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Jeu 27 Avr - 16:08



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Un métier-passion mais...
Farah et Savannah


Depuis maintenant de nombreuses années, Savannah gardait des enfants, un beau métier n'est-ce pas ? Un grand plaisir pour la quarantenaire d'exercer cette profession même si la concernant, c'était le plus souvent à temps partiel, soit en périscolaire. Mais peu importe ! Depuis ses 20 ans environ, elle avait gardé de nombreux enfants et de tout âge, et dans les différents lieux où elle avait vécu. Elle avait par contre fait une pause lors de son congé maternité il y a maintenant 16 ans et elle avait repris il y a quelques années avec la garde d'une petite fille à temps plein dans un premier temps vu qu'elle avait commencé bébé avec cette petite Paz. Et depuis que la petite allait à l'école, c'était en périscolaire, ce qui convenait tout aussi bien à Sav, d'autant plus qu'avec les années filant, elle avait développé un certain lien d'amitié envers Farah, la maman de la petite. En parallèle de Paz, Savi gardait quelqu'un d'autre également, avec l'accord des deux parents bien sûr !

En ce jour, Sav ne gardait cependant que Paz après l'avoir récupérée à l'école, l'autre enfant étant malade. Sav avait profité du fait que la petite était à l'école pour ranger un peu son son domicile, faire à manger et à l'heure de la récupération des enfants à l'école, elle s'y était rendue pour récupérer la petite. Sur le chemin, Paz avait raconté sa journée à sa nounou qui trouvait ça trop mignon. La vie totalement insouciante des enfants ! Aucun souci, aucune contrainte, le bonheur absolu ! Ce qui n'était pas du tout le cas de Sav depuis quelques années... Mais elle faisait avec et avoir repris le boulot il y a quelques années lui permettait un petit échappatoire bien sympathique. Car son quotidien au côté de son mari n'était pas des plus gais, vraiment pas ! Aucun partage, aucune conversation de fond ! Ha si depuis quelque temps, il faisait des efforts, sentant très certainement que Sav commençait à s'éloigner de lui, mais ce n'était que des efforts, pas forcément sincères, tellement pathétiques et surtout arrivant trop tard !

Ecouter Paz raconter sa simple vie tout en goûtant sur le chemin pour se rendre chez Sav était donc une joie pour la nounou. Arrivées chez Savannah, les devoirs furent faits puis toutes deux se mirent à jouer ensemble au Mémory dans un premier temps puis aux Domino des animaux. Une fois rentré du lycée, le fils de Savannah fit ses devoirs puis rejoignit sa mère et la petite fille pour jouer. Vers 19h, sachant que Farah allait rentrer tard encore ce soir, Sav fit manger la petite. Alors que cette dernière mangeait, le mari de Sav arriva, dit à peine un "Bonsoir" à sa femme et fila à son pc directement en attendant que la famille mange, ce qui n'allait sûrement pas tarder désormais.

19h30. Farah n'allait pas tarder à arriver.


Codage par Maelys sur Le Codage du Cinéma

Farah M.Benavente
Farah M.Benavente
Je viens tout juste d'avoir : 33 Mon quartier, c'est : Gracia y poble nou.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : anciennement tireur d'élite pour El Grupo Especial de Operaciones (GEO). La mise en danger régulière et principalement l'arrivée de Paz m'a poussée à changer de voie et à me reconvertir simple officier pour l'Unidad de Droga y Crimen Organizado (UDYCO)
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Ven 28 Avr - 22:51


(Nounou [nom féminin] 1.Prépare les goûters comme personne. 2.Reste à jamais considérée comme un ange gardien. 3.On lui fait savoir qu'on l'aime plus que tout pour qu'elle garde secret nos pires bêtises d'enfance.)
Je t'aime jusqu'aux étoiles. Difficile de se séparer de l'être que l'ont aime le plus au monde et ce même si cette séparation n'est que temporaire. Un quotidien qui s'est installé depuis le début de la scolarité de Paz. Quelques mots tendres, un baiser sur le front et des sourires avant qu'elle ne disparaisse à l'horizon, cartable sur le dos. Son innocence et insouciance préservé jusqu'alors, tu ne peux pourtant t'empêcher de craindre le pire au fond de toi. Ton plus grand cauchemars que de voir Thiago débouler dans cette école pour venir récupérer sa fille sans même ton avis ni ton consentement. Ton sourire s'est envolé à cette simple pensée, rattrapé pourtant en plein vol par la directrice des lieux qui te pousses gentiment vers la sortie quand l'heure du début de classe a commencer et que les parents sont censés avoir déjà quitter l'établissement.  Tu l'avises une dernière fois que ce n'est pas toi qui viendrait récupérer Paz ce soir mais sa nourrice et tu insistes malgré les hochements de tête positifs de la vieille dame qui se veut courtoise, polie et bienveillante à ton égard. Ils sont au courant depuis le début de l'année scolaire et en ont même prit l'habitude. Quand tu n'arrives pas avec une heure de retard et que Paz n'est pas en garderie, c'est Savannah qui vient la récupérer pour la ramener jusqu'à chez elle le temps que ta journée se termine. Mais.. Depuis le retour de Thiago dans ta vie, tu ne peux t'empêcher de prévenir l'entourage autour de toi sur les personnes habilitées à récupérer ton enfant. Qu'aucun homme ne se permet de lui prendre la main pour la ramener tu ne sais ou. Seule Savannah, tes parents et Yassine sont autorisés à la prendre en fin de classe l'après-midi. Personne d'autre. En partie rassurée, tu te précipites jusqu'à ta voiture, côté conducteur. La portière claquée, tu expires un long soupire en fermant quelques secondes les yeux, la tête contre l'appui derrière toi. Le plus dur reste à venir. Affronter une énième journée de travail avec Thiago non loin.

Cette surprise amère, tu avais eu du mal à la digérer. Non seulement il était revenu, mais en prime, il avait prit le contrôle sur ton équipe et ton travail entreprit depuis des semaines. Physiquement neutre, intérieurement, tu hurlais. A mordre l'intérieur de tes joues, la mâchoire serrée, les seules fois ou tu lui offrais un bout de ta voix c'était pour parler de ce petit groupe de traficants sur lequel tu aspirais de mettre la main dessus pour tous les mettre derrière les barreaux et offrir une certaine "sécurité" et "sûreté" à Barcelone. Des paperasses que vous vous échangez, main dans la main, jamais un regard. Tu n'en as pas spécialement la force, ou même l'envie. Professionnelle, tu ne laisses pas ta vie privée prendre le dessus, bien que tu aimerais parfois lui poser d'innombrables questions notamment celle du "Pourquoi". Pourquoi revenir maintenant? Pourquoi toi? Pourquoi détruire ta vie, celle que tu as mis tant de temps à stabiliser? Pourquoi... Des questions auxquelles tu n'auras jamais de réponses tant que tu ne les lui posera pas directement, encore faut-il en avoir le courage. La journée finit par filer, doucement mais sûrement. Un bref au revoir auprès de tes plus fidèles collègues et tu disparais rapidement, direction "La demeure de Savannah" ou la lumière de ta vie se trouvait.

L'impatience de la revoir pour apprécier la chaleur de ses bras et ses baisers par milliers sur ton visage. Son sourire, dont tu es sûr qu'il n'a pas disparu de la journée, contrairement au tien, et les milles choses qu'elle te racontera à peine tu auras franchi le pas de la porte. Un dernier message envoyé à la nourrice de la petite pour la prévenir que tu étais en chemin et quelques minutes plus tard, te voilà devant la porte. A inspirer un bon coup avant de retracer un air moins inquiet et angoissé que l'air que tu as abordé ce matin ou encore durant la journée, à lever, malgré toi, les yeux sur Thiago non loin. Un sourire, toujours, pour celle qui le mérite, la seule et unique pour laquelle tu es capable de soulever des montagnes. Deux petits coups à la porte avant que cette dernière ne se déverrouille des mains de Savannah, suivie automatiquement d'une Paz, toujours sur ressort malgré l'heure tardive. Une étreinte forte et chaude que tu apprécies tellement que tu aimerais qu'elle ne s'arrête jamais. « Mi Corazon*..» Tu le savais, son éclat est resté intact. Pétillante et radieuse, voir son petit regard brillant et son minois illuminé d'une joie infini de te revoir fait la tienne. Tu es heureuse, à ses côtés, plus que jamais à ses côtés. Des retrouvailles que tu écourtes malgré toi pour venir offrir deux bises sur les joues de la nourrice de Paz. « Merci encore Savi.» La remercier pour l'affection et la tendresse qu'elle offrait à Paz depuis qu'elle était toute petite. Comme une deuxième mère pour la petite fille, Savannah avait vu Paz grandir et l'avoir auprès de toi était une bénédiction. Persuadée que tu ne trouverais jamais de meilleure nourrice pour ta fille, tu avais, pourtant du apprendre à lui faire confiance par le passé. Confier ton nourrisson de quelques mois à une autre femme que toi était un vrai crève coeur.  Imaginer la petite Paz désorientée et perdue sans la chaleur et l'odeur de sa mère te rendais malade. Heureusement, Savannah avait ce don pour te rassurer, que ça soit au travers de photos ou de mots réconfortants à chaque matin,  elle avait ce petit quelque chose qui te permettais, en partie, de partir plus "sereine" travailler. Aujourd'hui, tu ne sais plus faire sans elle, et plus qu'une simple nourrice, Savannah était devenue comme un membre de vôtre famille. « Tout s'est bien passé avec elle? Son institutrice n'a rien dit? Ses devoirs sont faits?» Te revoilà avec tes bombes. Une mère craintive poru son enfant, voilà ce que tu étais. Il n'est pas rare que l'institutrice de Paz t'ais sollicité pour discuter de la fillette.  Que ce soit quand sa réserve au départ faisait qu'elle n'avait que peu d'amies et qu'elle a finit, avec le temps, par s'ouvrir aux autres , ou alors ses moments ou elle devenait rêveuse et que son travail était à moitié fait. Heureusement les choses ont changées, et bien plus depuis l'arrivée récente de Teddy. Teddy est le chiot que Yassine a offert à sa filleule en guise de surprise. Pour une surprise, ça en avait été une pour toutes les deux, d'avantage pour Paz qui, aujourd'hui, ne s'imaginait plus sans Teddy à ses côtés. Plus bavarde, plus sociable, elle avait même fait part de ses envies de faire de la danse durant ses temps libres. Un choix d'activité extra-scolaire que tu approuvais. Elle aurait pût tout te dire que tout pouvait t'aller de toute façon.

*mi corazon: mon coeur.
@Savannah Garcia  I love you


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( Pando )
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Sam 29 Avr - 15:18
[HJ : T'inquiète je savais pour "mi corazon"]




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Un métier-passion mais...
Farah et Savannah

Savannah adorait son métier de nounou et heureusement qu'elle l'avait d'ailleurs. Elle ne regrettait en aucun moment d'avoir repris le boulot suite à cette pause pour s'occuper de son fils, pour l'assister au mieux malgré ses difficultés scolaires. Avoir repris le boulot même si c'était à temps partiel était vraiment un échappatoire pour la quarantenaire car ce n'était en aucune cas un plaisir de vivre sa vie, son semblant de vie même, au quotidien. Il suffisait de voir l'indifférence avec laquelle la traitait son mari en rentrant du boulot, comme si elle faisait partie des murs, disant à peine "bonsoir", ne demandant aucunement comment s'était passé la journée de sa femme. De son côté, et de plus en plus, Savannah adoptait la même attitude envers lui aussi.

Avec le temps, elle s'y était faite...Ou pas ! Car un jour, le moment venu, elle partirait. C'était ce qui se profilait à l'horizon car autant, pendant de nombreuses années, Savi avait pensé que la situation changerait, que ça allait s'améliorer avec son mari mais c'était loin d'être le cas. Si elle n'avait pas eu son fils, ça ferait d'ailleurs un moment que Sav aurait quitté le domicile conjugal. Mais Savannah ne regrettait en rien la naissance de son fils, bien au contraire ! Heureusement qu'il était là et lui donnait chaque jour la force de continuer, d'aller de l'avant.

Du coup, ce soir-là, quand Farah arriva pour récupérer sa fille, Savi tellement heureuse de garder ce bout de chou, allait attendre impatiemment la prochaine fois qu'elle la garderait de nouveau. C'était en effet une petite fille très agréable à garder qui changeait carrément les idées de sa nounou et la petite et elle avaient développé une certaine complicité qui faisait que Sav avait gagné la confiance de la petite tout comme celle de la mère avec qui elle s'entendait très bien.

- De rien, c'est normal ! Et oui ne tout s'est bien passé autant à l'école qu'avec moi ! Il faudra juste par contre que tu penses à remplir le papier pour la sortie à la ferme pédagogique pour la semaine prochaine, l'institutrice le rappelait à la sortie de la classe.

Farah avait également posé une autre question, celle concernant les devoirs et Savi reprit à son tour la parole pour y répondre mais avant cela, elle tourna la tête vers le bureau de son mari qui n'avait même pas daigné se lever pour dire bonjour à la maman de la petite Paz. Elle était donc désormais de profil pour Farah mais celle-ci devait malgré tout voir le regard noir de colère qu'elle jetait en silence vers son mari.

- Les devoirs sont faits, elle vient de terminer de manger. Ta petite est donc prête à aller au lit ou presque en rentrant chez elle !

Savi savait que dans l'absolu ce n'était tout de même pas tout à fait ça car Paz avait encore sa toilette à faire, se mettre en pyjama également. Donc quelques petits trucs à faire encore malgré tout ! Mais le fait que Savi ait pu la faire manger allait tout de même faire gagner un peu de temps à la famille que la petite formait avec sa mère.

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Farah M.Benavente
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Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : anciennement tireur d'élite pour El Grupo Especial de Operaciones (GEO). La mise en danger régulière et principalement l'arrivée de Paz m'a poussée à changer de voie et à me reconvertir simple officier pour l'Unidad de Droga y Crimen Organizado (UDYCO)
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Mar 30 Mai - 22:45


(Nounou [nom féminin] 1.Prépare les goûters comme personne. 2.Reste à jamais considérée comme un ange gardien. 3.On lui fait savoir qu'on l'aime plus que tout pour qu'elle garde secret nos pires bêtises d'enfance.)
Le plus précieux des moments à tes yeux. Parce que rien ne vaut les retrouvailles d'une mère et de son enfant. Le coeur apaisé, bien qu'en confiance de savoir à qui elle était confiée, tu as savouré le contact de vos deux coeurs joints à nouveau l'un contre l'autre. Sentir son doux parfum, celui de sa chevelure qui chatouille tes narines, et sentir à travers ses mots, sa joie et son sourire de te revoir. De réjouissantes retrouvailles dont tu ne te lasses pas malgré le peu d'heures qui vous ont séparées l'une de l'autre. Paz était ton monde. Ton monde entier ne tourne que pour elle et ce dès l'instant ou tu avais appris que tu portais la vie, la sienne. La préserver de tout était ton principal objectif, lui offrir tout de toi, ton ambition. Les deux mains posées contre ton ventre rond, tu as savouré chaque instant passé avec elle, le moindre de ses coups, ses sursauts et hoquets. Emerveillée de sentir cette vie grandir en toi, tu as fini par la mettre au monde, et dès lors ou vos regards se sont croisés, tu as sû trouver un sens véritable à ton existence sur cette terre. Paz rendait les choses tellement plus belles, tellement plus radieuses. Egarée dans sa petite bulle, tu craignais que sa naïveté l'éloigne du reste de ses petits camarades, mais à ta grande surprise, elle était parvenue, par son enthousiasme contagieux et sa positivité à s'attirer les bonnes ondes de petites copines qui ont finit par devenir ses meilleures amies. Quand tu pensais que tout te souriais enfin dans la vie, et que tu as appris récemment le retour de Thiago auprès de Paz, auprès de toi, tu as déchanté. La tête sur les épaules et ne rien laisser paraître était complexe quand ton coeur souffrait d'imaginer ta fille loin de toi sous la décision de ce père qui n'a jamais été la pour elle durant une seule minute de sa vie.  Paz était bien entourée. Tu le savais. De part sa famille mais aussi grâce à sa nourrice qui lui apporte tout l'amour et l'affection que tu ne peux malheureusement lui apporter de part tes obligations professionnelles. Tu n'es pas la mère idéale et il t'arrive parfois d'oublier quelques détails. Des papiers volants qui restent sur la table et qui n'attendent qu'une signature et une autorisation pour permettre à ton joli coeur de partir en sortie de classe auprès de ses camarades par exemple.«Mince.. J'ai complètement oublié. Paz a oublié de me le rappeler. Je le ferais sans faute ce soir.»  A espérer qu'en rentrant chez vous, tu n'oublies pas ce fameux papier que tu t'es promise de remplir à tête reposée un jour, et que tu n'as jamais trouvé le temps de faire. Tes préoccupations étaient bien différentes d'une simple sortie pédagogique, mais tu ne pouvais te permettre, au fond, que Paz soit au courant de quoi que ce soit te concernant, ni de ton inquiétude, ni de quoi que ce soit.

Et tu n'étais pas la seule à avoir quelques préoccupations. Quand Paz s'était lancée au sein du foyer Garcia pour rassembler ses affaires le temps de quelques échanges entre sa mère et sa nourrice, tu as senti cette tension entre Savannah et son époux que tu avais quand même prit soin de saluer d'un geste de la main par pure politesse comme le veut ton éducation et celle que tu offres à Paz. Ce dernier n'avait à peine daigné lever la tête et te répondre, mais cela ne t'importais que peu quand la principale intéressée n'était autre que l'épouse et la mère de famille qui se tenait de profil face à toi. «Merci..» Faible mais audible, tu étais reconnaissante envers Savannah d'avoir prit soin que Paz ait fait ses devoirs et qu'elle puisse partir d'ici le ventre plein. Une nourrice en or massif que tu sentais, en dépit de ses sourires, triste et malheureuse, et son regard sombre lancé vers son époux ne confirma que cette tristesse et colère qu'elle pouvait ressentir envers lui. «Est-ce que.. tout va bien?» Tu oses demander, profitant que Paz termine son rangement pour s'intéresser à l'humain derrière la nourrice. L'humain avant tout, le reste vient par la suite. Non pas que tu t'inquiètes de savoir ta fille dans un climat familial fait de tensions mais tu espères, au fond de toi, que Savannah ne soit pas une victime dans des chamailleries qui dureraient trop longtemps et qui, à bout de souffle, finiraient par l'achever totalement. «Tu veux en parler?» Tu ne t'exprimes pas à voix haute car tu sais que les murs ont des oreilles, même ceux qui ne font semblant de rien. Mais, la encore, et ce n'est pas l'officier qui parlait. Tu souhaitais obtenir quelques confidences de sa part si cela povuait apaiser son âme et sa conscience, parler fait du bien parfois, et il est toujours bon d'obtenir des conseils et des avis de personnes qui nous entoure, même si ses dernières ne font pas forcément parties du cercle familial.  Pour toi, Savannah était comme une deuxième mère pour Paz, une tante ou un membre proche, et tu te refusais de tourner les talons et de partir sans t'assurer que tout va bien pour elle. C'est la moindre des choses face à celle qui se donne à cent pour cent pour veiller sur la prunelle de tes yeux, sur ton bonheur et ta plus grande fierté dans la vie.



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( Pando )
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Sam 1 Juil - 12:18

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Un métier-passion mais...
Farah et Savannah
Pendant plusieurs années, Savannah avait arrêté de travailler pour diverses raisons : s'occuper de son fils ayant des soucis de concentration pour faire simple mais aussi parce qu'elle ne savait pas trop dans quoi travailler. Certes, elle avait de l'expérience en matière de secrétariat médico-social, elle avait une formation dans ce domaine et avait également un peu travaillé dedans. Cependant, ce métier-là, avec le recul, ne lui convenait pas. Et cela, pas au niveau des tâches à faire mais plutôt pour l'ambiance entre secrétaires d'un même cabinet qui était plutôt du genre à se tirer dans les pattes, ce qui n'avait rien d'agréable. De plus, le travail de boulot, ce n'était pas non plus quelque chose pour Savi. Ayant de l'expérience dans la garde d'enfants, quand son fils avait donc eu moins besoin d'elle, la brune avait donc repris le travail dans la garde d'enfants et cela lui convenait tout à fait. S'occuper des enfants des autres était même plus facile que de s'occuper du sien. Et pourtant, elle ne regrettait aucunement d'avoir pu être autant présente pour assister son fils malgré le fait que ce soit épuisant malgré tout ! Et encore plus en étant seule à le faire, et cela que ce soit administrativement parlant, pour l'aide aux devoirs, l'aide périscolaire et compagnie.

C'était ainsi un bonheur pour Savi de travailler à nouveau, ça lui faisait une sacrée "distraction" dans son sempiternel quotidien routinier.

Ce soir-là, en venant récupérer sa fille, Farah avoua avoir totalement oublié de remplir le papier pour la sortie. Savi ne lui en voulait pas du tout, cela pouvait arriver à tout le monde, à toute mère se préoccupant de son enfant et ayant plein de choses en tête. De plus, Farah élevait seule sa fille tout comme Savi d'ailleurs qui bien qu'étant mariée pour sa part, avait parfois la même impression au niveau de l'éducation de son fils.

- Pas grave ! Tu es heureusement encore dans les temps !

Visiblement, Farah s'était rendu compte de quelque chose. Cela dit, vu que le mari de Savi n'avait même pas salué, ça crevait les yeux, ce serait-ce que par le manque de "politesse" flagrant et puis le regard qu'avait jeté Savi en direction du bureau de son mari n'avait pas dû échapper à la maman de Paz.

- Je....Non tout va bien, merci !

Une hésitation qui voulait tout dire. Non seulement que là, présentement, Savi ne pouvait pas forcément parler, mais également que non, ça n'allait pas si fort que ça ! Mais elle arrivait à donner le change, pas du genre à baisser les bras, pas du genre à se laisser aller !

- Ne t'inquiète pas !

Toujours aucune réaction du mari de Savi comme si elle était seule chez elle en fait, comme s'il était dans son monde, comme s'il n'entendait rien, ce qui était peut-être le cas tout compte fait, tout dans sa bulle qu'il était. Suite à la question que lui avait posé Farah, Savi était cependant un peu songeuse malgré tout. Devait-elle se confier à quelqu'un sur ce qu'elle vivait (ou ne vivait pas, tout étant une question de point de vue) au quotidien ? Peut-être ! Mais là n'était pas le moment en tout cas !

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Farah M.Benavente
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(Nounou [nom féminin] 1.Prépare les goûters comme personne. 2.Reste à jamais considérée comme un ange gardien. 3.On lui fait savoir qu'on l'aime plus que tout pour qu'elle garde secret nos pires bêtises d'enfance.)
 On ne peut pas dire que tu excelles dans les relations amoureuses entretenues par un homme et une femme. Ta dernière en date a était chaotique. Il s'agissait du père de Paz, Thiago.  L'homme pour qui tu aurais tout donné de toi. De la femme que tu es, jusqu'à ton âme. Il s'en était allé avant même que tu ne puisses le rattraper pour lui avouer que tu portais la vie, celle que vous aviez bâti à deux. Lui imposer un enfant ou le forcer à rester présent pour ce même enfant ne faisait pas parti de tes désirs ni de tes convictions. Persuadée que la meilleure des solutions était que tu élèves seule cette petite fille, entourée et aimée de tes proches qui ont toujours été la pour toi. Thiago n'a jamais sût jusqu'alors l'existence de Paz et maintenant qu'il t'as retrouvée, il a fait part de son désir de faire parti de sa vie, voir de la tienne si seulement tu pouvais lui laisser une place dans vôtre existence. Difficile de l'accepter, difficile d'imaginer vôtre quotidien entièrement chamboulé par le retour de Thiago et aux révélations qu'il offrirait à ta fille. Difficile d'imaginer la réaction de Paz en apprenant qu'elle a un père et qu'elle devrait jongler de maison en maison pour satisfaire ses deux parents de part sa présence. Ton quotidien t'as jusqu'alors parfaitement convenu et tu n'étais pas prête pour tout ce changement. Si seulement il n'était jamais revenu. Mais la n'est pas la question, la n'est pas la réflexion.

Ce soir, il s'agit de la relation de ta nourrice et de son époux ou tu peux sentir, ou ressentir, un certain mal être entre les deux. Tu as pris l'habitude que ce dernier ne te salue pas, ni ne porte un regard à Paz qui récupère ses affaires. Certaines personnes n'ont pas forcément le contact facile avec les enfants. Certains même ne les portes pas spécialement dans leur coeur, mais tu ne t'en tient pas rigueur. Tu es venue pour Savannah, celle qui prend soin de ton enfant quand tu ne peux malheureusement le faire, manque de temps. Pourtant ce soir, en plus de ce mal être existant dans son couple, tu la sens bien plus malheureuse qu'à l'accoutumé. Et plus qu'une simple nourrice, tu as toujours exprimé ton désir, ton souhait, d'être présente pour elle dès qu'elle en ressent le besoin. Ce discours la, tu l'as déjà entendue par le passé. C'est le même que ta défunte soeur. "Tout va bien. Ne t'inquiète pas. Je vais bien" quand derrière ses faux semblants, elle était rouée de coups jusqu'à ne plus en pouvoir. Tu ne reproduiras pas la même erreur sur quelqu'un d'autre. «Tu me mens Savi.» Tu lui avoues franchement sans passer par quatre chemins. Tu ne peux juste pas faire demi tour, main dans celle de Paz et la laisser ainsi, une soirée de plus, ou une soirée de trop pour elle. «Je le sens bien. Et je ne partirais pas tant que tu ne m'auras pas parler.» Le tout était de faire en sorte qu'elle puisse s'éclipser de la afin qu'elle puisse parler ouvertement sans la présence de l'homme qui pouvait la mettre dans cet état. Une idée. Il fallait une bonne idée et vite.

«Je sais qu'il est tard, mais ça te dirais de venir boire un café à la maison? Je te raccompagne après, ça ne me dérange pas ! Histoire de te remercier pour tout ce que tu fais pour Paz.» Cette phrase la, tu avais bien fait exprès de la sortir d'un volume suffisant pour que son fameux époux l'entendes. C'était la le seul moyen de te retrouver seule avec elle sans quiconque à vos côtés et forcément, tu pouvais compter sur l'enthousiasme et la joie de Paz de partager quelques minutes ou heures de plus avec sa nourrice pour appuyer ton invitation. L'idée de ce café avait réjouit l'enfant plus que Savannah à ton humble avis, mais au vu de la tension palpable en ses lieux, prendre l'air quelques minutes lui ferait certainement le plus grand bien. Le regard braqué sur le sien, sourire forcé aux lèvres pour que la supercherie fonctionne jusqu'au bout, tu espérais qu'à son tour elle entre dans ton jeu et que rapidement, vous pourriez prendre la route jusqu'à chez toi pour partager quelques confidences.



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