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Soledad Z.Ortiz
Soledad Z.Ortiz
Je viens tout juste d'avoir : 24 Mon quartier, c'est : Gracia y Poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Fleuriste au LadyFlor.
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Marie Sophie Ward
ft. Zhenya Katava
Prénom(s) : Marie Sophie En vérité, cette succession de prénoms t'insupportes, et ce d'avantage lorsqu'ils sont froidement crachés par une matriarche un peu trop porté sur l'éducation parfaite de sa tribu familiale.Nom : Ward Famille méconnue à Barcelone, respectée sur les terres londoniennes ou tu y es née et a grandit.surnom : Sof par les plus familiers. Des petites camarades d'école que tu as eu le temps de fréquenter. Sophie sans le Marie devant, parce que tu es Sophie, différente, fille pleine de vie, passionnée, amoureuse de la vie. Et récemment, tu entends Sophia dans les rues barcelonaises, c'est ce qu'ils utilisent pour t'appeler. Tu es Sophia par ici. âge : 27 radieux printemps. 27 sourires durant lesquels tu ne te lasses pas de voir filer la fumée noire rapidement dispersée dans l'air des bougies sur lesquelles tu as soufflé. Tu espère encore pouvoir la voir cette année, puis l'année prochaine et encore l'année d'après..date et lieux de naissance : Radieux 8 Mai 1994, période ou les fleurs ont déjà eu le temps d'éclore, ou leur odeur embaume chacune des pièces du manoir familial. Un manoir situé à Londres, en Angleterre.  Nationalité :Anglaise Tu en es plus ou moins fière. Groupe : Flamenco Métier (indiquer vos motivations) ou études (indiquer la raison de ce choix et l'année) : Astrophysicienne dévouée, les étoiles, le cosmos, la galaxie toute entière n'est plus un secret pour toi. Ta curiosité bien souvent maladive te pousses aux nuits d'insomnie dans lesquelles tu les passes à observer le ciel. Et parfois, quand les poches sous tes yeux ne sont pas trop prononcées ou noirâtres, tu passes au Piano bar. Tu t'assois face à l'instrument, les doigts sur les touches, les yeux fermés, la mélodie qui coule dans les veines, les premières notes retentissent et la réalité de la vie, que dis-je, la brutalité de la vie t'es déjà si lointaine, pour toi, jolie Sophie, jolie pianiste.
Une Rêveuse créative.
Une humble courageuse.
Une distraite, un poil trop curieuse.
Une ambitieuse talentueuse.
Une naïve horriblement bornée.
Une imprudente casse-cou.
Une mystérieuse maladroite.
Mon histoire

Petite Sophie, petite étoile. Les circonstances de ta naissance nous sont-elles nécessaires pour apprendre à te connaître? Après tout, tu es comme la plupart du monde. Un être vivant qui finira poussière. Tu es née, épée de Damoclès au dessus de la tête en faisant malgré tout la fierté d'une famille déjà composée d'un premier enfant. Un frère. Petit imbécile avec lequel tu passes ton temps à te chamailler. Tu t'entêtes à le détester à force de représailles et que les engueulades te tombes toujours dessus, bien qu'au plus profond de toi, ton amour pour lui est inébranlable. Tu cries ton désir d'unité. Fille unique tu aurais souhaité mais triste cela aurait été. La famille finira, malgré toi, par s'agrandir encore et encore. Des enfants terribles. Tu n'es plus cadette mais aînée de deux jumeaux dizygotes. Deux pestes brunes que tu t'entêtes à réprimander à la moindre bêtise de peur, qu'une fois de plus, les réprimandes te tombes dessus. Ca ne manque pas. Le vilain petit canard Ward, c'est toi.

L'éducation stricte que tu reçois t'aide plus qu'elle ne te décourages. Tu apprends les bonnes manières, la politesse et les formules qui les accompagnes. L'aisance de ta famille te fais fréquenter les plus prestigieux établissements scolaires et même si, contrairement aux autres membres de la tribu, l'argent ne fait pas ton bonheur, tu apprécies tes premiers cours de piano et de ballet gracieusement offerts par tes géniteurs, ainsi. Bien plus qu'une passion, la moindre mélodie jouée est un réel échappatoire à tes problèmes. Jolie Sophie ne manque de rien mais peine à se faire une place dans la société. La fierté tu l'offres pourtant par des résultats scolaires au delà de la simple brillance, et un avenir prometteur t'es par avance dessiné sans même que tu en ais fais le croquis par toi même.

Un soir, alors que l'extinction des feux avait sonnée depuis plus d'une heure, tu as surpris une dispute entre tes deux parents. La sévérité de ta génitrice, la quiétude et sérénité de ton père n'ont jamais sût trouver de chemin d'entente. Ta curiosité maladive t'as incitée à pousser la porte de ta chambre, les cris se sont fait entendre plus fort, suivi des larmes de celle que tu as toujours appelé "Mom" depuis toute petite. Non. L'argent ne fait pas le bonheur, tu en étais convaincue désormais. Leurs cris incessants t'ont brisés les tympans. Ils n'en étaient pas à leur première dispute, mais plus le temps filait et plus elles était devenues nombreuses, régulières. Alors, ce soir la, et à défaut d'appeler ton professeur de piano à presque minuit, heure ou Cendrillon est interdite de sorties, tu t'es contenté de regarder le ciel à travers ta fenêtre en prenant soin de bien refermer la porte derrière toi. Les jambes repliées, les bras autour, les yeux vers le ciel, comme ci il pouvait t'aider à supporter cette situation. T'as finis par comprendre, bien plus tard, et par l'odeur nauséabonde collée sur la peau de ta mère, qu'un drame bien plus terrible que de simples querelles était en train de se tramer sous ton toit. Une addiction. La sienne. Un ras le bol de tout, une situation insupportable, un mari trop absent, des enfants ingérables à ses yeux, et une bouteille qui peut aider à tout oublier. Une, puis une deuxième avant les premiers cris, les nouvelles larmes. Etre snob à un coût, et il faut bien plus perdre que gagner pour le devenir. Une dignité bafouée, une addiction camouflée par des semblants de sourires. Ta mère étais alcoolique et t'avais pas besoin qu'elle te le dises pour le savoir.

T'as cherché un refuge pour fuir tes problèmes, autre que la musique. Les livres, la vie au delà du monde, la vie loin de la terre, quelque part la haut, tout la haut ou tout est tellement plus beau. Tu y as découvert tout un système, une galaxie toute entière et des étoiles qui portent des noms. Ta fascination pour l'astronomie t'as aidé à rendre muets les cris de tes parents à chaque soirs ou ils se disputaient et quand ton nez ne se trouvait pas sur tes bouquins c'était sous les draps de tes cadets que tu te trouvais pour sécher leurs pleurs, attendrir leurs âmes, chasser leurs cauchemars quand tes parents, eux, étaient bien trop occupés à se détruire qu'à s'occuper de leur progéniture.

Et il a suffit d'un soir ou la passion ne suffisait plus, ou, prise d'un ras le bol toi aussi et déjà majeur, tu es apparu auprès d'eux pour tenter d'apaiser les tensions. Elle était ivre, il était sobre. Il t'as écouté, elle t'as giflée.Petite insolente. Elle crache, mais toi, tu ne te relèves pas. Yeux fermés, tu ne les ouvriras que de longues minutes plus tard. Bien plus tard. La lumière d'une espèce de lampe torche te brûles la rétine, étire tes traits de visage en une grimace. Tu n'es plus chez toi et pourtant, tes deux parents se tiennent, inquiets, du moins pour l'un des deux, à tes côtés. Le silence est accablant dans la pièce, une certaine tension est palpable et l'incompréhension du médecin est inquiétante. Une simple gifle n'aurait pas pût te faire défaillir. Les questions fusent alors. Questions bêtes auxquelles tu y réponds. Un problème d'alimentation? Une anémie? Des problèmes de vues? Pas à ta connaissance. Tu soulignes quand même une légère vision trouble ses dernières semaines, d'un livre que tu pouvais lire à bonne distance, qui finit presque par toucher le bout de ton nez tellement les lettres paraissaient minuscules. Une vision floue. Un problème de vue, au pire tu n'auras qu'à porter une paire de lunettes pour arranger le tir. Faux. Tu n'es pas médecin, c'est la physique qui t'intéresses, et tu ignores tout des nombreux examens que ce même médecin te réserves.

Et ils seront nombreux. Mauvais. Tous. Une bonne raison d'arrêter l'alcool pour maman, et, à défaut de te jeter les nombreux méfaits de la maison, c'est elle cette fois qui sentira la culpabilité de t'avoir collée cette gifle alors que sa raison succombait à la bouteille. Il aura fallu plusieurs mois pour que le verdict tombe enfin. Un glaucome. Une maladie de l'œil qui provoque des lésions au nerf optique et qui, sur le long terme, provoque la cécité du malade. Incurable, et ce même en ayant recourt à une chirurgie réparatrice. Le coup de massue qui assomme et fait mal. La froideur du médecin te tord le cœur. Tu n'es pas la première à qui il annonce ça, et tu ne seras certainement pas la dernière. Ses hommes la sont sans cesse confronter au pire mais pas toi. L'idée de perdre totalement la vue t'effrayes plus qu'elle ne t'attriste. Tu as besoin de tes deux yeux pour chercher la beauté du monde au delà de tout ce que tu as vu jusqu'à présent. Tu as besoin de tes deux yeux pour contempler le ciel et les étoiles qui scintillent tout les soirs dans ton regard. Tu as besoin de ça. Les nouvelles continuent de tomber au fil des semaines et des années, la dégénérescence s'accélère, tu peine à garder une vision correcte, un voile commence petit à petit à se déposer sur tes yeux pour faire disparaître totalement ta vision. La peur aussi, s'intensifie malgré les collyres prescrits pour tenter de te "sauver".

Tes étoiles perdent peu à peu de leur brillance, et tu crains que le jour de leur dire définitivement adieu est plus proche que tu ne le penses. Ton cœur se meurt en même temps que ce sens, jusqu'alors indispensable à tes jours, la vue. Une déchirure, une souffrance profonde, l'air te manques. Tu inspires, expires lourdement, rapidement. Tu as mal, terriblement mal et personne n'est réellement habilité à sécher tes pleurs. Jusqu'à présent, tu as toujours cru que rien n'était impossible tant qu'un idiot se battait pour rendre les choses possibles, aujourd'hui tu doutes. Un dossier médical en main, muette en plus d'être bientôt aveugle, tu écoutes sagement le spécialiste face à toi. Celui qui t'accompagnes et qui, en te voyant peinée finit tout de même par poser une main sur ton épaule en guise de soutien. Il te parle d'un confrère espagnol, le meilleur dans son domaine. Celui qui, à défaut de te bourrer les yeux avec milles collyres saura peut-être t'aider d'avantage en te proposant des traitements bien plus simples, ou pire, chirurgicaux.

Stade 3. T'es partie. Tu t'es cassée un beau matin printanier londonien. L'un des rares ou la pluie ne s'est pas invitée. Tu t'es pris quelques murs au passage, t'as juré, beaucoup juré sur ses "meubles" qui n'ont rien à foutre la. T'as offert quelques bises et chaleureuses étreintes à eux, frères et sœur,  et beaucoup moins à eux, tes parents. Tu veux te montrer forte, indestructible, imbattable mais t'as la trouille qui te tord l'estomac. Ta maladie à prit de l'avance, décidément pas prête à te foutre la paix. Les yeux rivés sur l'horizon, tu t'es envolé pour l'Espagne, pour Barcelone. Ce voyage à était longuement préparé. Un peu plus d'un an dans lequel tu te battais pour le oui ou le non, voir même parfois pour le "peut-être". Dans ta tête, un gros bordel. Dans ton cœur, une déchirure. Celle de quitter les tiens, de partir sur des terres inconnues, un endroit dont tu ne connais ni la culture, ni même la langue. Au fond de toi, il y avait toujours cette âme battante en constante liaison avec ton cœur qui soufflait à ta cervelle de foncer. Advienne que pourra. Tu t'es procuré un bouquin sur l'Espagne, t'as téléchargé la dernière application à la mode pour apprendre l'espagnol. Ton accent fait pitié mais c'est qu'un détail. Une vraie touriste. Une touriste aveugle, qui part à l'aveugle.

Et la, il était déjà trop tard pour revenir en arrière. Tes lourds bagages se sont posés à Barcelone, sur le parquet d'un sympathique appartement dans l'un des plus prestigieux quartier du pays. Appartement financé avec tes quelques économies, tu t'es remise à douter. Une première fois quand tu t'es retrouvée face à la foule, la vision périphérique déglinguée, le centre comme seul guide, une bousculade de gens qui s'agitent et qui te font t'excuser en un anglais incompréhensible  à leurs yeux. Puis une deuxième fois quand le gars du restaurant en bas de chez toi t'as prise pour une folle à tenter d'articuler deux trois mots d'espagnol. Ta seule réjouissance était de savoir que ce médecin que l'ont t'avais conseillé à Londres savait causer l'Anglais. Lui au moins avait le mérite d'être souriant, bienveillant, bien qu'un léger poil dramatique. Le stade 3. Vision périphérique atteinte, centre encore visible. Résultat: Rien ne pouvais te sauver. Tu t'es mangé ce diagnostique sans broncher, bien qu'intérieurement tu rugissais. Tout ce trajet, tous ses efforts à tenter de passer pour une espagnole alors qu'en réalité tu n'étais que la touriste anglaise de base sur qui, à ton passage, tout le monde riait, vains? Tu souffles. Il comprend ta déception, et dans un dernier élan d'espoir te proposes une solution. L'ultime solution avec son lot de surprises, comme la cataracte dans le pire des cas. Quitte ou double. A pendre ou à laisser, dans tout les cas, il te seras impossible de récupérer totalement ta vision d'enfant. Dans tout les cas, tu resterais malvoyante, potentiellement aveugle et nécessiteuse. Dans le meilleur des cas, cette chirurgie retarderait la cécité pour te permettre de belles années de vie voir même stopperait l'avancée du glaucome. Les nerfs optiques sont atteints, franchement atteints, et tu n'as rien à perdre. Alors, et sans un mot, t'as signé ce foutu consentement, t'as signé toutes les clauses possibles et imaginables et t'as accepté de te présenter au bloc. Dernier espoir. Dernière chance. Tes membres entiers se sont mit à trembler, t'avais pas froid ce jour la Sophie, t'étais tétanisée en réalité.

L'opération a était un succès. Tu en diras moins sur les hématomes ou espèces de cocards que tu te tapes sous les yeux et qui donne l'impression que quelqu'un s'amuse à passer ses nerfs sur toi. Il y aussi cette coque blanche qui protège tes iris fragiles de toute source de lumières. Tu es aveugle quand cette coque te masque la vue. Ton cœur bat la chamade et la commence la survie. Tu te fies aux voix autour de toi. La première qui te viens, celle de ton médecin. Lui aussi pose sa main sur ton épaule, tu fais un bond sur place. Celle la, tu ne l'avais pas vue venir, ni même sentie. Le protocole médical est expliqué, la convalescence dictée et la conclusion est qu'il faudra plusieurs semaines pour constater si la chirurgie a était concluante ou non au final. En attendant, tu es autorisée à rentrer chez toi, avec quelques médicaments dans un sac, un passage infirmier régulier,  des consultations chez un orthoptiste, un ergothérapeute voir un instructeur de locomotion. Nécessiteuse disions nous. Ses consultations sont obligatoires et recommandées et tu sais bien que tu en as besoin pour apprendre à t'habituer avec ta nouvelle condition de malvoyante. Tu as la chance d'avoir un centre quasi parfait et de pouvoir, à l'horizon, voir ceux qui auront la chance de croiser ta route avant qu'ils ne disparaissent de ton champ de vision périphérique comme des rêves qui n'ont en réalité, jamais existés. Ils passent et disparaissent et tu n'as pas le temps de leur accorder si ce n'est même un simple "bonjour". Tu ne veux pas fraterniser avec eux, pas par manque de temps, mais de peur qu'un jour, tu ne sois définitivement plus en mesure de pouvoir voir leurs visages qui ont pût te ravir autrefois.
Sophie - Ô toi qui a capturé une étoile filante. Fafc587cfa56dee0af7302fb40d19406d9c47489
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Pseudo : Bulma. Âge : 30 ans Ton arrivée ici : J'en prend soin depuis sa naissance. coeur2  ton avis : Nécessaire? coeur2  DC : Tu as de quoi noter? coffeee  inventé/scénario/PV : Inventé. crédit : Bazzart et ses fées talentueuses/Tumblr.
par Moses. sur Bazzart


Dernière édition par M.Sophie Ward le Sam 9 Avr - 16:21, édité 4 fois

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Yassine M. Cherraoui
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Ce qui est beau avec une étoile, c'est qu'on arrive plus à détacher ses yeux d'elle et qu'on veut la regarder éternellement comme pour capter le moindre de ses mouvements et de ses respirations où elle brillerait un peu plus fort heart3
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Olalala cette histoire sniif down
Rebienvenue parmi nous ma belle friends
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@Yassine M. Cherraoui , c'est tellement beau ce que tu dis toi. heart3
@Alba C. Cruz merci hug4

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