêve le plus précieux a finit par s'accomplir et qu'il est grand temps d'en trouver un nouveau. Trouver une nouvelle aspiration de vie, aux multiples étapes avant son accomplissement total. A savoir laquelle, c'est une bonne question et Yassine n'est pas la pour t'aider à la chercher.

«Combien de rendez-vous manqués Yassine?» Durant ce mois d'absence. Combien de fois avait-il fuit comme un voleur? A combien de femmes avait-il fait le coup? Combien de fois a t-il pensé à toi? Tu te réserves cette question pour toi même. «Combien de femmes as-tu rendu heureuses? » Ta voix déraille sans que tu t'en rends compte et l'Arabe qui revient sans que tu ne le réalises, ettouffant l'Espagnol qui ne vient pas de chez toi. Son regard t'hypnotise, comme sa voix, il t'enchante. Un aimant qui te ramène à lui, plus proche, encore plus proche, toujours plus proche. Charmée la vipère qui lui siffle sur la bouche des questions dont elle attend de franches réponses. La pointe de tes pieds surélevée pour frôler celle de son nez de pointe avec la tienne, pour apprécier son souffle expiré de sa bouche sur la tienne. Un face à face attendu dans l'inattendu de vos retrouvailles. Tu ne crains pas le Yassine tempétueux qu'il est. L'homme à l'égo qui laisse paraître sûr et confiant de lui même. Tu admires cet excès de confiance bien que tu l'imagine pourtant défaillant sur plusieurs points. Des failles que tu n'as pas encore exploré par respect pour l'être qu'il est. L'être humain est plein de malice. A explorer les faiblesses des uns pour les retourner contre leurs ennemis au moment opportun. Les failles tue parfois, souvent. Et qui sommes nous pour juger autrui? Qui sommes nous,  misérables humains, pêcheurs et menteurs pour écraser nos semblables ? Personne n'est à la hauteur de personne. Personne. «Pourquoi être venu jusqu'à moi ce soir? » Ta main légère qui s'élève tout en lenteur et en légéreté pour déposer contre son buste sa paume, approbation demandée les yeux dans les yeux , prête à encaisser le tonnerre qui gronderait en lui, ou la violente raffale d'excuses qu'il pourrait sortir pour se dépatouiller de cette situation. C'est un besoin plus qu'une nécessité de savoir ce qui l'a éloigné de toi durant un bon mois. Silence radio, pesant dans ton coeur plus que tu ne le réalises au final. Un silence qui t'as interpellé plus d'une fois et que tu as repoussé durant des jours et des semaines avant de prendre la décision de céder à tes envies de le revoir et de pouvoir partager plus qu'un simple message envoyé sur un téléphone. «Je t'ais manqué?» Un susurre qui garde tes lèvres entreouverte sur les siennes sans jamais se poser contre, pendant lequel la paume s'appuie un peu plus fortement contre ce buste renfermant le plus précieux des trésors. Un coeur battant, jardin secret de l'homme, territoire gardé par une armée d'égo qu'aucune femme jusqu'alors n'a su y poser les pieds. «Tu m'as manqué? » Derniers mots dans l'une de tes langues natales qu'il partage de part vos origines communes, tu lui avoues sans entrer dans les détails que ne plus le revoir pendant ce mois a été la chose la plus difficile que tu as du encaisser. Tu ne lui diras jamais clairement les choses, parce que tu n'es pas comme ça et qu'il te connais comme Rym, celle qui danse le corps à corps, qui a ce besoin immédiat de sentir sa peau contre la sienne, de s'enivrer de sa présence comme jamais rien d'autre ne pourrait le faire, et encore moins l'alcool qui est prohibé dans vos lois, dans vôtre raisonnement et vôtre façon d'être. Pas besoin de ça pour perdre la raison, pas besoin de ça pour se sentir divinement bien. Pas besoin de ça quand il est la pour rendre la nuit encore plus belle que le jour. Yassine.





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“Je suis juste… heureuse. Je n’ai jamais ressenti avant. Je suis précisément là où je veux être. Et ça va durer très longtemps, et tu sais pourquoi je le sais ? Parce que encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que je veux, c'est voir vos visages. Alya Madani Cherraoui | 26.02.24
Yassine M. Cherraoui
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Les jours ne se comptent plus, car à chacun qui s'additionne à ceux qui t'éloignent de votre dernière rencontre avec Rym, il y a un effet qui te creuse le ventre un peu plus. De ceux qui tiraillent ton corps de ne pas être rassasié, de ne pas être nourri de ce besoin en toi que tu retardes de vingt-quatre heures, d'une semaine et maintenant depuis un mois avec la même rengaine qui te prive de ce dont tu t'étais donné le serment de ne jamais vouloir en manquer. « Plus depuis quelques instants, non », tu la reprends quand elle t'annonce n'attendre personne. Ca sonne faux dans ta tête, car si elle n'en a pas encore pleinement découvert ton obstination, une parole donnée est une parole à tenir, et ce soir c'était convenu que vous passeriez la soirée à deux. Par principe et conviction profonde que tu es un homme d'honneur, Rym ne devait pas s'imaginer qu'elle fermerait les yeux ce soir sans que tu sois passée devant ses yeux... et contre ce corps qui t'évoque tant de souvenirs à retracer cette belle création avant d'en découdre bout à bout, au rythme de vos envies qui reprennent leur émulsion à travers vos regards qui retrouvent leur accroche immédiate. « Ne t'imagines pas que tu puisses un jour ne plus me revoir. J'ai trop pris goût à ce que toi et moi ce soit bien plus qu'une histoire d'un soir pour revenir en arrière », tu lui rends déjà coup pour coup, à enfuir ce que tu lui déclames avant de l'écouter te résumer sa journée. Elle ne serait pas elle, elle pourrait être n'importe quelle autre, que tu n'aurais pas la patience d'attendre qu'elle t'ouvre une autre partie de son âme en lieu et place de ses lèvres que tu verrais comme un moulin à paroles avec pour seule intention de faire taire et de briser ce débit pour prendre ce que toi tu veux entendre, sous la forme de quelques sons appuyés qui ne dépassent pas la demi-syllabe. Ton plaisir égoïstement tien qui se détend sous cette voix, ce visage, ces traits que tu contemples depuis le coin de sa rétine jusque dans le prolongement des veines et de sa chair dans son cou. La mélodie résonne de la plus belle des manières au moment où, admirant tout ce qu'elle est capable de représenter pour toi, ta lèvre inférieure subissait un sort bien plus léger que celui qui frappera celles de Rym de la part de tes incisives.

Femme qui ne fait pas de grandes tirades pour conclure sur ces trois lettres qui t'interpellent savamment. TOI. Tu sais que toi chez elle veut dire quelque chose, tu ne te doutes pas de l'immensité de la signification et pourtant cela te porte une fois de plus à croire que tu y a ta place là où tu te retrouves encore - bien trop longtemps depuis la dernière fois - à avoir au moins à moitié conscience de ce à quoi tu t'adonnes avec Rym. Une moitié qui est bien mieux que ce qui était vôtre à votre toute première rencontre, et une moitié qui se dirige lentement mais sûrement vers ce qui sera bientôt au trois quart ayant dépassé allégrement cette petite moitié. Le marché et son travail du quotidien avant TOI, tout t'es bien parvenu aux oreilles, et sa question rétorquée encore plus directement et plus proche dans l'étroit passage que tu avais délaissé entre vous. Contagion de son sourire qui applique ses bienfaits sur le tien, et le harassement de craquer pour elle en toutes circonstances, tu énumères rapidement ce qui a fait qu'encore aujourd'hui tu aies eu à te bouger à droite à gauche au point d'en finir par gâcher l'assurance de ton apparition au Alsur et y rejoindre la brune. « Bien suffisamment de préparatifs au match de ce weekend. Des exercices physiques et de l'analyse en salle de l'adversaire... » Tu la surprends profiter du rafraichissement qu'elle t'a versé pour y déposer ses lèvres sur le rebord de ce même verre, à l'identique de votre relation devenue économe dans les complications que vous ne prenez pas la peine de laisser survenir. Un verre pour deux, cela vous a rapidement bien convenu, tout autant que l'envie de piquer dans l'assiette de l'autre au restaurant ou de savourer le cocktail de l'autre à vous les échanger pour goûter ce que ça vaut. A l'instar de cette pomme qui ne vous revient plus mais qui doit traîner du côté de ce verre vidé aux deux tiers et toujours rempli de ses deux glaçons à entendre le tintement des blocs contre la paroi du verre quand Rym le repose et que vos phrases sur chevauchent. « Et nous », tu comptais conclure au moment où elle t'assure avoir tout ce dont il lui faut, pour lui reprendre ses termes de plusieurs de ses propos reformulés en une seule phrase. « Et maintenant oh que oui, nous. » S'il ne s'avérait pas assez présent, le sérieux de votre moment en prend toute la mesure, le corps de Rym désormais rattachés entre tes mains à sa taille, quelques doigts sur sa peau qui laisse deviner ce que tu avais entraperçu à ton arrivée au niveau de ce qu'elle porte et des couches qu'elle ne porte pas sur elle.

Le revirement en langue arabe dans la bouche de Rym est un marqueur prononcé du combien la discussion est proche ou est déjà entrée dans une phase rigoureuse où tout ce qui sera dit sera pris au premier degré sauf si tu l'en convaincs avec assez de fermeté. Si proches dans sa cuisine, pour ainsi dire collée à elle comme ça le serait partout ailleurs car c'est avec cette distance maximale que vous les passez les instants les plus chaleureux de vos moments, et ses interrogations t'envoient à repenser aux possibilités que vous n'avez jamais concrétisées quand elles étaient là. A l'évidence vous embrasser ne semblait être qu'une énigme futile vis à vis du temps, mais qui se trouve rester en suspens car toute question posée se doit de trouver réponse. Du moins de la part de Rym, encore une fois la seule qui arrive à te faire taire l'espace d'une respiration dans laquelle puiser ton effort de lui donner plus que tes lèvres sur les siennes et que des sensations dans le ventre. A l'évidence, elle te fait plier et tu craqueras. Bien plus que quand il s'agit d'une histoire de message à s'envoyer pour se revoir, là il s'agit de fondre pour la femme qu'elle est et pour le besoin qu'elle te fait ressentir de vouloir la rassurer sur tout un pan de choses qui vous concernent intimement, fidèlement. « Entre ceux manqués et ceux qui auraient pu se faire sans qu'on le sache, beaucoup trop. » L'embrasser est ton unique solution pour sortir de cette impasse où tu te sens bien d'y rester vu que Rym y est à tes côtés dans cette situation. Ensemble, une union à deux voies, dont la sienne te souffle ce qui te fait grincer des dents à entendre tant cela t'évoque le désormais passé. Si elle savait qu'il n'y a plus qu'elle depuis ce dernier mois, voire même depuis les deux qui viennent de passer et où, oui tu as cédé une fois dans ta frustration de ne pas l'avoir comme tu l'entendrais, mais où tu t'es plus que largement placardé l'idée que s'il n'y avait qu'une seule ce serait elle. Tu veux que ce soit elle, depuis des semaines, tu le désires et tu te tais quand elle n'est pas devant toi. Et une fois devant toi, tu es capable de lui montrer énormément de comment tu la veux tienne, tes mots confortent le caractère possessif qui t'habite depuis qu'elle s'est retrouvée à se présenter plusieurs heures avant votre nuit inaugurale. Cette grande nuit là, celle qui a été le début et l'ouverture à la planification d'autres grandes nuits. Et ce qui fut vrai dans la nuit est devenu réel dans le jour : qu'elle te soit à toi et que tu l'honores autant de fois que le nombre de prières. Plus encore. La retrouver te le rappelle encore, du fond des entrailles de ton désir qui a attendu dans l'éternité derrière la porte comme un damné qu'elle s'entrouvre dans la même lumière que sa bouche laisser percevoir la suite de ce jour et de la grande nuit qui s'annonce. Des présentations tous les jours avec cette bouche que tu n'as pas à faire languir plus que de raison. Ou de déraison. Ce n'est pas de la folie que d'avoir des idées claires sur ce qui est et même en arabe ne pas entièrement les traduire devant elle. Ton mutisme t'insupporte car lui dire serait avouer ce qui te dépasse et qui est plus grand que ce que tu peux encaisser si sa réaction rend les choses encore plus disproportionnées. Ce serait une seule grande nuit, tu pourrais lui crier tout ton désir de la faire tienne ce soir encore, mais l'évidence est que l'histoire tu ne voudras pas que vous y mettiez une parenthèse pour ensuite la reprendre au gré de vos humeurs passagères distants l'un de l'autre.

Dans ton manque d'audace qui te torpille les côtes, une troisième question s'ajoute à la seconde bien chargée de sens sur votre relation. Rym a senti que ta respiration s'intensifiait, et perçoit elle dans la connaissance de l'homme que tu es qu'il y a des termes qui te font écho mais qui se rendent inavouables parce que véridiques mais en contradiction avec les mensonges auxquels vous vous êtes raccrochés depuis le départ. Vous devez l'avouer, vous en avez plus que besoin, plus que de satisfaire vos besoins charnels qui ne manquent eux jamais d'être comblés. Son geste à même ton corps admet qu'elle peut deviner que tu bous quelque part en toi et que cela ne sort pas. La réponse est oui, un grand oui, que Rym aussi t'a manqué. Mais tu parles tellement dans tes moments les plus charmeurs Yassine, que le dire ne suffira jamais quand il s'agit enfin de Rym. L'enchainement de sa volonté de savoir a aligné ton tempérament de feu à la tension de ton égo malmené, dans un électrochoc qui a saisi ton esprit. Brusque, tes mains plaquées sur ses hanches, à écraser le dernier interstice entre vous et presser Rym avec la moitié de son corps contre le meuble haut en lui assiégeant sa bouche dans un baiser qui n'avait de romantique que la pensée qu'il le devienne un autre jour dans un autre contexte. Il n'y a pas de romance ailleurs que dans les mots qui t'échappent sur ses lèvres entre les manœuvres de ta langue autour de celle de Rym dans sa bouche. « Aucune. » Si elle veut des réponses, elle en aura, à sentir l'homme que tu es vouloir la femme qu'elle est à encaisser la conséquence de t'avoir mis le grappin dessus et de t'en donner des envies d'être « Venu.. » chez elle, sur sa peau, le long de son corps et ses lèvres pour « ..rendre une femme heureuse dans ma vie. » La forme d'un désir supplémentaire avec elle, qui s'ajoute à une liste interminable de désirs auxquels tu as songé au moins une fois pour Rym dans ton lit, dans le sien, dans n'importe quel endroit de chez toi de chez elle ou d'ailleurs. Tu n'as pas de désir pour Rym, mais Rym est à l'évidence devenu ton désir le plus intense et ancré au résultat que tu dois totalement oublier tout ce que vous avez faussement conclu au premier jour. Car tu ne tiens pas d'avoir osé penser que tu t'en sortirais et te contenterais de si peu. Tout devient grand, plus que dans la nuit, avec elle qui s'élève dans les airs alors que tes mains se braquent sous ses cuisses pour ramener son bassin à ton bassin et la poser sans avertissement sur la table, ses jambes de chaque côté de tes hanches. Aucun répit depuis tes derniers mots lâchés entre ses lèvres qui manqueront rapidement d'air s'il n'y a pas une bouffé d'oxygène incluse dans la fougue et l'envie qui te prend de lui prendre sa bouche. Puis son corps, de tes mains qui remontent ses flancs et sa poitrine à travers son haut qui baille au passage de tes doigts serré en permanence sur le textile ou concrètement à même sa peau. A chaque expulsion d'air de ta bouche dans la sienne, c'est ce fameux rappel que oui, elle t'a manqué à un niveau que même vos baisers ne pourraient déterminer. Tes pulsions te font croire à tant de choses les plus abouties avec Rym, déraisonnables pour ce que vous étiez partis pour devenir, inavouables jusque lors, mais écrites dans l'intensité de chaque retrouvaille et de chaque contact de sa peau avec ta peau.

Tu te saisis de l'opportunité pour apprécier chaque parcelle que tu effleures et t'appropries puissamment pour toi, le visage chaud comme le corps mis à la température d'un début de soirée avec Rym qui ne laisserait rien d'autre présager qu'une nuit torride. Personne n'est dupe et pense à autre chose, malgré que tout ne soit pas dit autour de l'union qui vous relie tous les deux ce soir encore. Comme tous les autres, tu le sais. Comme toujours, une part de toi s'en doute bien plus que tout. Et pourtant tu as besoin d'asseoir ton contrôle devenu une façon de souffler sur les braises qui ravivent ton esprit et pour lequel le refroidir serait le pire des scénarios. Tu veux que tout reprenne, que tout soit et existe, que tout se passe, que tout arrive et que tout recommence. Alors tu y replonges dans cet océan en visant là où le plaisir est le plus profond pour en capturer le maximum. Dans le dos de Rym, la pomme roule plus loin sur la table et le verre d'eau aromatisée oscille sous le poids de votre hargne à ne rien manquer de ce moment. Tu l'attrapes une bonne fois pour en gober le reste qui traverse ton oesophage en voyage express et caler le glaçon du dessus emporté par le retournement entre tes dents. Le verre reposé avec peu de douceur sur la table est expédié d'un coup de poignet à bonne distance pour ne plus rien risquer, et ta bouche peut revenir sur celle qui lui manque déjà de l'avoir quittée un instant plus tôt. S'il fait obstruction à votre prochain baiser, tu peux jouer avec pour en laisser sortir une face hors de ta bouche et avec venir délicatement le faire atterrir au coin des lèvres de Rym. Penchant ta tête vers son décolleté, le bloc froid caresse et descend dans ton mouvement le long de son cou, mais tu en as déjà assez de ne pas pouvoir regoûter à ses lèvres et décide de remonter aussi vite que précipitamment en oubliant de veiller au sort de ce cube en train de fondre encore plus vite que toi sous le regard rempli de tout ce qui est indescriptible mais peut te faire imaginer monts et merveilles en elle. Il t'échappe et ta vaine tentative de le happer à nouveau est un échec qui délivre une issue captivante dans la chute de ce glaçon plus bas que le cou et sous le haut de Rym qui réagit immédiatement à la sensation d'être prise pour un toboggan par un petit veinard qui vivra une belle mort à partir dans une chaleur accablante. Sa bouche ouverte dans laquelle tu retournes sans ménagement, Rym sursaute et tes mains la récupèrent dans la même position que tu l'avais montée sur la table pendant que ses jambes se sont cramponnées autour de ta taille. Le bruit sourd de ce qui sera plus que dans quelques instants une gouttelette d'eau au pied de la table est noyé dans vos respirations jointes scellées plus fort que jamais l'une à l'autre pour ce voyage qui laisse la pièce à manger derrière vous pour vous ouvrir le salon,  à défaut d'une chambre plus loin - bien trop, comme votre dernière fois l'est par rapport à aujourd'hui.

Tes mains ne quittent le bas de son dos et vos bouches ne se séparent à nouveau - le temps de la désillusion qui reprendra de plus belle - qu'après avoir fait quelques pas pour atteindre le canapé par dessus lequel tu t'es courbé avant de lâcher Rym retomber sur l'assise. La pause dure une demi seconde, et parait bien trop longue à ton goût, entre le moment où tu l'as laissée à son sort et celui où tu lui reviens, les genoux enfoncés à côté des siens, les mains le long de ses épaules, et ta bouche qui redescend en rappel accéléré lui confier les termes d'une relation qui a évolué qui a grandi à prendre une dimension énorme de te donner tant d'envies à deux. Ton torse sur sa poitrine à moitié découverte, tes yeux profitant de toute la partie qui se retrouve nue et qui se régale d'avance d'en voir l'intégralité sans plus un seul bout de vêtement qui la couvre, tes pupilles tentent d'embraser les siennes juste sous ton corps. « Fini de se manquer. On arrête. Quand tu le désires, je suis là. Quand je le désire, tu seras là. » Parce qu'elle t'a manqué. Et tu le ressens terriblement en ce moment, inavoué dans les mots mais très clairs dans chacune de tes gestes. Celui de lui monopoliser la bouche à répétition, de lui décrocher ce pli de tissu qui lui couvre le sein, de glisser deux doigts sous son sous vêtements et les trois autres par dessus en direction de sa cuisse. Rym réalisera qui elle est pour toi, bien plus que d'avoir une réponse à ton manque d'elle qui t'empêche de croire qu'elle est autrement que l'exception. Tu dois lui dire car elle doit l'entendre de ta bouche... et ne pas lui faire réaliser trop tard cette évidence là. Que Rym Madani est tienne et qu'elle épouse merveilleusement bien tout de toi. Qu'elle t'est destinée et que vous vous l'êtes, le réalisera t elle un jour autant que toi tu lui déclareras mot pour mot que tu te sens divinement heureux en sa compagnie. Tu en persuadé qu'elle le réalisera qu'elle est tienne. Elle le réalisera quand dans tes envies, il n'y a qu'une seule constance que tu mets à nu pour lui faire sentir tout ton désir mêlé à ses envies à elle. Rym Madani. Chérie.


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Les règles du jeu étaient pourtant simples. Un début de séduction au goût d'Orient jusqu'au délice de la peau et des approches, à moins que ça ne soit des accroches, de dix phalanges sur un drap malmené sans répit jusqu'à l'aube de ce qui ne devait être, à la base, que l'histoire d'une nuit. La plus belle et sulfureuse de toutes les nuits, animée par des ondulations de corps entrant en parfaite symbiose l'un dans l'autre. L'abandon de soi brutal et la réalisation que les préceptes finiront par manquer les jours suivants. Que de cette nuit sauvage, il n'y restera que les effluves flottant dans les airs en plus d'être imprégnés sur les draps. Il a un air de mirage, de charmeur de serpents qu'on suivrait bien les yeux fermés. Il est le rêve et le cauchemar de toutes celles qui ne jure que par la stabilité amoureuse. Ton plus beau pêché. Une chance que tu ne crois en rien d'autre qu'en toi même ou tu aurais déjà sombré. Dans sa fugue de vôtre idyle passagère, tu n'as gardé qu'un prénom et la trace mémorielle de son corps déjà si loin du tien. Yassine. Le Yassine que tu as à nouveau aperçu dans ton envie de l'oublier pour un autre. Fin manipulateur, il a tiré sur tes ficelles. Marionnette en approche, ton corps a percuté une nouvelle fois le sien. Dans ce choc de vos êtres, tu en as oublié la raison. Possédée par le désir de lui et la passion qu'il est le seul à t'avoir apporté jusqu'alors, tu lui as cédé, une nouvelle fois, une immense partie de toi. Certainement la plus précieuse, celle que tu pensais amochée ou encore détruite par les années et la déception d'un amour que tu avais cru éternel à l'époque. Le sentir ton envie, le revoir, ton obsession. A sourire quand il ose prétendre que la seule personne que tu pouvais attendre se trouve devant toi à l'heure actuelle. A ne pas te rendre réellement compte psychologiquement que tu es déjà sienne dès lors que vos regards se sont croisés et qu'il a ouvert la bouche pour s'adresser à toi directement. Il te fait cet effet, cet homme la. A accepter de l'écouter et de le faire entrer, pour la énième fois, chez toi après cette absence à vôtre rendez-vous fixé dans l'après-midi. Inconsciente de l'effet Yassine sur ton âme et ta conscience bien plus que sur ton corps. Son jeu t'inquiète, plus encore quand tu as passé le dernier mois à chercher sa présence partout ou tu pouvais te trouver.«Je ne m'imagines rien. Je constate juste, Yassine.» Tu réponds, sourire rangé à ses propos. Accepter vôtre idée de départ pour ensuite constater qu'au final, ni lui, ni toi n'êtes capables de vous tenir à vos principes et vos coutumes "D'un soir ou d'une nuit". Tu n'as pas souvenir d'avoir conservé le numéro de téléphone de tes anciennes conquêtes. Persuadée de ne plus jamais les revoir, leur présence dans ta vie s'est aussi vite envolée qu'elle n'est arrivée et de cela, tu t'en es toujours très bien contenté. Alors pourquoi Yassine?

L'heure n'est pourtant pas à la réflexion. C'est un terrain glissant que tu refuses d'emprunter de peur que la chute te sois fatale voir mortelle. Tomber sans savoir se relever est la pire chose qui puisses t'arriver, à quelqu'un comme toi, qui s'est toujours démenée pour ne pas être spectactrice de ta propre vie mais bien la principale actrice. Alors parler de celle que tu es te permet quelque part de garder le contrôle et de ne pas laisser la balle dans le camp de Yassine. Femme au quotidien chargé en temps normal, tu as simplement profité d'une journée de congé pour arpenter les rues et les ruelles de la ville, pendant que lui, de son côté jouait la pratique au sport qui le fait vivre. Sa voix sonne comme une douce et envoutante mélodie à tes oreilles, tu en rates un battement de coeur inconsciemment et il te faudras bien plus qu'une ou deux gorgées de cette eau aromatisée pour t'en remettre. Prise au culot de siroter dans son verre, tu n'en demeures pas moins interpellée par ce "nous" qu'il te souffle au visage et qui fait bondir tes entrailles hors de leur cavité ventrale. «Nous?» C'est lui qui est prit par le culot d'oser prononcer ce mot en quatre lettres alors qu'il a manqué à vos rendez-vous devenus quotidiens. Vagabond ou simple peureux de sentir ou ressentir des choses qu'il n'oserait pas s'avouer à lui même, comme toi tu te refuses d'éprouver un quelconque sentiment de jalousie à l'idée qu'il ait pût profiter , savourer, d'autres courbes féminines, différentes des tiennes. L'usage de la même fougue, des mêmes désirs qui vous on animés l'un l'autre durant vos nuits sauvages et qu'il pourrait ressentir pour une autre. A combien de femmes Yassine a t-il pût manquer? Combien de femmes se sont vues ou retrouvées seules après qu'il ait osé leur poser un lapin comme il a pût te le faire cette après-midi? Combien on pût être comblées quand toi tu désespérais quelque part de le revoir? Le regard braqué sur le sien, une main légère à hauteur de son buste, tu as l'espoir de lui retourner l'esprit comme il sait si bien le faire à l'inverse. Espoir que son coeur palpite pour le tien, et que la plus belle réponse qu'il pourrait t'offrir n'est autre qu'un baiser qui lui appartient. Bien à lui dans l'intensité et la fougue de vos retrouvailles, de ce que tu attends depuis déjà tellement longtemps et qui te ferais oublier tous ce que tu as pût lui demander précédemment. Ce n'est pas un mirage mais une réalité. Yassine est bien la, mains plaquées sur ta taille, lèvres scellées aux tiennes, à faire rouler sa langue dans ta bouche plus qu'à tenter d'offrir de plates réponses à tes questions. Lesquelles? Tu ne sais plus. Plus depuis que tu as pris sa nuque pour cible, enroulée par tes deux avant-bras, marquée comme première cible par ta manucure pourtant si peu entretenue au vu de la profession que tu occupes qui t'empêche de faire partie du lot de femmes qui passe plus de temps chez la prothésiste ongulaire que chez elles.  Et tu as l'impression de le connaître l'aboutissant final, parce qu'il ne suffit pas de le deviner par des mots quelconques pour savoir que l'évidence vous conduira sous les mêmes draps ce soir, que tu ne sauras te détacher de lui que pour lui ôter quelques vêtements de trop, que te priver du bien-être qu'il t'apportes est inconcevable et que ce soir, comme de nombreux soirs, tu lui appartient, comme il t'appartient à son tour.

L'âme légère comme ton corps qui s'élève par la force du désir de possession de celui que tu connais fougueux et hargneux, tu t'agrippes, bouche aimantée à la sienne. A entre ouvrir les yeux qu'à l'instant ou il décroche, réalisant que, depuis, tes doigts ont glissés jusqu'aux premiers boutons d'une chemise bientôt froissée par ta persistance de les voir, ses boutons, sauter un par un. Dominée, tu profite de l'instant ou il se désaltère pour reprendre deux ou trois respirations profondes, à garder tes deux jambes jointes l'une à l'autre à l'arrière de sa taille comme pour le retenir à toi de peur qu'il s'échappe à nouveau. Fuir ne semble pas faire parti de ses priorités de ce soir, comme la tienne de priorité est de lui offrir tout ce qu'une femme digne de lui peut lui apporter. Il y a un réel manque qui s'est installé entre vous, et te livrer co(eur)rps et âme ce soir est certainement la plus belle façon à tes yeux de lui faire part de ta réjouissance intérieure de le retrouver après tant de temps sans lui. Tu en as oublié la pomme dont il ne reste plus grand chose, mais pas les glaçons que tu as servi dans son verre dont l'un d'eux finit par s'échouer le long de ton corps après avoir caressé ta peau sous le contrôle de celui qui t'empêcherais de t'en sortir indemne. Sa chute, laissant sur son passage un essaim de frissons qui se diffuse de l'extrémité de tes orteils jusqu'à ta nuque. Le réflexe d'entre ouvrir la bouche pour laisser un maigre son s'y échapper et le corps qui se raidit pour se débarasser de ce froid nouveau en contradiction avec sa température, qui a bien eu le temps de grimper depuis vos premiers échanges de baisers des secondes plus tôt. Pas le temps d'effacer ce filet d'eau dont une goutte a finit prisonnière de ton nombril qu'il est déjà temps d'un changement de décor et que visiter ton propre appartement cramponné à Yassine ne te déranges pas le moins du monde. Pas quand tu souhaites à nouveau ses lèvres sur les tiennes, plus hargneuses et fougueuses qu'il ne l'est à l'accoutumé.  Peu importe la différence de confort d'un lit et d'un canapé tant qu'il est la. Le sol lui même pourrait être un jour témoin ou victime de vos ébats que cela ne t'étonnerais pas. Plus rien ne t'étonnes à vrai dire quand il s'agit de Yassine et toi.Plus merveilleux et enchanteur, plus captivant et intriguant que les milles et une nuit. Plus brillante et scintillante que toutes les étoiles réunies dans le ciel, vôtre histoire a dores et déjà commencée sans qu'aucun de vous n'ait songé à la rendre si belle un seul instant. Futile, d'à peine une page recto verso, c'est finalement un livre qui serait rédigé.Récit de vos aventures et de ce début d'attachement l'un pour l'autre,  de rebondissements et d'obstacles que ni Yassine ni toi êtes prêts à affronter. Les épreuves d'une vie. Les épreuves de vos vies, ou de vôtre vie, jointe l'une à l'autre comme ses doigts emmêlés aux tiens, comme son corps au tien.

Ce canapé est souvent l'endroit que tu préfères pour les soirées tranquilles, comme celle que tu t'apprêtais de vivre avant l'arrivée de la tornade chez toi. Tu n'aurais jamais pûs croire quiconque t'aurais révélé que bientôt tu n'y serais plus seule, sur ce même canapé. Des préditions auxquelles tu ne crois pas comme l'existence d'un dieu quelconque par delà les cieux qui veille sur le peuple d'en bas. Pourtant, tu aurais pus donner ta main à couper que Yassine n'en serait pas resté la, et qu'il serait revenu à toi, après t'avoir enfin donné signe de vie par message plus tôt dans la journée. C'est son corps pressé au tien qui t'étonnes. Le tien quasi dévêtu, le sien que tu dévoilerais brutalement de dernières pressions de tes doigts sur les derniers boutons de la chemise qu'il porte. Haletante, incontrolable envie de lui appartenir, tu cesses pourtant tout mouvement quand l'écho de sa voix te parviens à nouveau jusqu'aux oreilles. Séduite, le coeur à la dérive, tu ne quittes pas une seule seconde son regard de braise, la paume de main droite rabattue sur la peau de son torse chaud, les doigts filant jusqu'à sa ceinture et s'arrêtant pour laisser tes lèvres s'exprimer le temps qu'il t'autorise à parler avant de revenir capturer ta bouche pour de nouvelles salves de baisers plus ou moins prononcées. «Tu n'as plus intérêt à partir comme ça..Plus jamais.» A coeur ouvert, tu ne lui révèles pourtant pas tout ce que tu ressens de l'intérieur, parce que toi même tu peines à trouver une réelle définition à ce qui t'arrives quand il s'agit de lui et de ce que vous vivait ensemble. Ta conscience parle d'amour, ta fierté pense simplement à un désir constant de l'avoir à portée de main. Impossible murmure ton coeur, Chut lui dit l'égo. En lutte perpétuelle avec toi même, tu finiras par comprender que Yassine représente au final tellement plus qu'un vulgaire coup d'un soir que tu n'auras désiré que pour une nuit. Tellement plus que ça. «La partie est terminée. Game Over.» Tu conserves ta langue natale en bouche, accentue les derniers mots en mi-anglais, mi-arabe. La défaite est tienne, ou sienne, dans ce jeu de tester l'autre,  d'habituer l'autre au manque, de tenter l'autre à céder à ce manque. Tu as perdu dès l'instant ou tu lui as envoyé ce foutu message pour qu'il te rejoignes à L'Alsur Café et tu t'inclines ce soir devant lui comme une reine qui aurait trouvé son roi, fier dirigeant de son monde , à moins que ça ne soit de son coeur.  Celui qui brûle pour l'homme qui le surplombe. L'homme que tu saisis au col de chaque côtés pour l'attirer à toi, le ramener à toi sans ménagement pour redessiner les contours de ses lèvres et l'intérieur à l'aide des tiennes. Dans la précipitation d'être sienne au plus vite, tu libères le tissu de sa chemise pour cette fois poser tes doigts sur les coutures de ton t-shirt, le laissant glisser vers le haut, à masquer ta vue l'espace d'une micro-seconde pour ensuite le balancer vulgairement sur le tapis du salon. Tes yeux se braquent à nouveau sur les siens toi qui aurais pût rougir de pudeur si seulement il ne t'avais pas à nombreuses reprises visité durant vos dernières fois ensemble. Ce corps, il le connaît parfaitement. Les yeux fermés ou bandés, il pourrait le dessiner. Chaque courbe, chaque ondulation, chaque parcelle de peau. Et tu n'as qu'à espérer une nouvelle fois que ses yeux soient comblés par ce qu'il voit quand de ton côté, les joues rouges et chaudes, tu déguste ta lèvre inférieur d'envie et de désir, impatiente de le sentir plus proche de toi, à toi, en toi.  Et tu profites quelque part de quelques secondes de répit, d'inspirations profondes avant que la nuit débute et qu'il ne te laisse plus aucun répit jusqu'au petit matin ou tu espères le revoir, collé à toi, sous les draps que vous aurez finis par rejoindre après vous être consummés l'un l'autre des heures entières.





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ريم مدني Nena de Setúbal
“Je suis juste… heureuse. Je n’ai jamais ressenti avant. Je suis précisément là où je veux être. Et ça va durer très longtemps, et tu sais pourquoi je le sais ? Parce que encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que je veux, c'est voir vos visages. Alya Madani Cherraoui | 26.02.24
Yassine M. Cherraoui
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Je viens tout juste d'avoir : 31 Mon quartier, c'est : Barceloneta y vila olimpica
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Chez Rym c'est ta valeur sûre dans ton carnet d'adresse. Celle qu'on surligne en fluo et qu'on souligne doublement d'un trait évident ponctué d'un bon gros points d'exclamation. Quand on t'en parle, cet endroit c'est directement le sourire aux lèvres et la vision d'autres lèvres où s'installer confortablement pour la séance la plus envoûtante dans ce monde. Ton ticket en mains, les zygomatiques rabaissés de te douter que ce genre de ticket d'autres en ont également profité. Mais dorénavant c'est terminé pour les autres, tu as ton gold ticket rare et unique. Il n'en existe aucune autre copie et la carte qui glisse de la bouche de Rym te rassure quand elle te murmure tout ce qui te fait penser que tu es le seul avec qui ceci, ou que personne n'a jamais fait cela ainsi. Tout le monde a fait des erreurs dans le passé, toi le premier même si le mot employé te paraît grossier, mais la condition exacte vaut cher si on ne les commet pas à nouveau. Constater est une chose magnifique quand elle confirme ce que tu aimes savoir les faits être ceux que tu pensais. Rym constate, et tu constates. Nous constatons qu'il y a un Nous. Enfin un Vous en l'occurrence. Pas un toi et elle, ni un elle et toi, mais un Vous. Une mélange, une fusion qui ne manque jamais de se reproduire à chacune de vos apparitions l'un avec l'autre où vous finissez inévitablement chez l'un des deux. Vous ne savez pas par où commencer, mais vous êtes certains de comment vous finirez. Le lieu en lui-même diffère selon votre empressement et vos humeurs, mais est ce important quand la réponse peut se situer partout ? Disons que non. Rym et toi dites non au refus, parce que c'est ainsi entre vous et que vous ne changerez cela pour rien au monde de vous empêcher quoi que ce soit ensemble. Pour un oui ou un non, le oui l'emporte haut la main sans même devoir vous concerter. Plus d'un an que votre relation a débuté et aucun de vos rendez-vous, à partir du tout premier, n'a accouché d'un non. Alors comment croire que ce soir pourrait être en contradiction avec vos coutumes quand dès la première minute vous êtes déjà en train de faire mijoter le plat principal à vous dévorer du regard. Le mystère le plus total réside dans le moment où votre soirée basculera. La table de la cuisine a eu sa chance mais tu ne l'as pas prise. Rym elle choisit d'assiéger ta chemise et de dégager bouton après bouton pour te vouloir et te dissuader d'attendre indéfiniment, le haut de son corps dévoilé à tes yeux. Il faut dire qu'elle sait y faire pour attirer ton attention, à placer toutes ses forces de dissuasion à ta portée. A commencer par sa bouche qui sélectionne la tienne plus vite qu'un cocktail apéritif, puis ses pieds qui te ceinturent la taille avant de te montrer ce à quoi tu auras bel et bien droit aussitôt que tu lui montreras le respect qu'elle mérite. Tu ne veux pas tarder, mais tu comptes également faire les choses bien, plus de quatre semaines après votre dernière fois. Ce qu'il faut préciser c'est qu'avec toi Rym a le mec qui l'a rendue impatiente au bout d'un mois... et que toi tu retrouves avec Rym qui a le talent immense de te rendre impatient au bout d'une minute, surtout à venir te délacer une ceinture à moitié défaite qui n'a plus besoin que d'être éjectée pour que vous soyez proche d'y passer à la vitesse supérieure. Tu as besoin de la toucher, avant même que la nuit tombe, comme elle pose ses mains sur toi... et tu as terriblement besoin de bien plus encore de Rym.



Tes doigts écartent ses quelques mèches engluées sur des tempes par la chaleur de vos ébats, rendant l'espace dégagé où venir poser tes lèvres dans leur descente sur ses joues et sa mâchoire. Sensuellement, tu sais comment toucher Rym. Tout simplement, tu sais comment l'approcher et la faire plier. Tout comme tu t'inclines, « Perfeita que eres », à l'amadouer immédiatement après l'intensité de vos échanges consentis. Tu pourrais déjà la quitter, te sentir orgueilleusement fier d'avoir assouvi ce que toi tu es venu prendre, mais tu ne peux te résigner à la laisser à son sort sur son canapé. Tu restes, installé à la barre de ce qui t'a permis de naviguer dans le plus beau des océans et dans lequel tu te sens comme un poisson dans l'eau, et souhaites la voir reprendre ses esprits au fur et à mesure des minutes. Il n'est plus question de contrôler la soirée, mais de la voir filer avec tout ce qu'elle emporte à la vitesse où elle passera dans les yeux de celle qui l'illuminera un soir de plus. Le revers de ta main lui récolte des frissons complémentaires le long de l'épiderme de ses côtes et la forme de sa respiration se tempère sous la chute d'une perle du bout d'un de tes cheveux, en transe lui aussi, qui rencontre le sein droit de Rym. Tes yeux dans les siens coursent instinctivement cette source humide que tes lèvres viennent aspirer, autour de ta langue venue caresser le pointe de ce sein par jalousie d'avoir également une part de son corps. Ton regard braqué sur ses prunelles depuis que toute la tension est retombée, tu te refuses obstinément de l'avouer mais tu es follement amoureux. Certes le plus flagrant c'est ton désir pour elle, mais l'amour qui t'anime pour elle n'a pas à rougir de l'amour que tu lui fais. Et les parades sont tes atouts, autant que ta motivation à capturer ton rêve. Le soupir qui t'échappe est remplit d'un excès de satisfaction, de plénitude et d'envie de déjà recommencer avec Rym une prochaine partie de jambes en l'air. Aussi du bonheur d'être avec elle, ne l'oublie pas cette partie là très importante. « Si tu insistes à me regarder ainsi, je vais avoir envie de te refaire l'amour tout de suite », tu l'accuses alors qu'elle n'a rien fait à part conserver le eyes contact. Le petit regain d'énergie qu'elle sent regagner en volume en elle coupe court à le pensée que tu joues ton beau parleur, mais le corps flanche à nouveau épuisé d'avoir été poussé au bout de ses capacités. En vain, tu essaies un dernier mouvement pour ne pas la quitter et conforter le lieu où tu te sens le mieux d'y tenir ton rang, mais les forces te quittent et tes propos se détachent d'une bouche qui a trop caché de la vérité. « Parce que tu me plais et que je te veux. » Une phrase accompagnée d'un baiser sur sa joue, avec un autre sur le coin de ses lèvres et d'autres confessions. « J'imagine pas tenir un mois comme ça, où nos retrouvailles seront belles, mais où l'attente est une torture. Je te veux plus que ça. » Rym... si tu savais ce que tu lui as fait et ce qu'il se passe entre vous qui reste tu depuis de longs mois. Vous pensez la même chose, et vous ressentez les mêmes choses. Mais entre le coeur et la raison, vous avez trop malmenés vos coeurs débordants de frustration. Tout baigne... Un véritable mirage quand tu contemple son ventre dans lequel tu as renfermé tout ce que tu souhaitais lui partager avant d'y revenir autrement encore qu'avec des fins mouvements de tes mains qui scellent l'amour charnel auquel vous vous êtes adonné, et que sa bouche si proche sous la tienne est le sirocco de ce décor. Ton désir plus que réel, d'une main tu lui attrapes la mâchoire pour qu'elle ouvre bien grand tout ce qu'elle veut qui pourra lui faire entendre ta position, tes yeux baladés entre ses lèvres et ses yeux : « Le jeu il est nul si chaque jour depuis un mois tu n'as pas pensé que tu étais à moi. » Les termes balancés sur le ton de ta consternation de ne pas écouter ton coeur et de ne toujours pas lui donner son heure de gloire, mais de prendre tout personnellement et d'en avoir assez. « Parce que pour moi, tu l'es, tu le seras encore cette nuit, et demain, et le jour d'après. Je te veux. Je veux replonger ma bouche dans la tienne, le refaire dès qu'on en a envie. » Parle lui de vous, de ce fameux Nous qui la fera chavirer.. Mais tu n'y arrives pas. Il te fat entendre un peu de temps, juste un peu. Mais ça veut dire combien ? Le mois prochain tu te sentiras prêt ? Le moment arrive. Tu la quittes, le vent frais de la séparation vous caresse à son tour vos corps encore bouillants... mais tes yeux ne quittent plus Rym, tes doigts ne quittent plus sa peau, tes envies d'elle ne quittent plus ta tête, et tu ne veux plus mettre ça sur le compte d'un jeu. Il n'y en a jamais eu dès lors que vous avez toujours été d'accord sur tout. Une seule règle : tout prendre. Et ce soir, tu y vas crânement peu importe si la façon est bonne. Rym l'est. « Tu es mienne, et je suis tien. Y a jamais de game over. Jamais tu ne manqueras de moi et toujours tu me reviendras, chérie. » T'es qu'un gamin adolescent, Yass. Même si on va te dire qu'on te croit que tu baises comme un Dieu.

Rym L.Madani
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La véritable règle du jeu était de ne pas tomber amoureux. Toi de lui, lui pour toi. Une apparition futile d'une nuit qui n'était pas censée se reproduire encore et encore. Vous étiez similaire la dessus. Tu n'étais pas prête à t'engager dans quoi que ce soit, pas après la souffrance du passé, pas après tout ça. Cet amour de quatre années que tu as fuis comme une pauvre lâche, jeune effrayée à l'idée d'un avenir stable auprès d'un homme, du tien en l'occurence.  Tu as fuis l'union, le mariage, et ses sourires beaucoup trop "beaux" pour toi.  Tu as pourtant appris avec une grande maturité que tu portais la vie à cette époque la, consciencieuse et réaliste sur le fait que cet enfant n'aurait, lui aussi, aucun avenir et qu'il finirait par sombrer avec le reste de ton amour pour cet homme dont tu t'étais fraîchement séparé. Tu ne crois pas en la nature, mais au coup du sort qui t'as fais perdre ce bébé pile quand la flamme de l'amour s'est éteinte dans ton coeur.  Perdre tout plutôt qu'une partie, une manière d'enterrer ta jeunesse et de vivre pour toi et uniquement toi à tout juste vingt ans et quelques années. Ambitieuse, tu t'es concentrée sur ton avenir professionnel et sur ce qui te faisais vivre, enchaînant les simples flirts aux coups d'un soir. Yassine, pourtant, n'était pas destiné à subir le même sort que les autres. Une nuit, puis une deuxième et une troisième. Celles à combler ton corps et ta peau. Le plus précieux de tes amants. Peu à peu tes baisers qui n'étaient censés qu'attiser la flamme de la convoitise et de la perversion dans vos fougueux ébats étaient devenus plus sincères. Tu l'embrassais par plaisir de le faire, appréciant de t'égarer sur ses lèvres avant son corps. Comme une envie qu'il devient l'unique défibrilateur de ton coeur. A tenter de le ranimer et de le faire battre à vive allures.  Il presse, appuie, s'acharne contre ta peau, de la plus belle des hargnes. Et l'endroit ou il te conduit à chaque fois pourrait avoir l'allure d'un paradis si tu ne t'entêterais pas de penser à son départ imminent et au vide qu'il créerait en s'en allant comme il le fait à chaque fois après t'avoir épuisée physiquement, psychologiquement.  Plus qu'un autre homme, il t'envoute et te charme. Sa peau contre la tienne, ses doigts qui courent le long de ton épiderme, sa chaleur et son odeur te font perdre la tête. Plus que tout après ce long mois d'absence, tu n'espères qu'une seule chose; Vos retrouvailles, les plus fougueuses, les plus hargneuses mais surtout les plus belles. Et elles le seront belles ses retrouvailles, elles le sont sans arrêt quand Yassine est à tes côtés.



Pourtant tu refuses de jouer d'avantage pas quand il s'agit de vos sentiments, ou de ce que vous pouvez ressentir l'un pour l'autre. A quoi bon se lancer des défis alors que le manque de l'autre fait terriblement mal? Ce n'est pas un jeu, c'est une torture et vôtre fougue ce soir ne fait que prouver que l'un sans l'autre est désormais impossible. Tu parviens difficilement à reprendre le contrôle de toi même et de ce corps qui lui a appartenu durant les plus belles minutes de ta journée, de ta soirée. Ton regard n'a pas quitté le sien, tu resterais figé la nuit entière comme ça tellement cet homme la te plais et comme tu aimes le contempler de cette façon. Un sourire léger comme l'air et heureux comme le bonheur que Yassine t'apporte aux lèvres, tu lui caresses une joue délicatement, jouant de ses capacités à te reprendre dans la foulée alors qu'il vient tout juste de vous épuiser mutuellement. « Ne joue pas aux super-héros. T'en serais pas capable.» Tu souffles en douceur, amoureuse de cette vision de lui par dessus, de ses traits, de ses lèvres parfaites pour les tiennes. Pas capable de te faire grimper au rideau dans la foulée pour la deuxième fois, mais capable de te faire flancher en quelques mots sortant de sa bouche dont tu n'aurais jamais cru possible d'entendre un jour, et surtout venant de lui. Tes doigts filent à nouveau à sa nuque pour la caresser d'une extrême douceur, passant de temps à autre sur les côtés de son cou avant  de refiler à l'arrière de son crâne. Attentive à ce qu'il te dis, captivée et prisonnière de ses yeux, ton sourire a disparu et de nouveaux frissons voient le jour. «J'ai plus envie de jouer Yassine. Plus depuis que tu ne fais que hanter mes pensées et que ton absence m'est devenue insupportable.» Tu l'imagines fier de ce que tu viens de lui avouer, il a gagné quelque part. Tu n'arrives clairement plus à te passer de lui c'est bien plus qu'un fait. C'est une réalité. Il ne te manque plus que sa présence pour parfaire cette vie que tu es parvenue à t'offrir en travaillant durement. A l'accomplissement de ta vie professionnelle, gérante de ton propre cabinet de soins infirmiers, tu as même pus t'offrir le privilège d'une autre infirmière pour te substituer quand tu étais dans l'incapacité de pouvoir honorer tes visites chez tes patients. Grâce à elle, tu pouvais aisément profiter de quelques vacances auprès des tiens, de week-end de garde qu'elle prenait à ta place quand toi de ton côté tu en faisais de même à l'inverse. Plus qu'une simple collègue elle était devenue une de tes plus fidèles alliée et amie à Barcelone. Une vie rangée ou presque, quand il ne te manque que la présence d'un homme en continu dans cette vie pour t'offrir un début d'avenir.«Et.. je n'ais plus envie que ça soit un autre qui me touche. J'ai envie que ça soit toi, Yassine. Toi tout le temps. Toi tout les jours. Toujours.» Tu fuis quelques secondes ses yeux, non pas honteuse de lui livrer ce que tu as sur le coeur, mais tout comme toi tu ne le connaissais pas si "sentimental", il en était de même de ton côté. Te livrer à lui, lui avouer un semblant d'envie de relation, sans lui souffler un je t'aime après cette année ou la seule chose qui t'avais poussé à le revoir était de le sentir à nouveau en toi jusqu'au bout de la nuit. Aujourd'hui, tu le voulais, plus que tout, jusqu'au bout de la vie. De ta vie. «Parce que.. Tu me plais, aussi? Un peu? » Tu emprisonnes sous ta révélation ta lèvre basse ou du moins un morceau pour la mordre. Pour la faire taire. Un sourire instinctif , démonstratif ou juste gêné anime tes zygomatiques. T'as envie de l'abattre ce sourire, mais c'est plus fort que toi. C'est l'effet Yassine sur toi. Celui qui te donne l'envie d'être douce, et de lui apporter tout ce qu'il mérite d'avoir de la part d'une femme, et d'une seule. Et si tu as cette chance d'être celle qu'il a choisi pour sa vie, plutôt que pour une de ses nuits, alors tu vénéreras cette chance jusqu'au bout. Privilège d'être l'élue. Fière reine que son roi couronne. Souverains d'un nouveau royaume à peine bâti et qui gagnerait certainement en ampleur plus tard, à moins que ça ne soit bientôt. Très bientôt.



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“Je suis juste… heureuse. Je n’ai jamais ressenti avant. Je suis précisément là où je veux être. Et ça va durer très longtemps, et tu sais pourquoi je le sais ? Parce que encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que je veux, c'est voir vos visages. Alya Madani Cherraoui | 26.02.24
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La permission, plus que l'autorisation que tu ne comptes pas et ne l'as d'ailleurs jamais demandée pour atteindre le degré de satisfaction que tu te fixes en tête au fil des minutes qui passent et te permettent d'entrevoir plus ou moins selon ta partenaire. Plus est toujours ta préférence, et réclamer n'est pas de tes adages. Implorer encore moins. Mais te saisir de l'instant, attraper le moment et le transformer comme tu désires le voir apparaître sous tes yeux, ça tu y prends un plaisir inéluctable à t'y employer. Tout est tellement simple avec Rym : tes deux mains et son corps quelque part entre, maintenu pour tout ce que tu veux d'elle quand la retrouver est synonyme de totale permission. Celle de la voir se mouvoir dans le sens de vos envies, de te revenir si elle a fait le moindre pas qui l'éloignerait de toi et te rappeler sans forcer le moindre mot de sa bouche qu'elle est enchainée a ta plus enivrante des raisons quand il s'agit de toi et d'une femme. Le prénom qui est ancré dans sa tête : le tien. Le prénom qu'elle lâche dans le plus haletant des virages : le tien. Celui que sa gorge déplorerait encore si son corps et son âme n'avait pas pris le tournant qui monte raide et en flèche vers les sommets d'où le moindre mot laisse toute la place à un bruit qui n'est d'aucun monde si ce n'est celui de l'accomplissement, de la mélodie en cascade qui vient se refléter dans les méandres de l'esprit oxygéné par une bouffée venue tout souffler d'un air frais et limpide, chaud et vivant. Tu ignores à quoi ressemble l'eden dans lequel Rym atterrit lorsque vous prenez un aller simple pour vous deux vers cet horizon inatteignable sans elle. Tu connais le tien, et l'odeur, et le goût du tien qui t'aspire vers sa beauté dès lors que la peau tendue de Rym aura ondulé de vibrations sèches sous tes deux paumes attachées à son corps. Loin des sables mouvants, c'est un océan de perles d'une infime taille qui t'attirent, en gravitation au-dessus de l'épiderme de la brune et qui t'offre un ruissellement guidé par la contraction de sa chair à trois cent soixante degrés. Peu importe où tu te trouves, lié à elle, au moment de grand bouleversement, ton corps envoûté avec le sien bascule là où vous n'aviez jamais autant cru prendre tant de voyages vers cet endroit.

L'admission avec les sensations, toutes en une seule directrice : l'exaltation. Rym te comprend au moindre regard et tu comprends Rym à la première pensée qui vous traverse. Tu ne faisais que le penser, mais tu en es désormais plus que convaincu : vous avez tout à deux qui s'assemble et qui se coordonne avec l'un de l'autre. Dans la passion de vos moments, tu sais quand pour elle et elle sait comment pour toi. Elle pourrait te demander si tu sais, tu lui confirmerais sans avoir à lire la suite de son interrogation. Et inversément, elle sait comment tu finis les choses quand elle découvre comment tu les commences. Il n'y aucune zone d'ombre, et si la seule qui persisterait est celle qui fait jusqu'à ce jour que vous êtes un plan d'un soir et pas une autre relation, elle sait et tu sais que vous pourriez. Inavouée réalité dont vous vous doutez sans l'aborder la moindre fois. Pensez vous ne pas devoir à ce point vous dire les choses, sans en souffrir ni manquer d'appréhension sur ce qui adviendra de vous demain ? La certitude dans le moment s'estompe dans l'attente qui s'ensuit pour récidiver de vos actes manqués pendant ce trop grand laps de temps. Ce qui reste dans l'éternité de vos secondes, unis, vous appartient entièrement quand Rym expire de manière lente et prolongée un souffle qui t'enchante les oreilles autant que son corps en récupération et les réactions sur son visage émerveillent ta vue. La sérénité des doigts de Rym contre tes pommettes dompte le fauve dans la peau duquel tu t'extrais progressivement sous l'amour plus que naissant que tu voues à celle que tu viens de sacrer pour un nouveau mois à savoir qu'elle existe et le cap de l'année franchement accompli au cours de lequel vos rendez vous n'ont jamais manqué d'aucun de vous deux. Ce que Rym n'a jamais raté non plus, ce sont les occasions de te faire tanguer en touchant le Yassine en toi qui n'admet que très mal la critique à ton égard, d'autant plus quand elle est placée sur le mythe de l'homme que tu crois être. Tu as envie qu'elle se taise là dessus, mais tu adores l'entendre respirer à chaque instant. Tu veux lui donner tort, la surprendre, la prendre encore à revers pour déstabiliser ses croyances, mais il arrive des montagnes qui te sont finalement insurmontables pour toi qui n'est qu'un humain après tout. Ni Dieu ni surhomme, bien que dans ses yeux tu voudras que son corps entier ressente la sensation d'adorer s'être trompée sur ce point. Mais tu n'es pas infaillible et tu consens à ce que Rym devienne la seule qui soit légitime à te voir abdiquer sur les limites de tes capacités physiques. Tu sais que bientôt ta jauge d'énergie sera de nouveau remplie en conséquence de ton manque d'elle, et tes promesses de ne plus vous faire patienter aussi longtemps seront tenues à ta confiance de ne plus voir qu'elle et personne d'autre qu'elle pour cet appétit là de vos vies.

C'est une amertume, si faible face à l'état de plénitude que vous venez d'atteindre, que ton nez expulse avec l'envie de lui faire ravaler sa bouche qui reprend ses mouvements pour t'offrir un nouveau son qui en sort. Bercé par ses caresses qui t'attendrissent à l'idée que reviendra un moment où le calme s'effacera pour la sauvagerie qui vous va si bien en accord l'un avec l'autre sur... tout, vous l'êtes véritablement quand les aveux de Rym concordent aux tiens. Qu'elle pense la même chose et que vous vous confessez pour une fois de la sorte. Un minimum pour tout ça, c'est énorme de votre for intérieur de mettre un stop à vos doutes. Même si vous le saviez, vous vous l'admettez enfin. Son air grave te rend plus entreprenant de la connaître à chaque épisode davantage et à pouvoir prétendre que des deux tu n'es ni le moins ni le plus accro à l'autre. Tu entendrais ton double, ton âme soeur qui s'inflige à se mordre le supplice que tu voudrais lui donner, à la rassurer et à t'affranchir de cet attentisme qui vous ronge. Vos corps n'ont aucun tabou ni scrupule d'appartenir à l'autre, alors pourquoi vos coeurs tergiversent ils à s'ouvrir de la même façon ? Ton sourire se fait la malle sur elle que tu allonges sur le côté pour rester face à elle et déployer son corps contre le tien, couvert par tes mains le long de ses jambes. « Je te plais juste un peu ? Je fais comment pour changer ce un peu en beaucoup... parce qu'on va pas être pareil si toi c'est rien qu'un peu. » Tu la manges du regard de ses pieds à sa tête pour appuyer tes propos qui dépassent le physique mais qui l'intègre très largement dans ta considération. « Tu me plais au point que les soirs où je ne te touche pas sont atroces. Si tu savais... » Rym sait. Plus que savoir, elle le voit et le sent dans chacun des mouvement qui l'a honorée d'être à toi ce soir encore. Elle l'entend et le lit dans tes yeux. Dans tous ses sens.

Cette éternité vraiment, tu la prends ses yeux dans les tiens, ses mains qui viennent se loger sur tes phalanges puis ton visage, son corps où tu sais que tu peux lui revenir autant que tu le désires. Le seul endroit au monde qui te fait cet effet ne cesse d'être celui où Rym se trouve. Et comme à chaque fois depuis désormais la deuxième ou troisième fois, vous vous offrez le luxe à deux de ne vivre que de vous deux pendant des minutes entières, par dizaine, pour estimer tout ce que vous êtes capables de vous apporter mutuellement. Ce n'est pas une logique d'une fois l'un, une fois l'autre, mais bien de fusion de vous deux en même temps au même endroit et dans la même optique de perfection. A toujours vouloir pousser les événements au plus intense. Et maintenant à ton tour de vouloir pousser la relation plus loin. « Ton lit admettrait un mec qui n'est pas tout le temps un super héros ? Je n'ai pas entrainement avant l'après-midi demain, du coup je me disais... », tu commences à la vitesse de remonter tes doigts des hanches vers les côtes puis l'épaule de Rym. Pour finir par lui demander dans ses yeux rivés aux tiens : « Tu veux de moi pour encore plus que ce qu'on fait à chaque fois ? » Ta main parcourt le haut de sa poitrine et épouse la courbe de son cou jusqu'à rallier sa nuque en laissant ton pouce rencontre sa lèvre. « Et demain matin, tu pourras te réveiller avec un super héros... en mieux que dans tes rêves. » Ce serait une première pour vous deux d'en arriver à ce stade de votre relation freinée à un confort de l'instant éphémère alors que dans vos têtes vous détestez tous les deux que ce soit si court et si rare. « Mon premier réveil dans le lit d'une femme », tu accentues le coup de pression de ton pouce entre ses deux lèvres comme pour les déformer, et inclines sa bouche entière contre laquelle tu viens loger la tienne. « Celui où de toutes les manières, je te reste et tu me restes mienne. » Puis cet exact instant où son souffle dans le tienne qui s'accélère, elle sait et tu sais. Vous ne vous arrêterez pas une seconde, et rien ne vous arrêtera jamais. Elle sait quand, et tu sais comment. Vous savez désormais tout l'un de l'autre. Le monde à deux est tout ce qui vous attend. Mais d'abord la nuit. Cette nuit qui restera gravée bien plus que vous ne l'imaginez alors que vous vous en imaginez déjà beaucoup des choses ensemble.

Rym L.Madani
Rym L.Madani
Je viens tout juste d'avoir : 28 Mon quartier, c'est : El barri gotic y el born.
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Seamos realistas y hagamos lo imposible

Madani & Cherraoui

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Cette façon la de voir les choses ne t'étais plus familière depuis maintenant bien longtemps. De ce temps ou tu as crûs en l'amour avant d'en prendre peur et de le fuir. Tu as blessé un homme. Un coeur meurtri, brisé sans le vouloir réellement. L'avenir ou la vie à ses côtés n'était qu'un mirage, un rêve éphémère qui disparaîtrait dès lors que tu as décidé à y mettre fin. Vivre une vie si bien rangée à ton jeune âge n'était pas pour toi. Un anneau au doigt, mère de plusieurs enfants et cette liberté, précieuse, qui partait à chaque projet qui rendait fou de joie tes deux parents. Leur rêve de te voir aux bras d'un homme, le ventre rond. Celui qui t'aimerais jusqu'à la nuit des temps, pour l'éternité car ils sont persuadés qu'il y a un "au-delà" par dessus la mort. Tu n'étais ni sûre, ni certaine de tes convictions, mais ce qu'il voulait de toi ne faisait pas parti de tes plans de départ. Désolé. Tu inspirais à plein poumons, le palpitant en folie avant de prendre la fuite, rattrapé par celui avec qui tu étais resté plusieurs années. Impossible. Inimagineable. Inconcevable pour lui de te perdre. De ne plus pouvoir te toucher, ni t'embrasser. Ton choix était déjà fait pourtant. Tu partirais qu'il le veuille ou non. Sa main tremblante encerclant ton poignet,  à te retenir à lui autant qu'il le pouvait avant d'être abandonné par ses maigres forces. Le voir chuter ou s'effondrer t'étais impossilble, pour toi qui l'avait aimé malgré tout. Tu as mené ta vie de vagabonde jusqu'à maintenant. Souriant aux plus chanceux , ceux qui te tapais dans l'oeil et avec lesquels tu souhaitais passer un début, voir une soirée en leur compagnie. Il y en a eu plusieurs, jusqu'à Yassine. De tous, Yassine était différent. Les choses étaient claires comme de l'eau de roche dès le départ. Une nuit, celle qui est devenue la plus belle de toutes tes nuits. Entreprenant, séduisant, inoubliable. Son visage s'est gravé instinctivement dans ta mémoire jusqu'à, comme une enfant capricieuse, le désirer à nouveau pour une nuit supplémentaire. Tu le veux et tu l'auras. Il ne t'échapperais pas.  Une nuit était devenue une année sans que jamais tu ne te poses une seule fois la question de comment évoluerait cette relation à l'avenir? A l'approche de tes trente ans, et aux remarques incessantes de ta mère sur l'envie de te voir posée et de devenir une grand-mère gaga qui passerait son temps à embrasser chaleureusement sa petite fille ou son petit fils. Est-ce que la relation entretenue avec Yassine finirait par s'arrêter un jour? C'est à ton tour désormais de ne pas le concevoir.

Il a ce pouvoir que même l'unique et véritable amour de ta vie n'a pas eu à l'époque. Yassine, te charmes, et tu pourrais passer des heures entières, noyée dans son regard, la bouche fermée à l'écouter parler de refaire le monde ou de sa capacité à emballé les femmes en moins de temps que le ferait un super-héros porteur de super-pouvoirs. Yassine tu as envie de le croire. Le toucher te manque quand il n'est pas la, l'embrasser et sentir plus que des papillons te chatouiller l'estomac, c'est ton être tout entier qui tremble pour luI. Tu as l'impression d'être une parfaite idiote à lui sourire d'un air "amoureux?", à lui caresser la peau, les pomettes, son visage entier jusqu'à sa nuque et ses pectoraux. La vérité, c'est que tu l'es. Amoureuse. Mais tu n'es pas encore suffisamment franche pour le lui avouer. Pleine d'égo, tu préfères te dire que tu as le béguin pour lui, légèrement et qu'il te plais tout autant plutôt que lui avouer entièrement ta flamme. Chose qu'il fait à ta place, à ta grande surprise. «Tu me plais.» Tu tente de te rattraper en même temps qu'il t'avoues la souffrance qu'il éprouve durant ses nuits ou ses mains ne sont pas posées sur toi. Les yeux rivés aux siens, tu plonges dans ses paroles sans tenter une seule seconde de calmer les fougeux battements de ton coeur. Tu crains qu'à cette allure et par sa puissance, l'homme collé à toi puisse les entendre, et en même temps, pourquoi le craindre quand il sait au plus profond de lui que tu as toujours été sienne, dès lors que vous couchez ensemble pour la première fois. «Ouais. Tu me plais, Yassine. Beaucoup.» Si il préfère ainsi. Pour une fois tu peux bien accepter d'être à son niveau, le combat jusqu'à la supériorité de vos duels constants en temps normal n'a pas sa place ce soir. Ce soir, les révélations sont posées, cartes sur table. Il n'y aura aucun perdant ce soir mais bien deux gagnants et une égalité parfaite pour le plus grand bonheur des deux joueurs.

Il te parle de ce futur matin qui te surprends une fois de plus. De ce temps qu'il pourrait partager avec toi. Des heures que tu adorerais en sa compagnie jusqu'à ce qu'il soit contraint à t'abandonner pour repartir vaquer à ses obligations professionnelles. Refuser cette aubaine serait une décision fort stupide. Tu n'auras qu'à envoyer un petit message discrètement à ta collègue et amie pour savoir si, exceptionnellemen,t elle pourrait prendre ta tournée du petit matin. Vos patients sont habitués à vous voir toutes les deux et tu es persuadée qu'aucun n'irait se plaindre de ne pas te voir arriver chez eux demain. Un soin reste un soin. Dolores avait le même tact et la même bienveillance que la tienne, tu ne t'inquiétais pas la dessus. Tu n'as pas le temps de lui répondre qu'il enchaîne, et l'enchaînement de tes mots étire une esquisse de sourire. Tu ne peux t'empêcher de te mordre discrètement la bouche quand tu l'imagines collé à toi à ton chevet au petit matin. Tes phalanges sur sa peau chaude, les yeux qui s'ouvrent sur ce nouveau jour en si bonne compagnie. Au delà d'un rêve, c'est une nouvelle réalité que tu souhaites. Un commencement d'une nouvelle étape, d'un nouveau stade dans cette relation d'un an. «Je le veux. » Tu souffles entre deux dans ce nouveau baiser échangé, qui a le don d'accélérer le rythme général de ton être, qu'il soit de ton coeur, de ton corps et tes envies de lui qui ne cessent d'être présentes surtout après autant de temps d'absence de sa part. «Je te veux. Dans mon lit demain, des heures entières avec toi, jusqu'à ce que tu réalises que tu ne peux définitivement plus te passer de moi.» Tu l'embrasses à nouveau, appuye fermement tes lèvres aux siennes, les dévores doucement pour lui rappeler à qui il appartient et d'avantage désormais. Petite vengance pour t'avoir prise par surprise, guidé par cette envie de te faire sienne dès lors qu'il passait la tête à l'intérieur de l'appartement. Bien plus qu'une évidence, tu savais que les choses se dérouleraient ainsi, parce qu'il s'agit de Yassine et de toi, et que l'un comme l'autre, vous êtes irrésistiblement attirés comme deux aimants. Il te désires, tu le désires, il t'embrasse, tu l'embrasse. Complémentaires jusqu'au bout, partout et dans tout. La beauté de vôtre complicité est telle qu'il est impossible de ne pas vous imaginer vivre cette idylle qui se développe comme une rose en plein printemps et en pleine éclosion. «A la condition que tu ne recommences pas ce que tu viens de faire.. ou ce n'est pas dans mon lit que tu passeras la nuit mais bien dans ce canapé que tu semble trouver si confortable.» Bien sûr. Tout cela ne sont que des paroles. Tu serais la première à venir te blottir contre lui, mais il n'est pas obligé de l'entendre, ni de le savoir, pas vrai? Un dernier petit baiser scelle cet instant d'intimité et de partage de pensées les plus profondes et les plus sincères que vous ayez déjà pût échanger jusqu'à maintenant. Tu finis par te redresser de ce canapé en évitant de perdre l'équilibre et de tomber, fessier le premier sur le sol, rattrape ton haut envolé par la passion de vos retrouvailles et l'enfile à nouveau avant d'être à nouveau la captive du footballeur encore nu comme un ver. «Superman est fatigué ou il veut reprendre quelque chose à boire, ou à manger? Des forces ? De l'énergie ? Dis moi ce que tu souhaites.» La tête vers la sienne, regard sur le sien, tu ne peux t'empêcher à ton tour de le mater, l'oeil voyeur sur ce qui t'appartiens et qui t'appartiendra à tout jamais, tu l'espères.

La journée a était longue voir rude pour lui avant de se terminer en beauté, et cela que ça soit la tienne ou la sienne. Cette soirée était bien loin de se terminer, tu le savais. C'est la bien la raison qui te pousserais encore plus à demander à ta collègue un remplacement exceptionnel. Il est la, allongé et ses lèvres te manques déjà. Un appel au baiser qui te pousses à te pencher à nouveau sur lui pour couvrir sa bouche de la tienne pour un nouvel échange, puis un deuxième automatiquement dans la foulée.«Ne fais pas comme ci tu ne connaissais pas la maison, et encore moins mon lit. Si tu veux je t'y emmenes avant d'aller chercher ce que tu désires. Boisson chaude, boisson fraiche, gourmandise sucrée, gourmandise salée.» Un baiser à chaque idée, un baiser à chaque envie qui lui traverse l'esprit et au delà d'un simple baiser c'est la tienne d'envie qui t'anime à les lui faire. Le couvrir d'un nouvel amour, différent de la passion torride qui vous submerges tout les deux en temps normal. Ce soir tu as envie de prendre soin de lui, comme il prend tellement bien soin de toI. Ce soir c'est vous et rien que vous. Vôtre soirée et nuit, sans rien ni personne pour vous empêcher de vous découvrir autrement que sexuellement. Un premier pas vers un nouvel horizon. Plus beau que tout. Plus stable surtout. Quel bel horizon quand Yassine est la pour le découvrir avec toi, main dans la main, lèvres contre lèvres pour tout, l'éternité ensemble auxquel tu veux croire, folie penserait certains, les mêmes que tu n'as pas invité à l'intérieur de ta bulle, car rien n'est plus important pour toi que la présence de Yassine à l'intérieur. Lui et personne d'autre.


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ريم مدني Nena de Setúbal
“Je suis juste… heureuse. Je n’ai jamais ressenti avant. Je suis précisément là où je veux être. Et ça va durer très longtemps, et tu sais pourquoi je le sais ? Parce que encore aujourd’hui, tous les matins au réveil, la toute première chose que je veux, c'est voir vos visages. Alya Madani Cherraoui | 26.02.24
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