- Rym L.Madani
- Je viens tout juste d'avoir : 28 Mon quartier, c'est : El barri gotic y el born.
Et pour essayer de gagner ma vie, je fais : infirmière libérale.
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Dim 6 Mar - 22:19
(Le partage est le mentor du courage) T'as finis, au bout de quelques minutes, par ouvrir cette porte. Et une fois que le professeur t'es présenté à la classe, t'as ouvert la bouche, tu t'es mis à parler, une heure entière. Tes motivations, ton envie, ta passion et tout l'intérêt que tu lui portais. Tu as rassuré ses gamins pour la plupart, tu leur as demandé un exercice simple; Dessiner ce qui leur passer par la tête. Sans t'en rendre compte, tu devenais toi même enseignant, à essayer d'apercevoir, un œil au dessus d'un pupitre les œuvres de tes "pseudo" élèves. T'as l'œil critique, mais à tes yeux, ils ont tous du talent, chacun à sa façon. L'un des élèves t'interpelles pourtant. Tu passes régulièrement le voir, sans lui accorder un mot, juste captiver par ce qu'il dessine, par son "œuvre". Son allure, son paraître est différent de celui des autres, une vision de la vie que tu ne connais pas, mais que tu as envie de découvrir. Tu es un curieux de nature, et toute connaissance est bonne à prendre. L'heure file et bientôt, la plupart des étudiants disparaissent pour filer dans les couloirs. Tu remercies le professeur de t'avoir permit une intervention en ses lieux et après un échange bref et courtois avec ce dernier, tu finis par rattraper l'élève en question qui t'as tant interpellé durant le cours. «Hé ! Attends!» Tu le regagne et te poste à sa hauteur. Il est beaucoup plus jeune que toi, longue chevelure blonde, teint légèrement blafard. T'as l'impression qu'il est pas du coin. Un vrai paradoxe entre vous qui est tout son inverse. Ca ne t'empêche pas de chercher à en savoir plus sur lui. «J'ai été étonné de voir ton dessin! T'as un sacré talent! » Différent, toujours différent mais dieu lui soit loué. Un monde différent est toujours meilleur qu'un monde ou ses habitants sont des copies conformes et parfaites. Il faut de tout pour satisfaire tout le monde et tu as l'oeil Malone, tu sais que petit ira loin. «Tu t'appelles comment? T'es pas du coin je me trompes? » La curiosité maladive, toujours Malone. Tu ne peux pas lui promettre la lune à ce gamin mais au moins le féliciter pour sa différence qui fait certainement son atout principal à l'heure actuelle. Le talent tu le reconnais, tu le sens, et si pour certains ce talent peut paraître totalement fou, tu l'apprécies. L'œuvre de tout et de tout le monde, tant que cela les passionnes comme toi tu es passionné par ce que tu fais depuis des années maintenant. | ( Pando ) |
- Invité
Mar 8 Mar - 10:07
Une intervention d'un illustrateur du coin durant un cours ? Cette rumeur avait fait le tour de la classe en moins d'une journée, était bien sur tomber dans l'oreille de Sorin. Ce dernier, généralement j'en foutiste de ce genre de comérage, fut bien excité de la nouvelle. Comme beaucoup de sa classe, il espérait se faire remarqué, voir. C'était une occasion d'espérer obtenir une petite place dans ce monde la. Une bonne motivation pour se lever tot ce matin la, pour se doucher, bien se préparer. Il s'était même mis un peu de maquillage, juste du noir en dessous des yeux et refait son vernis a ongle. Il les avait quasiment tout le temps en noirs, assez longs, ça lui donnait un air gothique. Il eut aussi l'idée de prendre d'autres dessins dans une plus grande pochette. Il sorti de sa chambre et alla directement devant la salle pour attendre le fameux cours. Il avait quand même fait une halte pour prendre de quoi grignoter dans le couloir. A son habitude, il avait pris une pomme, une chocolatine et un café en gobelet fermé. Il s’installa avec le tout à coté de la porte, pris le temps de prendre son déjeuné a la sauvage. Petit a petit, il vit arriver les autres élèves qui parlaient entre eux, puis le professeur et l’intervenant du jour. A cet instant, le jeune homme aux cheveux d’or rangea son petit repas, se leva et rentra dans la salle avec un petit signe de la tete en guise de salutation . Il voulait se faire bien voir, normal. Il alla s’asseoir a sa place habituel, sortit ses affaires et le cours commença. Ils dessinaient tous dans leur coin après la présentation de cet artiste. Ce dernier passa dans les rangs, faisait le tour de la classe pour voir les oeuvres de chaque élèves. Cependant et pour le petit plaisir du prince sanglant, il semblait bien s’attarder sur lui à chaque fois, avoir eut le coup de foudre sur son dessin. L’élève en fut flatté intérieurement même s’il demeura silencieux, muet et concentré sur son ouvrage. A la fin du cours, espérant avoir une petite visite de cet artiste, Sorin prit vraiment tout son temps pour ranger ses affaires, pour sortir de la salle. Ses espoirs semblaient s’évanouir a l’instant ou il referma la classe derrière lui.
“ Oui.. Pardon” Fit il avec un grand sourire sur ses lèvres quand il le vit arriver vers lui
“ merci beaucoup, ca me touche ..”
Même s’il ne le montrait pas, que sa voix était froide comme à son habitude et son visage neutre, sorin sautait de joie intérieurement. Il avait été remarqué, son style plaisait et il en fut enchanté
“ Sorin ou darkan.. Je suis en première année, je viens d allemagne”
Il jeta un oeil sur sa grande pochette avec ses autres dessins et reprit la parole avec une bonne idée derrière la tête
“ j’ai une heure de libre, si vous voulez que je vous montre ce que je fais en général”
Le style de sorin était le gothique, les vampires mais surtout le sang, il savait le mettre en valeur, le rendre beau sur un dessin.
- Rym L.Madani
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Mer 23 Mar - 14:50
(Le partage est le mentor du courage) Il est grand, blond comme les blés, pâle aux traits de visage parfaitement dessinés. Son allure et sa façon d'être le différencie de bien des élèves et tu te doutes, au vu de son apparence, qu'il n'est pas du coin. Le jeune se présente. Sorin ou Darkan, prénom ou nom d'emprunt, beaucoup ont tendance à en faire usage pour briser le réel pour apprécier l'irréel et la beauté d'un monde éphémère qu'ils s'amusent à peindre ou dessiner durant des heures. Monde à leur image ou ils en sont maîtres et rois, monde que personne ne peut leur voler. «Malone..» D'un naturel, tu lui tends la main pour qu'il l'a saisisse. C'est ce que font généralement les gens pour se présenter l'un à l'autre. Une poignée de main qui scelle le début d'une rencontre et qui sait, celle d'une future amitié. Tu n'es pas mauvais bougre Malone, et même si tu peux paraître aux yeux de certaines créatures terrestres de sexe féminin un poil trop misogyne sur certains temps, tu restes quelqu'un d'ouvert et de sociable qui n'est jamais contre l'idée de nouvelles rencontres. Le monde est vaste, la terre est grande et belle, bien que tu as grandis dans les pires quartiers. Tu n'as pas perdu foi en l'humanité. Tu n'appartiens pas à une idéologie, tu accepte la différence des uns et des autres, et les cases ou sont rangés en temps normal la population , elles, ont tendance à te faire grimacer. Difficile de croire pourtant que tu pourrais être si sympathique au vu de ton passé de délinquant meurtrier. Pourtant, c'est bien le cas. Tu es né au mauvais endroit, quelque part ou les armes à feu sont légales, ou la police est corrompue, ou tu as appris à te méfier de tout et de tous le monde. Ce monde, cette ville ou tu devais presser le pas à la sortie de chapelle avec celle qui t'as élevée pour éviter de te prendre une balle perdue. Cette même balle tirée par l'homme du même sang que le tien, ton père. A ses pensées, ton sourire s'évapore quelques secondes, mais très vite Sorin te rattrapes. Le vouvoiement dont il fait usage te fais grimacer. Si il y a bien une chose que tu détestes c'est bien ça. A te donner en un "Vous", dix ans de plus. «J'accepte, à la seule condition..Que tu ne me vouvoies plus.» Une manière aussi d'avoir un peu plus de "confort" avec la personne avec laquelle tu t'adresses. Tu n'es pas le genre d'homme à prendre les autres avec de petites pincettes, les plus riches comme les plus importants de la société, ceux qu'ont a tendance à trop respecter parce qu'ils sont "trop". Tu estimes que l'espèce humaine est sur le même pied d'égalité, et que la simple différence entre vous pourrait être d'origine financière, quand certains gagnent bien leur vie et qu'ils vivent dans l'aisance quand d'autre doivent d'avantage travailler, jusqu'à l'épuisement pour tenter de survivre. Tu n'as jamais supporté la supériorité des autres, comme l'infériorité, aucun être au monde n'est supérieur à toi, aucun n'est inférieur, bien qu'une fois de plus, et à l'époque, tu avais tendance à faire taire ceux qui devaient de l'argent à ton paternel, qui lui avait beaucoup plus d'égocentrisme que toi. «On va ou alors?» Tu questionnes. Tu n'es pas étudiant ici et l'école te parais beaucoup trop grande pour que tu ais retenu les nombreuses pièces qui s'y trouve. Tu n'es pas la pour une visite guidée mais simplement pour voir les œuvres, et dessins de ce jeune étudiant bourré de talent, tu n'en doutes pas. Tu espères la surprise au vu de son allure et pourquoi pas de ses origines. Il n'a peut-être pas la même vision du dessin que tu pourrais l'avoir toi, mais encore une fois, l'inconnu ne te fais pas peur, tu es même comme un gosse prêt à découvrir son cadeau de Noël au grand soir. | ( Pando ) |
- Invité
Mar 29 Mar - 17:06
Sans se jeter des fleurs, tomber dans la vantardise, Sorin était un jeune homme très différent des autres élèves de sa promotion voir de l'école. Son style vestimentaire, sa façon de pensée et de dessiner lui étaient propre, unique. Sa vie et ses expériences en furent la cause et ce n'était pour lui déplaire, bien au contraire. Il aimait ce sentiment d'être à part et pour rien au monde il l'échangerait. Certes il avait très souvent et beaucoup de remarques ou de réflexions venant de ses camarades et de certains adultes du personnels, cependant c'était sans doute la meilleure façon de se faire remarqué. Il sortait du lot donc forcément beaucoup de regards -bon ou mauvais- se rivèrent sur lui et c'était la meilleure chose pour lui. La preuve avec cet intervenant en dessin qui l'avait rattrapé dans sa course, semblait s'intéresser à lui ou à ses oeuvres. Dans les deux cas, le jeune homme aux cheveux d'or en était flatté, ne s'était pour une fois pas faire prié pour se retourner et pour poursuivre cette conversation. Sorin souriait intérieurement, était à l'aise pour le moment. Ce bien être fut de courte durée, l'étudiant ne pu s'empêcher de se mordre la lèvre inférieur, de soupirer en baissant les yeux au ciel à la demande de son interlocuteur. Il voulait le tutoiement or ce n'était pas du tout dans les habitudes de Sorin, il n'aimait pas faire ça avec les inconnus. C'était trop intime, personnel à ses yeux. Même si le but était de sympathiser avec cet artiste, il ne devait pas oublier ses propres valeurs, s’effacer. Il finit par hocher la tête avec un petit signe de la tête pour lui faire comprendre son choix d’une façon douce
“ Allons dans le parc, je sais ou on pourra s’installer.. Attendez moi”
Il lui fit un petit geste avant de s’absenter dix min. Sorin devait aller faire un tour dans son casier. Il devait déposer des affaires et en reprendre d’autres pour les prochains cours. Il fit au plus vite, en profita pour prendre une boisson au distributeur. Il revient vers l’adulte, se sentit plus légers. Son sac était quasiment vide, son épaule souffrirait moins du poids sur son épaule. Il avait un sac a bandouillière noir ou il avait dessiner des runes celtiques et des signes tibaux avec un feutre spéciale rouge. Le tout donné assez bien, enfin fallait aimer.
“ Désolé, suivez moi.”
Fit il en gardant la même voix neutre voir froide. Il se retourna ensuite, prit le chemin de la sortie en évitant au possible la foule qui trainaient dans les couloirs. C’était une mauvaise heure, l inter classe, les élèves changeaient tous de salle et c’était le bordel. Une fois dehors, le prince sanglant se dirigea vers un petit coin de verdure ou il y avait un petit banc tranquille et une magnifique fontaine en face. C’était son endroit préféré, là ou il venait toujours pendant ses pauses pour faire ses devoirs ou dessiner. Ce lieu était très inspirant pour lui.
“ Voila ce que je fais en général.”
Il avait pris place sur le banc, tendu sa grande pochette verte ou il y avait tous les dessins et attendit. Il attendit le verdicte de son interlocuteur, en profita de cette occasion pour prendre un peu de sa boisson. Ca lui faisait du bien, il avait besoin de se rafraichir
- Rym L.Madani
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Dim 29 Jan - 16:33
(Le partage est le mentor du courage) Le blondin finit par revenir à toi et t'invites à le suivre jusqu'à un petit banc ou il pourrait te montrer ses oeuvres. Un endroit plutôt paisible et calme, à l'abri de toute foule et d'agitation de la part des étudiants. Te concernant, l'agitation est loin d'être ta première préoccupation quand tu crayonnes sur papier, tu as appris à passer au delà de tout bruit depuis Medellin et ses nombreux instants ou guerre de clans rivaux s'amusaient à arpenter les rues du quartier arme en main , prêt à tirer. Parfois entraîné dans le mouvement de foule, tu t'empressais de refermer ton cahier bouffé par l'humidité pour regagner rapidement l'endroit ou tu vivais histoire de ne pas te prendre une balle perdue. Sorin semblait plus apte à dessiner dans ce genre d'endroit la, calme, paisible, inspirant, en communication directe avec la nature. Assis sur le banc, tu attrapa d'une main la pochette qu'il te tendait depuis quelques secondes et entrepris de l'ouvrir pour y découvrir ses premières oeuvres. Certaines pour le moins original, d'autres que tu ne semblais pas véritablement comprendre. Un art différent du tien mais qui n'en demeure pas moins artistique et unique en son genre. «Et bien.. C'est..original.» Original était le mot juste, différent sonnait trop détaché. «T'es plutôt doué..» Tu esquisses un bref sourire tout en tournant les feuilles une par une pour observer minutieusement ce que cet artiste avait à te mettre sous la dent. «Tu veux que je te dises.. C'est bien la première fois que je vois ce genre d'art.» Tu avouais et ce n'était pas forcément une critique, loin de la, bien au contraire. Certains peintres ou dessinateurs ont beaucoup trop de similarités, jusqu'à la signature presque identique, les oeuvres se ressemblaient trop pour être appréciées. Impossible pour toi d'être fasciné par des copies, l'authenticité est certainement ce qui te fais le plus vibrer en ce qui concerne l'art. Tu finis au bout de quelques minutes par refermer la pochette afin de la rendre à son propriétaire, levant tes iris claires dans les siennes pour le questionner. «C'est quoi ton rêve Sorin.. Au niveau professionnel ? T'as des idées précis de ce que tu veux faire de ta vie? » Il y a tant de métier dans l'art du dessin. Peintre. Illustrateur. Professeur d'art plastique.Une belle façon de vivre d'une passion, de l'exploiter sous toute ses formes. Tu t'étais lancé dans l'illustration te concernant parce que ton but dans la vie était de faire rêver tous ses gosses qui n'ont pas souvent la vie facile. Tu te vois dans chacun d'eux, toi qui n'a pas eu cette vie de rêve, toi qui aurais dû être préserver du mal et de la dangerosité de la vie. Un enfant ne doit jamais être mêlé aux affaires des adultes, un enfant doit rêver, s'épanouir en vivant de rêves et d'espoir et tu espères, du mieux que tu peux, de faire rêver ceux qui tout comme toi n'ont pas une vie facile, parce que tu aurais aimé qu'à l'époque ou tu n'étais qu'un pauvre mioche, quelqu'un soit la pour te rappeler qu'au delà de toute réalité, l'imaginaire est beau et plein d'espoir. Tu n'avais pas les moyens de t'offrir tous ses bouquins, pas par manque d'argent mais parce que ton père s'était entêté que ce n'était pas fait pour toi, ce genre de "conneries". Toi t'étais l'héritier et tu devais apprendre à tirer plutôt qu'à tenir un crayon droit dans la main. Toi t'avais pas besoin de lire pour tuer, t'avais besoin de rien d'autre qu'un mental d'acier et d'un sang froid à toutes épreuves. | ( Pando ) |
- Invité
Mar 31 Jan - 11:56
Sorin fit craquer ses doigts, son cou et le bas du dos avec un grognement, une habitude voir une mauvaise manie. Les gens en étaient souvent gênés ou interpellé, parfois se permettaient même de lui faire une remarque. Selon une légende, c'était mauvais de se faire craquer les doigts, il pouvait finir par se les coincer à la longue. Le jeune homme aux longs cheveux d'or n'y croyait pas une seconde, n'avait eut de problème jusqu’à présent bien au contraire: Il avait l’impression de réveiller ses parties la de son corps en les faisant craquer, la raison pour laquelle il le faisait souvent en dessinant.
L’autre cas de figure où il avait cette manie était lors de ces moments de stresse, de gêne. Sorin l’était face à cet illustrateur. Il lui avait donné sa pochette de dessin or il y avait plusieurs craintes en lui; Celle de se faire mal juger sur son niveau, style de dessin, de sa façon de voir le monde et surtout de provoquer un certain choque chez lui:
Certains de ses dessins étaient vraiment durs à regarder, provoquaient des malaises chez les gens, le dernier en particulier. C’était un vampire rugissant, qui était entrain de se planter un poignard en sang dans son coeur. Les yeux de cet immortel pleuraient des larmes de sang ou il pourrait y voir une grande souffrance. C’était une allégorie de sa propre souffrance, le jeune artiste soufre d’une dépression chronique.
tourments..
Abysse..
“ Désolé..”
Lui même avait du mal à regarder son propre dessin, avait eut une réaction instinctif et brutal. Il avait grogné, reprit son carnet de dessin en lui arranchant des mains d’un geste vif. Il l avait de suite refermé et ranger prêt de son sac. Le prince sanglant se releva, se mit à faire les cents pas.. Il n’était pas bien du tout, malaise..
“ .. Merci.. Euh..”
Il repensa à la question de l’adulte sur son futur, son métier. Un autre gêne se forma dans son esprit, le rendit plus nerveux. Il était incapable de lui répondre, en avait aucune idée. Il voulait travailler dans le monde du dessin mais rien de précis. Il marcha, il marcha autour de ce banc, se mit plusieurs fois les mains dans ses cheveux, attrapa sa boisson pour la boire en même temps.
“ Allons marcher !”
C’était urgent, il ne pouvait rester la, sur place. Il avait besoin de bouger, de respirer. Sorin avait sentit le risque de provoquer une crise de panique, sachant comment ça risquait de finir, il avait décidé de prendre les devants. Il allait se faire passer pour un fou ou un sauvage or il n’avait pas le choix. Le jeune homme au long cheveux d’or avait reprit son sac et sa grande chemise; attendait avec hate la réponse, la réaction de son interlocuteur. Sorin baissa les yeux sur ses mains, elles commençaient à trembler, un mauvais signe. Il fit une grimace, attrapa sa main afin d’essayer d’atténuer.
“ Excusez moi.. vraiment”
Sorin n’aimait pas être avec les gens et ce fut principalement pour cette raison la, il était souvent enclin au stresse et à la panique autrement dit il avait une phobie sociale depuis la mort de sa soeur.
L’autre cas de figure où il avait cette manie était lors de ces moments de stresse, de gêne. Sorin l’était face à cet illustrateur. Il lui avait donné sa pochette de dessin or il y avait plusieurs craintes en lui; Celle de se faire mal juger sur son niveau, style de dessin, de sa façon de voir le monde et surtout de provoquer un certain choque chez lui:
Certains de ses dessins étaient vraiment durs à regarder, provoquaient des malaises chez les gens, le dernier en particulier. C’était un vampire rugissant, qui était entrain de se planter un poignard en sang dans son coeur. Les yeux de cet immortel pleuraient des larmes de sang ou il pourrait y voir une grande souffrance. C’était une allégorie de sa propre souffrance, le jeune artiste soufre d’une dépression chronique.
tourments..
Abysse..
“ Désolé..”
Lui même avait du mal à regarder son propre dessin, avait eut une réaction instinctif et brutal. Il avait grogné, reprit son carnet de dessin en lui arranchant des mains d’un geste vif. Il l avait de suite refermé et ranger prêt de son sac. Le prince sanglant se releva, se mit à faire les cents pas.. Il n’était pas bien du tout, malaise..
“ .. Merci.. Euh..”
Il repensa à la question de l’adulte sur son futur, son métier. Un autre gêne se forma dans son esprit, le rendit plus nerveux. Il était incapable de lui répondre, en avait aucune idée. Il voulait travailler dans le monde du dessin mais rien de précis. Il marcha, il marcha autour de ce banc, se mit plusieurs fois les mains dans ses cheveux, attrapa sa boisson pour la boire en même temps.
“ Allons marcher !”
C’était urgent, il ne pouvait rester la, sur place. Il avait besoin de bouger, de respirer. Sorin avait sentit le risque de provoquer une crise de panique, sachant comment ça risquait de finir, il avait décidé de prendre les devants. Il allait se faire passer pour un fou ou un sauvage or il n’avait pas le choix. Le jeune homme au long cheveux d’or avait reprit son sac et sa grande chemise; attendait avec hate la réponse, la réaction de son interlocuteur. Sorin baissa les yeux sur ses mains, elles commençaient à trembler, un mauvais signe. Il fit une grimace, attrapa sa main afin d’essayer d’atténuer.
“ Excusez moi.. vraiment”
Sorin n’aimait pas être avec les gens et ce fut principalement pour cette raison la, il était souvent enclin au stresse et à la panique autrement dit il avait une phobie sociale depuis la mort de sa soeur.
- Rym L.Madani
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Ven 10 Fév - 9:44
(Le partage est le mentor du courage) Il éprouve ce besoin de marcher, s'éloigner, ou savourer ce bol d'oxygène extérieur loin de l'agitation que peuvent provoquer les étudiants. De crainte qu'il ne tombe au sol livide, tu veilles à rester à ses côtés juste au cas ou il serait nécessaire d'appliquer quelques premiers soins pour éviter l'inconscience. «Ca va aller?» Tu demande à nouveau en captant le moindre de ses clignements d'oeil, à observer son teint blafard et détecter la moindre faille qui pourrait le faire chuter. Prêt à tout, tu ne le quitte pas du regard pendant qu'il s'excuse sans véritable raison fondée. «T'as pas à t'excuser.. C'est rien.» Tu tente de le rassurer en esquissant un sourire un poil réconfortant. Tu n'es pas de ceux qui ont un égo surdimensionné et qui se pensent être le centre du monde. Tu ignores si tu es le responsable de l'état de Sorin, si l'homme que tu es, l'illustrateur, ait provoqué son angoisse, celle du jugement mais , en dépit de ce que tu étais à Médellin, tu n'es pas un mauvais bougre dans le fond et si il faut rassurer l'étudiant sur son art, sur ce qu'il fait, alors tu le feras sans sourciller. «Ca t'arrive souvent? » Tu oses quand même cette question histoire de cerner mieux le personnage. Une façon pour toi de savoir le prendre avec ou sans pincettes à vôtre prochaîne rencontre si il y en a une. Tu n'aimerais pas lui provoquer un malaise dès qu'il te verrais dans les parages, alors tu préfères en être averti histoire de savoir comment l'aborder et de comprendre véritablement l'homme qu'il est derrière le dessinateur unique à l'origine de nombreux dessins aux sens quelque peu particulier. | ( Pando ) |
- Invité
Jeu 23 Fév - 10:51
Sorin se coupa du monde, fut plonger dans un étrange univers. Obscurité, douleur, ténèbres et le froid le composaient, sans aucune once de lumière apparente. Il oubliait le reste, la réalité. L'artiste, le parc, sa condition d'étudiant, la perte d’un être cher, plus rien n'avait d'importance, plus rien ne comptait. Sorin était capturé, enfermé dans ce lieu funeste mais il y sentit une sorte d'apaisement, de sécurité. Il ne voulait en partir, Il était à sa place or il connaissait les conséquences. Il allait sombrer, se détruire à petit feu. Un songe, une chimère, un cauchemar, rien de tout cela était réel et ce fut le danger. La folie et la démence l'attendraient au bout de ce chemin obscure.
Au plus profond de lui, le jeune homme aux longs cheveux d’or en avait conscience, une toute petite part en lui ne cessait de le lui rappeler. C’était sa raison, sa conscience, les seules reliées à la réalité. Elles avaient le mauvais rôle de garde fou, devaient constamment l’empêcher de tomber dans les abîmes. Elles le connaissaient, savaient comment le dompter, de le ramener sur le droit chemin.
Une longue balade dans le parc était l’un des remèdes, elles avaient réussit à prendre le contrôle de son corps. Si son esprit était déconnecté de la réalité, son corps lui était présent. Il s’était relevé du banc, avait décidé de marcher dans le parc. Sa démarche était lente, un peu bancale mais pleine de détermination. Elle donna l’impression de vouloir aller dans un endroit précis or ce fut loin d’être le cas. Il marchait sans aucun but, ne savait ou il allait. Il ne prêta aucune intention aux personnes croisées sur son chemin, à l’adulte à ses côtés. Seuls les bruits et les parfums de la nature parvinrent à percer son bouclier, à pénétrer dans ses ténèbres, à le sortir de son monde obscure . Petit à petit, la brume se dissipa devant ses yeux, il revint enfin à la réalité, à l’instant présent. Sorin eut l’impression de sortir d’un profond sommeil, il eut un réflexe de bâillement, d’ étirements. Il prit le temps de regarder autour de lui, de se remettre dans le contexte.
“ C’rien.. Laissez..”
Le jeune homme aux longs cheveux d’or fut dégouté, avait un sale gout amère dans son esprit. Une rencontre ne pouvait jamais bien se passer avec lui, c’était chiant, usant à la longue. Les poings fermés le long du corps, ses yeux sombres dans le vide, il tenta en vain de digérer ce mauvais moment, de redevenir un poil amical.
“ Je.. hm.. soucis de santé”
Sorin avait laissé l’une de ses mains trainer sur son sac de cours or à aucun moment il n’avait sentit sa grande pochette de dessin. Il l’avait laissé sur le banc, fit les gros yeux, demi tour d’un coup sec à l’instant ou il s’en était aperçu.
“ Elle est ou ? PUTAIN ! Elle est ou ?!”
Sur les lieux, là ou ils étaient venus se poser pour regarder les dessins du prince sanglant, ce dernier avait fait le tour du banc, regardé partout sur le sol. Il n’y avait rien, aucune trace de sa précieuse chemise. Il rentra dans une nouvelle colère, eut peur de s’être fait volé. Il ne prit le temps de réflechir, revint vers l’adulte la mine déconfite, au bord d exploser une rage violente et sanglante
“ J ai perdu mes dessins !! Ils sont tous pour moi”
Au plus profond de lui, le jeune homme aux longs cheveux d’or en avait conscience, une toute petite part en lui ne cessait de le lui rappeler. C’était sa raison, sa conscience, les seules reliées à la réalité. Elles avaient le mauvais rôle de garde fou, devaient constamment l’empêcher de tomber dans les abîmes. Elles le connaissaient, savaient comment le dompter, de le ramener sur le droit chemin.
Une longue balade dans le parc était l’un des remèdes, elles avaient réussit à prendre le contrôle de son corps. Si son esprit était déconnecté de la réalité, son corps lui était présent. Il s’était relevé du banc, avait décidé de marcher dans le parc. Sa démarche était lente, un peu bancale mais pleine de détermination. Elle donna l’impression de vouloir aller dans un endroit précis or ce fut loin d’être le cas. Il marchait sans aucun but, ne savait ou il allait. Il ne prêta aucune intention aux personnes croisées sur son chemin, à l’adulte à ses côtés. Seuls les bruits et les parfums de la nature parvinrent à percer son bouclier, à pénétrer dans ses ténèbres, à le sortir de son monde obscure . Petit à petit, la brume se dissipa devant ses yeux, il revint enfin à la réalité, à l’instant présent. Sorin eut l’impression de sortir d’un profond sommeil, il eut un réflexe de bâillement, d’ étirements. Il prit le temps de regarder autour de lui, de se remettre dans le contexte.
“ C’rien.. Laissez..”
Le jeune homme aux longs cheveux d’or fut dégouté, avait un sale gout amère dans son esprit. Une rencontre ne pouvait jamais bien se passer avec lui, c’était chiant, usant à la longue. Les poings fermés le long du corps, ses yeux sombres dans le vide, il tenta en vain de digérer ce mauvais moment, de redevenir un poil amical.
“ Je.. hm.. soucis de santé”
Sorin avait laissé l’une de ses mains trainer sur son sac de cours or à aucun moment il n’avait sentit sa grande pochette de dessin. Il l’avait laissé sur le banc, fit les gros yeux, demi tour d’un coup sec à l’instant ou il s’en était aperçu.
“ Elle est ou ? PUTAIN ! Elle est ou ?!”
Sur les lieux, là ou ils étaient venus se poser pour regarder les dessins du prince sanglant, ce dernier avait fait le tour du banc, regardé partout sur le sol. Il n’y avait rien, aucune trace de sa précieuse chemise. Il rentra dans une nouvelle colère, eut peur de s’être fait volé. Il ne prit le temps de réflechir, revint vers l’adulte la mine déconfite, au bord d exploser une rage violente et sanglante
“ J ai perdu mes dessins !! Ils sont tous pour moi”
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Date d'inscription : 20/02/2022
Sam 4 Mar - 22:32
(Le partage est le mentor du courage) C'était ça le programme, le but de ton entretien avec lui, mais c'était sans manquer une énième "crise" de sa part. Cette fois, elle concernait un bien qui lui appartenait et dont il y tenait comme la prunelle de ses yeux. Cette pochette contenant tous ses dessins. Ceux qu'il avait mit, certainement, tant de mal à faire, ceux qui l'ont inspirés, ceux qu'il aimaient tout simplement. Le timbre de sa voix se fit plus fort, son corps entier se mit en action pour les retrouver et toi même tu peines à comprendre comment il a pût les perdre alors qu'il les avaient récupérés et rangés soigneusement à ses cotés.«Calme toi.. Ca va aller je vais t'aider à les chercher.» Une grande partie de toi avait finit par croire qu'il avait des soucis d'ordre psychologique. Piètre juge des êtres humains, c'était en tout cas ta façon de penser, celle que tout le monde est libre d'avoir en rencontrant un parfait inconnu. Tu espères quelque part te tromper, mais au vu des réactions parfois excessives de l'étudiant.. A ton tour tu revint sur le lieu ou tu avais pus consulter cette pochette, mais rien. «Regarde bien, tu es sûr de ne pas l'avoir avec toi? Ca me semble presque improbable qu 'elle ait disparue comme ça. » Voir impossible à moins d'être entré dans une dimension parallèle, un univers différent du nôtre ou la magie pourrait potentiellement exister. «Sorin.. Faut que tu te calmes. » Conseil, non pas de professeur à son élève, mais presque d'ami, bien que te considérais comme tel à ses yeux n'était peut-être pas la meilleure des choses à penser. En attendant et au vu du monde autour, il était bien préférable qu'il garde un certain sang froid pour ne pas attirer l'oeil sur lui. Lui qui semblait ne pas aimer spécialement la foule risquait d'être servi si ses crises d'énervement interpellent les curieux. «Regarde bien partout.. Je suis sûr qu'ont va la retrouver.» Tentative de le rassurer pour l'apaiser, encore une fois tu ignores si ça marcherait mais pour tous et surtout pour lui, il serait préférable qu'il contient toute cette haine, rage ou colère quelconque qui fulmine à l'intérieur de lui même et qui est prête à se déverser sur quiconque oserait se confronter à lui, toi y comprit. | ( Pando ) |