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( es que la familia es todo en la vida.. )
Iker! No juegues fútbol en el restaurante! La porte est à peine poussée qu'une voix se fait entendre. Des pas précipités quittent la salle principale pour regagner l'entrée du restaurant. Iker Abad. 14 ans, un ballon de football callé sous le bras droit est le premier qui l'accueille. Il est le cadet de la famille, le "petit dernier" et certainement le plus turbulent des enfants Abad. Il a longtemps prit le restaurant familial comme un stade de foot, brisant parfois de la vaisselle nécessaire à l'accueil de la clientèle. Comme à ses habitudes, il offre une tape au creux de la main de son ainée de plus de dix ans, un sourire sur les lèvres. Sa présence l'enchante. « Tu devrais songer à l'écouter un peu plus ou un jour c'est toi qui sera au menu de ce restaurant.» Son regard se lève par dessus les épaules du jeune garçon, il y a de l'agitation en cuisine à son humble avis. Comme à ses habitudes, la mère de famille semble angoissée à l'idée que ses clients de ce soir n'apprécient pas sa cuisine. Elle s'active, se précipite, mélange diverses épices, se concentre, ou du moins tente de se concentrer, file les ordres au chef de famille et ne prête à peine attention à la présence de sa fille tout juste arrivée au restaurant. «Laisse moi deviner, c'est comme ça depuis ce matin? Va jouer dehors, je m'en occupe.» L'enfant s'exécute, laissant l'espace nécessaire à la brunette pour regagner la cuisine ou elle retrouve cette agitation sentie au timbre de voix de sa mère adoptive. Cette dernière lève les yeux de temps à autre, salut rapidement sa fille d'une bise sur la joue et lui ordonne aussitôt d'aller frotter les verres encore humides revenant tout juste de la plonge. Pas le temps de discuter, Alma sait pertinemment ce qu'elle a à faire, ce n'est pas la première fois, ni la dernière. C'est d'ailleurs bien la raison de sa présence en ses lieux.

Le restaurant familial ne ressemble absolument pas à celui dans lequel elle est employé comme Mixologue. Beaucoup plus petit, plus typique, chaleureux, il n'en demeure pas moins irréprochable. Tout doit être minutieusement préparé pour recevoir les futurs clients. Ouvert depuis des années maintenant, les Abad ont toujours offert à leurs invités une prestation impeccable, avec des tarifs plus que abordables. Les plats préparés sont typiquement espagnols, de quoi faire saliver les touristes. Certaines recettes, des secrets de grand-mère inscrit sur un espèce de vieux livre, sont devenues les favorites des clients les plus fidèles. Le côté "Chaleureux, familial" plaît à une clientèle qui ne cherche pas forcément le luxe mais de petits restaurants typiques gérés avec le cœur. La mère Abad peut compter sur son époux et ses enfants pour l'aider dans la gestion du restaurant, ses derniers n'hésitent pas à mettre, eux aussi, la main à la pâte quand cela est nécessaire, comme cette après-midi. Tablier enfilé autour de la taille, Alma troque son métier de mixologue contre celui de serveuse, elle dépose plusieurs verres sur un plateau et se dirige jusqu'au bar pour frotter à l'aide d'un torchon propre et sec sa vaisselle. Cette dernière sera rangée soigneusement après que le barman ait jugé qu'elle brille de mille feux et qu'aucune tâches ne s'y trouves dessus.

«Sourit un peu plus, tu vas faire fuir les clients. Et vu son état.. Tu seras le prochain après Iker.» Souffle gaiement la brunette à son aîné une fois à sa hauteur au bar. Diego a l'habitude de se trouver par ici et comme à ses habitudes, elle n'attends pas une seconde de plus pour lui lancer quelques taquineries au visage. Il est le grand frère, l'aîné de la fratrie, et comme le reste de la famille, il considère cette dernière comme la chose qu'il a de plus précieux sur cette terre. «Comment tu te sens?» Une main sur la hanche, elle recherche le premier contact visuel pour déceler les émotions du brun. Elle n'a jamais osé demander à Diego ce que sa présence à elle avait changé dans sa vie. Elle n'est pas réellement sa sœur de sang, mais au vu de la manière dont elle a était accepter auprès des autres, Alma n'a jamais douté de l'amour de ce garçon qui, malgré lui, dû endosser le rôle de grand frère. Diego est protecteur avec elle, peut-être un peu trop. C'est certainement la raison qui l'a poussée à ne pas lui parler de sa précédente relation amoureuse toxique. Il n'a jamais rien su et il ne saura jamais rien. Sa mère a promit de garder le secret, de peur que son fils commette l'impensable, l'irréparable et qu'il se retrouve avec de gros soucis sur le dos. Elle aurait aimé pourtant Alma se confier à lui, pleurer dans ses bras après avoir servi de défouloir à son ex petit ami, mais elle s'était tût, jusqu'au bout, jusqu'à sa condamnation, allant jusqu'à camoufler ses hématomes pour ne pas éveiller les soupçons.

«Tu penses pas qu'il serait temps qu'ils songent à engager d'autres serveurs?» Elle jette un œil en direction de la cuisine. Ayant ses enfants sous le coude, la mère de famille n'a jamais véritablement songée à engager des serveurs au sein de son restaurant, considérant ce dernier comme l'héritage de sa famille et dont les seuls membres habilités à servir la clientèle reste sa famille et ses enfants. «J'aurais aimé qu'ont sortent avec Iker ce soir. Tu sais, lui, toi et moi. On auraient été manger des burgers avec plein de sauce dégoulinante de partout! » Son sourire s'agrandit et finit par s'effriter un peu, sous cette image qui lui paraît impossible au final. Un sourire enjoué devenant plus triste. «Ca fait longtemps qu'ont ne s'est pas retrouvés tout les trois..» qu'elle souffle dernièrement en commençant finalement par s'activer à nettoyer ses verres à l'aide de son torchon propre. Malgré sa vie active, Alma a toujours trouvé une place pour son cadet dans ses week-end, privilégiant les sorties en plein air ou il pourrait vivre de sa passion dévorante. Le petit aime particulièrement le football, comme ses petits camarades d'école et la plupart des adolescents à Barcelone. Quand ce n'est pas flâner le long des rues à Barcelone ou dans les parcs, c'est souvent au cinéma, chez le marchand de glace ou dans des fast-food que le frère et la sœur se retrouvent pour partager un moment. Mais.. si Alma aime particulièrement leur rendez-vous du week-end, elle a toujours espoir qu'un jour Diego se joint à eux. Plus âgé qu'elle, elle n'a jamais voulu se mêler de sa vie, de son quotidien, de peur d'être trop invasive et que Diego finit par la repousser. Après tout, elle n'est pas sœur biologique, contrairement à Iker, alors si il a bien voulu l'accepter quand elle était enfant, il pourrait très bien la renier une fois adulte. De peur de briser cet équilibre familial, elle a apprit à vivre avec l'emploi du temps de son frère, et son propre emploi du temps, n'ose pas trop s'immiscer dans sa vie personnelle comme professionnelle, la sachant compliquée, même si parfois, son cœur réclame la présence de ce grand frère qu'elle aimerait à ses côtés pour la voir grandir, évoluer, mûrir un peu plus au fil des jours..    

( Pando )
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    Maintenant rien ne serait plus comme avant, sa vie avait changé, qu’on le veuille ou non. Diego Abad n’avait jamais été du genre premier de la classe mais il avait été jusqu’au grado pour avoir un métier différent de celui de ses parents. Non pas qu’il n’aimait pas les métiers de bouche, il trouvait au contraire que ses parents avait beaucoup de courage d’avoir fait un tel métier. Les murs du restaurant, toute la famille les connaissait par cœur car les Abad passait le plus clair de leur temps ici, rare était les repos, rare était les vacances. Diego Abad avait vu ses parents tout donner pour ce restaurant et il c’était dit qu’il ne ferait pas le même métier : être débout toute la journée, servir des clients plus ou moins aimables…Non, ce n’était pas son rêve. Diego avait toujours aimer les livres de son côté, il c’était tout naturellement tourné vers le métier de bibliothécaire. Une véritable passion était née de cet intérêt, Diego avait pris l’habitude de conseiller les gens, de les aider, des les aiguiller pour une simple lecture ou même pour conseiller des livres aux personnes qu’on connait peu en fonction du centre d’intérêt.  Diego aimait son métier et il avait eu l’impression d’obtenir le graal quand il avait eu un coup de fil de l’école des arts de la scène Salvador Dali : son cv était jugé intéressant et le directeur voulait le rencontrer. Il n’avait pas trainé et avait tout de suite donner ses premières disponibilités, un entretien avait été fixé tout aussi rapidement et il avait fini par décrocher le poste de ses rêves. Mais une université regorgeant d’étude plus belle les unes que les autres étaient un piège pour Diego qui se sentait alors comme le loup dans la bergerie. Avoir des relations intimes avec des étudiantes était devenus communs pour lui, jusqu’au jour où il avait finit par se mettre en couple avec l’une d’elle, rien de bien dramatique. Ils étaient tous les deux majeurs et vaccinés. Mais Diego n’a jamais pu se projeter dans cette nouvelle relation, il n’y arrivait tout simplement pas, repenser sans cesse à son ex fiancée qui c’était suicidé. Il n’était tout simplement pas prêt et il avait rompu avec la demoiselle, mais celle-ci ne le supportant pas avait commencé à raconter toute sorte de ragot. Les jeunes femmes blessés par Diego avait raconté le même genre de mensonge, qu’il les aurait sexuellement harcelé pour arriver à ses fins. Cela avait mis Diego dans la colère la plus noire, lui qui respectait beaucoup les femmes. Comment pouvait-on penser ça de lui ? Le scandale avait éclaté d’une façon si forte et si violente qu’il avait finit par être licencié, il avait demandé à ses parents de revenir les aider au restaurant. Ceux-ci avait accepté et lui avait proposé un emploi, de manière déclaré, ce que le reste de la famille ignoré pour le moment. Diego était comme on peut dire au fond du seau et les choses ne s’arrangerait pas du jour au lendemain. « Désolé Alma mais je peux pas faire comme si tout allait bien…C’est au-dessus de mes forces ». Répondit-il en soupirant, comment il allait ? C’était quand même une question délicate. Il se sentait profondément blessé. Il avait l’impression qu’on le faisait passer pour un violeur, une ordure, que certaines personnes croyaient en ses bêtises, c’était douloureux.  « Pas vraiment mieux pour être honnête, j’ai encore du mal à croire à toute cette histoire, mais l’avantage c’est que ça ne peut que s’arranger ». Il finit par lui faire un sourire, sa petite sœur et son petit frère était bien les deux personnes les plus précieuses qu’il avait au monde alors même si l’humeur était maussade, il pouvait faire ça pour elle. Il ne savait pas comment dire à sa sœur que lui, ne donnait pas le coup de main habituel mais travailler désormais comme barman et serveur ici. Il fallait pourtant lui avouer mais c’était comme un énorme retour à la case départ, comme retourner vivre chez ses parents lorsqu’on divorce à 40 ans avec ses deux enfants : « Alma…Je ne donne plus un simple coup de main ici…Comme je n’avais pas d’emploi, j’ai…Enfin papa et maman me font travailler ici, je suis le serveur de manière…Officiel…En attendant de trouver un autre emploi bien sûr ». Si il en trouvait un dans une bibliothèque car désormais son nom était entaché des surnoms de harceleur ou pervers. Il scrutait le visage de sa sœur, ne voulant pas qu’elle lui en veuille. Elle comprenait n’est ce pas ? Ce n’était que provisoire et leurs parents avaient vraiment besoin de quelqu’un pour les aider : « Tu comprends n’est ce pas Alma ? Ils avaient besoin de quelqu’un j’étais là…Mais tu sais je travaille toujours plus que mon contrat… ». Il espérait que cela n’attise pas la jalousie, car vraiment il ne fallait pas, il avait plutôt honte de la situation à vrai dire. Il soupirait avant de sourire à sa sœur, elle avait une bonne idée et ce soir, c’était l’un de ses repos : « Je suis justement libre ce soir, ce serait une bonne idée ! ». Soutenait Diego, elle avait raison, cela faisait longtemps qu’ils n’étaient pas tous réunis. D’ailleurs il en profita pour taquiner sa sœur : « Nous passons ton temps à t’attendre alors que Mademoiselle Alma drague des beaux garçons pour que je finisse par leur casser la figure ». Il se mit à rire mais sa petite remarque n’était pas vaine, il voulait savoir si tout allait côté cœur pour la belle jeune femme.
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( es que la familia es todo en la vida.. )
Les histoires de Diego. Oui. Elle les as entendues. Les rumeurs, les ragots, de stupides mensonges qui ont envenimés les choses et qui ont plus ou moins détruits une partie de sa vie, certainement la plus belle à ses yeux. Il était passionné, il aimait ce qu'il faisait autant qu'ils pouvaient aimer les femmes. Il fallait que tôt ou tard, tout finit par foirer. Si sa remarque avait été prononcé sur le ton de l'humour, l'aîné Abad, lui, ne semblait pas vouloir en rire. Impossible pour lui d'oublier tout ce dont il avait dû faire face jusqu'à présent et de sa brillante carrière qui aujourd'hui avait disparu dans un nuage épais de fumée noire. Tout avait prit feu créant un brasier gigantesque tout autour de lui, et si bien des gens avaient crût aux rumeurs, il n'en était rien du côté de la famille. Alma croyait dur comme fer en son frère. Elle le savait bon, généreux et bienveillant, à l'image même de ses parents.«Diego je-...» Elle se tût. Effaçant l'air espiègle qu'elle avait sur le visage. Dire quoi que ce soit pourrait envenimer les choses, et elle savait quelque part qu'il lui faudrait du temps pour totalement s'en remettre. Doucement elle leva une de ses mains, l'avançant jusqu'à l'épaule de son aîné pour lui apporter son maigre soutien. Une caresse, une présence, un sourire, faible pour lui faire comprendre que quoi qu'il arrive elle serait la pour l'écouter, présente parce que c'est ce que fait une famille pour les siens. Une famille unie, soudée, toujours la les uns pour les autres quoi qu'il en coûte. «Ca finira par s'arranger. J'en suis persuadée.» En réalité, elle n'en était pas sûre mais elle l'espérait, du plus profond de son cœur. Diego tient des gênes Abad, des gens courageux, qui n'abandonnes jamais rien. Il sourit, mais elle sait bien qu'au fond de lui, supporter cette injustice dont il avait dû faire face était bien plus douloureuse que ça. Elle aurait aimé en dire plus, lui apporter autant de soutien que possible, mais sa réserve envers son aîné l'en empêcher.

C'était bien la première fois depuis longtemps qu'ils pouvaient échanger tout les deux sans que Iker ne déboule ou que les parents ne soient sur leurs côtes. Rarissime, mais tellement précieux ce genre de moment la. Un regard. Un sourire, quelques mots, et pourquoi pas une soirée à rire de tout et de rien, à s'amuser. C'était devenu un besoin au fil du temps. Sa famille adoptive était tout ce qu'elle avait de plus cher par ici. Les seules personnes qui pouvaient la comprendre, et lui apporter tout l'amour et l'affection qu'une femme de son âge a besoin. De nature pourtant indépendante, Alma porte fièrement les siens à son cœur. Une reconnaissance éternelle envers ceux qui l'ont sortie de la misère lorsqu'elle était petite. Pour rien au monde elle ne ferait passer un moment familial en second plan, et ce soir plus qu'un autre, elle ressentait l'envie forte de sortir avec ses deux frères. Les sorties étaient rares, du moins celles avec Diego qui se donnait à deux cent pour cent pour le restaurant familial. C'est ainsi qu'elle apprit que son aîné n'était pas qu'un simple "coup de main" de temps à autre comme elle pouvait l'être mais bien employé du restaurant. «Tu déconnes?» Elle n'avait pas été tenue au courant de cette nouvelle, sa mère s'abstenant d'en parler. L'explication était claire désormais sur le "Pourquoi ils refusaient d'embaucher d'autres serveurs." Diego leur suffisait amplement, et en plus de cela, il est leur fils, il connaît les lieux et ils en ont totalement confiance. «Tu aurais du m'en parler.. J'aurais pus.. je sais pas. Demander de mon côté si ils recherches au restaurant.» Son restaurant à elle. La ou elle était embauchée depuis plusieurs années en tant que Mixologue. La clientèle est nombreuse et régulière, et entre les serveuses en arrêt grossesse et celles qui disparaissent du jour au lendemain, il est fort à parier que le patron des lieux recrute de nouveaux éléments, employés qui feraient la fierté de son bâtiment. «Enfin.. Tu fais ce que tu veux.» Qu'elle souffle. Règle numéro une: Ne jamais s'immiscer de trop dans la vie de Diego, il est assez grand pour savoir ce qu'il fait. Elle restait tout de même surprise que personne ne lui ait parlé du "contrat" de Diego au sein du restaurant familial alors que les Abad ont tendance à tout se dire, même Iker n'en a pas tiré un mot. Etrange.

Quoi qu'il en soit, Diego semblait libre ce soir pour sortir. Etrangement d'ailleurs en imaginant la clientèle qui risquait d'affluer ce soir. «Ils vont rien dire?» Elle balance un regard en cuisine la ou se trouve ses deux parents avant d'être rappelé à l'ordre par une soudaine taquinerie mal placée de la part de son frère. Ni plus ni moins, elle lui brandit son index sous le nez. «Cállate desgraciado*.. C'est pas mon soucis si dès que je poses les yeux sur quelqu'un tu m'imagines en train de procréer.» Et en soit c'était bien la vérité. Diego était un jeune homme et grand frère protecteur. Homme il sait l'instinct primitif de ses derniers, des chasseurs à la recherche d'une belle proie à emprisonner entre leurs filets. Elle n'était pas dupe Alma, son image des hommes avait évolué à travers le temps, et d'avantage depuis sa récente histoire d'amour. Les hommes, elle ne les voyaient que comme des bêtes, prétentieuses et narcissiques, qui n'hésitent pas une seule seconde à faire un abus de pouvoir pour tout contrôler, quitte à écraser les plus faibles, les plus vulnérables. Des souvenirs de ses supplications lui revient en tête, quand sa bête à elle lui tenait fermement les poignets pour la maintenir à lui, la secouant comme un vulgaire prunier dans l'espoir de la traumatisée.  Elle avait beau lui dire d'arrêter, qu'elle avait comprit, qu'il continuait, par pur plaisir de faire peur, de soumettre. Au delà des coups et des bousculades, les insultes pleuvaient elles aussi. Des noms d'oiseaux que l'ont attribut à des femmes faciles qui écartent un peu trop souvent les cuisses. Des "salopes" qui servent à rien, des écervelées. Repenser à tout cela épuisa son sourire qui disparut de ses lèvres. Diego n'en savait rien, il ignorait tout. «C'est con un mec putain.» qu'elle finit par dire en détournant les yeux, soufflant lourdement.

Elle n'avait pas le droit de flancher. Pas maintenant. Instinctivement, sa main droite se pose sur son épaule gauche, souvent recouverte par le passé d'ecchymoses. Aujourd'hui, tout cela a disparu et son bourreau est derrière les barreaux. Quelques frissons lui montent jusqu'au cerveau. Tout est fini, et ce salaud ne pourra plus jamais lui nuire. Il est grand temps de tourner définitivement la page et de se recentrer sur ce qui est le plus important. «Alors.. Tu bouges ou pas ce soir? Au pire, rien nous empêches de sortir tout les deux si Iker est.. indisponible.» Elle recentre son visage face à celui de l'aîné et tente d'esquisser un nouveau sourire. Elle aurait aimé qu'ils soient trois ce soir, mais pas sûr que l'enfant de quatorze ans soit autorité à sortir à une heure tardive sachant en plus qu'il a école au lendemain. L'éducation était primordiale pour la mère Abad, et bien que son cadet avait pour ambition et rêve d'être footballeur professionnel, elle insistait pour qu'il poursuit sérieusement ses études et ait de bonnes notes à l'école. Tout le monde sait que l'ont ne désobéit pas à la mama. Jamais.

Cállate desgraciado: Tais toi, petit con.
    

( Pando )
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No importa lo malo la familia es mas.

Alma et Diego ♣  La famille c'est une richesse incroyable, ça donne des outils pour pouvoir affronter les moments extraordinaires, les moments plus difficiles, les hauts, les bas.

Il regarde sa sœur, il aimerait tellement la croire, tellement croire que oui, les choses vont vraiment s’arranger mais en réalité tout est plus difficile que cela. Pourrait-il seulement retrouver un emploi de bibliothécaire un jour, il ne le savait pas. Avant d’embaucher quelqu’un, chaque employeur maintenant regarde sur internet, le googlise, et si Diego se fait googliser, il est mort, il le sait. La jeune femme avec qui il c’était mis en couple avait eu plus d’un tour dans son sac, en dehors de le faire virer de l’école après leur rupture elle c’était aussi arranger pour le faire savoir publique, lui ruiner la vie en bref. Si seulement il c’était pas retourné sur cette fille quand il l’avait vu dans un couloir, comme quoi, certaines décision peuvent vraiment changer la vie. Diego savait que sa sœur était derrière lui mais malgré ça, il ne savait pas si ça allait vraiment s’arranger. Etait-ce si simple que ça, il soupira avant de lui demander : « Si je portais plainte pour diffamation à son égard, tu me comprendrais ? Tu me soutiendrais ? ». Respecter les femmes était quelque chose d’important selon lui, mais est ce que l’opinion publique allait le soutenir ? Croire en sa version ? Est-ce qu’il serait rétabli à son poste ? Là c’était autre chose, cependant l’attaquer pour diffamation prouver bien qu’il était innocent dans cette histoire. Il ne parlait pas vraiment de cette histoire à ses parents mais Alma cependant en savait tous les détails. « Il y a vraiment des gens qu’on ferait mieux de ne pas connaître… ». Soupira-t-il en parlant de son ex petite amie. Pour Diego cette relation avait été compliqué à gérer, il n’avait pas pu s’attacher mais c’était sans doute aussi parce que sa fiancée était décédée, l’attachement depuis lui faisait peur. Son ex petite amie en avait certes payé le prix fort après quelques mois de relation mais elle c’était vengé de la pire des façons. Diego parlait ensuite avec sa sœur de son nouveau travail au restaurant, c’est vrai que cela avait de quoi surprendre mais qui pouvait faire confiance à Diego plus qu’a ses parents. Certes le choc se faisait sentir pour Alma, qui devait ne pas comprendre la nouvelle, ni pourquoi elle en avait été écartée, il essayait de lui faire comprendre : « Cela s’est fait très récemment Alma…Et, enfin, je veux dire, ils avaient besoin de quelqu’un, j’étais là, ils m’ont proposés ça comme ça, c’est juste provisoire ». Enfin, il l’espère tellement. Non il ne critique pas ce que leurs parents ont construit, mais lui, il ne veut pas vivre dans ce restaurant, il a d’autres choses à faire, des choses plus grandes et plus intéressantes. De son point de vue en tout cas. Alma propose alors de parler de lui au bar où elle travaille. Diego n’est pas contre, ça peut être une bonne idée : « Tu peux lui demander oui, si jamais c’est le cas alors ce serait un plaisir de travailler avec toi ». Un sourire tendre et sincère s’affiche sur son visage, Diego aime ses proches, sa sœur et son frère plus que tout. Il aimerait en effet travailler avec elle, le temps que les choses s’arrangent mais à voir si cela est possible. Alma fait ensuite référence à leurs parents, non, ils ne diront rien car il y a un soir de repos quand même dans la semaine et il doit bien le prendre : « Faut qu’ils me libèrent un soir dans la semaine quand même non ? Sinon je vais craquer, je vais faire un burn out alors que je viens de commencer ». Il se met à rire mais son sourire disparait quand Alma lui brandit son doigt devant lui. Il reconnait bien le tempérament sanguin de sa sœur, il aimerait qu’elle soit plus pausé parfois mais c’est comme ça. Il répond non chalament : « Je t’ai pas parlé de forniquer Alma, je t’ai parlé de séduction, et y a rien de mal à ça, détends toi un peu… ». Il soupire, Alma a l’air décidément très à grand sur le sujet, il se demande bien ce qu’il a pu faire de mal. Peut être ignore t-il quelque chose à propos des garçons au sujet de sa sœur, il ne comprend pas sa réaction si vive : « Tout va bien tu es sûre ? ». Il lui demande quand même, au cas où elle voudrait lui dire quelque chose. Diego se met ensuite à râler à propos de cet ado qui leur sert de frère : « Iker va venir ses fesses, bouger un peu avec ses vieux, il va se rendre dispo un peu celui-là, si son grand frère lui demande il pourra pas refuser ». Après tout, Diego était un modèle à suivre et même si Iker faisait son rebel, bien souvent il ne pourrait pas dire non au grand frère qui fait peur. « Si on sortait un peu vers Port Olympic ? Je serais pas loin pour rentrer comme ça ». Proposa-t-il mine de rien, Diego aimait bien se faciliter la vie au passage. C’est bien ce qu’il comptait faire ce soir d’ailleurs.


Codage par Magma.
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( es que la familia es todo en la vida.. )
Rien de plus important que la famille. Famille précieuse, celle qui depuis ta plus tendre enfance a sécher tes pleurs d'enfant, d'adolescente et d'adulte. La famille, main dans la main, dans les épreuves de la vie, à se soutenir, à s'épauler coûte que coûte. Tu n'as jamais douté des tiens, pas depuis ton arrivée chez eux. Famille aimante et bienveillante, tu as pus grandement t'épanouir auprès d'eux. Ils ont fait ton bonheur en acceptant de t'adopter et ils n'ont aucune raison de le faire, ils avaient déjà un premier fils. Un fils de sang, issu de leur union et leur amour et ils en ont eu un autre, bien plus tard, après toi. Tu es arrivée, effrayée de ses gens qui pourtant t'ont offert leur hospitalité, leur amour et leur attention. Tu es arrivée de Colombie et tu as appris à les connaître, à les aimer et à les chérir, parce que ce sont les valeurs de la famille, les valeurs des Abad, depuis toujours. Quoi qu'il se passe, quoi qu'il arrive, tu défendras corps et âme l'aîné à tes côtés. Diego n'est pas l'homme qu'ils prétendent tous. Mieux que quiconque tu le sais. Tu as vécu avec lui, et tu le sais protecteur et aimant, plein de gentillesse à l'égard des autres, bien qu'un tantinet maladroit. L'entendre parler de soutien et l'idée qu'il puisse en douter du tien, te froisses. Bien que la solidarité féminine est une chose qui te tiens à cœur, comme toutes femmes de 2022 qui rêvent d'être respectées et écoutées, les choses sont totalement différentes dans ce contexte ci. Diego n'est pas un menteur. Diego est honnête. Diego est ton frère et tu seras à ses côtés, dans les pires comme les bons moments de sa vie. «Je te crois. Je t'ais toujours cru et je te soutiendrais..hasta la muerte hermano*.» Une femme ou un homme, qu'importe tant que justice soit faîtes. La route pour obtenir la vérité sera longue et périlleuse et tu le sais inquiet à l'idée que la plupart du monde qui vous entoure le pointe du doigt comme le fautif des maux d'une pauvre femme mais il n'est pas seul et il ne sera jamais. Tu seras la pour le défendre, tu seras la pour hausser la voix quand certains seraient capables d'en faire tout autant pour lui donner tout les noms d'oiseaux possibles et imaginables. Tu seras la pour lui, comme il a était la pour toi. Pour cette nina de quelques années, arrachée des bras de sa mère biologique pour être confiée. Diego avait été la pour toi, il a toujours été la et aujourd'hui, ton souhait est d'être à ses côtés pour affronter ce qui risquait d'être les pires mois, années, de sa vie.

Il y a vraiment des gens qu’on ferait mieux de ne pas connaître Certainement. Sûrement. «La vie ne peut pas être toujours belle Diego..» Tu lui réponds, souffle en tentant de soutenir son regard. La vie est faîtes ainsi. Il faut de tout pour faire un monde et rien ne nous prépare à croiser l'impensable sur nôtre route. Des gens bienveillants qui ne souhaitent que nôtre bonheur, nous voir sourire, être heureux, et d'autres, qui se nourrissent des malheurs d'autrui. Une larme, un cri, une tristesse, un cœur brisé suffit pour les rendre heureux. «Tu n'as pas le droit de la laisser gagner Diego..Il faut que tu continues de vivre, il faut que tu te bats pour que justice soit faîtes.. Et nous serons la.» Tu lui assures d'une voix presque un poil trop autoritaire pour l'aîné qu'il est. Tu te tais soudainement pour reprendre la place de cadette qui est la tienne. Tu n'es pas habilitée pour lui dire quoi faire, ni même la façon de procéder, bien que la justice tu as appris à la côtoyer quand l'homme qui t'as juré un amour éternel a osé lever la main sur toi une première fois. Tu y repenses sans vraiment y penser, la discussion change rapidement.

Tu apprends que ton aîné est employé au sein du restaurant tenu par tes deux parents adoptifs. Bien plus qu'une simple "aide", un contrat le lie aux tiens. Etonnée de ne pas avoir été tenue au courant de cela, tu laisses exprimer ta surprise. Ce n'est ni une déception, ni de la colère que tu ressens, juste de l'incompréhension de ne pas l'avoir sût plus tôt. En réalité, tu es heureuse que ton aîné ait trouvé une solution, une "bouée de secours" pour éviter de sombrer et se noyer dans un océan obscur et profond. Tu lui proposes naturellement le restaurant ou tu travailles et tu réalises peut-être que ce n'est peut-être pas la meilleure idée du siècle. Etre épiée jusqu'au travail n'est certainement pas ton souhait à l'heure ou tu cherches naturellement a faire ta vie et à rencontrer "du monde". Tu sais Diego protecteur, très observateur sur le monde que tu côtoies, et tu crains presque qu'il ne s'immisce discrètement dans tes conversations quand elles sont censées être intimes auprès d'hommes qui pourraient potentiellement te charmer. Il sourit, il serait content de travaille à tes côtés, tu lu rend sa politesse et acquiesce d'un signe de tête agrémenté d'un sourire avant que ce même sourire ne disparaît lorsqu'il se met à te parler d'hommes.

Les hommes. Expérience désastreuse de ta vie ou tu l'as passé à flirter avec certains, abandonnée dans des draps d'autres jusqu'au lever du soleil ou tu te pressais d'enfiler en hâte tes talons pour déguerpir avant que l'apollon ouvre l'œil. Tu disparaissais bien souvent, l'amour n'était pas fait pour toi, tu en étais convaincue et l'amour ne t'avais jusqu'alors que peu intéressé, depuis Yassine. Premier amour de jeunesse à qui tu as offert bien plus qu'un clin d'œil et un sourire. Ta virginité. Tu étais jeune, lui bien âgé. Tu n'étais pas expérimenter et tu craignais qu'il ne le remarque. Au final et à ta grande stupéfaction, Yassine a été le plus précieux de tes amants. Puis, les années ont filées, vos chemins se sont séparés et tu as rencontré cet homme. Et tu t'es mise à le regretter ton beau Yassine. Tu t'es mise à le pleurer presque quand l'homme que tu pensais digne de toi te hurlais dessus, levait bien souvent ses dix phalanges sur toi pour te cogner, te saisir, te secouer comme un prunier. Il le faisait, jusqu'à en avoir mal aux métacarpes et tu avais beau le supplier que rien ne pouvait calmer sa colère, à ton bourreau. La violence des coups pire que les mots, quand tu rêvais des bras de Yassine pour t'y blottir et qu'à la place, ton corps froid percutait le sol violemment pour être rué de coups. Ta dignité de femme en a prit un coup elle aussi, ton honneur, et ton respect.. il était mort, en même temps que ta tête, ton cœur. Et puis, la vie a finit par se charger de lui. Tu n'avais plus confiance en rien, ni même en la justice qui l'a pourtant placé derrière les barreaux, un jour de printemps florissant. Libérée de ce tortionnaire, libérée de cet amour toxique, libérée de l'emprise des hommes. Tu expirais un souffle de vie plus sur, inspirais profondément l'air à pleins poumons sans craindre d'avoir une côte fêlée ou cassée. «Ca va.. Oui, tout va bien.» Désormais. Tu souriais à Diego, lui qui avait certainement dû te sentir absente, perdue dans tes pensées l'espace de quelques secondes.

La vie était désormais bien plus belle sans cet homme dans les parages. Il t'auras au moins permise de passer la plupart du temps avec ton cadet, à apprécier la nature et le monde qui t'entoures, à crier mais cette fois pour encourager Iker dans ses entraînements et ses compétitions de football. Iker que tu croyais indisponible ce soir et pour cause, la mama. Son adolescent était beaucoup trop jeune pour sortir jusqu'à pas d'heure, et Diego semblait l'avoir totalement oublié au vu de ses propos. «Je crois pas que ça soit ça le soucis mais bien.. mama.» Tu soufflais le dernier mot presque d'un chuchotement pour éviter que de sa cuisine elle ne t'entends et ne déboule pour chercher à savoir la raison du pourquoi son "nom" avait été dit. «Elle ne le laissera peut-être pas venir avec nous si déjà toi tu n'es pas la pour le service.» Tu rajoutes. Ils ont bien besoin de serveurs par ici et leur principal serveur est de congé ce soir. Du haut de ses quatorze ans, Iker ferait un remplacement idéal pour eux. «Au pire, tu peux tenter de l'affronter mais je suis même pas sûre que toi même tu en ressortiras indemne.» Petite blague qui te fais rire. Vôtre mère n'était pas une tortionnaire mais elle tenait à l'éducation de ses petits tout comme elle craignait de les voir se balader seuls dans les rues de Barcelone au soir venu. Le rôle d'une mère qui s'inquiétent pour ses petits, rien d'autre et c'était compréhensible, n'importe qui ferait ça. «Alors qu'est-ce qu'ont fait? On tente la mission; Sortie à trois avec Iker, ou ont part sur Port Olympic à deux?» Choix de l'aîné. Soit il partait en cuisine et réglait l'affaire, soit il acceptait la présence de sa cadette et rien que d'elle pour ce soir.
    

( Pando )
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