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Jeu 11 Mai - 23:45
(El sol se ha cansado de arder ) Tu déposes le petit a son école qui se détache de toi sans grande difficulté lorsqu’il aperçoit ses amis, l’innocence d’un enfant. 8h10 tu es en retard pour le boulot, tu fais gronder le moteur de ta mustang pour essayer de rattraper ton temps perdu. Tu jures un peu lorsque devant toi une voiture bloque la circulation, ça a fini de te mettre de bonne humeur. Tes iris sont si sombres ce matin, pas un sourire sur ton visage, mauvais présage. Tu salues tes collègues d’un léger sourire, tu dois dégager bien des choses ce matin, aucun ne dit mot à ton passage. Puis tu croises son regard, à elle, tu prétendais l’avoir oublié, être passé à autre chose, mais pas une seule seconde elle n’avait quitté tes pensées. Et toute te prend à cœur ce matin, tes émotions brutalisent ton âme, Elle ne veut pas de toi dans sa vie, très bien, mais elle n’a pas son droit de t’enlever Paz. « Bonjour à tous. » Tu passes à côté d’elle, son odeur te hante l’esprit, tu te souviens de tout. Tes iris aussi sombre qu’une nuit d’hiver se posent dans les siennes. « Benavente dans mon bureau s'il te plait. » rien d’étonnant, il n’est pas rare que tu convoques quelqu’un, il y a une tonne de boulot, elle est sur une piste, raison de plus de la convoquer, derrière tout ça tu as envie d’autre chose. Un prétexte pour l’avoir face à toi. Personne n’est au courant de vous, de ce passé qui vous unit, c’est mieux ainsi. Des rumeurs dans ton quartier il manquerait plus qu’il n'y en a ton boulot. Pour la plupart tu es en couple avec la mère de Diego, si seulement ils savaient. Tu pars avant même d’entendre sa réponse, elle n’avait pas le choix et devant tout le monde elle ne peut te tenir tête. Tu sais qu’elle t’emboite le pas et tu te préoccupes peu de ce qui peut animer son petit cœur, le tient fait déjà trop de bruit pour penser à un autre. Surtout pas après ce qui s’est passé au parc. Tu t’assois lourdement dans ta chaise, tu es tendu. Tu passes ta main dans ta nuque, bordel ce que tu dors mal. Garde ton calme Thiago, ne met pas ton cœur sur les rythmes des tambours de guerre. Le vrai combat est dans ta tête. Étreinte ton esprit à être plus fort que tes émotions. Prends soin de ta santé mentale, elle se voit sur ton visage. Trop expressif. « Tu peux fermer la porte derrière toi, merci. » tu l’as prise au piège, elle ne peut te fuir. Tu poses simplement ton regard sur elle, sans ciller, sa beauté te submerge. Ton cœur refuse de ne plus battre la chamade pour elle. Concerte-toi. Paz, paz… Tu veux faire partie dans sa vie avec ou sans Farah, avec sa serait mieux. c'est ceux que tu as toujours voulu, que vous formiez une famille. ce rêve est peut être plus réalisable car tu as joué au con et tu as perdu. mais au moins être un vrai père pour Paz, oui c'est ce que tu veux, tu ne demande que ça. | ( Pando ) |
- Farah M.Benavente
- Je viens tout juste d'avoir : 33 Mon quartier, c'est : Gracia y poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : anciennement tireur d'élite pour El Grupo Especial de Operaciones (GEO). La mise en danger régulière et principalement l'arrivée de Paz m'a poussée à changer de voie et à me reconvertir simple officier pour l'Unidad de Droga y Crimen Organizado (UDYCO)
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Date d'inscription : 13/02/2022
Mer 24 Mai - 21:41
(El sol se ha cansado de arder ) Pourtant, et même si aucune ombre ne semblait se dessiner sur le tableau d'une pseudo famille parfaite, tu ne pouvais t'empêcher de craindre que le retour de Thiago dans la vie de ta fille pouvait anéantir tout ce que tu as eu tant de mal à construire au fil des années. Accepter qu'il s'en est allé et qu'il a pût refaire sa vie était une chose difficile pour toi, principalement pour toi. Ne plus sentir sa chaleur, ni pouvoir apprécier son odeur, ne plus sentir ses lèvres sur les tiennes et tout cet amour que tu pensais indestructible à l'époque t'as brisé bien plus que tu ne pourrais le dire à l'heure actuelle. Jouer les femmes fortes sans aucune failles est tellement simple mais tellement complexe à la fois, car tu sais qu'un seul regard sien peut litérallement te figer sur place. Des rumeurs circulent qu'il aurait refait sa vie, mieux encore, qu'il aurait un fils. Les versions divergent les unes des autres, et tu te contente d'entendre les bruits de couloir et les murmures sans jamais chercher à savoir le vrai du faux. Professionnelle, tu braques le regard sur l'un des plus gros dossiers de ta vie avant que sa voix ne te reviens aux oreilles et te fais lever les yeux hors du rapport imprimé que tu découvres ce matin, à peine arrivée au local. Une convocation immédiate dans son bureau t'extirpe un soupire mais tu t'exécutes malgré tout non pas sans traîner du pied. Te retrouver face à face avec lui dans un endroit clos est certainement la dernière chose que tu souhaites, mais la encore, tu avais dû accepter le fait que hiérarchiquement, Thiago était ton supérieur et que, professionnellement parlant, tu lui devais un certain respect. Sous de nouveaux murmures de certains de tes collègues, tu passes et finis par entrer dans l'antre de cet homme que tu as connu bien plus qu'entre quatre murs plus tôt dans vos vies communes. Tu prends soin, comme il a pût te le demander, de fermer la porte sur ton passage, et lui fait à nouveau face, bras croisés contre la poitrine. A contenir au maximum certaines de tes expressions faciales pour ne pas lui avouer la peur qui te submerges de l'intérieur face à vôtre entrevue, tu te contentes d'un; «Il y a un problème?» suivi rapidement d'un mouvement du corps qui se rapproche de son bureau pour lui déposer dessus le fameux rapport que tu as pûs lire précédemment dont il devrait certainement prendre connaissance pour mener à bien vôtre équipe face à la bataille contre ce réseau de trafiquants qui, au fil des jours et des semaines, avait prit une certaine ampleur et qui tétanisait pas mal d'habitants en ville. «On m'a apporté ça ce matin. Tu devrais y jeter un oeil. » Nerveuse, tu replaces une mèche lisse de ton carré derrière l'oreille en gardant en vue le fameux rapport pour ne pas devoir poser les yeux sur les siens. Oublier vôtre dernière rencontre, oublier qu'il sait pour Paz, Oublier vôtre histoire pour se concentrer uniquement sur le travail te semble être la meilleure idée pour ne pas flancher et manquer de perdre tes moyens face à l'homme avec lequel tu as partagé bien plus que quelques années de ta vie. Sa fiancée, la mère de vôtre premier enfant, qui a tragiquement périt sans que tu n'ais pus le sauver. Et tu as appris à maudire cette phrase que bien des gens ont pût te dire à cette nouvelle. "Tu sais. La nature fait bien les choses. Si tu l'as perdu, ce n'est certainement pas pour rien." Cette phrase est immonde et inhumaine. Peu importe les raisons, la perte de ton premier enfant a été l'événement le plus tragique de toute ta vie, en complément de l'assassinat de ta pauvre soeur. Tu étais celle qu'il s'était promit de chérir, celle a qui il s'était juré de passer la bague au doigt peu après vos fiançailles. Un mariage heureux, suivi d'une vie de famille heureuse, c'était ton rêve le plus beau et le plus précieux. La vie parfaite que tu ne voyais qu'avec Thiago à l'époque, cette vie qu'il a brisée à son départ et qu'il a rendu cauchemardesque d'avantage en te laissant seule et enceinte. Thiago. Il est de retour aujourd'hui, le regard vide alors que les ragots le voient épanoui auprès de sa femme. Thiago. Tu ne le comprends pas, tu ne le comprends plus, et tu espères quelque part qu'il ne t'as convoqué que dans un but professionnel. Il n'y a pas d'autres raisons pour te faire venir ici, n'est-ce pas? | ( Pando ) |
- Invité
Ven 16 Juin - 22:15
(El sol se ha cansado de arder ) Tu n’écris que ta vie une fois. C’est ce que tu t’es dit quand tu t’es décidé à la convoquer dans ton bureau, ça ne te ressemble pas de mélanger la vie privé et boulot jusque-là tu avais tellement fait la part des choses. Mais ça te rongeait de savoir que Paz était là et que tu ne pouvais pas la voir. Tu ne demanderas pas à Farah une seconde chance, qui tu es pour ça ? e que toi tu voulais c’est qu’elle te laisse la chance de faire partie de la vie de votre vie. Si tu avais su, tu aurais tout quitté pour la retrouver, en un claquement de doigts. Tu aurais remué ciel et terre, bravé vents et marrés, gravis les plus hautes montagnes pour pouvoir vivre cette vie. Pourquoi n’avoir jamais pris de nouvelle ? Tu as été un idiot à oublier ton passé comme si tu n’en avais pas, tu avais aussi honte de ce que tu avais fait. Trop de fierté ou pas assez de courage ? Tu as vécu dans le déni tout ce temps, car tu sais qu’on ne guérit jamais de ce qui nous manque, tu t’es adapté, tu t’es raconté d’autres vérités, et c’est que lorsque tu as frôlé la mort de bien trop près, que tout a explosé en toi. Tu n'avais que cette envie de revenir à Barcelone. Pourquoi ? Tu l’ignores, pour Farah ? Peut-être oui. Et tu savais que même si tu la revoyais, vous vous ne retrouveriez jamais, votre vie n’est pas une télénovela. Mais rien que la regarder te procurait cette petite chaleur dans ton cœur. Elle te manquera pour toujours. Tu crois que tu n’arrêteras jamais de l’aimer. La seule chose qui pourrait te faire flancher cette passion et la haine, c'est qu’elle refuse que ton rôle de père dans la vie de votre fille. Le son de sa voix est un écho qui te ramène à toi, à elle, tes yeux se posent sur ce dossier. Thiago concentre-toi. Tu lâches un soupir, épuisé. Tu tends ta main pour qu’elle te passe ledit dossier, encore tiraillé à l’idée de reste pro ou non. Vous étiez sur une sacrée affaire, importante, tu avais besoin d’avoir les idées claires pour bosser là-dessus. Et ce matin tu n’avais clairement pas réussi à mettre le costume du bon chef, ce n’est pas toi ça, tu fais partie des mecs acharnés de boulot, méticuleux, pro. Farah, Paz, tu n’as plus que ces deux prénoms dans la tête, dans ton cœur. Ça ne tourne pas rond. Tu ne vas pas bien Thiago, arrêtes de te raconter des histoires. Entre ce qui est pensé et non-dit, entre ce qui est dit et non pensé… Beaucoup d’amour se perd. Tu hésites entre tout dire où garder le silence. Tes doigts attrapent le dossier frôlant les siens inconsciemment. Ton coeur manque un battement, idiot, si futile. « Merci Farah. Je regarderai ça plus tard » Ne fait pas ça, ne la mets pas mal à l’aise, tu l’as assez connu pour remarquer son anxiété. Ce qui veut dire qu’elle voit aussi que tu ne vas pas aussi bien que tu le prétends. Fais quelque chose Thiago, dit n’importe quoi mais retire ce silence entre vous. « Comment va Paz ? » Une manière assez subtile d'amener le sujet, vos regards se croisent enfin, tu lui souris légèrement pour adoucir ses peurs, et les tiennes aussi. | ( Pando ) |
- Farah M.Benavente
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Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : anciennement tireur d'élite pour El Grupo Especial de Operaciones (GEO). La mise en danger régulière et principalement l'arrivée de Paz m'a poussée à changer de voie et à me reconvertir simple officier pour l'Unidad de Droga y Crimen Organizado (UDYCO)
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Date d'inscription : 13/02/2022
Dim 2 Juil - 21:29
(El sol se ha cansado de arder ) Les secondes deviennent de longues minutes sans que tu ne sâches quoi dire d'autre. Tantôt le regard sur le sien, furtif, s'envole sur un point quelconque sur son bureau ou sur le mur derrière lui pour éviter que le personnel n'entache sur le reste. Mais il est déjà trop tard et tu le sais quelque part. De cet entretien avec Thiago, tu n'en sortiras pas indemne, surtout quand la discussion commence à tourner sur quelque chose, ou quelqu'un, qui vous lie étroitement l'un à l'autre, encore aujourd'hui. Paz. Ton corps entier se fige sur place lorsque sa voix prononce le prénom de ta fille. «Depuis quand ça t'intéresses?» Les mots sortent naturellement de ta bouche, d'un ton plus ou moins autoritaire. Une partie de toi ne peut pourtant lui en vouloir entièrement de s'intéresser à elle que maintenant. Thiago était dans l'ignorance jusqu'à aujourd'hui de l'existence de cette petite fille qui était la vôtre. La rancoeur et la douleur de le voir partir loin de toi t'as empêché de le contacter alors que tu portais fragilement cette vie en toi. Le retenir alors que son choix était déjà fait n'aurait servi à rien. Son coeur malmené souffrait du déchirement de vôtre relation pourtant si précieuse de départ. Thiago était l'homme de ta vie, tu en avais été persuadée à l'époque. Un pilier dans tes nuits sombres, les plus agitées. Celles durant lesquelles tu te réveillais en sursaut en repensant au crime atroce dont ta soeur aînée avait été victime par l'homme qu'elle avait épousé des années plus tôt. La vie t'as volée ta soeur, ton unique confidente et c'est bien souvent dans les bras de Thiago, en larmes que tu finissais par retrouver le sommeil après qu'il ait séché tes pleurs. Jamais tu n'aurais crû un jour assister, impuissante, à vôtre rupture, celle qui a brisé bien plus que ton coeur, quand tu as appris peu après son départ que tu étais enceinte de vôtre second enfant. «Elle va bien.» Tu finis tout de même par rajouter pour ne pas mettre plus d'huile sur le feu qu'il y en a déjà et que vos voix ne s'élévent pas plus qu'une conversation normale. Vos soucis communs ne regardent que vous, et bien que la porte du bureau de Thiago s'est retrouvée fermée sur ton passage, tu n'aimerais pas que de petits curieux mal intentionnés en viennent à écouter aux portes pour ensuite étendre des rumeurs dans l'unité pour laquelle vous travaillez tout les deux. «Elle ne sait pas.. pour toi. Je ne lui ais rien dis, encore.» Tout simplement parce que tu n'en as pas encore la force et que tu ne te sens pas suffisamment prête pour le faire. Ce ne sont pas des discussions à prendre à la légère. Paz est encore jeune et tu crains que chambouler sa vie du jour au lendemain puisse entacher son bonheur.Tu marques une pause, par besoin d'inspirer profondément un bol d'oxygène à plein poumons. Dans ta tête, tu cherches à établir un plan d'attaque, ou une manière subtile d'intégrer tout en douceur Thiago dans la vie de Paz. Sans aucune précipitation, tu retardes l'échéance toujours par peur, et dans un maigre espoir que ton ex fiancé abandonne l'idée de faire parti de la vie de ta fille. «Je n'ais pas envie de précipiter les choses Thiago. Elle est encore si jeune.» Tu termine. Dans l'espoir que tes craintes soient entendues et respectées. Tu n'en demandes pas plus qu'un respect d'adulte à adulte, et qu'il accepte tes conditions tant qu'elles soient bénéfiques pour tous. Priver ta fille de la présence d'un père est la dernière chose que tu souhaites, mais briser sa vie actuelle en lui avouant l'existence de cet homme pour qui elle n'a jamais eu aucune considération quelconque serait encore pire. Pour tous. Toi comme Paz en souffriraient, et ton bonheur, celui que tu as eu tant de mal à bâtir tomberait en ruine au moindre souffle de Thiago sur les fondations solides de ta relation mère-fille si précieuse à ton coeur. | ( Pando ) |