Reda || Un rêve qui me tient à cœur

M. Reda Khelfaoui

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34 ans

Moh

19 juin 1988

Boumerdès - Algérie

Algérienne & Espagnole

Marié

Cha cha cha

Dali Benssalah

Coach sportif / Chef d'entreprise

Traits de caractère~ Fier ~ Nerveux ~ Réservé ~ d'Apparence froide ~ Aimant ~ Honnête dans son travail ~ Tient à ses valeurs et ses principes ~ Responsable ~ Débrouillard ~ Autonome ~

You don't know everything about myself, me.

(tw: catastrophes naturelles, morts)
1. Mohamed Reda Khelfaoui est né en Algérie, il y a vécu pendant près de 26 ans avant qu'il ne commette la plus grosse erreur de sa vie. Il a eu une enfance joyeuse malgré la pauvreté. A vrai dire, il ne pouvait pas réellement se sentir moins heureux que d'autres puisque à son époque, tout le pays était endeuillé et il y avait vraiment peu de familles qui sortaient du lot. La plus grande majorité était pauvre, elle se contentait du peu, elle vivait un peu à l'ancienne, elle connaissait la misère alors elle éduquait la nouvelle génération sur ces principes. Par exemple, il se rappelait toujours du bidon d'huile que sa maman laissait à l'envers la nuit pour récupérer les dernières gouttes ou encore, ils préparaient beaucoup de pain et on en mangeait beaucoup "pour que tu sois rassasié". C'était pas un manque pour lui, au contraire, c'était culturelle et ça ne le dérangeait pas plus que ça. Du moins, ça ne le dérangeait pas pendant sa jeunesse. (~1988)
2. Les années 90 pour lui étaient cauchemardesques pourtant. Sa famille avait déménagé deux ou trois fois afin de fuir les endroits « chaud ». Son père était policier et à l'époque, il fut tué. Sans rentrer dans les détails qui le traumatisaient encore à ce jour, Reda était resté avec sa maman, deux de ses oncles, son grand-père, ses trois sœurs et ses 14 cousins dans une maison ancienne maison coloniale à Beb el Oued. (~1998)
3. A peine la décennie noire s'était calmée qu'un nouveau drame se suivait dans la vie du jeune Khelfaoui, puisque les inondations de Bab El Oued en 2001 lui fait perdre des personnes à lui, principalement des camarades de classe et deux cousins. Ce n'était pas aussi tragique que le reste des familles, mais ça l'était quand même assez pour qu'il s'en souvienne, pour que ça le marque et pour qu'il sache vraiment que la vie était trop courte et qu'on était trop fragiles, notamment à cause du tremblement de terre, une autre catastrophe, de 2003 qui avait touché la région. (~2001-2003)
4. L'esprit algérien était quand même jovial. Malgré tous les malheurs, le peuple continuait à sourire, à rire, à faire la fête. Grandir dans des quartiers populaires comme le sien lui permettait d'avoir énormément de connaissances, d'apprendre pas mal de choses de la vie, l'âge n'était pas un obstacle, il côtoyait les plus jeunes et les vieux, il passait la plus grande partie de son temps libre dans ces rues. Cependant, les rues, malgré leur « vraie éducation » sur la vie, il y avait toujours de mauvaises personnes - bien qu'il déteste les appeler comme ça, ce sont juste des personnes qui n'ont pas eu sa chance de grandir dans une famille comme la sienne - et avec ces mauvaises personnes, commençaient les mauvaises fréquentations. La cigarette, la drogue, l'envie de se faire de l'argent, de se sentir indépendant financièrement, lui inculquer le fait que ça soit une honte que ses oncles subviennent à ses besoins alors qu'il a à peine l'adolescence. Il tente alors de devenir un petit voyou, mais il est rattrapé par ses oncles justement qui jouaient le rôle du défunt père et le considéraient comme leur fils. Ils n'avaient qu'une condition, il devait poursuivre ses études, quoiqu'il arrive, il devait aller à l'université. (~2003-2005)
5. Reda réussi son bac tant bien que mal. En 2005, il intégra l'université à la faculté des langues étrangères où il fit une licence d'italien. En fait, Reda a vécu auprès des marins et la côte algérienne avait eu par le passé différents commerces avec l'Italie. Les plus vieux avaient pleins d'anecdotes et ça faisait rêvait le jeune Khelfaoui. Il sortait souvent en mer avec eux et c'était une expérience qu'il adorait. Toutefois, après sa licence, il quitta la fac pour tenter de trouver un vrai boulot qui rapportait vraiment de l'argent, lui permettant d'avoir son indépendance, de construire un semblant d'avenir dans ce pays et d'épouser la fille qu'il aimait, Fatima, sa voisine. Mais la réalité le frappa de plein fouet. Chômage, quartier vraiment pourri, police qui trimballe les jeunes à tord et à travers... Beaucoup de choses avaient changé, être au chômage était sans doute la pire des choses qui pouvait lui arriver. C'était pourtant un homme débrouillard, il réussissait à être indépendant financièrement, il travaillait dans les magasins de ses potes, faisaient des commerces par ci par là, mais rien de vraiment consistant. Aucun qui lui faisait une bonne rentrée d'argent, rien qui lui permettait de louer un logement, rien qui lui permettait de payer la dote de Fatima. Rien qui lui permettait d'offrir de belles choses à ses sœurs. Il se sentait même honteux de les laisser vivre ainsi. Que diraient les autres familles si elles voulaient marier leurs fils à ses sœurs ? Qui voudraient de filles vivant avec plusieurs personnes ? Et si quelqu'un les voulait assez pour les prendre mais qui leur dira plus tard "je t'ai sorti de la misère" et de ce fait, il ferait en sorte que son épouse lui sera reconnaissante. Reda était une personne fière, il vivrait et mourrait pour l'honneur, alors celui de ses sœurs, il le protégera. Il fera en sorte qu'elles aient une bonne vie, un bel avenir, qu'elles soient dignes... Et c'est là sa faiblesse. (2005~2009)

Yal babour, ya mon amour
Oh barque, mon amour
Kharejni mel la misère
Sors moi de la misère
Fi bladi rani mahgoure
Je suis opprimé dans mon pays
3yit 3yit tout, j'en ai marre
Je suis fatigué, j'en ai marre
Man ratich l'occasion
Je ne rate pas l'occasion
Arwah, arwah, c'est le moment
Viens, c'est le moment
Hada nessetni qui je suis
ça m'a fait oublié qui je suis
Nkhdem 3liha jour et nuit
J'y travaille jour et nuit

6. Après plusieurs mois, Reda quitta le pays sans laisser de mot derrière lui. Il prit le bateau, direction les côtes françaises. Il maitrisait la langue et il avait des connaissances là-bas aussi, c'est un pays où il pouvait vivre un moment, le temps de trouver un plan réel. Et puis, s'il mourrait en mère, tant pis. Ça fera une bouche en moins à nourrir, une place de libre avec sa famille, un fardeau en moins pour le pays. Janvier 2010, il était sain et sauf à Marseille où il rencontra la connaissance en question qui lui permit de travailler pour commencer dans son restaurant maghrébin. Il ne faisait pas grand-chose, il s'occupait surtout du ménage et principalement en dehors des horaires d'ouverture. Rien de très palpitant. Au contraire, rien de bon. Il n'avait pas beaucoup d'argent, la vie était chère en France. Ses quelques euros qu'il gagnait avait énormément de valeur en Dinar Algérien certes, mais s'il donnait de l'argent à sa famille, que lui resterait-il pour vivre ? Il n'osait même pas les appeler. Il n'avait pas eu de nouvelles non plus, à vrai dire, il avait peur d'appeler et qu'on lui dise que sa mère était décédé à cause du choc, mais après un mois de silence, il prit son courage à deux mains, le manque était horrible, tout était difficile dans sa nouvelle vie. Il n'avait pas de barrière de la langue certes, mais il n'était pas chez lui, il n'y était en situation légal, avec toute la fierté et la dignité qu'il avait dans son pays, il avait l'impression d'être un animal dans cet endroit. Pas qu'on le maltraitait, non, mais il n'arrivait pas à s'intégrer. Beaucoup de choses n'allaient pas et il n'arrivait pas à les régler. (~2010)

7. L'appel téléphonique avec sa famille lui redonna vie. Tout le monde allait bien pour son plus grand soulagement. Ils étaient extrêmement furieux, sa mère ne faisait que l'insulter, mais elle allait bien, elle était en bonne santé. Cet appel lui rappela pourquoi il avait tout abandonné, pourquoi il avait pris tant de risque, et il était de nouveau déterminé comme jamais pour faire cet avenir auquel il rêvait. Il fallait d'abord qu'il trouve l'amour. Fatima ? On l'oublie. Selon la loi française, il pouvait se marier même en étant un sans-papier à l'époque, alors il tenta le tout pour le tout et fit des rencontres. La vie semblait lui sourire, pour une fois, enfin, c'était également une folie et un gros risque à prendre, mais il n'avait plus rien à perdre. Il tomba donc sur une femme d'origine espagnole, une héritière rebelle qui fuyait sa famille, le fardeau qu'on lui faisait porter et qui refusait de s'engager dans un mariage arrangé. Il ne savait pas pour autant, la première fois, elle ne voulait pas partager son histoire non plus, mais il ne cherchait pas à savoir plus que ça. Une femme qui acceptait sa situation ? Qui n'était pas recherché par la police ? Alors tant pis, il se lança. (~2010-2013)
8. Luna était son prénom. Ils se sont rencontrés plusieurs fois afin qu'ils peaufinent leur histoire et être convaincant à la mairie et trois années plus tard, ils étaient mari et femme.
Ce mariage lui a permis de régulariser sa situation, revenir au pays après cinq ans d'absence pour visiter sa famille et oui, ils étaient toujours mariés. Reda de son côté était un homme responsable et reconnaissant, il n'était pas égoïste. Et Luna, elle devait assumer son choix et faire taire ses parents qui pariaient pour leur séparation. (2016~ Aujourd'hui).
9. Ils sont restés pendant longtemps comme de simple colocataire. En réalité, ils évitaient de dormir sous le même toit. Luna voyait énormément alors c'était beaucoup plus facile pour elle, et Reda, profita de ce temps-là pour se faire une situation et reprendre en main sa vie. Il se mit au sport, à la musculation plus précisément et en fit son métier, se formant dans plusieurs disciplines, la nutrition, le coaching et tout ce qui est en rapport avec le physique, et créa sa petite "entreprise". D'abord une petite salle de sport, du coaching en salle et en ligne, des suivis personnalisés et d'année en année, il se fit un nom mais surtout, il se fit de l'argent. C'était un jeune généreux et altruiste alors son temps libre il le consacrait aux associations, notamment pour venir en aide aux immigrés et aux personnes en situation de précarité, il proposait aussi des cours de langue gratuitement pour l'arabe ou l'italien et faisait parfois des cours particuliers dans des écoles privés pour l'italien. Il avait compris pourquoi ses oncles l'avaient harcelé pour qu'il aille à l'université...

10. En 2019, Luna devait rentrer en Espagne pour finalement prendre ses responsabilités... à sa manière. Elle avait réussi à trouver un terrain d'entente avec sa famille alors comme le couple heureux qu'ils sont, Reda la suivi et ils vivent de ce fait dans le même appartement depuis cette année-là. Ils se considèrent toujours comme colocataire, mais à présent, ils arrivent à se parler comme des amis, ils discutent souvent, sans prise de tête, et arrivent à trouver une certaine confiance, l'un envers l'autre. Ce qu'ils avaient vécu était fou, pour l'un comme pour l'autre, c'était leur secret à eux deux, ils étaient un miracle l'un pour l'autre et ils chérissaient ce qui les rassemblaient. Reda était à présent amoureux mais il n'a encore pas pu faire un quelconque pas avec elle.
11. Il a appris l'espagnol dès son mariage avec Luna, il faut dire qu'il se débrouille bien avec les langues, Reda est donc polyglotte, maîtrisant l'arabe, le français, l'italien, l'espagnole et un peu d'anglais.

Story of my life, searching for the right

Pseudo : Thiziri Age : 27 ans Ton arrivée ici : via PRD Ton avis : j'adore pour l'instant ** DC : aucun, je dépose d'abord les valises de ce personnage Inventé/scénario : inventé.

Bonjour et bienvenue sur le forum :)
N'hésites pas à me contacter ou un autre admin si tu as besoin d'aide sur le forum ! Hâte de voir davatange ton personnage I love you

Paz Benavente (01.10.16)

ENFIN.

Ca manquait un peu de trentenaires sur le forum. hide

Bienvenue officiellement parmi nous,
Comme Olivia l'a dit plus au dessus, si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous solliciter. I love you

Et si ta fiche est terminée n'oublie pas de la signaler dans le sujet adapté pour qu'un admin puisse passer la valider.

Au plaisir de te croiser en RP. hola

@A.Farah Benavente j'avoue j'ai tout vu sur le forum sauf la moyenne d'âge des personnages rip

J'espère trouver de quoi faire vivre mon gars. Oui oui

Merci pour vos messages, j'espère ne pas avoir été trop embêtante

Bravo ! Tu es validé(e)

Wow qu'elle histoire. Très belle fiche et personnage très intéressant ! J'espère que ton petit Reda aura tout le bonheur du monde à nos côtés et que toi, tu t'amuseras en nôtre compagnie.

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Tu vas pouvoir, démarrer ta vie à Barcelone. Tout d'abord, comme l'erreur est humaine, vérifie si ton pseudo apparait bien dans le registre des avatars ainsi que ton métier juste ici. Pour une bonne intégration, tu vas avoir besoin de liens, tu trouveras toutes les fiches des différents membres dans cet endroit ! Une fois que tu auras tisser quelques connaissances, n'hésites pas à demander un sujet dans cette partie. Si tu préfères faire complétement au feeling, on te recommande la partie des réseaux sociaux, tinder ou instagram, t'aideront sans doute à te faire des amis, voir plus! N'hésites pas non plus à te relaxer dans la partie flood, les membres y discutent et quelques jeux sont là pour te détendre ! N'oublie pas aussi que tu peux discuter avec eux sur notre serveur discord .

On te souhaites de tout cœur un bon jeu sur Hola Barcelona Escuela, et que tu t'amuses bien avec ton personnage, et on reste disponible bien sûr en mp si besoin I love you

Reda || Un rêve qui me tient à cœur