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Sam 5 Mar - 23:38



Live without me



Gave love 'bout a hundred tries just running from the demons in your mind then I took yours and made 'em mine i didn't notice 'cause my love was blind.

Le soleil venait à peine de laisser place à la lune lorsque tu as quitté ton appartement après une longue et délicieuse douche. La journée a été éprouvante même si à ton plus grand étonnement tu arrives a t'épanouir dans l'enseignement. Toi, qui n'a rien de légitime à enseigner tu arrives au moins a transmettre ta passion aux étudiants qui assistent à tes cours. Malgré l'obscurité environnante et l'insécurité qui fait paire, les rues de Barcelone grouillent de personne en tout genre. Distraite tu aime laisser ton regard vagabonder sur les personnes qui t'entourent en te laissant imaginer leur vie possible. Il y a cette femme qui marche à ta droite d'un pas pressé tout en agrippant avec fermeté son blouson fermé , ton regard descend sur ses collants ou ses bas et rien qu'à son physique tu l'imagine déjà telle la maîtresse d'un homme fortuné qui presse le pas dans la hâte de retrouver son bel amant milliardaire. Est-elle en lingerie sous son manteau ? Rien que cette idée de vieux film à l'eau de rose te fait sourire. Tu bifurque sur ta gauche quittant avec regret ta pretty woman des temps modernes qui n'a même remarqué ta présence pour te diriger dans une ruelle un peu moins fréquentée où se trouve le bar qui t'attends pour un mini concert ce soir. Pour être honnête tu attendais avec impatience l'instant de tes retrouvailles avec ta meilleure amie de toujours, la scène. L'excitation et le stress t'enivre alors que tu pousses la porte du bar. Tout de suite la fumée des cigarettes te fais plisser le nez alors que tu te dirige vers un coin de la scène pour y déposer ton manteau qui glisse le long de tes épaules à présent dénudées. Comme toujours, tu as fait dans le sobre, avec cette robe noire moulante qui suit avec grâce la chute de tes reins. Son léger décolleté met en valeur, le rebond de ta poitrine qui se soulève rapidement alors que tes mains deviennent moites malgré toi. Par réflexe tu lisse, d'un œil distrait, ta longue chevelure sombre trépignant d'impatience de ne faire qu'un avec ton nouveau public. On t’appelle et tu prend place au milieu de ton monde de lumière, la scène.

Assisse sur ton tabouret, tu enchaîne les musiques sans avoir conscience du temps qui passe. Tes paroles font saigner ton cœur tout en allégeant le poids de ta peine. Tu te livres corps et âme à des inconnus qui boivent les mots qui franchissent tes lèvres charnues tel un nectar délicieux. Vient l'heure de la dernière chanson, celle que tu réserve toujours pour la fin de tes concert et l'une de tes rares chansons que tu as composé en anglais. Cette chanson qui réveille à chaque fois la douleur dans ton âme, cette chanson qui agit sur toi tel un poison sournois sans possibilité d'antidote. Pourtant malgré la douleur qui devient tienne face aux souvenirs qui t'assaillent tu continue de chanter inlassablement cette chanson comme pour te prouver que ce si beau rêve éphémère devenu cauchemar fut l'espace de quelques années ta réalité. « I said I'd catch you if you fall » Innocente et naïve tu étais prête à tout pour cette homme qui a emporté avec lui une partie de ton âme. Fantôme du passé que tu es incapable d'oublier malgré les horreurs que tu as entendu à son sujet. Quittée pour une autre du jour au lendemain … Voila la seule explication que tu as eu de la bouche de son meilleur ami. Qu'avait cette autre pour qu'il te préfère à elle ? Était-elle prête à vendre son âme au diable pour te voir sourire une dernière fois ? Il était trop bien pour toi …

« Live without me » Tu entame ton dernier refrain alors que ton regard se relève vers ton public tout en te sortant de ta transe délicieusement douloureuse. A travers ta voix, tu expie ta douleur. Ton regard croise des yeux cristallins qui te hantent sans relâche dans tes cauchemars. La note qui sort de ta bouche est légèrement plus aiguë qu'elle ne devrait être alors que la surprise comprime ton corps dans un étau de glace. Encore un tour malsain de ton esprit pourtant tu es incapable de détourner ton regard de l'ange qui vient d'entrer dans le bar. Tu ne remarque même pas la blonde enroulée à son bras qui ne cesse de lui lancer des regard amoureux. Un clignement d’œil et il n'est plus. La déception te laisse un goût amer dans la bouche alors que tu accroche tes mains au micro pour contenir les tremblements qui les agitent. Il semblait si réel. La chanson se finit sous les applaudissements du public que tu accueille avec délice. Descendant de scène, tu te dirige vers le comptoir du bar pour y commander une boisson capable de calmer l'agitation qui est tienne face au fantôme de ton passé. Un bras s'enroule autours de tes hanches, bras que tu rejettes aussitôt tout en lançant un regard noir à son propriétaire. « Un conseil, garde tes mains dans les poches ! » Ton corps est tendu face à ce client au regard dilaté par l'alcool qui se croit tout permis. Tu déteste ces hommes qui pensent avoir tous les droits sur les femmes sous prétextes d'avoir des couilles et non des ovaires. Tu plisse le nez de dégoût face à son haleine alors que les premiers mots sortent de sa bouche.  Mais tu es déjà prête, la lionne en toi est là tapie dans l'attente de satisfaire son besoin de violence.


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Rym L.Madani
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Je viens tout juste d'avoir : 28 Mon quartier, c'est : El barri gotic y el born.
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(Porque ya no hay vuelta atrás.Lo nuestro fue un ideal. Vuelves nuevamente para recordarme,el amor que tuve y que no pude darte)
Ca ne te ressemble pas. Une journée entière, loin du papier à dessin et de ton indémodable crayon de bois. Celui dont la pointe a était, à de multiples reprises, malmenée. Aujourd'hui, tu as vu l'aurore, tu as refermé aussitôt les yeux. Il y a des journées avec, et des journées sans, dans lesquelles tu t'épanouis et d'autres non. L'inspiration en manque, le téléphone qui ne fait que retentir dans les premières heures de ce qui semble être "une nouvelle journée" débutée, et qui a finit par vibrer, car las de l'entendre s'exciter en boucle, tu as préféré lui couper le sifflet. Tu as fais le mort. Toute la journée, ne donnant aucun signe de vie et ce à personne, pas même à l'éditeur de ton futur bouquin. T'es pas prêt. Il te reste encore tant à faire, et l'inspiration n'est pas au beau fixe. Il faut dire que ses derniers jours, tu as pratiquement toujours vu Barcelone sous la grisaille. Temps démotivant, une piqûre de rappel que l'hiver est encore la. Sous les draps, le silence a finit par devenir insupportable. Une grimace et tu t'élances hors du lit. Réveillé pour être réveillé, autant se bouger. Généralement, tu n'es pas du matin. Cela explique les nombreuses conquêtes nocturnes qui avaient plutôt intérêt à déguerpir de chez toi avant le lever du soleil. Désagréable, irritable, tu as une sainte horreur que le monde te presse. Un goût amer, de souvenirs qui te rappelles la tête brûlée que tu étais à Medellín ou tu avais plutôt intérêt à obéir au paternel sous peine d'être réveillé avec un canon sur la tempe. Les choses sont différentes à Barcelone. Tu es illustrateur indépendant et tu travailles à ton rythme, tu es ce que l'ont peut appeler ton propre patron, ou presque. Tu obéis toujours aux conditions d'éditeurs exigeants qui te donnes de quoi manger à la fin du mois, mais au moins, tu as le mérite de travailler dans une petite pièce réservée exclusivement au dessin au sein même de ton appartement. Pièce en chantier ou de multiples feuilles blanches ou griffonnées traînent ici et la. Certaines sur le sol même. Un soupire de désespoir glisse d'entre tes lèvres à la simple vue de la pièce alors que tu finis par tourner les talons pour t'offrir un expresso en cuisine. Un café bien noir qui, lui aussi, pourrait t'arracher une grimace, mais que, de part son amertume t'aide à t'éveiller et à songer au programme de la journée.

Journée banale. Rien de prévu. Le téléphone est toujours éteint. Tu n'as de motivation que pour filer sous le jet d'eau chaude, voir brûlant, de la douche, avaler un petit quelque chose après avoir enfilé un sweat et finir par prendre la route pour quelques courses en ville. Le téléphone finit par se rallumer en fin de journée, les multiples messages s'affichent à l'écran d'accueil. Tu désespères. Clairement. Bien que l'un d'eux finit par attirer ton attention. Invitation d'une soirée par la jolie blonde d'autrefois, celle aux idées fantasques. Petite aux courbes de rêves de passage à Barcelone et qui, à chacun de ses retours par la, pense à toi. Un verre, pourquoi pas. Une nuit, certainement pas. Tu n'en as ni la tête, ni l'envie. Sortir pourtant te ferais du bien. Tu esquisse un sourire, discret en tapotant sur le clavier. Elle aura droit à son "Oui", réponse qui, tu te doutes finira par la ravir. L'heure du rendez-vous approche. Tu troque le sweat pour paraître moins décontracté, il t'as suffisamment servi pour une journée course et ménage au retour chez toi. Un pull? Il caille. Ouais ça fera l'affaire. Joindre l'utile à l'agréable, la chaleur d'un truc qui te feras oublier l'hiver à Barcelone et tu files, plus vite que tu ne le penses au final. Tu arrives avant elle. Regard sur ta montre au poignet, elle finit par te rejoindre, t'offres une bise tout sourire sur la joue gauche et enroule automatiquement ses deux mains soigneusement manucurées autour de ton bras comme ci tu pouvais être sa possession. Faux. Tu n'appartiens à personne et encore moins à cette demoiselle avec laquelle tu t'étais laissé aller un soir ou deux.. Peut-être trois. Ta mémoire flanche alors que vos pieds pénètrent à l'intérieur du bar.

Ambiance. Du monde. Des hommes et femmes, des rires, des voix. La jolie blonde reconnaît dans la foule une amie du pays qu'elle se presse à rejoindre après t'avoir assurer qu'elle viendrait de nouveau à toi.Prend ton temps, j'suis pas pressé. que tu aurais clairement pût lui répondre, mais à défaut de le faire, tu l'as laissé partir, dirigeant tes yeux azurs vers le bar. Tu ne t'attardes ni sur l'espèce d'alcoolique qui a perdu notion de réalité, ni sur le barmaid bien fier de faire ses bénéfices ce soir. Non. Ton regard s'arrête net sur une jolie brune au bar. Tu plisses les yeux. Sa chute de rein t'émerveilles. Tu n'es qu'un homme après tout. Ses courbes divines t'invite à la rejoindre, tes pas s'activent lentement mais sûrement jusqu'au bar ou elle se trouve mais net tu t'arrêtes quand l'alcoolique s'approche d'elle. Un petit ami? Pauvre d'elle. Un mec lourd à la recherche d'un plan cul? Certainement au vu de la réaction de la donzelle.

Tu es suffisamment proche pour reconnaître cette voix suave. Ton corps tout entier se raidit. Impossible. Impossible. Impossible. Son visage se dévoile alors qu'elle repousse l'abruti qui l'a précédemment abordé. Tu l'aperçois de profil. Ce petit nez, ses lèvres pulpeuses, cet œil. Ce visage, sa douceur. Tu ne l'as pas oublié malgré les années. Elle te projette à Medellin, ta vie défile en une fraction de seconde. Vos chauds baisers, un toucher sur sa peau, un souffle sur ton visage alors que tu te laisses aller dans vos ébats. Elle. Non pas elle. Nevy. Tu l'as revois, pleine de vie, souriante, ta main dans la sienne. Comme elle était belle Nevy quand elle était tienne. Les secondes de vos amours auraient pût te faire sourire si le son assourdissant du canon de ton flingue et de cette vision de cette balle transperçant le crâne de son père ne t'aurais pas tiré hors de ton rêve. Cauchemars. Tu fais un pas en arrière. Fuis Malone. Vas t'en. Dégage. Nevy. Non. Une à une , les synapses dans ta tête pètes. Il y a d'abord la peur qui te donnes l'envie de prendre tes jambes à ton cou, et l'impulsif Malone qui finit par attraper l'alcoolique, une main sur l'épaule pour le faire dégager d'un geste en arrière. «Vete maricón..» Celui la. Il a pas intérêt à te chercher. Durant l'instant ou ton regard encore lucide observe le sien, tu oublies Nevy à côté qui, comme toi juste avant doit certainement être en état de choc de revoir ton minois qu'elle a certainement dû tout faire pour oublier depuis tant de temps. C'est un duel de regard, un silence accablant entre toi et l'autre qui finit par lever les mains en l'air comme pour se rendre. Préférable pour lui au vu de son état ou il finirait en pièces.

Naturellement, tu poses tes deux coudes sur le comptoir, t'as clairement pas le courage d'affronter les yeux de ton ancienne dulcinée. Tu te contentes de lever le doigt et de pointer l'alcool qui te péteras l'esprit d'avantage et dont tu avais grandement besoin pour oublier cet vision cauchemardesque à quelques centimètres de toi. Un souffle, s'échappe encore une fois de ta bouche, plus las que celui du matin. Cette fois t'es dans la merde. Il fallait partir quand t'en avais le temps Malone. Tu poses lourdement tes deux mains sur ton visage que tu frictionnes. T'as pas rêver, Nevy elle est la. Elle devrait pas être la. Elle est censée être en Colombie dans votre quartier pourri, à fréquenter les city stades à la recherche d'un mec qui la fera rêver bien plus que toi tu as été capable de le faire. «Je t'ais connue moins provoquante que ça..» Tu sors. Naturellement. Bichito. Apprend à la fermer ta bouche Malone ou tu risques de pas ressortir vivant de ce bar. Impensable que vos retrouvailles se passent à des kilomètres de Medellin et dans ses circonstances. Entièrement, ton être se bouscule de l'intérieur, t'as envie de vomir le petit déjeuner du matin et le déjeuner qui va avec, l'expresso et ta vie entière si tu le pouvais. Ouais, une bonne vieille vie dégueulasse de petit con qui à buter le père de la femme qu'il aimait le plus sur cette planète. Alors quoi? Tu vas lui reprocher quoi? Sa tenue un poil trop provoquante à ton goût? Le fait que ses jolies courbes que tu as adoré effleurer et toucher à l'époque soit à la vue de tout le monde et de tous ses chiens? Elle n'est plus à toi Malone. Toi et elle, c'est une époque révolue, un rêve qui a finit par s'éteindre. Point.
 

( Pando )
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Live without me



Malone & Nieves

L'alcool encore l'alcool … Tu déteste la compagnie des gens alcoolisés car il te rappelle bien trop cette phase de ton existence où toi aussi tu as plongé avec pour seuls alliés ta solitude et ta souffrance. Ces soirs où rien ne comptait si ce n'était, le verre rempli de tequila que tu portais encore et toujours à tes lèvres. L'ivresse avait le loisir de te faire oublier ta misérable existence. Dépossédée de ta raison, tu t’abandonnée à cette perte de contrôle qui te permettait le jour levé d'affronter une journée de plus. Tu aurais pu sombrer pour ne jamais y revenir pourtant face aux pleurs de ta sœur, tu as quitté ton ivresse passagère pour t'occuper des proches restants. Bien que bref tu aimerais rayer cet épisode de ton existence, un de plus qui entache ta vie qui semblait si parfaite en apparence. La colère brille dans le regard de l'homme alcoolisé alors qu'il s'apprête à répliquer touché dans sa virilité par une vulgaire femme pourtant une main sur son épaule l'arrête net tout en le repoussant en arrière. Ton regard remonte vers cette main salvatrice alors que tu soupire déjà du comportement de l'inconnu. Entre le clochard et le chevalier servant, ton cœur n'oscille même pas au contraire même tu déteste l'un autant que l'autre. As-tu vraiment l'apparence d'une pauvre biche en mal de protection ?Pathétique …

Et la c'est le choc, la stupéfaction alors que tu reconnais la personne venue à ton secours. Non non non, voilà ce que tu te répète inlassablement alors que ton corps se fige comme le prouve ta respiration saccadée. Il se tient devant toi … Lui ton doux démon personnel que tu as tant de fois essayé d'oublier. Cet homme dont tu as crié le nom alors que le cercueil de ton père se recouvrait peu à peu de terre. Tu l'as appelé tant de fois, dans le creux de tes draps qui ont connus vos débats, en vain. Seul le silence te répondait. Combien de fois as-tu rêvé de ses baisers pleins de promesses alors que ses mains parcouraient ton corps comme s'il était créé pour ne faire qu'un avec le sien. Tout chez cet homme était source de réconfort, son odeur, sa chaleur, lui tout simplement. Il était ton cocon, ton univers pour ne devenir qu'un fantôme que tu as appris à détester. Du moins tu as essayé comme le prouve ta réaction … Au lieu de te détourner de sa vision tu lui fais face, sourde face aux battements de ton cœur qui agite ta poitrine. Tu es en train de vivre un cauchemar, un délicieux cauchemar dont tu ne souhaite pas être réveillé malgré toi. Car oui malgré toi, la vue de cet homme te rend heureuse tout en illuminant une partie de ton âme que tu pensais perdue à jamais. D'un simple regard il éloigne cette obscurité qui est tienne depuis tant d'année. Tu te dégoûte de ressentir ce tumulte de sentiment à son sujet, pas après ce qu'il t'a fait subir. Non tu n'es pas ce genre femme éplorée et nostalgique du passé prête à se jeter au pied de l'homme qu'elle pensait être celui de sa vie. Nevy est morte en Colombie et elle te manque bien plus que tu ne peux te l'avouer mais les choses sont ainsi.

L'homme alcoolisé se détourne alors, après une longue joute visuelle où le temps semble comme arrêté alors que tu peine encore à reprendre tes esprit. A présent seul avec ton démon, tu reporte ton attention sur le barman qui t'apporte ta margarita alors que Malone pose les coudes sur le comptoir. Tout comme toi, il garde son regard loin du tien à croire que vous êtes deux inconnus sans valeur pour l'un et pour l'autre. Le silence s'installe … Au fond tu n'es pas prête a entamer la conversation perdue dans le flou de tes sentiments. Tu portes ta boisson à tes lèvres alors qu'il ouvre enfin la bouche. Ses mots sont durs et il te blessent malgré toi. Idiot ! Comment peut-il parler du passé avec autant de dédain et surtout comment peut-il te juger alors qu'il n'était pas la quand tu as affronté la pire épreuve de ton existence. Tu fais claquer ta langue contre ton palais alors que les mots sortent de ta bouche sans que tu ne puisses les retenir. « Et toi moins bête ... » Tu n'es pas vulgaire en temps normal mais cet homme à le don de faire ressortir les pires facettes de ta personnalité. Toujours le regard perdu devant toi, tu reprend une gorgée de ta boisson. L'alcool glacé coule avec délice le long de ta gorge tout en te forçant à garder pied sur terre. Tu essaye de reprendre une respiration normale tout en paraissant la plus détendue possible. « Les gens changent … N'attends pas un merci pour ton excès de zèle, la situation était maîtrisée. »


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Dernière édition par M. Nieves Mendoza le Mar 31 Mai - 15:07, édité 1 fois
Rym L.Madani
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Jeu 10 Mar - 14:55

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Journée de merde. Soirée de merde. Les démons du passé ont refait surface, sortis de l'ombre, des ténèbres dans ton cœur que tu pensais à tout jamais prisonniers. Ceux d'une époque révolue, d'un temps, une période de ta vie que tu souhaites voir disparaître à tout jamais. Tu n'es pas magicien Malone, mais un meurtrier. Cette vie la pourtant, tu ne l'as pas souhaité, ont te l'as imposé. Quand des mioches de ton âge tiennent leur premier volant entre les mains fièrement après l'obtention de leur permis et que ton cadeau des dix sept ans a était ta première arme à feu. A de nombreuses reprises, t'as fais le caïd, image que tu devais tenir pour t'imposer dans ce monde de merde, en réalité, tenir cette arme à feu entre les doigts te filais la nausée. Tu n'étais pas un bandit, ni un criminel et cette femme, qui t'as aimé plus que n'importe qu'elle autre te l'as souvent soufflé à l'oreille. Cette femme, celle qui as succombé après que trois balles ont traversées sa chair. Elle était ton espoir, ta lumière dans les ténèbres, la raison qui te poussais à tenir. Elle te protégeais quand ton père était à deux doigts de t'en flanquer une, par colère ou juste parce qu'il te considérais uniquement que comme un "Bon à rien", "un petit con" qui ferait rien de sa vie. Tu étais l'héritier, et tu avais intérêt à assurer. Fuir quand la bande rivale déboulait pour tuer un maximum de gens, des sous-fifres généralement de ton père, et quelques civils qui se trouvaient sur leur passage. C'était courant chez toi, à Medellin. Les Soriano envers et contre tous. A chacun de tes exploits, tu te prenais une claque dans la nuque et un sourire de coin de ton paternel. Mi hijo. T'avais honte au fond de toi de l'être, ce fils d'un père peu scrupuleux. Et puis, il y a eu ce jour la.. Jour fatidique. Soir fatidique. Tu étais censé rejoindre Nieves, la précieuse Nevy. On est venus te chercher dans une de ses voitures aussi sombres que la nuit pour te ramener à ton père. Il avait besoin de preuves de ton allégeance envers lui. Quelque chose qui lui prouverait que t'irais jamais voir les flics pour le vendre. A genoux, cet homme. Ce père de famille. Tu n'oublieras jamais son regard. De la ou il est, il n'oubliera certainement jamais le tien. Un souvenir de vos discussions autour d'une table alors que tu tenais fermement sous la table la main de ta précieuse fleur dans la tienne. Tu lui aurais offert le monde et plus encore à cette fille la, différente de toutes celles que tu as pus fréquenter durant ta vie. Qu'est-ce qu'elle était belle Nevy, comme tu l'aimais Nevy. Tu faisais parti de cette famille Malone, alors pourquoi Malone as-tu tiré sur cet homme? Un mouvement involontaire, la peur dans les yeux, au creux de l'abdomen. Supplice quand tu entendais les ordres hurlés de derrière ton épaule, les bras droit qui s'impatientent, sanguins qui attendent patiemment l'effusion de sang. Tu trembles, ton esprit déraille, les synapses pètent une par une dans ta tête et tu tires sans forcément te soucier des conséquences de tes actes. L'homme s'effondre face à toi, annonçant la fin de ton amour avec Nieves.

Plus jamais tu n'auras le courage de la regarder dans les yeux, te noyer dans son regard, la réconforter de son chagrin et sa douleur alors que l'unique coupable de l'histoire était toi. Quel monstre serait-tu de profiter de sa faiblesse de femme pour qu'elle te vénères comme l'être le plus précieux qu'elle a sur cette terre en cette période douloureuse de sa vie? Tu es un monstre Malone. Un Soriano. T'as fuis sans même la prévenir. T'as fuis avec les pensées de ta dulcinée, hurlante, pleurant toutes les larmes de son corps en apprenant le décès de l'homme de sa vie. La douleur dans ta poitrine était lancinante, t'as étais aussi muet qu'une tombe les jours qui ont suivit ce décès, tu t'es fais oublier du monde, t'avais besoin de te faire oublier, de réfléchir, de penser à l'avenir. Mais quel avenir? Celui la. Toi, assis au comptoir, les mains sur le visage avec Nevy à tes côtés qui, comme tu t'en serais douté te méprises plus qu'elle ne t'as aimé par le passé. Ses mots te grimpent aux oreilles, chatouilles tes tympans et tu souris. Nerveusement. T'as pas l'allure d'un preux chevalier et pour rien au monde tu ne souhaites le devenir, tu laisses ça aux hommes qui ont des choses à se faire rattraper. Toi t'es un con qui a joué au con et tu le resteras certainement à tout jamais. «Un merci? Quel merci?» Tu souffles alors que le barmaid dépose ta boisson entre tes deux coudes. L'affronter est certainement la plus grosse connerie que tu viens de faire ce soir. T'as clairement pas le courage de le faire, tu préférais la fuir cette nana la. «Heureux que tu maîtrise ceux qui te convoites Nevy.» Brave grande fille. Elle vient des bas quartiers de Medellin. Comme toi, elle en a connu des vertes et des pas mûres, et ce n'est certainement pas un ivrogne qui lui ferait peur. Elle savait se défendre, elle avait ça dans le sang, dans les veines, et l'idée de passer pour le chevalier servant était loin d'être dans tes intentions, tu voulais juste t'approcher, parce qu'une partie de ta cervelle, aussi ton coeur te disais d'avancer vers elle quand l'autre partie voulait fuir aussi loin que possible. Cet ivrogne n'était qu'un obstacle sur ton passage. Une vermine que tu aurais fais disparaître et ce même si il ne se serait pas rapprocher d'elle comme il l'avait fait.

Par réflexe tu empoignes le verre face à toi, l'approche de tes lèvres pour le boire d'une seule traite. Ce soir plus que n'importe quel soir, t'as envie que l'alcool te grille les neurones encore plus qu'à l'accoutumée, rapidement pour oublier le visage de Nevy à côté de toi. L'alcool fort que tu ingurgites t'arraches une grimace mais tu en redemandes, encore un d'un signe du doigt. Au passage, t'as oublié la blonde qui est censée te rejoindre une fois qu'elle aurait discuté de sa vie auprès de ses amies. T'as tout oublié de l'instant présent quand tes yeux se sont posés sur Nieves et son délicieux corps. Quelques années ont coulées depuis vôtre dernier étreinte, vôtre dernier baiser, vos derniers ébats. Tu l'imagines seule alors qu'elle est censé se pavaner aux bras d'un riche homme d'affaire qui la préserverait d'un monde malsain et pervers comme celui que vous avez pût côtoyer en Colombie. «T'es seule?» Pourquoi? Ca t'intéresses Malone de le savoir? Certainement. Sûrement la partie la plus douloureuse de ton cœur. L'amoureux qui pense encore que celle qu'il a tant chérit par le passé est encore sienne. Elle n'est plus tienne. Tu redoutes au fond de toi ce mot qu'elle glisserait de sa bouche, comme une vipère haineuse qui te cracherais son venin en pleine gueule. Seule et mieux sans toi. Tu l'as cherché et mérité. A ses yeux tu n'es qu'un petit con, le même du quartier, celui qui était aimé pour certains, détesté par d'autres. Et tu repenses à ses petits vieux qui auraient pût conseiller Nevy de te lâcher quand tu lui tenais  la main. Les Soriano ne sont pas fréquentables, les Soriano ne sont pas sérieux, les Soriano sont malsains. Les Soriano font peur. Tu étais un Soriano, tu l'es toujours et tu le seras certainement à tout jamais.
 

( Pando )
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Lun 21 Mar - 18:09



Live without me



Malone & Nieves

Tes veines s'enflamment face à la jalousie qui s'écoule dans tout ton être depuis que tu a vu sa blonde à son bras. Tu te déteste de ressentir ce sentiment alors qu'il fait parti de ton passé. Un passé que tu as fuis de toute tes forces en quittant ton pays natal pour au final te le reprendre en pleine tête à des milliers de kilomètres de ta sulfureuse Colombie natale. Ton démon personnel, ta plus grand blessure que tu n'as jamais réussi a complètement refermer revient te hanter pour ton plus grand malheur mais aussi plaisir. Car oui en cet instant tu pourrais fuir loin de son odeur familière pourtant tu restes à ta place à quelques centimètres de lui à croire que sa présence t'es vitale. A ses côtés tu te sens revivre même si la jalousie et la haine embrume tes pensées. Tu rêve d'en venir aux mains pour lui cracher au visage les souffrances qu'il t'a infliger dans l'espoir de le faire souffrir. Car oui, tu veux le voir souffrir mais si ça signera ta propre perte car tu es incapable de supporter la souffrance dans le regard de cet homme. Tant de promesses brisées … un avenir réduit à néant par le silence d'un dernier souffle. Tu lève les yeux au ciel face à ses paroles qui te donne encore plus envie de te jeter à son cou pour griffer sa peau si parfaite, peau que tu aimerai tant par la même occasion goûter de tes lèvres. Hydromel, boisson interdite des dieux, tu aimerai tant goûter au nectar de ses lèvres une dernière fois. Doux paradoxe, amour et violence … Après entre la haine et l'amour il n'y a qu'un pas … Pourtant tu n'es pas prête à oublier ce passé rempli de solitude imposé par son départ pourtant comme le prouve les battements de ton cœur, le traite, tu souhaiterai que cet instant soit éternel.

Le monde n'existe plus … Il n'est question que de toi et de lui. Saleté de vie … Pourquoi n'est elle pas aussi simple que dans les téléfilm que ta mère et ta sœur adorent regarder. Car oui au début votre histoire ressemblait à un conte de fée. Deux enfants brisés par le lieu de leur naissance remplis de rêve d'une vie meilleure … Ils n'avaient besoin que de l'un et de l'autre pour être heureux mais le conte s'est effrité pour laisser place à ton propre cauchemar. Et voilà qu'il se tient à tes côtés avec une autre. Cette pensée t'obsède … Cette blonde. « Obligatoire quand ton soit disant chevalier servant prend la poudre d'escampette. » L'amertume se mêle à ta voix qui devient sèche face aux souvenirs qui deviennent tien. Enfant, tu n'avais rien d'une guerrière au contraire même. Petite princesse aux yeux clairs, tout le monde à essayé de te préserver alors que ton quotidien était fait de papillons et de paillettes. Même l'homme a tes côtés à fait partie des personnes qui était là présente pour te permettre de t'épanouir loin de la violence de votre condition. Malheureusement ce fut cet homme qui te poussa de force dans la dure réalité de la vie. Ce même homme qui t'a forcé à devenir une guerrière indépendante et forte. Tu t'es oubliée pour mener le combat de ta famille en compagnie de tes frères. Innocence perdue, tu as affrontés les jours sans larmes et la tête haute. Ton caractère est devenu cassant à croire que toute douceur t'a quitté.

Un rire t'échappe lorsqu'il ose te demander si tu es seule. Décidément il n'a pas changé malgré le temps passé. Au fond de toi tu espère que la jalousie qui est tienne est similaire à la sienne. Car oui tu espère être bien plus qu'un souvenir pour Malone. Tu pourrais répondre simplement la vérité mais tu en est incapable. Fierté mal placée même si tu es le genre de femme qui est mieux seule que mal accompagnée. « Peut être …. » Pour la première fois tu tourne la tête dans sa direction avec un large sourire malfaisant sur les lèvres dans l'espoir de voir dans son regard un semblant de regret. Au lieu de ça, tu croise le regard de sa blonde qui s'avance d'un pas décidé dans votre direction une lueur de défi dans les yeux. Tu hausses un sourcil alors que tu t'imagine les innombrables façon de cacher un corps . « Ce qui n'est pas ton cas …. Je ne te connaissais pas adepte des poupées superficielle au botox comme quoi ... » Elle n'est pas si superficielle que ça cependant elle est le soleil alors que tu es la lune. Deux femmes diamétralement opposées …. Les gens changent et cette réalité te fait souffrir. Pourvu qu'elle ne pose pas sa main sur le bras de ton démon car tu es incapable d'en connaître ta réaction. Tu arrives à rester mettre de toi même mais pour combien de temps.


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Dernière édition par M. Nieves Mendoza le Mar 31 Mai - 14:17, édité 1 fois
Rym L.Madani
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Mer 23 Mar - 21:25

(Porque ya no hay vuelta atrás.Lo nuestro fue un ideal. Vuelves nuevamente para recordarme,el amor que tuve y que no pude darte)
La jalousie est un bien curieux sentiment. Une émotion extrême d'un amour possessif ou l'ont considère "l'autre" comme sa possession. Jalousie maladive ou malsaine, du genre à tout flamber de l'intérieur pour ne laisser qu'un cœur noirci, ou trop souvent en miette après le passage du brasier. Il existe dans ce monde différentes personnes jalouses, de celles qui observe simplement en se mordant l'intérieur des joues pour ne pas exploser en publique, pudiques et réservées, à celles qui s'emportes, fulmines. Bien trop souvent, la jalousie engendre la colère, le dégoût et la déception. Sentiments néfastes qui peuvent, d'un claquement de doigt anéantir une personne. Ils sont pourtant nécessaires à l'épanouissement de l'être humain. Processus naturel de l'homme ou de la femme qui a cette faculté de ressentir plusieurs choses en même temps, à un même instant. Une rage qui dissimule un mal être ou une tristesse, un manque de confiance en soi. Derrière toute émotion se cache une autre, mais contrairement aux autres, Malone, tu n'as jamais véritablement exploré "La jalousie", à moins de faire parti de ceux qui la côtoye et la fréquente sans vraiment s'en rendre compte. Ta précieuse Nevy peut battre autant de fois les cils et sourire tel une belle diablesse que cela ne parviendrait jamais à atteindre ton cœur ivre de regrets et de remords. Telle une lame d'un couteau bien aiguisé, ses mots sont tranchants. Tu le mérites et tu le sais. Tu as au moins cette faculté la d'être conscient des conneries que tu as pus commettre par le passé, sans pour autant qu'elle sache réellement que c'est toi celui qui a abattu son père quelques années plus tôt.

Prendre la poudre d'escampette Ca aussi tu l'as fais. La poitrine douloureuse, porteuse d'un cœur fendu qui, à cette époque avait peine à battre correctement. L'idée de ne plus jamais la revoir au petit matin, de ne plus pouvoir toucher son visage tellement parfait à tes yeux, de l'effleurer du bout de tes dix doigts. L'idée de ne plus pouvoir sceller vos lèvres ensemble, et de vous emporter ainsi, elle et toi dans un tourbillon de sentiments amoureux que tu pensais si fort et puissant. Elle était l'unique, une véritable beauté dans ta vie de délinquant. Nieves Mendoza, la princesse del bario, celle qui n'était pas dupe et qui connaissait les risques, celle qui pouvait craindre de te voir débouler chez elle un beau jour avec quelques plaies mal pansées. Plusieurs que tu lui as caché pour ne pas la voir entrer dans un état de panique qui te tuerais plus que le canif qui a tenté de pénétrer ta chair la veille au soir. Tu voulais la préserver de tout ça, elle avait pas à côtoyer ce monde la. Pas elle. T'as fais pire que mieux Malone et tu le sais. Alors, ce soir, elle peut t'insulter, te frapper le torse aussi fort que possible si elle le veut que tu ne prendrais pas une seconde de ton temps pour te défendre. Un spectre du passé coupable figé à même le sol, quasi inerte, le regard vide face à celle qui pourtant, à l'époque, a pût le faire vivre, vibrer. Tu esquisses une nouvelle grimace, celle qui se perd en un rictus, celle qui étire tes traits de visage, ce même visage aussi paumé que Nieves qui te découvres bien vivant à Barcelone.

Nieves n'est pas partie. Nieves ne s'est pas enfuie, elle ne s'est pas mise à pleurer. Bien sûr que non qu'elle ne ferait pas ça, elle a beaucoup plus de caractère que n'importe qu'elle femme que tu as pus fréquenter jusqu'à présent. Une lionne, furieuse et enragée prête à te planter ses griffes à la moindre entourloupe ou mot de travers. Lionne qui a besoin d'un mâle dominant pour la canaliser. Lionne que tu sais à presque 90% seule ce soir. Ton analyse de la situation précédente t'as amené à cette conclusion quand la sauvage Nieves a envoyé valser cet inconnu alcoolisé qui a tenté, tant bien que mal et avec ses seuls et maigres moyens, de la charmer pour une nuit, une vie, bien que tu doutes de la deuxième intention. Son tempérament te laisses croire qu'elle est seule quand malgré toi, une espèce de jalousie mal placée ou mal déterminée chercherait à t'en convaincre. Elle n'a rien a envier aux autres filles présentes dans les parages. A tes yeux du moins, elle est certainement la plus séduisante d'entre toutes, et ton égo de mâle s'en voit flatté quand tu sais qu'elle était tienne par le passé. Elle répond, sourire aux lèvres, tu lui rends. Jouons. «Si ce n'est pas le cas.. alors il a un sacré culot celui qui a osé prendre le risque de te laisser seule, accoudée à ce bar avec tout les ivrognes dans le coin.» Celui Est-ce que tu parles d'un potentiel "autre homme" qu'elle aurait pût fréquenter après toi, sous le soleil chaud de Barcelone ou peut-être es tu cet homme qui a osé l'abandonner des années plus tôt pour la laisser proie de tout et n'importe quoi.

Ta sirène enchanteresse reprend vite la parole. Tu ne saisis pas ses propos quand tu décides finalement de tourner la tête pour voir ta jolie blonde de plus tôt déboulée telle une furie vers vous. Tu la sens la merde Malone? Celle engendrée par une petite prétentieuse sur ses talons perchés exploser de jalousie devant une Nieves qui n'en est en rien responsable quand c'est toi qui as prit les devants pour t'installer au bar ou elle se trouvait. Les deux mains sur sa taille de guêpe ton anglaise souffle, pointe du doigt sa pseudo rivale et lâche un "C'est qui elle?" de sa bouche pleine de merde quand tu la sais volage et adepte des relations sans lendemain. Tu n'es pas le premier et tu ne seras pas le dernier. Sa crise de jalousie t'exaspère plus qu'elle ne t'amuses. Infondée, débile. En même temps, tu ne t'attendais pas à plus venant d'une écervelée pareille. «Calme toi..» T'as tout juste la force d'aligner ses deux mots que tu replonges dans un énième verre d'alcool pour oublier la situation dans laquelle tu viens de te mettre. T'as pas besoin de tout ça, la soirée était censée bien se passer. Tu commences à imaginer mentalement un duel entre les deux. Le tempérament de Nieves serait certainement la cause d'une bagarre, sa fougue t'inquiète quelque part, et d'avantage quand ta blonde s'approche d'elle pour la prendre de haut. Cet air pédant te désole, sourcils froncés, tu lâche un énième soupire après avoir ingurgité un shot bien corsé. Sa voix stridente te donnes mal au crâne et les regards alentours commencent sérieusement à te foutre dans l'embarras. "Qu'est-ce que tu veux toi?" Elle lâche à la colombienne.  Fais chier Malone. Fais quelque chose. Tu te décides à te lever, prêt à te glisser entre les deux avant qu'une d'elle termine sans extensions ou ongles. «Lâches la..» Tu braque tes deux iris sur les siennes dans l'espoir d'apaiser sa jalousie mais ça ne fait qu'empirer au final. Entre elle et Nevy, tu vas devoir faire un choix car ta jolie anglaise n'est pas prête à te pardonner de prendre la défense de celle qu'elle juge comme étant pour toi, qu'une simple inconnue.
 

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Sam 26 Mar - 16:52



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Malone & Nieves

Jolie poupée au visage déformé par la rage, voilà la vision qui est tienne en cet instant. Pourtant tu reste sereine pour ne pas dire hautaine face à la haine de cette femme dont tu ne connais même pas le prénom. Malgré les apparences trompeuses ta haine est réciproque pour ne pas dire supérieure alors que des images de Malone parcourant son corps te hante. Telle une droguée en manque, tu fulmine à l'idée qu'une autre puisse avoir le droit de goûter à sa peau. Cette femme mérite la mort pour une telle chose … Décidément quand il est question du jeune homme ta raison s'efface au profit de tes émotions. Non mais franchement qu'est ce que cette femme à ne plus que toi ? Un accent anglais que tu déteste tant car beaucoup moins chantant que celui de ta Colombie natale ? Une chevelure blonde sûrement fausse vu les racines foncées que tu arrives à percevoir mais surtout un manque de charisme …. Les rues sont pleines de femmes dans son genre, du moins c'est ce que tu essaye de te convaincre. Même au niveau des formes tu es mieux pourvu comme le prouve ses seins bien trop rebondis pour être naturel, artificiel ou push up seul Malone le sait et cette idée te rend malade. Tu rigole malgré toi face à sa réflexion alors qu'il t'impose avec douleur la solitude qui est tienne depuis bien trop longtemps. Depuis combien de temps tes draps sont froids quand la soleil vient à se coucher ? Depuis combien de temps as-tu sentis deux cœurs battre à l'unisson alors que ton corps s'embrume de plaisir ? Attention tu es loin d'être une sainte au contraire même. Mais malgré toutes tes tentatives et tes besoins, aucun homme n'a su te satisfaire comme lui. Lui a qui ton corps a toujours été dévoué comme créé pour ne faire qu'un avec lui.

« C'est qui elle ? » La voix nasillarde de ta rivale te fait hausser un sourcil alors que tu porte toute ton attention sur elle, un air de dédain sur le visage. Tu sais très bien que ton attitude va forcement décupler sa colère mais tu t'en moque au contraire même. Tu as besoin d'évacuer la frustration qui est tienne depuis qu'il s'est posé à tes côtés. La lionne rugit au fond de toi prête à sortir les griffes pour remettre à sa place la poupée gonflable. Un sourire se dessine sur tes lèvres alors que tu vois Malone tenter sans succès de calmer sa compagne. Quel couple mal assorti … Cependant tu ne peux qu'apprécier la fougue de la blonde alors qu'elle s'approche de toi pour te toiser. Par réflexe tu te lève à ton tour pour réduire le rapport de force. « Idiote ! » Tu te surprend face au mot plutôt gentil qui sort de ta bouche même si tu imagine l'empreinte de ta main sur la joue de ta rivale. Car non, tu n'es pas le genre de femme a tirer les cheveux de l'autre en hurlant. Au contraire même, tu as grandit dans la violence et même si tu n'as rien dans ton entrejambe qui pend pour prouver ta virilité tu as appris à te battre, non par choix mais par dépit. La pauvre blonde n'a clairement aucune chance alors que sans même t'en apercevoir, tes poings se ferment dans l'attente d'un geste impardonnable de sa part. Bien trop vicieuse pour ça, tu attends le premier coup pour laisser libre court à ta violence.

Pourtant alors que la blonde semble enfin prête à en découdre, tu sens Malone te pousser légèrement en arrière pour s'interposer entre vous deux. Cachée derrière son dos tu l'entends prendre ta défense … Et la c'est le drame. La surprise écarquille tes yeux alors que tu sens ton cœur battre avec violence dans ta poitrine jusqu'à être douloureux. Tes oreilles se mettent à bourdonner alors qu'une vague de chaleur prend possession de ton être. Ton esprit te joue un mauvais tour, ce n'est pas possible … Pourquoi prend-t-il ta défense à croire que tu compte encore pour lui vu qu'il est prêt à faire barrage de son corps pour te protéger comme au bon vieux temps. Il n'a pas le droit d'agir de la sorte ! Non il n'a pas le droit de te torturer une fois de plus. « Je passe mon tour ! » Tu perds pied face au monde qui t'entoure alors que tu as l'impression de t'embourber dans des eaux noires profondes sans possibilité de survie. Tu peines à respirer face à la vulnérabilité qui est tienne. D'un geste rapide tu attrapes ton blouson tout en poussant Malone et sa blonde pour prendre la fuite. Car oui pour la première fois de ton existence, tu n'es pas capable de réfléchir calmement alors que tu es perdue comme jamais. Alors tu fuis comme un lâche alors que commence à ressentir des sentiments que tu t’étais promis de ne jamais ressentir à nouveau.

Dehors, le froid te frappe de plein fouet en faisant rougir ton nez à présent en adéquation avec tes joues écarlates. Quelques fumeurs t'entourent pourtant au lieu d'avancer vers ta demeure, tu reste la devant le bar tout en tentant de reprendre ton souffle. Tu es tellement pathétique d'espérer le voir sortir pour te courir après … « Et merde ! » Tu n'as pas le droit d'espérer de la sorte surtout venant d'un homme qui t'a abandonné par le passé pourtant c'est plus fort que toi, tu reste paralysée dans l'attente de le voir sortir. Pour lui dire quoi ? Qu'il est un idiot et que tu le déteste alors que ton comportement prouve le contraire.


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Dernière édition par M. Nieves Mendoza le Mar 31 Mai - 14:17, édité 1 fois
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A quoi bon? De toute façon, tu ne comprendras certainement jamais ce qu'est réellement la jalousie. Tu te contente de l'observer parfois, discrètement. Elle est aussi belle que dans tes souvenirs, presque trop belle pour un endroit pareil. Tu la découvres plus féminine et intrépide, au tempérament de feu quand tu étais pourtant le premier sur lequel elle pouvait pleurer une nuit entière. Te confier ses craintes et ses plus beaux rêves, ceux de quitter le misérable quartier dans lequel vous viviez tout deux à l'époque. Elle est confiante, Nieves, mais tu sens ses failles sans qu'elle ne soit obligée de te les dires. Tu as appris à la connaître et à l'aimer tel qu'elle était. Elle ne ressemble à aucune autre femme. La charmeuse dévergondée qui se laisserait aller pour une nuit dans les bras d'un parfait inconnu. Nieves est indépendante, elle a apprit à se débrouiller seule et à subvenir seule à ses besoins. Pourtant tu aimerais que ce soir, encore, elle s'accroche à ton bras, que ses deux iris se braquent sur les tiennes et qu'elle te souffle d'une voix précieuse qu'elle t'aimes encore, et qu'elle n'a jamais cessé de t'aimer jusqu'alors. L'alcool commence à s'immiscer dangereusement dans ton système nerveux. Tu disjonctes. Tes souvenirs colombiens refont surface en même temps que la présence de cet ange déchu du passé que tu as lâchement abandonné pour fuir. C'est ce que tu es, Malone. Un peureux qui n'a pas sût l'affronter et lui dire ta vérité. Celle que tu es le fils Soriano, issu d'un père aux sombres ambitions. Le meneur du quartier qui a causé la perte de son père à elle. Non. Tu es celui qui as causé la perte de cet homme, à partir du moment ou tu lui as tiré une balle entre les deux yeux. Ta main s'est mise à trembler, tu as, une fois de plus paniqué et, machinalement ou instinctivement, tu as pressé cette gâchette. Un son, une balle, et ce corps qui s'effondre. Ce corps livide qui signerait la fin de ton amour avec celle qui faisait ton monde et qui le rendait bien meilleur que ce qu'il était. Tu es parti Malone, en brisant cet amour et qui es-tu aujourd'hui pour le réclamer à nouveau? Personne. Il y a pourtant, une autre qui le réclame cet amour ou du moins, ton attention. Une blonde, simple connaissance ou flirt qui s'amuse, pleine de prétention, à jouer les jalouses. Tu n'as pas souvenirs de lui appartenir ou d'avoir un quelconque anneau autour du doigt qui pourrait vous lier, elle et toi, pourtant, c'est ce qu'elle semble vouloir dire à Nieves en la prenant de haut.

Une vague de chaleur t'envahis, une sensation de dégoût mêlée à une envie de vomir. Ce ne sont pas premiers shots qui te font cet effet, mais cette blonde qui s'en prend à celle que tu as porter dans ton cœur durant plusieurs mois avant que tout ne s'achève trop brutalement à ton goût. Sans un bruit tu te redresses, t'interposes entre elles. Hors de question que tu sais une de ses mains crasseuses trop manucurés à ton goût sur le visage ou le corps de ta précieuse Nevy. Tu es prêt à faire usage de la force pour l'en empêcher, quitte à te prendre plusieurs coups ou gifles de l'une de ses demoiselles. Tu t'attends au pire, en connaissant, la brune et son caractère de feu. Mais finalement, rien ne se produit. Un forfait. Ta brune disparaît aussi vite qu'elle n'est réapparut dans ta vie. Ta blonde se réjouit, elle, de sa pseudo victoire. Et toi, Malone, tu restes la, debout face à cette femme qui n'est certainement plus celle avec laquelle tu souhaites passer ta soirée désormais. Elle se rapproche, tente de poser le plus tendrement possible le dos de sa main droite contre ta joue que tu évites d'un simple recul du crâne. Elle n'a pas fait grand chose, et n'importe quel homme aurait été flatter d'avoir deux superbes femmes prêtes à en découdre pour lui, mais pas toi. Toi tu voulais qu'elle dégage, le plus loin possible de toi. Qu'elle retrouve ses amis, qu'elle flirte avec celui qu'elle désire, et finit sous les draps de parfaits inconnus si cela l'enchante. Toi tu as d'autres projets toi. Dont l'un d'eux est de rattraper ce mirage du passé pour comprendre. Juste la toucher ou lui effleurer la peau, un contact dont tu as cruellement besoin pour que la vie te rassure sur le fait qu'elle était bel et bien en vie et qu'elle s'en était, tout comme toi, sortie de ce quartier malfamé.

Alors, sans une parole de plus, laissant en plan ta poupée, tu files, presse le pas aussi vite que possible vers l'extérieur pour rattraper Nevy. Ton coeur tambourine à l'idée qu'elle soit déjà si loin, et ton âme se refuse l'idée que tu ne pourrais plus jamais la revoir. Tu as besoin de la revoir, tu ne comprends pas pourquoi, toi qui avait éprouvé le souhait de la fuir à peine arrivé en ses lieux, mais tes pas te pressent si vite vers elle , que tu peines à cogiter que tu es, au fond de toi, bien plus accro d'elle que tu ne le penses. «Attends Nevy.» Tu empoignes son poignet pour la retourner, histoire qu'elle te fasse face. Tu serres, faiblement, légèrement, pour la retenir et tu crains qu'en usant de la force elle te le ferais remarquer, comme tu craint qu'elle ne se débat et s'en va en courant. Tu ne sais plus comment l'interpeller, tu ne sais plus comment y faire avec cette fille la. Etrange. Le grand Malone qui, habituellement, sait y faire avec les filles, perd totalement ses moyens devant l'une d'elle. Il ne s'agit pas de n'importe laquelle de ses filles. Nieves est particulière et tu le sais autant que moi. «Fais pas attention à elle..» Tu commences. Elles ne viennent pas du même monde, l'une à trop souffert, l'autre à toujours eu cette petite cuillère en or au creux de la bouche. «Pars pas. C'est pas à toi de le faire.» Pars pas. Ne t'enfuis pas. Ne disparais pas. Reste la mais pitié ne poses pas de questions. C'est ce que tu aimerais mais tu sais bien que ça n'arrivera pas et qu'elle finirait par te la poser cette putain de question. Pourquoi es-tu parti? Pourquoi n'était-tu pas la quand elle en avait le plus besoin? Soir ou son père à perdu la vie? Jour ou elle l'a enterré et qu'elle avait besoin de tes bras pour s'y blottir et sécher toutes les larmes de son corps. Si tu n'avais pas été la, Nieves n'aurait pas souffert. Tu n'es qu'un fardeau Malone, pour tous ceux que tu croises sur cette terre. «Reste pas la. Tu vas prendre froid.» T'as l'envie maladroite de la serrer contre toi pour lui apporter la chaleur de tes bras, mais il y a toujours cette foutue peur du rejet, ce malaise qui t'en empêches. Tu es conscient ,plus que possessif, que cette fille dont le poignet est retenu par ta main ne t'appartiens plus et ne t'appartiens peut-être plus jamais. Tu lui aurais bien proposé ton manteau aussi, histoire de lui apporter un peu de chaleur, mais à nouveau, tu flaires la mauvaise idée et le rejet de Nieves à cette proposition. Alors, tu te contentes de la regarder, de te noyer dans ses yeux, de t'y perdre même, et d'avoir cette ferme intention qu'elle ne disparaît plus jamais loin de toi, du moins, pas tant que tu ne l'auras décidé.
 

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Mar 31 Mai - 15:06



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Malone & Nieves

Autours de toi c'est le chaos, tourbillon malaisant où tu n'arrives plus à distinguer le présent du passé. Images voilées, espoirs perdus d'une enfant ayant grandit trop vite. Pourtant tu aimerais  revenir dans ce passé où rien ne comptait sauf lui. La vie n'était pas facile alors qu'elle s'échappait du corps de tes amis sous les coups de balles perdues pourtant alors que demain n'était qu'une supposition, tu étais vivante comme jamais. Demain était une victoire, une journée passé dans ce monde à ses côtés. Tu étais prête à tout affronter pour ses yeux clairs et son sourire ravageur … Respirer est un supplice alors que de la fumée s'échappe de ta bouche au souffle court. La douleur imprègne ton âme et ton cœur alors que tu attends sous le regards appréciateurs des fumeurs. Tu regrette la robe noire qui couvre ton corps laissant à ses hommes le loisir de laisser leur regard glisser sur tes cuisses que tu serres par réflexe. Pourquoi ta routine vient elle d'éclater à cause d'un homme dont tu connais le prénom et le corps sous le bout des doigts. Tu sais que ta vie vient de prendre un tournant inattendu … Tu sais qu'à présent l'oublier est devenu impossible alors que tu sais qu'il vit à quelques mètres de toi. Tes barrières s’effritent alors que tu prends douloureusement conscience des choses. Telle une droguée en manque, tu viens de plonger dans ton addiction mortelle non sans plaisir.

Tu penses encore à lui à croire que ton esprit se tourne sans cesse dans sa direction à croire qu'il a peur d'oublier ses traits. Ses traits qui te hanteront durant tes futurs nuits. Comme dans le passé tu chanteras pour lui alors que tu te déteste d'agir de la sorte. Malgré la souffrance et cette envie de mort qui était tienne, tu ouvre encore les bras à ton bourreau. Pire ton bourreau devient ton tout alors que tu lui donne tout pouvoir sur toi. Décidément tu ne vaut pas mieux que la blonde du bar. La jalousie se mêle à ton dégoût alors que tu fais un pas en direction de la rue, lassée de te donner autant en spectacle.

Ton cœur manque un battement quand une main s'enroule autours de ton poignet pour te retenir de t'engouffrer dans la nuit noire qui n'attends que toi. Les sourcils froncés tu te retourne vers la personne et ta respiration cesse. Ton regard plonge dans celui de ton démon alors que la chaleur de sa main parcourt ton corps avec une délicieuse brûlure. Ta peau s'enflamme à son contact à croire qu'elle ne l'a jamais oublié. Il t'a rattrapé … La joie de la victoire s’immisce peu à peu en toi alors qu'une seconde partie de ton être te supplie de fuir loin de lui. Mais soyons réaliste, en cet instant tu es incapable de quitter le piège de ses iris bleus alors qu'il continue de te bercer de sa voix. Loin du bruit du bar, tu perçois à nouveau les accents colombiens qui t'ont tant de fois bercés par le passé. Pire quand il prononce ton surnom, tu sens la chair de poule couvrir tes bras. Électrochoc … « Ne m’appelle plus comme ça ! Tu as perdu ce droit. » Tes mots sont dures alors qu'en cet instant tu ne désire qu'une chose : t’engouffrer dans le creux de ses bras pour tout oublier. Mais le passé ne peut être oublié, pas lorsque celui-ci c'est fini dans les larmes et dans le silence. Tu en veux tellement à cet homme de t'avoir abandonné pourtant tu l'aime autant que tu le déteste … Tu te mords les lèvres alors qu'une seule et unique larme coule le long de ta joue alors que tu te noie une fois de plus. Que feras-tu explosive Nieves alors que ta raison et ton cœur se livrent une bataille sans fin dans ton esprit. Malone ouvre la bouche pour te donner un ordre aussi bienveillant soit-il cependant tu le prends très mal. Ta réaction ne se fait pas attendre, tu tire ton bras contre toi laissant le froid reprendre sa place sur ta chair.  « Il se fait tard, il est de toute façon temps pour moi de rentrer. Adieu Malone. » Tes derniers mots te coûtent énormément pourtant tu te détourne de lui pour prendre la direction de ton appartement.

Faible comme tu es tu ne peux t'empêcher de te retourner une dernière fois, un mince sourire sur les lèvres alors que tu essaye de camoufler au mieux le tourment de ton âme pour ne pas perdre la face devant lui. « Jeudi prochain je …. tu sais quoi laisse tomber ! » Jeudi prochain comme tous les jeudis tu seras dans ce bar pour te produire. Comme s'il ferait l'effort de venir te voir comme dans le passé. Le passé est le passé … Tu es une idiote. Pauvre petite chose broyée par le passé qui s'en va retrouver ses draps froids la tête pleine de rêve d'un passé qu'elle effleuré de ses ongles sans pour autant le saisir. Es-tu prête à l'écouter ? Es-tu prête à refaire confiance à cet homme qui t'a trahi ? La question ne se pose plus vu que tu deviens à présent une ombre dans la nuit en avançant la rue. Tu avais ta chance mais tu l'as laissé filé … Fuite salvatrice ?


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Sam 12 Nov - 16:28

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Fuir peut être lâche parfois, mais à certains moments de la vie, cela peut-être nécessaire pour apprendre à se reconstruire loin de tout. On ne fuit pas par hasard. Quelqu'un ou quelque chose, le mal ou le bien mais fuir pour ne plus devoir y faire face. Une facilité, une difficulté, dans ta tête et dans ton coeur, tout n'était plus aussi clair et simple. Elle, tu l'avais fuis parce que tu étais trop lâche pour affronter son regard, celui d'une pauvre jeune fille du quartier, esseulée, qui pleure sans cesse la perte du premier véritable homme de sa vie. Un père, le sien que tu as abbatu froidement d'une balle entre les deux yeux. Un événement qui, encore aujourd'hui, hante parfois tes nuits les plus agitées. Reprendre le contrôle de ta vie, tu l'as tenté à maintes reprises, fuir la Colombie et tout ce que tu as vécu la bas, les combines et les trafics en tout genre dans lesquels tu étais mêlé malgré toi, avec cette peur constante au bide qu'un jour tu te retrouves toi aussi les poignets liés et emmené jusqu'au centre pénitencier ou tu serais enfermé des années entières. Tu n'étais que la marionnette à cette époque et le maître marionettiste savait pertinemment comment tirer sur tes ficelles pour te faire commettre des actes que tu regretterais toute ta vie. Tu n'es pas un meurtrier dans le fond Malone, tu as toujours été dessinateur. Une passion destiné aux faibles d'après l'homme qui n'aurait pas hésité à tuer son fils. Les Soriano ne sont pas censés être des hommes de coeur et cette destinée tu l'avais fuis autant que tu le pouvais pourtant à chaque fois, il te rattrapais. Combien de claques et coups tu as pus te prendre quand tu désobéissais.. Combien de fois ses sbires t'ont rué de coups pour te faire comprendre qu'il fallait que tu obéisses "Au patron".? Tu as cessé de les compter quand la douleur avait finit par disparaître, et qu'une fois de plus tu racontais à ta grand-mère ou Nieves que tu étais simplement tombé ou que quelques grandes gueules du quartier te sont tombées dessus. Loin de l'enfance de rêve de certains, tu as appris à vivre dans ses rues malfamées, auprès de gens, d'amis qui sont devenus ta famille. Elle aussi elle en faisait partie et plus encore. Nieves était la lumière dans l'obscurité de Medellin. LA femme, celle que tu voulais préserver coûte que coûte, celle qui t'aurais soutenu dans tes choix, dans tes décisions comme tu en aurais fais de même la concernant. Talentueux, jeunes, fougueux, un rêve de pouvoir sentir ses doigts se faufiler entre les tiens, un délice de sentir sa bouche sur la tienne, son corps blotti au tien. Nieves, Nevy, différentes de toutes les autres, précieuse à ton coeur. La seule et unique. Celle qui te fuyait comme la peste, celle que cette peste avait fait fuir et celle que tu n'avais pas hésité à rattraper.

Dans le froid de la nuit,  sa voix percute ton coeur dans un choc qui te ferais presque grimacer. L'entendre et tenter d'être compréhensif alors qu'au fond tu ne désires qu'une chose; la retenir contre toi, pour toi, à toi. Tu le sais, tu as perdu tout ses droits la dès l'instant ou tu as pris la décision de l'abandonner. Tu es parti lâchement, elle ne l'a pas supporté et aujourd'hui, ses mots semblent plus durs à encaisser que les claques que tu as pus te prendre quelques années plus tôt. Tu acceptes difficilement qu'un autre pourrait prendre ta place dans le coeur de Nieves, et qu'il devient l'heureux élu qui aurait droit à ses faveurs et son amour. Cette idée est insupportable même. Tu la retiens, tu tentes , quelques secondes de plus que tu aurais aimé transformer en heures, mais la lionne est coriace et tu n'as pas le temps de serrer ta prise sur elle qu'elle t'échappe à nouveau. Insensible,complémentaire à cette nuit froide. Son tempérament électrise ton cerveau, malmène tes neurones, à t'en rendre fou. Fou de continuer de courir après elle quand tout ce qu'elle désire ce soir c'est te fuir. «Attends..» Tu fermes les yeux une micro seconde, la suffisante pour que le parfum de ta Nevy s'évapore loin de toi, comme la silhouette fluette de la femme qui te plais tant. Elle fuit. Encore, et cela a le don de titiller tes nerfs déjà mit à rudes épreuves par la pimbêche du bar avec laquelle tu étais arrivé plus tôt. Les femmes ont le don d'exaspérer les hommes, et de les rendre totalement fou. Ce n'est pas nouveau. Tu as cette foutue impression que Nieves en joue. Elle se joue de toi et de tes émotions, de tes désirs et envie à se retourner pour te glisser quelques mots que tu interprètes comme une ouverture à un futur rendez-vous. «Non. Je ne laisse pas tomber.» A nouveau tu la rattrapes avant qu'elle ne disparaisse totalement de ton horizon. Une silhouette parmi tant d'autres flanant le long des rues.

Non. Tu ne joueras plus au jeu du chat et de la souris parce que la lâcheté et la fuite ne fait désormais plus parti de ton vocabulaire et que tu es prêt à affronter toute la colère et la haine qu'elle peut ressentir à ton égard, entendre de sa bouche à quel point elle t'en veut d'être parti du jour au lendemain sans lui avoir donné aucun signe de vie. Non. Tu ne veux plus la voir fuir de cette façon, tu ne veux plus la sentir loin de toi, en proie à d'autres hommes. Alors, tu la rattrapes, une énième fois. Ta main glisse dans la sienne et dans un mouvement presque trop brusque tu la retourne pour qu'à nouveau vos yeux se croisent, pour qu'à nouveau tu ne perd rien de ce temps précieux ou tu as la chance merveilleuse et unique de pouvoir détailler son visage, ses traits, ses lèvres, ses yeux. Les yeux sont bien souvent le reflet de l'âme et tu te doutes qu'en croisant les tiens, tu y verrais de la tristesse et de la colère en Nieves, celle que tu mérites et tu le sais mieux que personne. «Jeudi prochain quoi? Dis moi.. Parle moi, mais s'il te plais, arrête de fuir.» Tu ne le supporterais plus, ta patience déjà limite en temps normal ne le supporterait pas. Doucement, ta deuxième main se saisit de la sienne comme à l'époque ou vous aviez l'habitude de vous retrouver. Quelque part, nulle part, la bas ou ici, tu t'en foutais de l'endroit tant qu'elle était la, tant que tu pouvais la blottir contre toi, apprécier son contact, ses doigts sur ta peau ou sa bouche accrochée à la tienne des heures entières. «Ne fuis plus Nevy et parle moi..» Confie toi, parle moi, détruit moi, tape moi,défoule toi mais ne fuis plus. Tes iris plantées dans les siennes, tu t'attendais à un déferlement de haine à ton égard. Une bombe à retardement qui te péterais au visage. Tu l'avais merité, cherché depuis toutes ses années de silence radio quand cette femme s'était montrée aussi addict à toi qu'elle pouvait l'être à certaines drogues qui tournaient dans le quartier.  A prendre par des pincettes ou paraître plus direct, lui dire clairement tes intentions, celles de la récupérer quelque part même si ce n'est plus légitime à ce stade la de vos vies. La voir partir, te tourner le dos était un véritable crève coeur et une partie de toi, profonde mais présente n'était pas prête à la laisser filer sans qu'elle n'ait eu le temps de vider l'intérieur de son coeur, évacuer la noirceur, te la balancer en plein visage.
 

( Pando )
Anonymous
Invité



Live without me



Malone & Nieves

Malgré ta veste le froid commence à lécher ta peau alors que de la buée s'échappe de tes lèvres entrouvertes. Ta bouche devenue sèche commence à être douloureuse à chaque fois que tu essaye d'avaler ta salive malgré ta gorge serrée. Toi qui a tant de fois fuis l'obscurité voilà que tu essayes par tout les moyens de t'engouffrer dans ses bras. Bras qui ont tant de fois malmenés ton âme seule et esseulée prisonnière de ta peine. Tu n'es plus la même … Changée à jamais par la force des choses. Ton caractère s'est affirmé et tu es devenue la maîtresse de maison à l'image de ta mère qui est devenue une ombre parmi les autres. Tu t'étais promis de ne jamais devenir comme elle. Car oui petite princesse Nieves tu rêvais d'une vie différente à parcourir les villes tout en réchauffant les cœurs avec ta voix main dans la main avec ta moitié. Qu'importe les problèmes du quotidien, de comment payer les facture du moment qu'il était là pour te sourire. Pourtant en un clignement de cil le rêve est devenu cauchemar. Dure réalité que tu as fuis lorsque tu as pris la décision de quitter ta Colombie pourtant si chère à ton cœur. Un départ salvateur … du moins tu le pensais jusqu'à ce soir. Tu manque d'air alors qu'avant il était ton air … douce ironie. Enfin tu respire alors que tu arrives à faire les premiers pas loin de lui. Ton cœur saigne à l'idée de cette distance qui vous sépare pourtant tu le dois pour ne pas perdre la tête.

Sa voix suave te poignarde alors que ton cœur tressaute. Il n'abandonnera pas cette fois … mais qu'en est il de toi indépendante Nieves. Toi qui t'es battue pour faire face à la vie sans ne rien devoir à quiconque. Accepteras tu une nouvelle fois de prendre le risque de voir ton univers s'effondrer à cause de sa nouvelle absence. Et si cet homme après tout ce temps tient encore ta vie entre ses doigts … Tu te dégoutte d’être aussi faible alors qu'il doit jubiler. Mais non cette fois ci qu'importe ses belles paroles tu ne craqueras pas. Sa main glisse dans la tienne alors qu'il te retourne de force pour te faire face. Surprise par la force mis dans son geste désespéré tu perd doucement l'équilibre avant de prendre appui de ta main libre sur son torse. Sous tes doigts tu sens la fermeté de son buste alors que son odeur devient tienne. La lionne en toi rugit pour le faire devenir tient à nouveau. Ton regard devient prisonnier du sien océan de souffrance similaire au tien. Il te supplie de ne plus fuir et de lui parler … Un sourire ironique se dessine sur tes lèvres alors qu'une larme glisse le long de ta joue. Ta colère éclate face à sa souffrance qu'il ne prend même pas la peine de cacher. Mais non dans cette histoire tu es la victime et lui le bourreau.

De rage la main posée sur son torse se serre et tu te retrouve à frapper son torse dans un geste désespéré. « Te dire quoi Malone ! Que tu m'as lâchement abandonné sans un mot. » Les larmes se déversent alors sur tes joues malgré tes efforts pour les retenir. Pour la première fois depuis des années tu laisse tes émotions éclater. « Ça ne t'a pas suffit de me détruite une première fois ... » Pourtant au lieu de le repousser tu reste prisonnière de ses bras. Malgré la douleur et la colère qui se mêlent dans ton être, tu te sens vivante comme jamais. Pire tu te sens à ta place alors que tu vois ton existence s'échapper de ton contrôle. Tu as aimé cet homme à en mourir et malgré la haine que tu ressens à son égard tu l'aime toujours. Entre la haine et l'amour il n'y a qu'un pas. Terrible réalité qui te coupe la respiration et te force à mettre fin à cette étreinte mortellement délicieuse. Tu te met sur la pointe des pieds pour mettre ton regard à la même hauteur que le sien. Son souffle dévore tes lèvres avec une tentation douloureuse. Tu les effleure avant de te pencher dans le creux de son cou pour atteindre son oreille. Tu ferme les yeux pour mémoriser son odeur qui t'as tant manqué alors que ta main libre se glisse dans sa poche pour y glisser l'une de tes cartes. Cartes que tu laisses dans les bar lorsque tu démarche des salles … « Tu auras ma mort sur la conscience ! » Dans un geste vif tu le repousse pour prendre définitivement la fuite en accélérant le pas. Le ventre noué tu viens une fois de plus de donner les clés à Malone. A lui de saisir sa chance … Comme une adolescente tu vas attendre pendue à ton téléphone un message ou un appel de sa part …

En direction de ton appartement, le flot de larme ne cesse de couler. Tu avais l'opportunité d'avoir des réponse mais ton impulsivité à pris le dessus. Submergée par ton passé et tes émotions tu es redevenue la Nieves du passé. Tu te dégoûte … Si faible pauvre petite Nieves.


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