Noa M.Maestre- Je viens tout juste d'avoir : 24 Mon quartier, c'est : Sants quelque part en colocation, dans un appartement avec un taux de testostérone de 99%.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : Barista polyvalente Chez Dunkin Donuts.
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Date d'inscription : 27/01/2023 
Tomás H. Meléndez- Je viens tout juste d'avoir : 28 Mon quartier, c'est : Sants, avec les moyens du bord dans une colocation inattendue avec Noa, Daniel et désormais Adan depuis que nous occupons le même lit avec Noa
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : chroniqueur podcasteur sur les antennes d'une radio universitaire
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Date d'inscription : 27/03/2022 - Noa M.Maestre
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Invité- Noa M.Maestre
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Date d'inscription : 27/01/2023 - Noa M.Maestre
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Ven 27 Jan - 14:22
Noa Manuela Maestre
23 ans
Bruja
1er Novembre 1999
Siurana(Espagne)
Espagnole
Célibataire
Paso Doble
Yaël Shelbia
Serveuse | Etudiante en Pharmacologie
Traits de caractère
TDAH | TDI | Distraite | Hypersensible | Impulsive | Colérique | Secrète | Taciturne | Distraite | Lunatique | Arrogante | Curieuse | Excentrique | Fouine | Gourmande | Imprudente | Joueuse | Malicieuse | Mythomane | Nerveuse | Spontanée | Instable | Solitaire | Sanguine | Impitoyable | Fragile | Peureuse
You don't know everything about myself, me.
Secte: Groupe organisé de personnes qui ont une même doctrine au sein d'une religion.
Une bien faible définition pour tout ce que cela représente. L'anéantissement total d'une personne ne se résume pas qu'à cela. C'est au delà de toute moralité et logique, au delà de toute réalité, dans un endroit ou les faibles d'esprit se réunissent pour chasser les âmes damnées et prier un dieu méconnu. Le divin, le précurseur, celui qui a prédit l'apocalypse et qui invite ses fidèles à expier leurs péchés et chasser les serviteurs des ténèbres. Plus qu'une simple purification, les déchus étaient offert en guise d'offrande pour que leurs âmes rejoignent le puissant et demeurent à ses côtés jusqu'à la fin des temps. C'est une bien belle manière de dire que ses pauvres gens, différents de ceux du culte, perdaient la vie de la plus atroce des façons. Une condamnation qui s'appliquait également à ceux qui désobéissait aux règles manuscrites de ce vieil ouvrage ancien transmis de génération en génération.
Parmi les plus fidèles, une femme et un homme. Couple de bergers relativement pauvres et dont la femme avait cessé de croire en son seigneur quand à force de le prier pour donner la vie, elle désespéra de voir son voeu se réaliser un jour. Elle avait eu vent dans le minuscule village de Siurana qu'un homme avait le don de faire des miracles et que, si elle lui jurait fidélité et allégeance, il l'aiderait à procréer et à donner la vie. La naïveté de cette femme et son désarroi semblait faire d'elle une proie idéale. Un nouveau membre de cette petite secte qui parvint à gagner de l'ampleur au fil des années. Concours de circonstances ou simple coincidence que cette même femme porta la vie à peine un mois après son arrivée auprès des fidèles. Le regard pétillant, la foi au coeur et l'amour de son gourou dans l'âme, elle en était convaincue, c'était bien la l'oeuvre de son dieu, un miracle qu'il lui avait offert pour son amour et sa fidélité. Ses prières entendues, cette femme chérissa précieusement ce minuscule foetus qui prenait de l'ampleur au fil des mois pour devenir un bébé fait de chair et d'os avec au centre de sa poitrine un coeur battant. Sur son passage, les fidèles s'extasiaient, à l'image de la vierge Marie et son immaculé conception. Elle était celle qui ne pouvait enfanter, elle devint l'un des pilliers même de la secte de par ce miracle qui la fit mettre au monde une petite fille, qui, sur son passage, avait prit soin de l'emporter dès ses premiers hurlements de vie. Des cris déchirants, perçants, face à des visages de parfaits inconnus abarsourdis devant l'enfant tenu dans les bras du prophète de leur secte et de celle qui s'était battue pour lui donner la vie, livide, agonisante jusqu'à expirer son dernier souffle. Noa. Cette petite fille s'appelle Noa.
Noa. Elle avait un père. Ce veuf berger isolé et méprisé, celui qui ne compte les murmures sur son passage, quand silencieusement il traverse le village en tenant la main de son enfant dans la sienne. Noa. Elle sait que les murmures sont pour elle, que sa présence est indésirable, qu'elle est détestée comme la peste tout juste découverte. Noa. Elle reste enfermée chez elle, se nourrit de quelques vieux bouquins qui traînent entre les toiles d'araignée, se fait bousculer à l'école de ses semblables , malmenée par un groupe de petits camarades qui lui rit au nez et l'affûte d'un nouveau surnom. Bruja ou, la sorcière. Elle est celle qui a tuée sa mère, et certainement celle qui causera leur perte, à tous. Noa, elle n'a pas d'amies, et apprend à accepter, apprécier, sa solitude. Elle se parle parfois à elle même pour se réconforter quand son père n'est pas la pour le faire ou que les autres continuent de l'insulter. Pourtant, plus les jours passent et plus la douleur au sein même de son pauvre coeur grandit. Elle tente de se convaincre qu'elle n'a besoin de personne, mais la compagnie lui manque terriblement. Elle ne comprend pas ce qu'elle a pût faire pour être tant détesté et cette incompréhension lui donne des vertiges. Elle crie, pleure, frappe sur les murs, le sol. La folie semble la gagner et personne n'est en mesure de l'aider à panser ses blessures psychologiquement insupportables pour une petite fille de son âge. Elle n'est plus en mesure de réfléchir, et n'a aucun raisonnement souvent soumise à son impulsivité, sa colère commence à s'abattre sur ses petits camarades qui la martyrise depuis sa plus jeune enfance. Noa frappe, Noa mord, Noa donne les coups pour les faire taire. Noa choque, et la crainte déjà présente au sein de la communauté s'intensifie quand le diable semble prendre possession de son âme à chacun de ses actes de violence. Ce qu'ils songent comme de la "possession" n'est en réalité qu'un contre coup de cette souffrance qui s'accentue dans sa pauvre cervelle. Un trouble que beaucoup de médecins appeleraient TDI ou trouble dissociatif de l'identité. Deux identités, deux êtres si différents mais pourtant si proches. Son bouclier, celle qui a juré de la venger. La sorcière bonne à être jeté au bûcher pour brûler dans les flammes de l'enfer ou elle rejoindrait celui qu'elle sert depuis sa naissance.
Ils ont voulu la tuer ,après s'être débarassé aussi rapide qu'un vulgaire coup de vent de son pauvre père. Seule, sa seule véritable option avait été de fuir pour sauver sa vie. Courir, partir, s'échouer quelque part ou quelqu'un de censé pourrait la retrouver, l'aider, la croire. Et c'est ce qui arriva.. Son miracle a elle, c'était cet homme. Un barcelonais de passage à Siurana à qui elle avait tout raconté. Les sévices qu'elle avait vécu, l'étrange disparaition de son père que les autorités retrouverons bien plus tard, assassiné. Cet homme a veillé sur elle, à prit soin de la faire consulter un médecin à l'hôpital de Barcelone avant de donner de son temps pour faire condamner les fidèles et leur gourou de cette secte infame. Noa a finit placée en famille d'accueil ou elle pourrait retrouver un semblant de vie "normale" auprès de personnes qui n'oseraient la juger pour un crime qu'elle n'avait pas commit. Suivie de près par des assistantes sociales et psychologues c'est à ses 15 ans qu'ont lui diagnostiqua les fameux TDAH et TDI. Fragile mentalement, elle est apte à l'adoption à ses 16 ans avec pour seule condition, malgré elle, de consulter régulièrement sa psychothérapeute et de suivre un traitement rigoureux pour ses troubles.
Sa nouvelle famille, les Maestre, elle ne les apprécie que peu. Son père, souvent souriant, fait pourtant souvent usage de son autorité pour faire respecter certaines règles de vie au sein de son foyer. Réprimandée par la mère, plus douce et caline, Noa peine à trouver un juste milieu entre les règles et l'attention que cette femme peine à lui porter. Elle fugue, souvent et traîne avec les mauvaises graines de l'école qu'elle fréquente, n'honore pas ses rendez-vous chez les spécialistes et s'enfonce un peu plus dans ses troubles qui lui font vivre l'enfer au quotidien. Les deux mains sur ses tempes, elle espère que les voix de Noa vont finir par se taire dans sa tête, et que Manuela va pouvoir la sauver quelque part. De la normalité, elle ne demande que ça au final. Etre ou paraître normale. Les larmes coulent sur son visage, des souvenirs de Siurana lui reviennent en tête, son misérable existence et sa jeunesse gâchée par des histoires qu'ont ne peut voir que dans les films ou lire dans les livres les plus sordides. Ce secret la ronge de l'intérieur, un secret qu'elle se défend de dire à quiconque de peur de ses murmures et doigts pointés qui lui serait adressé. Noa est bizarre. Noa est folle. Noa est une mythomane impulsive qui passe son temps à s'en prendre aux autres. Noa a besoin d'aide pourtant. Plus que d'une simple thérapie, c'est un petit bout de femme qui grandit et qui, a besoin de s'épanouir dans son quotidien sans craindre les lendemains. Un petit bout de femme qui finit par rentrer, la queue entre les jambes chez les Maestre pour honorer son énième rendez-vous après quelques regards accusateurs de son père adoptif et des chaudes étreintes de sa mère qui s'était inquiétée de ne pas la voir revenir après plusieurs jours de cavale.
Aujourd'hui jeune femme, elle sent à nouveau les bras réconfortants et chauds, de celle qu'elle avait apprit à appeler maman, la serrer contre son coeur. Emue de voir la petite fille qu'elle avait aimé comme son enfant biologique prendre son envol et réclamer son indépendance, elle ne peut pourtant qu'accepter ce qu'elle avait cherché à éviter à tout prix jusqu'alors. Elle la sent encore fragile, pas totalement guérit, en proie à des personnes malveillantes qui pourraient lui nuire mais la décision de Noa est déjà toute faite. Partir pour tenter de ne plus revenir. Reconnaissante d'avoir pût s'épanouir ses dernières années au sein d'un foyer sain, c'est une femme d'une vingtaine d'années qui souhaite à ce jour voler de ses propres aîles et connaitre la joie de l'indépendance. Partir, apprendre ce qu'est la vie, la liberté sans restrictions, sans personne pour lui dicter ses faits et gestes et sa façon de penser. Prendre ses bagages, avancer droit devant sans jamais tourner la tête, les yeux en arrière. Avancer sans reculer, un maigre sourire aux lèvres car au final, la solitude n'est jamais présente quand Noa l'a décidée, il y a toujours cet alter égo pour l'aider à se sortir de bien des situations, il y aura toujours cet alter égo, quoi que cette psychothérapeuthe peut dire ou faire, elle ne parviendrait jamais à la faire taire définitivement. Impossible et impensable, l'histoire de Noa vient à peine de commencer..
Une bien faible définition pour tout ce que cela représente. L'anéantissement total d'une personne ne se résume pas qu'à cela. C'est au delà de toute moralité et logique, au delà de toute réalité, dans un endroit ou les faibles d'esprit se réunissent pour chasser les âmes damnées et prier un dieu méconnu. Le divin, le précurseur, celui qui a prédit l'apocalypse et qui invite ses fidèles à expier leurs péchés et chasser les serviteurs des ténèbres. Plus qu'une simple purification, les déchus étaient offert en guise d'offrande pour que leurs âmes rejoignent le puissant et demeurent à ses côtés jusqu'à la fin des temps. C'est une bien belle manière de dire que ses pauvres gens, différents de ceux du culte, perdaient la vie de la plus atroce des façons. Une condamnation qui s'appliquait également à ceux qui désobéissait aux règles manuscrites de ce vieil ouvrage ancien transmis de génération en génération.
Parmi les plus fidèles, une femme et un homme. Couple de bergers relativement pauvres et dont la femme avait cessé de croire en son seigneur quand à force de le prier pour donner la vie, elle désespéra de voir son voeu se réaliser un jour. Elle avait eu vent dans le minuscule village de Siurana qu'un homme avait le don de faire des miracles et que, si elle lui jurait fidélité et allégeance, il l'aiderait à procréer et à donner la vie. La naïveté de cette femme et son désarroi semblait faire d'elle une proie idéale. Un nouveau membre de cette petite secte qui parvint à gagner de l'ampleur au fil des années. Concours de circonstances ou simple coincidence que cette même femme porta la vie à peine un mois après son arrivée auprès des fidèles. Le regard pétillant, la foi au coeur et l'amour de son gourou dans l'âme, elle en était convaincue, c'était bien la l'oeuvre de son dieu, un miracle qu'il lui avait offert pour son amour et sa fidélité. Ses prières entendues, cette femme chérissa précieusement ce minuscule foetus qui prenait de l'ampleur au fil des mois pour devenir un bébé fait de chair et d'os avec au centre de sa poitrine un coeur battant. Sur son passage, les fidèles s'extasiaient, à l'image de la vierge Marie et son immaculé conception. Elle était celle qui ne pouvait enfanter, elle devint l'un des pilliers même de la secte de par ce miracle qui la fit mettre au monde une petite fille, qui, sur son passage, avait prit soin de l'emporter dès ses premiers hurlements de vie. Des cris déchirants, perçants, face à des visages de parfaits inconnus abarsourdis devant l'enfant tenu dans les bras du prophète de leur secte et de celle qui s'était battue pour lui donner la vie, livide, agonisante jusqu'à expirer son dernier souffle. Noa. Cette petite fille s'appelle Noa.
Noa. Elle avait un père. Ce veuf berger isolé et méprisé, celui qui ne compte les murmures sur son passage, quand silencieusement il traverse le village en tenant la main de son enfant dans la sienne. Noa. Elle sait que les murmures sont pour elle, que sa présence est indésirable, qu'elle est détestée comme la peste tout juste découverte. Noa. Elle reste enfermée chez elle, se nourrit de quelques vieux bouquins qui traînent entre les toiles d'araignée, se fait bousculer à l'école de ses semblables , malmenée par un groupe de petits camarades qui lui rit au nez et l'affûte d'un nouveau surnom. Bruja ou, la sorcière. Elle est celle qui a tuée sa mère, et certainement celle qui causera leur perte, à tous. Noa, elle n'a pas d'amies, et apprend à accepter, apprécier, sa solitude. Elle se parle parfois à elle même pour se réconforter quand son père n'est pas la pour le faire ou que les autres continuent de l'insulter. Pourtant, plus les jours passent et plus la douleur au sein même de son pauvre coeur grandit. Elle tente de se convaincre qu'elle n'a besoin de personne, mais la compagnie lui manque terriblement. Elle ne comprend pas ce qu'elle a pût faire pour être tant détesté et cette incompréhension lui donne des vertiges. Elle crie, pleure, frappe sur les murs, le sol. La folie semble la gagner et personne n'est en mesure de l'aider à panser ses blessures psychologiquement insupportables pour une petite fille de son âge. Elle n'est plus en mesure de réfléchir, et n'a aucun raisonnement souvent soumise à son impulsivité, sa colère commence à s'abattre sur ses petits camarades qui la martyrise depuis sa plus jeune enfance. Noa frappe, Noa mord, Noa donne les coups pour les faire taire. Noa choque, et la crainte déjà présente au sein de la communauté s'intensifie quand le diable semble prendre possession de son âme à chacun de ses actes de violence. Ce qu'ils songent comme de la "possession" n'est en réalité qu'un contre coup de cette souffrance qui s'accentue dans sa pauvre cervelle. Un trouble que beaucoup de médecins appeleraient TDI ou trouble dissociatif de l'identité. Deux identités, deux êtres si différents mais pourtant si proches. Son bouclier, celle qui a juré de la venger. La sorcière bonne à être jeté au bûcher pour brûler dans les flammes de l'enfer ou elle rejoindrait celui qu'elle sert depuis sa naissance.
Ils ont voulu la tuer ,après s'être débarassé aussi rapide qu'un vulgaire coup de vent de son pauvre père. Seule, sa seule véritable option avait été de fuir pour sauver sa vie. Courir, partir, s'échouer quelque part ou quelqu'un de censé pourrait la retrouver, l'aider, la croire. Et c'est ce qui arriva.. Son miracle a elle, c'était cet homme. Un barcelonais de passage à Siurana à qui elle avait tout raconté. Les sévices qu'elle avait vécu, l'étrange disparaition de son père que les autorités retrouverons bien plus tard, assassiné. Cet homme a veillé sur elle, à prit soin de la faire consulter un médecin à l'hôpital de Barcelone avant de donner de son temps pour faire condamner les fidèles et leur gourou de cette secte infame. Noa a finit placée en famille d'accueil ou elle pourrait retrouver un semblant de vie "normale" auprès de personnes qui n'oseraient la juger pour un crime qu'elle n'avait pas commit. Suivie de près par des assistantes sociales et psychologues c'est à ses 15 ans qu'ont lui diagnostiqua les fameux TDAH et TDI. Fragile mentalement, elle est apte à l'adoption à ses 16 ans avec pour seule condition, malgré elle, de consulter régulièrement sa psychothérapeute et de suivre un traitement rigoureux pour ses troubles.
Sa nouvelle famille, les Maestre, elle ne les apprécie que peu. Son père, souvent souriant, fait pourtant souvent usage de son autorité pour faire respecter certaines règles de vie au sein de son foyer. Réprimandée par la mère, plus douce et caline, Noa peine à trouver un juste milieu entre les règles et l'attention que cette femme peine à lui porter. Elle fugue, souvent et traîne avec les mauvaises graines de l'école qu'elle fréquente, n'honore pas ses rendez-vous chez les spécialistes et s'enfonce un peu plus dans ses troubles qui lui font vivre l'enfer au quotidien. Les deux mains sur ses tempes, elle espère que les voix de Noa vont finir par se taire dans sa tête, et que Manuela va pouvoir la sauver quelque part. De la normalité, elle ne demande que ça au final. Etre ou paraître normale. Les larmes coulent sur son visage, des souvenirs de Siurana lui reviennent en tête, son misérable existence et sa jeunesse gâchée par des histoires qu'ont ne peut voir que dans les films ou lire dans les livres les plus sordides. Ce secret la ronge de l'intérieur, un secret qu'elle se défend de dire à quiconque de peur de ses murmures et doigts pointés qui lui serait adressé. Noa est bizarre. Noa est folle. Noa est une mythomane impulsive qui passe son temps à s'en prendre aux autres. Noa a besoin d'aide pourtant. Plus que d'une simple thérapie, c'est un petit bout de femme qui grandit et qui, a besoin de s'épanouir dans son quotidien sans craindre les lendemains. Un petit bout de femme qui finit par rentrer, la queue entre les jambes chez les Maestre pour honorer son énième rendez-vous après quelques regards accusateurs de son père adoptif et des chaudes étreintes de sa mère qui s'était inquiétée de ne pas la voir revenir après plusieurs jours de cavale.
Aujourd'hui jeune femme, elle sent à nouveau les bras réconfortants et chauds, de celle qu'elle avait apprit à appeler maman, la serrer contre son coeur. Emue de voir la petite fille qu'elle avait aimé comme son enfant biologique prendre son envol et réclamer son indépendance, elle ne peut pourtant qu'accepter ce qu'elle avait cherché à éviter à tout prix jusqu'alors. Elle la sent encore fragile, pas totalement guérit, en proie à des personnes malveillantes qui pourraient lui nuire mais la décision de Noa est déjà toute faite. Partir pour tenter de ne plus revenir. Reconnaissante d'avoir pût s'épanouir ses dernières années au sein d'un foyer sain, c'est une femme d'une vingtaine d'années qui souhaite à ce jour voler de ses propres aîles et connaitre la joie de l'indépendance. Partir, apprendre ce qu'est la vie, la liberté sans restrictions, sans personne pour lui dicter ses faits et gestes et sa façon de penser. Prendre ses bagages, avancer droit devant sans jamais tourner la tête, les yeux en arrière. Avancer sans reculer, un maigre sourire aux lèvres car au final, la solitude n'est jamais présente quand Noa l'a décidée, il y a toujours cet alter égo pour l'aider à se sortir de bien des situations, il y aura toujours cet alter égo, quoi que cette psychothérapeuthe peut dire ou faire, elle ne parviendrait jamais à la faire taire définitivement. Impossible et impensable, l'histoire de Noa vient à peine de commencer..
Story of my life, searching for the right
Pseudo : Bulma. (Le premier qui dit "Bubu" il se prend une taloche)Age : 3+1 années.Ton arrivée ici : Long Long time ago. Ton avis : BEBE ! DC : J'ai arrêté de compter. Inventé/scénario : Inventé.
Ven 27 Jan - 14:36
Bienvenue toi qui va me faire changer la définition du mot cauchemar 
@M.Sophie Ward je vais avoir les nuits étoilées et celles bien sombres sans aucune lueur jusqu'à l'aube
Ven 27 Jan - 15:28
Sophie sera toujours la pour te sortir la tête de l'eau quand Noa tentera de l'enfoncer un peu plus fort. 
Ven 27 Jan - 17:55
Toujours aussi belle 
Ven 27 Jan - 22:26
Merci. 
Ven 27 Jan - 23:49
Et auto validation de moi même. 
