- Soledad Z.Ortiz
- Je viens tout juste d'avoir : 25 Mon quartier, c'est : Gracia y Poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Fleuriste au LadyFlor.
Messages : 945
Date d'inscription : 04/03/2022
Ven 28 Avr - 23:39
(Il se pourrait que mon univers spirituel résidât dans ce désir instinctif de faire du bien à qui ne connaît que le mal,de n'abandonner personne dans le désespoir, de faire entrevoir à tous et toujours une espérance, la possibilité d'une vie meilleure et de découvrir chez tous, même chez les plus mauvais, un noyau de bonté et d'amour.) L'heure du dîner sonne quand tes iris croisent l'écran de ton cellulaire, et les gargouillements de ton estomac confirment qu'il est temps d'avaler quelque chose d'un peu plus consistant que la maigre salade du midi dont plusieurs feuilles de laitue sont restées collées au fond. Des odeurs de bonne nourriture se faufilent jusqu'à l'intérieur de tes narines et dessine à l'intérieur de ta cervelle des envies de Pizza qui ne serait comblées qu'une fois la pâte et sa garniture dans ta bouche. Tu déambules quelques minutes en suivant l'odeur qui te conduis jusqu'à la Pizzeria Don Ariano que tu connais plus ou moins bien pour y avoir déjà mangé en compagnie d'Irma et d'autres amis durant l'un de ses rares moments conviviaux que tu as pûs partager avec eux. Lui passer un coup de fil pour lui demander de te rejoindre n'était pas dans tes priorités, malgré tout, ton index droit scroll l'écran pour chercher un numéro auxquel tu enverrais un message dans l'idée qu'elle puisse te rejoindre aussi vite que possible. Je suis à la Pizzeria Don Ariano.. Tu viens? J'ai besoin de toi.. Quatre mots suffisant pour la faire rappliquer tu en étais presque certaine. Cette femme la. Une jolie brûne, mère de famille à la quarantaine qui a toujours veillée sur toi. Celle qui a été la pour éponger tes pleurs et t'encercler de sa plus grande force maternelle. Une mère, quand la tienne avait litérallement dérailler. Bienveillante pour ton âme en perdition. Appeurée, complètement effrayée même de ne pas trouver les mots ni les gestes pour ramener ta génitrice à la raison, à cette époque, ou en plus d'avoir perdu ton père, tu pensais que ta vie serait un échec monumental et que plus rien ne serait comme avant. Elle avait été la. Savannah. Plus qu'une simple nourrice qui a panser tes blessures de son amour, elle a illuminé ton monde de sa lumière pour que jamais tu ne sombres dans les ténèbres. Plus que jamais, tu avais besoin d'elle, ce soir encore, pour briser ta solitude dans laquelle tu pensais pouvoir te terrer. Lèvres pincées en un sourire au propriétaire de la Pizzeria, tu pris place à une table de deux. Bomber sur le dossier de la chaise sur laquelle tu avais pris place, on t'apporta bien vite le menu. «Oh heu.. J'attends quelqu'un.» Tu déclara poliment en gardant le menu fermé. Une manière de dire au serveur de repasser plus tard quand intérieurement tu priais que Savannah soit libre pour toi ce soir et que sa présence réconfortante serait bientôt en face de toi pour ce début de soirée que tu n'imaginais sans personne d'autre qu'elle. | ( Pando ) |
- Invité
Mar 2 Mai - 13:01
La Dolce Vita
Soledad et Savannah
Ce soir-là, comme tous les autres ou du moins la plupart des soirs, Savannah avait préparé à manger pour sa famille. Cela lui pesait vraiment de plus en plus. Il arrivait qu'elle ait affaire à des plats tout préparés, ce qui avait son côté pratique. Certes, elle ne travaillait qu'à temps partiel, elle pouvait donc se permettre sans souci de faire à manger durant son temps libre mais ce qui l'agaçait de plus en plus, c'était de voir son mari rentrer le soir du boulot et se contenter seulement de mettre les pieds sous la table ou bien parfois, si le repas n'était pas tout à fait prêt, à peine arrivé, il se mettait à squatter son pc. Ceci plus plein d'autres choses, commençait vraiment à être difficile pour la quarantenaire qui aspirait de plus en plus à autre chose. Et elle ferait tout ce qu'elle pourrait pour que ce fameux "autre chose" arrive mais ça n'allait pas être du jour au lendemain. Petit à petit, cependant, elle faisait en sorte d'avoir un avenir meilleur, dans la mesure du possible ! Mais c'était loin de se faire en un simple claquement de doigts.
Savannah allait donc dire à son fils et à son mari qui était rentré et s'était en ce jour installé directement sur son pc qu'il était temps de manger quand elle vit arriver une notification de SMS sur son téléphone en silence. Elle se mit à le lire aussitôt pour voir que le message était de Soledad, une jeune femme que Savannah avait gardé toute petite et avec qui elle avait gardé contact au fil des années. Entre les deux femmes, malgré la différence d'âge, une certaine amitié était née et même bien plus que ça : Savannah considérait Soledad comme sa fille ou presque. Le message stipulait que Soledad avait besoin d'elle et si tel était écrit, Savannah connaissait suffisamment la jeune femme pour savoir que ce n'était pas des paroles en l'air. La nounou alla directement voir son mari et lui dit :
- Je sors, vous allez manger sans moi avec Adriano
Le deuxième adulte de la maison ne daigna même pas lever les yeux de son écran, étant en pleine partie de solitaire, mais demanda pourquoi.
- Une amie a besoin de moi et a demandé à me voir. Tu sais Soledad, la petite - enfin pas si petite que ça désormais vu qu'elle est adulte désormais - que j'avais gardé il y a quelques années.
Le mari de Soledad répondit "ouais, peut-être !" Autrement dit, ça ne lui disait pas grand chose et il s'en fichait comme de l'an 40. Mais le message était passé et Savannah avait dit ce qu'elle avait à dire.
- Le repas est prêt à servir, chaud sur la plaque de cuisson. Je me change et je file d'ici cinq-dix minutes.
Avant cela, Savannah se devait de répondre à Soledad qui l'attendait à la Pizzaria Don Ariano. Elle dit un simple "J'arrive !" puis se prépara. Quelques minutes plus tard, elle était prête mais il lui restait une dernière chose à faire avant de partir : aller voir son fils et lui dire "bonne nuit !" Il aurait pu être la seule personne qui l'aurait empêché de sortir de façon aussi rapide ce soir. Elle s'approcha de lui, lui expliqua qu'elle ne serait pas là ce soir, qu'elle mangeait avec une amie. Elle répéta ce qu'elle avait dit à son mari, se doutant bien que son fils n'avait pas forcément fait attention à la courte discussion avec son père quelques minutes auparavant. Ce dernier fut un peu déçu que sa mère sorte, il demanda à venir mais ce n'était pas possible, il avait cours le lendemain et même si Savannah ne comptait pas rentrer trop tard, ça ne s'y prêtait pas. Elle fit un "bisou" à son fils, dit "à tout à l'heure" à son mari, prit deux tickets de transport en commun et fila à la pizzaria.
Elle y arriva quelques minutes plus tard et repéra facilement la jeune femme à quelques tables de là mais comme dans tout restaurant, elle ne pouvait pas s'y rendre ainsi. Elle devait d'abord se "présenter" à l'accueil du restaurant où elle stipula qu'elle était attendue. On la laissa aller à la table où était assise Soledad.
- Je suis arrivée aussi vite que j'ai pu ! J'espère ne pas t'avoir fait trop attendre et surtout que ce n'est pas trop grave !
Savi fit la bise à la jeune femme et s'assit en face d'elle. Elle était vraiment aussi vite qu'elle l'avait pu. Y aller en voiture aurait scandalisé son mari "pour si peu" selon lui.
Codage par Maelys sur Le Codage du Cinéma
- Soledad Z.Ortiz
- Je viens tout juste d'avoir : 25 Mon quartier, c'est : Gracia y Poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Fleuriste au LadyFlor.
Messages : 945
Date d'inscription : 04/03/2022
Mar 23 Mai - 15:56
(Il se pourrait que mon univers spirituel résidât dans ce désir instinctif de faire du bien à qui ne connaît que le mal,de n'abandonner personne dans le désespoir, de faire entrevoir à tous et toujours une espérance, la possibilité d'une vie meilleure et de découvrir chez tous, même chez les plus mauvais, un noyau de bonté et d'amour.) Sous la table, à taper du pied, tu observes à de multiples reprises ton téléphone dans l'espoir d'y recevoir un message de celle qui est censée te rejoindre. Vôtre rendez-vous est fixé et tu t'impatiente de la revoir. Le serveur vient une première fois ,seul pour prendre ta commande, tu le congédies poliment en lui adressant un sourire gêné avant son second passage ou cette fois il te reviens, accompagné de ta compagnie de ce soir. Un nouveau sourire illumine ton visage d'un éclat plus radieux que précédemment. Maladroitement tu te redresses pour lui offrir tes deux joues quand tes lèvres frôlent les siennes, de joues, pour la saluer. A nouveau assise, tu conserves ce sourire du bout des lèvres, dont tu te réserves d'en dévorer une nerveusement lorsque ta nourrice évoque ton soucis, en espérant que ce dernier ne soit pas trop grave. Muette dans un premier temps, tu tente mentalement de coordonnertes pensées, de les classer une par une sans savoir par ou commencer. Une chance que le serveur soit si impatient de vous servir. Il revient à la charge avant même que tu n'ais pus ouvrir les lèvres. La carte sur le bout des doigts, tu balaye le menu des yeux en t'arrêtant sur une pizza classique agrémentée de poivrons, et un soda fera l'affaire en terme de boisson. Tu attends sagement que Savannah passe commande à son tour avant de rendre la carte au serveur et de l'observer disparaître jusqu'en cuisine pour, ensuite, te concentrer sur ton invitée de ce soir. «Merci d'être venue.. Ca fait longtemps..» Tu déclares dans un premier temps, songeant aussitôt à la famille qui l'attendait au sein même de sa demeure dans laquelle tu as fais tes premiers pas. Cette maison qui t'as vu grandir, une deuxième, précieuse à ton coeur. «Je me doute qu'en plus, tu dois être demandée chez toi.. J'espère que ça ne pose pas de problèmes.» Perturber le fonctionnement d'une vie de famille pour obtenir le soutien de Savannah te met quelque peu mal à l'aise mais tu t'assures intérieurement que l'entretien ne sera pas long et qu'il s'arrêtera une fois les pizzas payées. «J'avais juste besoin de .. parler. Et je ne savais pas à qui me confier..» Tu baisses un regard gêné et à la fois triste en repensant à ce que tu t'apprêtais à lui confier. Une énorme partie de toi craint cet entretien quelque part. Tu as une peur bleue d'en apprendre bien plus que tu ne le sais déjà. Des choses qui te terrifies et qui changerait radicalement ta façon de penser sur certains points, ou sur certaines personnes, notamment ta mère. Pourtant déterminée à connaître la vérité, tu fais preuve d'un grand courage pour ne pas te laisser démonter, ou du moins pas tout de suite. Ne pas céder ou craquer au desarroi quand tu as toujours vécu dans l'espoir et la lumière. L'espoir des beaux jours, de ceux que tu aspires.«Est-ce que, à tout hasard, ma mère t'aurais parlé de quelque chose à l'époque ou j'étais cette petite fille que tu as gardé? Du genre..Secret?» Et tu n'oses pas lever les yeux vers ceux de Savannah, de peur de ne pas la croire, de peur qu'elle te trahie et que ce même secret qu'elle pourrait connaître soit conservé dans sa tête jusqu'à sa mort. Tu ne veux pas croire que cette femme, qui a pansé tes blessures étant petite ait pût te cacher des choses, voir l'existence même d'un frère, de ton propre frère que tu n'as jamais eu la chance de connaître de part l'abandon de ta génitrice. Est-ce que Savannah aurait pût être témoin de cette grossesse, du jour ou ta mère avait porté ce petit garçon en elle? Passer ses années sans t'en parler, vivre comme s'il n'avait jamais existé aux yeux de tous. Comment aurait-elle pût le faire, elle qui est si généreuse et bienveillante? Tu ne préfères pas y songer, du moins, pas pour l'instant. Tu attends patiemment qu'elle prend une grande inspiration et que ses lèvres s'écartent pour laisser des mots en sortir. Une partie de toi veut qu'elle sâche, une autre veut qu'elle ignore tout. Une partie de toi veut qu'elle t'aide, une autre veut juste son soutien moral et rien que ça. | ( Pando ) |